Une Soirée De Réception, Le Passé Resurgit 5

Il ne parle pas, je ne peux pas savoir ce qu'il fait. Dehors j'entends des gens entrer et ressortir. Je me sens nue, les seins dévoilés, les cuisses ouvertes. Les lèvres de ma chatte sont mouillées car je dois me rendre à l'évidence, cette situation m'excite. Exhibée, offerte à un homme dont je ne sait pas qui il est.
Il respire fort, il est tout près à me toucher. Par moment il frôle mes genoux nus. Je pense qu'il est debout face à moi, sans doute appuyé à la porte. Je suis parfaitement aveugle, mes autres sens sont excités, tendus à percevoir le moindre signe de ce qu'il fait. Je n'ose rien dire.
La panique est en moi, je ne vois rien, j'ai peur. Je garde les mains dans mon dos comme Antonio me l'avait demandé avant de sortir. Je n'ose pas désobéir, ce pourrait être lui qui veut savoir si je suis soumise. Cette situation de bête offerte sans aucune défense m'excite encore plus. Je suis à la merci d'un fou d'un obsédé qui peut décider de m'égorger, m'éventrer. J'oscille entre panique et jouissance.
J'entends un froissement de tissu, je devine que l'homme ouvre sa braguette. Une forte odeur envahit la cabine. D'urine et de sexe. L'homme respire plus vite. Soudain je sens qu'il s'approche. Je perçois des mouvements devant moi. Il se branle ! C'est ça, il se branle devant moi ! Je l'entend qui respire de plus en plus vite comme une bête fauve.
Cela dure plusieurs minutes. J'ai envie qu'il me touche ; ce que j'imagine m'excite et je sens que je vais jouir sans même me toucher. J'ai envie de lui crier qu'il me donne sa bite à sucer, qu'il me prenne, qu'il baise. Je sens ma cyprine couler entre mes cuisses. Je soupire, il doit le voir, le sentir. Mes odeurs se mêlent aux siennes. Maintenant je me fiche des conséquences de ce que je suis en train de faire. Je veux jouir malgré mon mari, malgré le Général, malgré les invités. Je suis comme folle. Antonio et son complice ont bien deviné ma nature. Je suis une bonne salope !
Maintenant je l'entends gémir, je sens qu'il va jouir.

Je ne veux pas être en reste, je sens à mon tour que la jouissance me submerge.
Le premier jet de foutre s'écrase sur mes lèvres. Chaud, gluant dense. Je n'ai pas le temps de lécher ce jus qu'un deuxième, tout aussi abondant et chaud m'atteint sur le menton. Le troisième s'explose sur mon sein droit, juste sur l'aréole. Je jouis, je me lèche les lèvres à la récolte du foutre que je veux boire. L'homme éjacule encore trois fois, sur mon ventre mes cuisses. Je sens qu'il secoue sa queue au dessus de ma chatte. Je n'en peux plus, je veux crier, qu'il me touche, qu'il me baise.
Soudain je sens un doigt qui se frotte contre les seins. Je comprends qu'il recueille du sperme. Puis le doigt s'introduit dans ma vulve pour y déposer son foutre. Il me baise avec son doigt, et cherche à me féconder, à m'humilier. Son doigt s'enfonce au plus profond de moi. Puis il le ressort pour le recharger en foutre et à nouveau venir me le déposer dedans mon ventre. La troisième fois il force ma bouche à s'ouvrir, enduit mes muqueuses de son sperme, me l'enfonce profondément pour me soumettre encore plus.
Je jouis encore une fois, baisée, souillée, avilie au rang d'objet sexuel, par ce doigt copulateur enduit de sa semence. Je perds pied, je jouis intensément et je ne réalise même pas qu'il vient de sortir me laissant en partie frustrée.
Le courant d'air qui m'arrive en pleine figure et entre mes cuisses humides me fait comprendre qu'il a laissé la porte ouverte. La panique resurgit !
Qui était-ce ? Le Général ? Un quelconque invité ? Et maintenant ?
J'entends qu'on vient.
- Alors ma belle vous avez aimé ? Il vous a couverte de sa liqueur et aux sons que vous avez émis c'est évident que vous avez joui. Le monsieur est amateur de photos ! Il ne s'est pas privé de prendre quelques souvenirs de son passage dans ces toilettes. Encore un auquel vous devrez vous soumettre. Il vous connaît très bien, mais vous ne saurez jamais qui il est.
Là dessus, il m'ôte le bandeau et me laisse me rhabiller, m'interdisant de me nettoyer du sperme qui sèche sur mes seins.
J'ai réussi à lécher celui sur les lèvres et le menton.
- Ma chérie, je pense que votre époux commence à s'inquiéter. Je crois savoir que votre comportement tout à l'heure avec son Général l'a profondément choqué même si apparemment il apprécie qu'on vous mate avec un regard lubrique. Il est de ces hommes qui sont fiers que leurs épouses soit convoitées car elles sont belles, mais qui ne sont pas près de les partager. Le dilemme entre jalousie et candaulisme. Allez, la voie est libre. Je ne vous quitte pas des yeux.
Quand je sors des toilettes, la salle de réception est pratiquement déserte. Mon mari parle avec le gros copain d'Antonio. Je redoute le pire !
Je sens le foutre, le sexe. Il va s'apercevoir que je viens de me laisser souiller.
J'ai les jambes qui tremblent encore. Il s'en aperçoit et vient à ma rencontre.
- Tu te sens mal ma chérie. Tu es toute pâle et…
Je ne lui laisse pas le loisir de terminer sa phrase.
- Je suis fatiguée, je veux rentrer, vite, s'il te plait.
Pour toute réponse, il me prend par la taille et m'entraîne vers mes deux bourreaux réunis.
- Tu ne veux pas rester encore quelques minutes, tes amis voudraient te parler un peu…
- Non ! Vraiment ! Excusez-moi mais je suis crevée et je n'ai qu'une envie c'est de rentrer. Chéri appelons un taxi et rentrons.
- Mais j'ai ma voiture garée juste en face, nous allons vous raccompagner chez vous. Ce sera un plaisir dit Antonio, si vous le permettez, bien sûr.
Je reste sans voix, interdite. Quels sévices ces salauds me réservent-ils ?
- C'est très gentil. Votre proposition est sympathique. Nous acceptons si cela ne vous dérange pas.
Impossible de m'échapper. Les loups vont entrer dans la bergerie.
- Chantal se fera un plaisir de vous offrir un dernier verre, s'il vous reste quelques forces.
Je réagis soudain.
- Mon chéri, nous ne devons pas rendre visite au Général ?
- Non, il s'est senti soudain fatigué et a remis notre visite à la semaine prochaine.

Et nous voilà partis vers les vestiaires. Je suis obligée de jouer l'étourdie qui a perdu son châle. Mon mari reste très dubitatif.
A un moment, je suis seule à côté d'Antonio. Il me murmure dans l'oreille.
- Tu vas t'arranger pour coucher ton guignol, on va te baiser chez toi dans ton lit conjugal.
Mon sang se glace ! Mais ils sont fous !
- Ce n'est pas possible, vous allez trop loin. Il est jaloux et s'il suspecte seulement mon infidélité, il me répudiera. Non, s'il vous plait…
Je ne peux rien ajouter, la voiture s'avance. C'est une grosse berline sportive. Je vois de suite que mon mari est subjugué par ce modèle. Alors Antonio lui propose de la conduire, ce qu'il accepte immédiatement se confondant en remerciements. Il prend la place du conducteur aux côtés d'Antonio. Un vrai gamin ! On m'ouvre la porte arrière, je monte et c'est le gros que je vois entrer à l'arrière par la porte opposée. La panique m'envahit à nouveau alors que je croise le regard de mon époux dans le rétroviseur. Souriant, il semble heureux, loin de s'imaginer ce qui pourrait advenir.
Mais moi, je me rends compte que j'ai envie de baiser. De me faire prendre comme la salope qu'ils ont découverte en moi. Je me fous de mon mari, de sa carrière, de nos relations. J'ai envie d'une queue bien dure pour me remplir le con. Les mots qui me viennent à l'esprit ne me sont pas coutumiers, mais ils me viennent naturellement. Je sens que ma cyprine s'écoule de mon sexe nu. J'ai envie de jouir là, maintenant et ce n'est pas le regard de mon mari dans le rétroviseur qui va m'en empêcher.
Lentement je défais la ceinture qui ferme mon imperméable, je dégage mes épaules en disant :
- Chéri, tu peux monter un peu la clim ? J'ai envie de me détendre dans ce milieu de luxe, je suis tellement fatiguée.
Aussitôt, je vois Antonio manœuvrer un bouton et instantanément un souffle de chaleur envahit l'habitacle de la limousine. Je me laisse glisser dans les fauteuils de cuir, indifférente à ma robe qui monte haut sur mes cuisses nues les découvrant jusqu'à ma chatte.

Je croise le regard ébahi de mon mari qui a du mal à fixer la route devant lui. Il me foudroie, je lui souris en laissant ma tête se poser sur l'épaule de mon voisin qui a les yeux fixés dans mon décolleté.
Je me sens bien, heureuse, détendue. La voix d'Antonio me sort de mes rêveries.
- Mon cher ami, votre femme est splendide. Elle était réellement la plus belle de la soirée. J'espère que vous avez conscience de votre chance.
Nous arrivons devant notre maison. Je reviens à la triste réalité, et je redoute la suite. Mon époux qui est encore sous le choc de mon abandon n'ose rien dire. Vont-ils vraiment venir chez nous et me prendre dans le lit conjugal en sa présence, comme Antonio m'a menacée de le faire ?
J'ai envie de baiser, de me faire baiser par n'importe qui. Je me suis découverte salope et plus rien ne m'arrête. C'est mon époux qui rompt le silence.
- J'aurais bien aimé vous faire venir boire le dernier verre comme promis mais je suis trop fatigué et Chantal également.
Je retiens mon souffle. Le salaud, il se dégonfle !
- Pas de problème cher ami. Nous comprenons bien et nous somme amenés à nous revoir. J'espère simplement que votre épouse n'est pas déçue.
Il y a dans cette simple phrase tous les sous entendus que chacun veut bien y trouver. Et je suis sûre que mon époux en saisit le sens le plus lubrique. Je reste muette, sans oser me décider à répondre. Mon mari me jette un regard sans ambiguïté, qui m'intime l'ordre d'abonder dans son sens.
Pour toute réponse, j'ajuste mon imperméable sur mes épaules et tourne les talons pour me diriger vers le portail de notre maison.
Mon mari me fait une scène de ménage, me reprochant ma conduite insupportable et inconséquente, mais il me baise comme une chienne tellement il est excité. Moi aussi. Et je jouis longuement, enfin comblée et assouvie.
Le lendemain, je reçois un appel sur mon portable. C'est l'ami d'Antonio.
- Chère Chantal, vous allez organiser une dîner chez vous en compagnie du Général auquel nous aurons le plaisir d'être conviés. Pour samedi soir prochain.
Et il raccroche sans même me donner le loisir de lui répondre.
(à suivre)

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