Se Découvrir (8)

« Oui, merci »
J’ai bu en silence. Puis c’est parti « tu as fait ta bonne action, je suis reposée. Tu peux repartir chez toi maintenant » me dit-elle.
« Ok ». Je me suis levée, ait contourné la table pour m’approcher d’elle et je l’ai embrassée. Pas du coin des lèvres, un vrai baiser en la serrant contre moi. Elle a paru étonnée mais ses lèvres se sont ouvertes et sa langue est partie à la recherche de la mienne, comme en manque.
Pas de réflexe défensif cette fois, de mon côté non plus. Nous nous sommes embrasées pendant plusieurs minutes et elle a de nouveau fondue en larmes.
Je l’ai emmenée dans le salon, nous nous sommes assises sur le canapé et elle s’est finalement calmée le visage dans mou cou.
« Tu vois, j’ai écouté ce que tu m’as dit hier. Pourquoi voulais-tu que je parte après mon café ? Il n’y a pas assez de douche ici ? »
Claire a rigolé, a pris ma main et m’a emmené jusqu’à la salle de douche pour me donner une serviette et un peignoir.
« Allez, prends-la ta douche »
J’ai poussé la porte, enlevé le T-shirt et me suis glissée dans la cabine en faisant couler le jet d’eau. Que c’était bon ! La vapeur a vite obscurcit les parois et je me suis laissée apaiser par les odeurs du gel douche floral. Je serai bien restée sous l’eau pendant des heures, tout à mon bien-être. Et je n’ai pas entendu Claire entrer. Elle s’est glissée dans la salle d’eau puis dans mon dos dans la douche.
Quand j’ai senti son corps, ses mains étaient sur mes seins et m’ont fait crier de peur. J’ai sursautée et me suis retournée : qu’elle était belle ! Des seins haut perchés, pas de ventre ou presque un mont de vénus bombé et un sexe parfaitement rasé. Je l’ai retournée et ai pu tâter de la fermeté de ses fesses, ses cuisses. Si j’avais été un homme, j’aurai bandé d’un coup.
Je l’ai collée contre la faïence en l’embrassant dans le cou. « Tu m‘as fait peur, regarde ma peau on dirait du poulet ».

J’ai reculé et ai dirigé le jet de la douche sur elle en mode froid. Elle a hurlé tout son épiderme a réagi.
« Te voilà aussi avec une peau de poulet, c’est bien fait ». J’ai remis la douche à une température normale et après nos jeux de gamine, cela nous a réchauffées. J’ai repris du gel douche dans le creux de ma main et ai commencé à lui savonner le cou, les épaules et le dos.
« C’est agréable, tu veux bien continuer ? » me demande-t-elle.
J’ai repris du gel et ai continué sur le côté face : je suis remontée le long de ses côtes, je suis descendue vers ses fesses (en insistant un peu, je l’avoue), ses cuisses et ses mollets.
« Veux-tu que je lave le côté pile ? » ai-je osé, sans vraiment savoir si c’était une bonne idée ni pour elle ni pour moi.
D’une petite voix, elle m’a répondu « je crois » et s’est retournée.
J’ai repris du gel, frotté son coup, ses bras, ses flancs (encore) et puis je suis remontée au-dessus des seins et mes mains sont passées sur le haut de sa poitrine, puis ses seins qui ont immédiatement tendu leur pointe, son ventre ensuite, le nombril. J’ai remis du gel dans mes mains et ai lavé ses jambes avant de remonter vers son mont de vénus puis son sexe.
J’ai découvert que l’eau de la douche ne devait pas être la seule responsable de son humidité à voir comme ses lèvres étaient ouvertes. Elle était en train de monter vers l’excitation, ce dont j’étais responsable.
Trop tard pour reculer alors j’ai accolé mon majeur et mon index, les ai introduit dans sa fente et approché ma bouche de son clito. Le festival a été très court, elle a jouit en 5mn.
« Désolée, je ne pensais pas que tu serais aussi rapide … »
« Tu rigoles ? Je suis bouillante depuis que je suis entrée dans la douche. Je n’attendais que ça. Mais j’avoue que te voir passer à l’action m’a carrément fait monter au plafond. Je ne pensais pas que tu oserais. Merci en tout cas, je te dois un formidable orgasme. Sans doute pas le meilleur, peut-être le plus rapide ».

« Qu’est-ce que j’avais été conne ! J’avais cru qu’elle était malheureuse, j’en avais été émue et là, juste après l’avoir fait jouir, elle se foutait carrément de moi, de mon début de sentiments anormaux et finalement que j’avais été un simple coup du matin. J’en aurai pleuré. Mais il faut croire que la formation sert à quelque chose : je l’ai attrapé par le bras gauche, l’ai collé au sol sur le ventre à la sortie de la douche et lui ai enfilé deux doigts dans la chatte. »
Et là, ce sont mes larmes qui ont coulé alors que mes doigts faisaient des clapotis dans son sexe trempé. Elle aimait ça, ça se sentait. Elle était ouverte à fond et je n’avais qu’une envie : qu’elle me rende la pareille. Je voulais jouir aussi. Je l’ai retournée sur le dos, me suis mise tête bèche en continuant à la lécher.
Elle a hésité et une tape sur la cuisse l’a décidée. Elle a aspiré mes lèvres, a investi mon vagin et m’a aspiré le clito. Pour moi, c’était le meilleur cunnilingus que j’ai connu et j’ai joui comme une folle, oubliant totalement son plaisir.
Cela aurait été facile de la laisser ainsi mais je lui en voulais encore. J’ai continué à la lécher passant ma langue sur le haut de ses cuisses, son ventre sans approcher de son minou et encore moins de son clito. Mes larmes avaient séchées, je me suis retournée continuant à promener ma langue sur son corps.
Si je veux être honnête avec moi-même, j’avoue que j’y prenais plaisir et mouillais comme une folle non seulement parce que je dominais la situation et surtout parce que je voulais maîtriser son plaisir.
Elle a avancé une main vers son sexe, que j’ai immédiatement bloquée dans son dos avec son autre bras de ma main gauche. L’avantage des stages de close-combat. Ma main droite est revenue vers ses cuisses pendant que je suçotais ses tétons qui avaient doublés de volume.
J’étais en train d’aspirer et de mordiller le droit, son ventre montait en avant à chaque morsure. Ce devait être délicieux pour elle mais je ne voulais qu’elle jouisse des seins.
J’en tout arrêter pour la regarder, les bras coincés dans le dos, ses cuisses qui se resserraient comme pour essayer de frotter son minou et se faire jouir.
J’ai passé un genou entre ses cuisses pour l’empêcher de jouer avec ce subterfuge. Le tenant toujours Son bassin montait et descendait comme si elle voulait s’enfiler une bite mais elle ne rencontrait que l’air.
Ma langue a recommencé à passer sur ses pointes de seins, son ventre, son nombril et le haut de son mont de vénus. Elle ne respirait que part le nez, se pinçait les lèvres et restait muette sous la douce que la maintenait à l’extrême limite du plaisir.
Complètement trempée moi-même, je ne me reconnaissais pas : elle m’avait blessée, j’avais dû en faire autant la veille mais je ne voulais pas lâcher. Je l’ai retournée sur le ventre, bloquant toujours ses bras et ai appuyé ma chatte sur le dos de sa cuisse. C’était bon, je me branlais le clito et l’inondait de mon jus.
Elle ne desserrait toujours pas les dents tandis que je faisais monter mon orgasme tout proche et alors que je soufflais fort elle m’a dit : « oh oui, continue, je veux te faire plaisir comme tu le voudras. S’il te plait, quand tu auras terminé, finis moi je n’en peux plus. »
Et là, j’ai tout arrêté en comprenant que ce n’était pas moi. J’ai stoppé mes va-et-vient sur sa cuisse. Elle m’avait fait passer du côté obscure : je lui ai donné une méchante claque sur la fesse, elle s’est mise à gémir. J’ai relâché ses poignets, elle s’est retournée et est restée interdite un bref instant avant de se remettre sur le dos, les bras croisés.

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