Une Histoire D'Infidélité - Deuxième Partie De Soirée

Au volant de sa voiture, Eric ne peut s'empêcher de poser les yeux sur moi au lieu de surveiller la route. La nuit tombe, nous sommes en été et il est près de 22h. Les lampadaires sont allumés. Je tiens à arriver entière chez mon amant, mais je ne peux pas m'empêcher de l'aguicher depuis le siège passager où je suis installée, prise au jeu autant par son excitation que par la mienne. Éric pose une main vagabonde sur ma cuisse et me caresse entre chaque changement de vitesse. Je me laisse faire avec délectation et mouille d'autant plus. Prise d'une audace soudaine, je baisse le top bandeau qui peine à recouvrir mes seins et libère ma poitrine généreuse en écartant les pans de mon petit caraco à franges. Il ouvre de grands yeux et je constate à la bosse dans son bermuda sombre qu'il bande. En fait, il n'a jamais vraiment débandé depuis le restaurant, mais là je devine que son état ne fait qu'empirer. Je masse mes seins dans la voiture et écarte ostensiblement mes cuisses, mettant en évidence mon absence de culotte sous ma mini-jupe blanche. Je suis comme possédée, j'ai perdue toute retenue et n'hésite pas à me caresser la chatte pendant qu'il roule. Je crois que je vais devoir « soigner » un peu mon chauffeur afin de le guérir de toute cette excitation.

Alors que nous sommes arrêtés à un feu rouge, j'en profite pour déboutonner son bermuda. Me voyant galérer un peu, Éric s'empresse de me prêter main forte et il extirpe lui-même son sexe raide comme un piquet. Je lui adresse un grand sourire réjoui. Je ne me serais jamais crue capable d'une telle décomplexion il y a seulement quelques semaines, alors que je me morfondais dans ma vie de couple avec Alexandre. J'att la verge de mon amant d'une main et je commence à le masturber, doucement. Éric exprime un grognement satisfait. Des fêtards traversent la rue sur le passage pour piétons devant nous et de peur de me faire capter, dans un réflexe sans doute un peu absurde, je me baisse sur le côté pour me cacher.

Le feu passe au vert. Éric tarde à redémarrer et derrière nous un coup de klaxon nous rappelle que nous ne sommes pas seuls sur la route.

La golf repart et je me penche sur ses genoux pour prendre dans ma bouche le sexe chaud et dur de mon chauffeur qui a décidément beaucoup de mal à rester concentré. Il loupe une rue à un carrefour, grommelle tout en ayant l'air ébahi, puis prend la suivante direction porte de l'Hôpital, là où se trouve son appart. Éric fait preuve d'une certaine maîtrise et tente de rester concentré pour ne pas nous foutre dans le décor. Je tâche de lui administrer une fellation en règle, mais la main de Éric qui passe sans cesse de mes cheveux qu'il caresse au levier de vitesse me complique la tâche, tout en contribuant à faire durer le plaisir. Enfin, il trouve un place de stationnement rue Henri Dunant, près des ponts couverts pour ceux qui connaissent ce lieu à Strasbourg.

Nous débouclons tous les deux nos ceintures et je poursuis ma pipe dans la voiture, à la lueur des réverbères. Éric me tripote et me caresse les seins. Il joue avec mes mamelons, fait vagabonder ses mains sur mes fesses et entreprend de fourrer ses doigts dans ma chatte trempée, ce qui ne manque pas de m'arracher quelques couinements de satisfaction. Il a du mal à garder le contrôle et à mesure que j'avale goulûment sa bite en des vas et viens appuyés entre mes lèvres tout en massant ses couilles de ma main droite, il fini par se laisser aller et à éjaculer. Il ne veut pas se lâcher entièrement dans ma bouche et dans un sursaut, il tire sur mes cheveux pour extirper ma tête ventousée à sa verge pour me gicler sur le visage et la poitrine. C'est assez délirant : à une époque j'aurais sans doute trouvé ça répugnant, mais présentement j'éprouvais une grande félicité à l'idée de me retrouver couverte de foutre. Je devenais vraiment dingue et Éric avais mis au jour une partie de moi que jamais Alex n'avait su éveiller. Je relevais la tête et le regardais dans les yeux en souriant malicieusement, du sperme coulant le long de ma joue et sur mes lèvres.
Éric attira mon visage vers le siens pour m'embrasser langoureusement, partageant avec moi le goût de son propre foutre. Il me rendait folle !

Nous nous séparâmes à contrecœur et je fis mine de chercher un mouchoir dans mon sac alors qu'il reboutonnait son bermuda. Il interrompit mon geste et me dis : ''non, non, reste comme ça, tu es magnifique !'' Je me montre un peu hésitante, puis envoie valser mes réticences. La lubricité éveillée en moi mon pousse à changer ma façon de voir les choses et j’admets que c'est assez grisant de garder sur ma peau le fruit de nos amours. Je remonte donc mon top bandeau noir par dessus mes seins souillés de sperme et sors de la voiture ainsi. Je suis un peu échevelée, et sans doute guère présentable. La lumière des lampadaires fait luire sur mon décolleté et ma figure les dépôts visqueux et blanchâtres dont Éric venait de me baptiser. Il me prends par la main et nous traversons la rue en évitant quelques voitures et en croisant quelques passants. Je trouve la situation émoustillante et lorsque nous arrivons au pas de la porte de son immeuble, je ne peux pas m'empêcher de me caresser le minou sous ma jupe pendant qu'il cherche ses clefs.

Nous montons les escaliers en bois à toute vitesse lorsque j'entends mon portable biper. Un rapide coup d’œil m'informe que c'est un message d'Alex. Il se demande ce que je fous et quand je vais rentrer. Je m'en cogne ! Sans scrupule, je m'engouffre dans le l'appart avec la ferme intention de sauter sur Éric et de le violer sur place. Mais je me rends compte que nous ne sommes pas seuls et deux mecs sont vautrés dans le canapé en train de jouer à la console. Ils lèvent rapidement leurs nez et nous saluent. J'en reconnais un, Guillaume, un gars plutôt grand et musclé qui avait flirté avec mon amie Isa il y a quelques jours. L'autre se présente, il s'appelle Miguel et est typé méditerranéen. Éric à l'air aussi surpris que moi de trouver là ses colocs, et les deux gars se justifient en disant que leur plan de la soirée était tombé à l'eau.
Mais ça n'a pas l'air de désarçonner mon amant qui me pousse coutre le mur pour m'enlacer et m'embrasser à nouveau. Je me laisse faire tout en lançant des regards en coin inquiets vers les deux types à la console. Éric passe ses mains sous ma jupe pour me tripoter les fesses et me pelote les seins en faisant descendre mon top. La présence de ses camarades n'a pas l'air de refréner ses ardeurs, et pour ma part la situation m'excite assez. Je décide de me laisser faire, curieuse de voir jusqu'où Éric sera capable d'aller au milieu du salon et jusqu'où tout ça pourra nous mener.

Il fini par me soulever en m'attrapant par les fesses pour m'asseoir sur le bar qui sépare la pièce à vivre du coin cuisine. Je me retrouve assise là, seins à l'air, maculée de sperme, jupe retroussée, cul nu sur le comptoir. Les deux colocs continuent à jouer sur leur console et Éric se met à genoux devant moi, sa tête juste à hauteur de ma chatte. Il passe délicatement son pouce sur le petit triangle ras et soigneusement taillé qui surplombe mon abricot avant de plonger son visage entre mes cuises que j'écarte largement. Il insinue sa langue entre mes lèvres complètement trempées et me broute copieusement le minou, s'attardant sur mon clitoris et plongeant entre mes nymphes pour se délecter du jus qui s'en épanche. Je peine à réfreiner de petits cris et je pose mes mains sur sa tête pour guider son mouvement et ses attentions. Inquiète, je ne peux m'empêcher de regarder compulsivement dans la direction des deux mecs sur leur console. Cette sensation d'être à la merci de leur regard freine la montée du plaisir autant qu'elle la stimule, et il en ressort une sensation nouvelle, très excitante et agréable. Je suis partagée entre ma pudeur qui m'empêche de me laisser aller à cent pour cent en présence d'inconnus et mon désir brûlant qui me pousse à chercher mon plaisir le plus rapidement possible avant d'être surprise.

Je commence enfin à me laisser transporter par le plaisir et je me caresse les seins quand je me rends compte que Guillaume et Miguel ont mis leur jeu sur pause et regardent tous deux dans notre direction avec intérêt.
Je ne sais pas si c'est ça qui a provoqué le déclic, mais c'est justement à ce moment là que déferle la vague électrisante qui m'emporte d'un coup et de façon particulièrement intense. Je me cramponne au bar, j'oublie tout et me laisse complètement aller, lâchant un long feulement de satisfaction. J'enserre la tête de Éric entre mes cuisses pour qu'il ne me lâche pas et c'est seulement au bout de plusieurs longues et interminables secondes que je m'affaisse, libérant mon tortionnaire qui se remet aussitôt debout. Je reste quelques instants assise avant que mon amant me tende la main pour me faire sauter par terre. Un peu confuse, je remets ma jupe en place et remonte mon top sur mes seins. Éric, l'air satisfait de lui-même, me présente à ses deux colocs qui viennent vers moi pour me faire la bise.

Je me sens un peu gênée bien évidemment, et je suis toute rouge, autant de honte que d'une excitation inédite agrémentée d'une sorte de fierté bravache. Je tâche de garder ma contenance et prends une attitude prétendument détendue et décomplexée. Guillaume fait comme si de rien n'était et reste tout à fait courtois. Comme si c'était normal d'avoir une relation sexuelle là, au milieu de tous. Il sort même quatre verres d'un placard et ouvre une bouteille de coca du frigo. Miguel a l'air un peu plus impressionné et feint la nonchalance. Cela m'amuse parce qu'il est un peu dans le même état d'esprit que moi. A la différence que c'est moi qui vient de jouir sous ses yeux. Éric me prend par la taille et m'embrasse à pleine bouche devant ses potes. Il me présente comme sa copine, et je me sens flattée. Je me rends compte que malgré son tempérament porté sur les plans culs osés je semble compter pour lui. Pourtant, je ne suis pas réellement en couple avec lui, je ne le considérais jusque là que comme mon amant. Mon véritable petit ami était à la maison en train de m'attendre à jouer sur son jeu en ligne et chronophage. Mais les choses commençaient véritablement à évoluer dans mon esprit et désormais je me projetais davantage avec Éric qu'avec mon Alexandre moribond.

Mon téléphone se mit à sonner. Quand on parle du loup. Alex tentait à nouveau de me joindre. Prise d'une panique soudaine, me rendant compte d'où j'étais et de ce que je venais de faire, je m'empressais de décrocher pour tenter de rassurer mon copain officiel. J'inventais un bobard à la con, prétextant que des collègues de boulot au bar ou je bossais fêtaient un anniversaire et m’avaient convié à rester. Je ne sais pas si il me croyait, mais il semblait ne s'inquiéter que de l'heure de mon retour. Non pas qu'il tenait spécialement à ma présence dans notre appart, il passait de toute façon sa vie à jouer à des jeux en ligne, mais il tenait à fliquer ce qu'il considérait comme sa propriété. J'annonçais à Éric qu'il me fallait filer et il parut déçu. Il regrettait de me laisser partir et avait espéré que je passe la nuit avec lui. Je lui promettais qu'on se reverrait très vite et lui demanda de me reconduire jusqu'au quartier des Halles, là où j'habitais, après être passée vite fait aux toilettes pour me débarbouiller du sperme séché qui recouvrait ma frimousse et mon décolleté. J'étais presque triste de devoir effacer les traces de mon dévergondage mais cela était nécessaire si je voulais éviter le pire. A contrecœur, nous quittâmes Miguel et Guillaume et retournions à la voiture.

Éric me mena jusque chez moi, nous étions silencieux dans la voiture. Avant de descendre, je lui dis au revoir et l'embrassai de façon passionnée. Il me rendit fougueusement mon baiser. Il me dit de ne pas faire la grève du cul avec mon copain, et qu'au contraire je devais le baiser autant que je pouvais en pensant à lui d'ici notre prochaine rencontre. Il était vraiment dingue mais cela me fit rire. Il m'avoua que de son côté il penserait à moi tout le temps et qu'il préférait m'imaginer en train de baiser pendant que lui s'astiquerait avec cette image en tête. Vraiment dingue ! Mais je lui promis de faire comme il me demandait. Je n'étais même pas choquée, venant de lui, et je prenais ça sincèrement comme un témoignage d'affection de sa part.

Je remontais les escaliers de mon immeuble avec lourdeur et ouvrit la porte de l'appart. Je dis salut à Alex rivé sur son pc. Il se retourna à peine, et moi je filais dans la chambre pour me changer. Je crois qu'il n'avait même pas capté ma tenue. J'avais une boule dans la gorge. Je n'avais, mais alors aucun remord, quant à mon aventure avec Éric. Mais je me demandais ce que je foutais avec Alexandre et je pris ce soir là la ferme résolution de mettre rapidement un terme à notre relation.

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