Clotaire Et Pierre - Premier Épisode
Initialement, rien ne devait les rapprocher. Lun, Clotaire, 18 ans, fils dune bonne famille, était lun des étudiants les plus remarquables de sa promotion ; lautre, Pierre, également âgé de 18 ans, avait tenté laventure en faculté de droit, essentiellement parce quil voulait impressionner sa famille, à laquelle il voulait volontiers prouver ses capacités intellectuelles, bien que ses débuts laborieux, cest le moins que le lon puisse dire, lui promettaient une année particulièrement difficile, sinon fatale pour ses ambitions au sein de cette filière. Lun se trouvait sapé comme un milord, preuve de laisance financière de sa famille ; lautre venait en cours comme lon pourrait se présenter au mieux à la bibliothèque municipale ou au pire au bistrot. Enfin, si le premier ne semblait avoir pour ami que le travail lié à ses études, le second, dont le penchant pour les hommes était assez connu puisquil ne le cachait pas, pouvait se targuer dune popularité qui, certes, pouvait être à bien des égards envieuse, mais qui nallait certainement pas laider concrètement dans ses études. Car en faculté de droit, la devise, cest : « chacun pour soi » ; autant tous apprécient de se retrouver rentre amis autour dun verre ou dun bon repas, autant le travail écarte toute notion damitié pour ce qui concerne les examens mais aussi les exposés à préparer, les rédactions et dissertations, les débats en amphi
Finalement, ces deux jeunes hommes, que tout ou beaucoup pouvait opposer, ne devaient leur rencontre, quelques semaines après la rentrée universitaire de la fin du mois de septembre, quau pur hasard
et au redoutable et redouté professeur Maure, un professeur de droit constitutionnel qui nappréciait pas vraiment les bavards durant son cours.
- Monsieur Marsiatyi ?, gronda-t-il dune voix ferme, presque tonitruante, qui résonnait dans lamphi.
- Euh
Oui ?, répondit timidement Pierre, surpris en pleine conversation avec un ami.
- Il me semble, au regard de vos notes, que vous nêtes pas disposé à vous passer de mon cours.
Au moins, leffet recherché par lenseignant nétait pas sans conséquence : Pierre se redressait sur sa chaise, un peu agacé par les rires étouffés des camarades lentourant, qui nignoraient pas ses lacunes en droit. Dailleurs, celles-ci étaient déjà si connues, quelques semaines à peine après la rentrée universitaire, quaucun étudiant, absolument aucun, ne se portait volontaire pour travailler à ses cotés sur une dissertation ou un exposé. Même les plus solitaires prenaient leur courage à deux mains pour solliciter quelquun dautre plutôt que dêtre désigné par défaut pour lépauler
Cétait là le problème majeur de Pierre, qui nen était pas moins conscient.
Laprès-midi même, monsieur Maure, qui plaisait à certaines étudiantes pour son charme demeurant malgré sa quarantaine, dirigeait une séance de TD dans une petite salle de cours, au troisième étage de la faculté de droit. Pierre, qui supportait de moins en moins les séances interminables de travaux dirigés, se faisait encore remarquer après être arrivé en retard, ce qui avait le don dexaspérer prodigieusement le professeur Maure, qui navait plus dénergie pour rappeler régulièrement à ses étudiants de se présenter à lheure en cours. Cela étant, il prit à partie Pierre, qui venait dentrer dans la salle.
- Avez-vous un partenaire pour lexposé portant sur les régimes institutionnels comparés que vous devez faire pour le mois prochain, jeune homme ?
- Vous connaissez ma réputation, monsieur : dans ce cas, pourquoi me posez-vous cette question qui ne mérite pas dautre réponse ? répondit Pierre avec un aplomb qui, sil avait laudace de faire rire ses camarades, avait le cran dénerver ostensiblement lenseignant qui nen pouvait plus.
- Cette fois-ci, cest trop ! Mais puisque vous ignorez ce que signifie le mot « Bosser », vous allez en apprendre la définition avec le meilleur dentre vous : monsieur de Linrac !
Immédiatement, les sourires et lhilarité seffaçaient pour disparaître et laisser place à la sidération.
- Asseyez-vous à côté de votre nouvel acolyte : vous naurez rien à perdre en vous inspirant de lui, bien au contraire ! venait de balancer monsieur Maure, qui nétait pas peu fier davoir rabattu le caquet de ce jeune insolent.
Encore sidéré par le fait que quelquun comme lui, qui navait vraiment pas de quoi se présenter comme un bon étudiant, était condamné à sallier avec un étudiant aussi brillant pour un exposé, Pierre avait respecté la parole de son enseignant, en sasseyant à côté de Clotaire. Pas un seul instant, le jeune homme navait daigné regarder celui que lon avait désigné pour lassister dans la rédaction de cet exposé, contrairement à Pierre qui comprenait un peu plus que tout, mais vraiment tout le séparait de lui.
- Eh bien puisque nous sommes désormais dans le même bateau, autant nous présenter : Clotaire de Linrac, annonça-t-il, en lui tendant la main
- Euh
Très bien. Pierre Marsiatyi. Ravi, répondit-il de manière un peu simplette.
- Autant te prévenir : je suis quelquun qui naime rien dautre que le travail bien fait. Et comme il nest évidemment pas question que je bosse pour deux, je compte sur ta collaboration, sourit alors Clotaire, terminant sa phrase dun ton quasiment ironique et froissant.
- Bien sûr
Je me doute bien que
Pierre avait à peine le temps de finir sa phrase quil avait remarqué que son tout récent condisciple venait de ranger ses affaires dans une petite serviette noire, prêt à rentrer chez lui. Avant de passer son chemin, Clotaire posa une main sur lavant-bras de Pierre avant de lui adresser un dernier mot.
- Demain, nous navons pas cours. Aussi, je te propose de venir chez moi en début de soirée pour que nous commencions à bosser. Jai déjà quelques bouquins qui mappartiennent et qui ne seront pas de trop pour notre travail. Je peux compter sur ta venue, bien entendu ?
Pierre était franchement déconcerté ; il y a encore quelques heures, il était loin de se douter quil allait devoir travailler avec létudiant le plus brillant de la promotion des premières années. Il était surtout assez perturbé par la prestance de Clotaire : certains le trouvaient désespérément ennuyeux sans même le connaitre réellement, mais lui voyait plutôt quelquun qui ne cachait pas sa culture et qui, bien que son arrogance était un peu visible, semblait avoir en lui quelque chose dintéressant. Sans comprendre ce qui était en train de se produire, Pierre ne répondit pas directement, acquiesçant légèrement pour répondre positivement à son interlocuteur qui, souriant, lui tendit la main.
- Cest parfait. Eh bien, à demain ! Je te donne mon adresse : 24 bis boulevard Prieur, dans le XVIe. Cest lappartement n°29, situé au deuxième étage. Je compte sur toi.
Pierre ne répondit pas, cette fois. Cétait assez troublant pour lui, mais il pensait que la rencontre quil venait de faire avec Clotaire lavait bouleversé. Ce nest pas quil se sentait particulièrement attiré par lui, mais cest comme si le fait de devoir travailler avec lui ne lui déplaisait pas tant que cela : il est vrai que cest un bosseur reconnu, et puis autant ladmettre : il était vraiment bien fichu. Néanmoins, se disant cela quand il descendit les escaliers pour quitter la fac, Pierre se reprit : autant lui se sentait attiré par les mecs, autant Clotaire ne pouvait pas lêtre car, à regarder froidement les choses, il avait tout du jeune homme né dans un milieu assez, voire très conservateur. Et jamais personne navait soupçonné quelque homosexualité de Clotaire ; lune des amies de Pierre, qui le trouvait mignon dès lavoir croisé dans les couloirs, croyait savoir quil avait même une petite amie qui fréquentait la fac de droit, mais que les deux amants avaient délibérément choisi de ne pas safficher au grand jour, même si cela nest finalement resté quune rumeur.
Pierre rentra chez lui dans la soirée, encore un peu troublé par sa récent rencontre avec Clotaire. Ce dernier, pensait-il, navait pas lair si méchant que cela
Bien sûr, il est un peu prétentieux mais il a quand même les moyens de lêtre ! En y réfléchissant bien, Pierre se disait quil était assez chanceux : il allait travailler avec le plus brillant des L1, et sil sappliquait à bosser un peu avec Clotaire, il était convaincu quune bonne note pourrait être à portée de main. Cest dans cet esprit quil sendormit en arrivant chez lui, fatigué de la journée ennuyeuse qui fut la sienne
Le lendemain, en fin daprès-midi, Pierre se présenta à ladresse indiquée. Vêtu plus sérieusement quà laccoutumée, avec une belle veste sombre, une chemise à carreaux et un pantalon claire, il allait sonner à linterphone, en bas du superbe immeuble haussmannien dans lequel habitait Clotaire, quand une dame assez âgée ouvrit la porte pour quitter limmeuble, ce qui permit à Pierre dentrer dans le vestibule. Ayant pris lascenseur, il se trouve rapidement devant la porte sur laquelle il était indiqué sobrement, sur fond dor : « M. Clotaire de Linrac ». Il sonna, puis attendit quelques secondes
avant de découvrir Clotaire, visiblement sorti tout récemment de la douche puisque ayant les cheveux mouillés et pour seul cache sexe une modeste serviette. Le sang de Pierre ne fit quun tour : le jeune homme quil avait face à lui était plus que désirable. Ses cheveux courts mais assez longs pour former dordinaire une légère crête étaient dirigés de côté, son torse musclé toujours dissimulé par les chemises impeccables que portait Clotaire à la fac soffrait à lui, comme si celui-ci le défiait de le caresser. Il nen fallait pas moins pour exciter Pierre, qui redescendit sur terre avec la prise de parole de son hôte.
- Ma foi, tu nes pas en retard ! Pourquoi si tôt ? demanda celui-ci, un léger sourire aux lèvres.
- Eh bien
Je me disais que
Que si je venais chez toi
Eh ben
On pourrait
balbutia maladroitement Pierre, encore marqué par la vision de Clotaire sortant de la douche.
- Cest bon, jai compris.
- Quoi ?! Quas-tu compris ?! demanda Pierre, un peu surchauffé.
- Eh bien
Que tu venais assez tôt pour quon travaille plus longtemps. Calme-toi, je ne vais pas te manger ! sourit Clotaire.
Cest bien dommage, pensa Pierre, qui ignorait les atouts physiques de celui que la promotion tout entière louait pour ses remarquables notes
Clotaire avait demandé à Pierre de patienter dans le salon de lappartement, le temps pour lui de terminer sa toilette. Le jeune homme devait se pincer pour croire ce quil voyait : il sagissait dun superbe appartement, donnant sur le parc qui longeait la rue adjacente. Les meubles semblaient dépoque ; quant aux uvres dart exposées, elles devaient valoir une petite fortune. Pierre comprenait que lappartement de son camarade était certainement une possession familiale et que celui-ci vivait certainement seul puisquils nétaient que deux sur les lieux et que seuls les affaires de Clotaire avaient investi le salon.
Quand celui-ci revient, vêtu dune simple chemise ouverte sur son torse et dun pantalon slim de couleur noire, il demanda à Pierre sil voulait une boisson, ce à quoi celui-ci répondit quil ne serait pas contre un jus de fruits.
- Cest pour moi que tu tes sapé de cette manière ?, plaisanta Clotaire en tendant le verre à son invité.
- Ben oui, répondit machinalement Pierre, qui se rendit rapidement compte de la bêtise quil venait de sortir.
- Eh bien, jen suis très honoré !, sourit le jeune intellectuel, avec un regard empli de malice, comme si cela ne lui déplaisait pas de rendre son camarade mal à laise.
- Ce nest pas vraiment ce que je voulais dire
Bon, on le commence cet exposé ?, balaya Pierre, dont lappétence soudaine pour le travail avait de quoi surprendre Clotaire.
Les deux jeunes hommes prirent place dans le salon, uvres de juristes et cours théoriques à leurs côtés. Comme il fallait sy attendre, Clotaire dominait la réflexion quand Pierre cherchait à rassembler les divers éléments pour lintroduction. Le droit constitutionnel nétait pas le domaine le plus complexe mais sil intéressait grandement Clotaire, dont on devinait quil était dans son élément, il peinait à motiver Pierre, qui ne faisait pas mystère de sa lassitude au bout de deux heures de travail.
- Eh bien dis donc, on ne peut pas dire que cest un sujet qui tanime, les institutions comparées ! sourit Clotaire, le regard un peu sévère penché sur Pierre.
- Pardon
Je suis un peu
- Crevé, je me doute bien ! Bon, je pense quune pause simpose
Je toffre le couvert : mais jaime demblée te prévenir : ce sera pizza, ce soir !
- Jaccepte volontiers, cher ami, répondit un peu moqueur Pierre, somme toute assez content de dîner avec ce camarade bosseur et visiblement sympa.
Moins dune demi-heure plus tard, la pizza fut livrée chez Clotaire qui la posa sur la table du salon après avoir lâché : « Pas mal, le serveur ». Pierre en fut sidéré : son camarade était-il gay ? A priori, oui. Mais rapidement, la question que se posait Pierre allait être oubliée.
Durant le repas, tous deux se présentèrent : Pierre, fils dun professeur de mathématiques et dune nourrice, avait deux surs, tandis que Clotaire, benjamin dune fratrie de cinq s, était le fils cadet dun haut fonctionnaire et dun médecin responsable du service pédopsychiatrique dun grand hôpital de la région parisienne. Le premier était issu dun milieu modeste ; le second venait dune famille particulièrement aisée, qui lui avait prêté cet appartement le temps de ses études. Ils passèrent du temps à parler de leurs environnements familiaux et personnels respectifs, si bien que, lheure tournant, ils avaient complètement oublié quils devaient retourner travailler. Mais le courant passait tellement bien entre eux que ni lun ni lautre navait envie de couper la conversation. A la grande surprise de Pierre, Clotaire navait rien de lintellectuel fermement ennuyeux que lon évoquait si souvent devant lui : il était particulièrement sympa, navait de suranné que loral dont il faisait usage pour les cours, aimait beaucoup le septième art bien quil préférât le cinéma dauteur
Au fond, cétait quelquun de tout à fait comme les autres, ni plus ni moins ; la seule particularité qui pouvait le distinguer des autres, cest quil constituait à lui seul une encyclopédie vivante : il avait confié à Pierre que le droit, plus quune vocation, était pour lui une véritable passion : plus tard, il aimerait entrer dans la magistrature ou, à défaut, devenir consultant juridique pour des institutions internationales. Pierre ne manquait pas de lui dire quà ses yeux, il navait pas vraiment de soucis à se faire pour son avenir compte-tenu de ses notes
Vient enfin le temps des questions un peu plus personnelles.
- Et sinon, tas une copine ? commença Pierre, presque timidement.
- Non, je suis sur le marché en ce moment. Jattends de rencontrer la bonne personne, répondit Clotaire, tandis que se dessinait sur son visage un léger sourire.
- Daccord, daccord
- Et toi ? Tu nas pas de mec, en ce moment ?
La question de Clotaire avait le mérite dêtre claire, dautant que le sourire qui déforma la bouche de lhôte des lieux ne cessait de sallonger, ce qui le rendait tout aussi désirable. Comment Clotaire était-il au courant de lhomosexualité de Pierre ? Et surtout, pourquoi cette question doublée dun sourire qui pouvait en dire long ?
- Tu sais, ne sois pas surpris : je ne vais pas dire que cela se voit que tu es gay, mais disons que depuis que lon sest parlé pour la première fois, jai remarqué que, visiblement, je ne te laissais pas indifférent.
-
- Et pour ne pas te mentir, cela ne me déplaît pas de constater que je peux plaire, même à un mec.
Au fur et à mesure de son discours, Clotaire sapprocha de Pierre, qui nosait plus rien dire. Ce dernier commençait à comprendre que Clotaire cherchait à le séduire et quil mettait du cur à louvrage puisque celui-ci sapprochait de plus en plus de Pierre, dont les lèvres nétaient plus si lointaines de celles de son camarade.
- Je suis convaincu que si je vais jusquau bout, tu vas tabandonner entièrement à moi
Pierre était frappé de consternation. Il était loin de se douter quen venant ici, son camarade allait faire de lui son amant. Lui qui paraissait être attiré par les filles quand ce nétait pas le travail était à deux doigts de faire de lui son coup dun soir. Quelques courts instants auront permis à Clotaire de se lier à Pierre par un langoureux baiser, que ce dernier, pour rien au monde, naurait abrégé. Les mains du jeune intello allaient rapidement investir le corps de celui qui venait de devenir son amant. Emporté par le désir et la passion naissante qui lanimait, Pierre enleva la chemise de Clotaire tout en poursuivant leur intense baiser qui pouvait paraître interminable pour le plus grand plaisir des deux jeunes hommes. La veste et la chemise de Pierre allaient bientôt sauter par-dessus le sofa du salon. Les caresses se multipliaient et cest Clotaire qui, le premier, entreprit daller plus loin puisque ses mains sattardaient à présent sur les fesses de son invité.
- Je compte bien men occuper, mais avant, jaimerais bien que tu me suces ; je suis sûr que tu fais bien ce genre de choses, balança Clotaire, un sourire carnassier aux lèvres.
Pierre ne répondit pas. Pas un seul mot ne pouvait sortir de sa bouche. Il était entièrement dominé par son récent amant, auquel il ne pouvait rien refuser. Pas même sa dernière demande. Cest pourquoi il ne lui fallut que quelques secondes pour semparer, avec sa bouche, du fruit de son camarade. Par le passé, il a eu quelques aventures, il est vrai, mais jamais il ne lui a été donné de voir une queue aussi longue, mais aussi et surtout aussi large. Sachant quil aurait toutes les peines du monde à la prendre entièrement en bouche, il se contenta den lécher le bout, avant de descendre pour stimuler les couilles de Clotaire qui lui faisait montre de sa satisfaction en poussant quelques gémissements, que Pierre appréciait entendre. Il voulait aller plus loin en masturbant son mec, mais celui-ci, sentant quil allait venir, le coupa dans son élan, le faisant redresser pour lembrasser de manière tout aussi intense que la première fois. Ni lun ni lautre ne désirait que cela se termine ; après avoir débouclé la ceinture de son invité, puis lui avoir enlevé le pantalon suivi du caleçon, Clotaire retourna son compagnon jusquà ce quil soit face au cul de celui-ci qui prenait un plaisir fou à lui offrir ses fesses comme cadeau.
Sans un mot, Clotaire offrit une feuille de rose à son amant. Jamais celui-ci na profité dun aussi bon anulingus. La sensation fut si forte que les gémissements de Pierre sen faisaient plus nombreux : « Oh
Vas-y
Continue
Cest tellement bon
Oh
Oui
». Clotaire nen disait rien, mais il était fier de combler son partenaire dun tel bonheur. Lorsque lanus de Pierre fut suffisamment humide, Clotaire commença à entamer des préliminaires digitales, afin de savoir si Pierre voulait aller plus loin
La réponse de celui-ci ne se fit pas attendre : « Je veux que tu me prennes. Maintenant. ». Ce fut aussi clair que leau de roche
« Je reviens, bébé. Reste ainsi, cest comme ça que tu mexcites » lui souffla dans loreille Clotaire, qui partit vers ce qui semblait être sa chambre pour en revenir avec un préservatif. Il ne mit pas longtemps à lenfiler avant dengouffrer, sans prévenir, son sexe large et long dans les fesses de son partenaire qui peinait difficilement à contenir ce qui semblait être un cri de douleur ; cela ne décourageait pas Clotaire qui savait que dans quelques instants, la douleur passée, son amant naurait de cesse de lui en demander davantage, encore
Cela na pas manqué : en laffaire de quelques minutes, Pierre était pris dun sentiment de dépendance : il souhaitait que jamais cela ne se termine. Pour que ses cris soient étouffés, Clotaire, qui poursuivait son ouvrage sans jamais faiblir, lui tendit un coussin, qui prit sur lui les manifestations de plaisir absolu atteint par létudiant. « Retourne-toi, la fête nest pas terminée » ordonna Clotaire, le ton devenu plus impératif quamoureux, ce qui ne faisait quaccroître le plaisir de Pierre, qui se soumettait ainsi pour la première fois de sa vie. En un instant, les deux amants entreprirent la position du missionnaire. Le plaisir semblait les atteindre tous les deux. Pour ses cris, Clotaire ne fit plus appel au coussin mais se contenta, par ses lèvres, de couvrir celles de son partenaire qui saisissait loccasion pour lier leurs deux langues, ce que le dominant du couple semblait affectionner.
En une fraction de secondes, sans prévenir son partenaire, Clotaire se retira pour jouir sur le corps de son amant. Une coulée de sperme allait couvrir le corps de Pierre qui, se masturbant, allait également lier la semence de son homme à la sienne dans un dernier essoufflement. Cet ultime effort allait être suivi dun long baiser des deux amants, qui nen revenaient pas den être arrivés là.
Clotaire, retirant ses lèvres de celles de son invité, se décala pour sallonger à ses côtés, collant son corps derrière celui de Pierre, son sexe encore humide frôlant les fesses de son compagnon, encore terrassé par un tel effort physique. Ils restèrent ainsi de longues minutes, dans ce grand salon éclairé, allongés sur le sofa qui venait daccueillir leurs premiers ébats. Clotaire, dans un dernier élan, embrassa vivement le cou de son partenaire avant de se redresser pour linviter à prendre une douche à ses côtés. Pierre ne mit pas longtemps à laccepter.
Les caresses et les baisers ne cessèrent pas. Bientôt, Pierre allait prendre en bouche la queue de son amant, qui le remerciait par des gémissements en continu. La semence du beau Clotaire allait bientôt effleurer le visage de Pierre, satisfait dune telle récompense. Après sêtre rhabillés, les deux étudiants échangèrent un ultime baiser. Avant de le voir partir, Clotaire sadressa à Pierre : « Je pense que le professeur Maure a bien fait de nous lier pour cet exposé ! ». Pierre lui répondit par un sourire, accompagné dun bref baiser sur la joue. « Jai beaucoup aimé » lui confia-t-il, avant de se voir répondre « Jai hâte de remettre cela avec toi ».
[A suivre
]
Si mon récit vous a plu, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires ;) !
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