Clotaire Et Pierre - Troisième Épisode

Clotaire ne mit pas longtemps à rejoindre son compagnon, à la sortie de la fac. Leurs cours étant terminés, ils étaient tout à fait libres de rentrer chez eux. Pierre, qui vivait dans un petit studio, dans le nord de la ville, avait proposé à Clotaire de prendre un apéritif. Souriant, celui-ci n’a pas manqué de lui faire remarquer, avec ironie, qu’ils n’auraient pas ment besoin de l’abus d’alcool pour que les choses puissent dér…

Ils prirent le métro ensemble, sans montrer ostensiblement leur amour par des gestes tendres, mais s’accordant néanmoins quelques petits sourires complices, des petites tapes sur l’épaule… Ni l’un ni l’autre ne semblaient prêts à franchir une étape en présentant leur couple de manière officielle ; en fait, on peut se demander s’ils en avaient envie, pour l’instant au moins. Ils étaient heureux dans leur situation et la complicité qui les liait suffisait à leur bonheur, à condition, bien entendu, qu’ils ne s’interdisent pas, en toute intimité, d’offrir l’un à l’autre leur corps quand le désir le commanderait !

Une fois arrivés chez Pierre, Clotaire et lui, après avoir fermé la porte, ne purent se retenir plus longtemps. Ils cédèrent à la tentation qui les habitait depuis qu’ils avaient quitté la fac. Longtemps, leurs lèvres se sont jointes, tandis que les caresses qu’ils s’offraient trainaient en longueur, pour leur plu grand plaisir. A cet instant, ils n’avaient pas ment envie de faire l’amour. Ils voulaient plutôt se prouver, l’un à l’autre, qu’il tenait à ce récent couple qu’ils venaient de consti. Puis Pierre prit, le premier, quelques initiatives, en quittant les lèvres de Clotaire pour effleurer la peau du cou de son partenaire qui, fermant les yeux et cessant ses caresses pour se figer, savourait la tendresse sincère de son amoureux. Car il en était lui-même persuadé : Pierre ne pouvait pas être un amant comme les autres. Avec lui, c’était différent : il n’avait aucune peine à accepter sa domination dans leur couple et cela sans pour autant céder à quelque attitude superficielle ; il savait bien que, des deux, c’était Pierre qui tenait vraiment à l’union qui était la leur.

Et ces longs baisers fleuves, ces caresses, ces mots doux devaient le rappeler s’il devait en douter.

Pierre, en embrassant son partenaire avec passion, dégustait l’instant comme seul un pouvait savourer, les yeux pleins de gourmandises, une confiserie bien sucrée. Rarement, il cessait de faire usage de ses lèvres pour effleurer, avec sa langue, le cou de Clotaire, lequel, dans un petit essoufflement précédé d’un rire de petit garçon, commençait à déboutonner sa chemise pour permettre à son acolyte d’aller plus loin dans ce petit jeu de caresses buccales. En même temps, l’excitation commençait à le gagner. Il espérait réellement que cet instant complice ne soit que le prélude d’une nouvelle baise. Certes, il y a encore à peine une heure, il s’y adonnait avec Pierre dans une salle d’étude, mais le contexte était tout autre car c’était la première fois qu’ils allaient faire l’amour dans l’appartement de Pierre et, si leur dernier rapport sexuel était encore tout récent (c’est peu de le dire), eh bien cela n’avait pas bien d’importance : il ne s’est jamais senti aussi sexuellement épanoui que dans les bras de ce garçon qu’il ne connaissait même pas il y a trois jours encore mais pour lequel il croyait vraiment avoir une certaine affection. Ils se connaissaient bien mal, il est vrai, mais tous deux voulaient déjà aller plus loin dans leur relation ; peut-être qu’ils sortiraient plus régulièrement tous les deux, au cinéma ou au bar, qu’ils informeraient leur entourage le plus proche, qu’ils partiraient en vacances ensemble…

Mais il n’était pas question de cela pour l’instant. Car le temps de leurs ébats, le reste n’avait pas d’importance. Ils étaient seuls au monde, nus dans les bras l’un de l’autre, heureux que le hasard les ait réunis.

Pierre embrassait le torse de son homme, lui caressant subtilement les tétons, ce que Clotaire, sans vraiment lui dire, n’aimait pas tant que cela. Mais si cela pouvait satisfaire son partenaire, il voulait bien faire un effort.
Pour une fois, il ne voulait pas dominer le jeu ; il envisageait de laisser son compagnon diriger ce coït. Sans vouloir lui avouer, peut-être par fierté, il voulait faire ce cadeau à celui qui, jusqu’à présent, n’a jamais manqué de lui faire plaisir. Si Pierre en était persuadé, il l’embrasserait avec fougue pour le remercier…

Après avoir parcouru le torse de son ami, Pierre, désormais accroupi, entreprit de déboutonner le pantalon de Clotaire tout en le regardant, un sourire très coquin aux lèvres qui ne faisait qu’accroître le désir et l’excitation de celui-ci. Mais à peine Pierre se trouvait devant le large et fier sexe de son compagnon que ce dernier se mit à lui caresser la joue avec une bienveillance presque paternelle…

- T’as déjà tenté un 69 ?, demanda Clotaire, presque un peu timidement comme s’il était lui-même troublé par sa question.
- Oui, avec un ex. Pourquoi tu me demandes cela ?
- Je ne l’ai jamais fait pour ma part mais si tu voulais bien m’initier, je suis persuadé que je serais incapable de regretter.

Sur ces mots, Clotaire sourit à son partenaire. Or, contrairement à son habitude, ce n’était pas un sourire froid ; c’était plutôt l’équivalent d’un geste tendre à l’égard de son amant. Un sourire que l’on pourrait adresser à un frère auquel on vient de confier un secret, ou à son meilleur ami après avoir partagé en sa compagnie une agréable expérience. En se relevant pour contempler ce sourire angélique, Pierre était assez troublé. Mais tellement amoureux qu’il ne put s’empêcher, sans répondre à Clotaire, de lier ses lèvres à celles de celui-ci par une pelle qui devait prouver à son amoureux qu’il était évidemment honoré d’être son « initiateur » pour cette position.

- Je vais tout faire pour que t’en gardes le meilleur souvenir, le rassura Pierre en l’embrassant sur la joue, tout près de l’oreille.
- Je me doute bien que tu vas t’appliquer mon cœur, lui répondit-il, tout aussi prévenant, le souffle chaud près du cou de son camarade.


A cet instant, Pierre fut saisi d’un léger tremblement, comme s’il venait de sortir de chez lui par un froid glacé, ce qui ne manqua pas de surprendre Clotaire.

- Tout va bien ?
- Oui, oui… Bien sûr, ne t’inquiète pas… C’est juste que…

Clotaire, attentif et souriant, cessa se caresses pour se décaler afin de regarder Pierre dans les yeux, attendant son explication.

- J’ai remarqué que c’était la première fois que tu m’appelais « mon cœur »…
- Tu trouves que je vais un peu vite ?
- Non ! s’emporta Pierre comme s’il allait bientôt s’en vouloir d’avoir lancé ce dialogue au milieu de leur étreinte. C’est que cela m’a surpris. Très agréablement surpris.

Clotaire, toujours aussi tendre et souriant, ne put s’empêcher de prendre les joues de son compagnon dans ses mains pour l’attirer vers lui afin de lui offrir un baiser très amoureux, qui ne dura pas bien longtemps mais ce n’était pas ment nécessaire pour se rendre compte qu’il était bien avec lui.

Sans plus attendre, pressé de s’offrir à son étalon, Pierre décolla sa bouche de celle de Clotaire, son doigt lui effleurant la joue, puis lui prit la main pour l’entraîner dans sa chambre. Clotaire était nu, si ce n’est qu’il avait encore gardé ses chaussettes, tandis que Pierre demeurait habillé. Néanmoins, plus pour longtemps puisque très impatient, avec le concours fort bienvenu de celui qui était à présent le seul pouvant occuper ses pensées depuis la veille, Pierre laissa tomber, les uns après les autres, ses vêtements tout près de son lit pour s’allonger, Clotaire l’ayant rejoint, également complètement nu puisqu’il a décidé, en enlevant ses deux chaussettes, de se placer à égalité avec son hôte.

Le couple poursuivait ses caresses sans jamais se lasser. Comment se lasser, d’ailleurs, d’un tel moment de complicité amoureuse ? Comment peut-on vouloir la fin de cette sorte de communion sensuelle qu’illustrent ces deux corps nus, liés par d’incessantes et longues caresses accompagnées de jeu de bouche de ces deux amants, plus heureux que jamais d’être ainsi unis.
Eux-mêmes, en s’embrassant, peinaient à le croire : il y a trois jours, ils ignoraient tout de l’existence de l’autre et ce soir, pour la deuxième fois en une seule journée et pour la troisième en l’espace de deux jours, ils unissaient leurs sens et s’offraient leur fougue masculine.

Clotaire parut cette fois bien plus amoureux. Quand Pierre tentait de mettre un terme à leur échange de baisers pour entamer le 69 qu’espérait Clotaire, celui-ci le retenait en le plaquant par son poids, en lui susurrant, avec aménité : « Doucement, bébé… On a tout notre temps… ». Très excité, Pierre pensait que Clotaire était peut-être un peu stressé mais puisqu’il l’a toujours laissé diriger leur duo, il acceptait volontiers les intentions de son amant. D’ailleurs, lui-même n’avait pas envie que cela se termine. Il continuait, toujours aux anges, de profiter des bécots de Clotaire, qui semblait cette fois prêt à aller plus loin avec lui puisqu’en se déplaçant pour baiser le torse de son homme, il se retourna pour que sa tête puisse se trouver au niveau de la queue de Pierre, qui bandait comme un cerf. Tous deux entamaient les préliminaires en masturbant conjointement le sexe de l’autre avec douceur et désir. Les soufflements de plus en plus réguliers du couple prouvaient l’intensité de la passion qui les liait.

Sans le prévenir de ses intentions pour que la surprise, bien qu’un peu mince il est vrai, soit encore plus agréable, Clotaire prit en bouche la bite de Pierre. Celle-ci était bien moins large et longue que sa propre queue mais sans être imposante, elle n’était pas petite non plus. En fait, elle pouvait largement convenir à un homme qui, tenté de se faire passif, voulait être pris pour la première fois sans que cela ne soit excessivement douloureux.

Mais Clotaire se moquait bien de la taille ou de la largeur du fruit de son bien-aimé ; la seule chose qui devait à présent compter à ses yeux était d’offrir à celui-ci la meilleure fellation qui soit, une pipe que jamais l’un des précédents partenaires de Pierre n’aurait eu l’audace de lui prodiguer. Ce dernier n’était pas en reste, d’autant qu’il s’appliquait lui-même à satisfaire son compagnon. Même s’il est vrai que Pierre avait déjà tenté le 69, il ne l’avait tenté qu’une seule fois, et l’expérience lui a paru à peine convaincante ; tout juste se disait-il qu’il fallait tenter. Mais à présent, c’était autre chose. Tout à fait autre chose.

Durant un peu moins d’une dizaine de minutes, les deux amants, fruits en bouche, cherchaient à se faire du bien mutuellement. Leur objectif était bientôt atteint, puisque Clotaire, n’y tenant plus, lâcha sa purée dans la bouche de Pierre qui refusait d’en perdre une seule goutte. Sans être franchement friand de la faciale, cela ne le gênait nullement d’avoir le visage maculé du sperme de son mec. N’ayant jamais goûté, il prit le temps d’avaler quelques gouttes et, surpris, se rendit compte que l’expérience n’avait pas grand-chose de désagréable.

Pendant qu’il avalait un peu de la semence de son pote en gobant sa tige, Pierre éjacula finalement, mais quant à lui sur le cou de Clotaire, qui ne tenait pas vraiment à recevoir en pleine face le foutre de Pierre. Cela dit, il nettoyait volontiers le sexe de son camarade en le gobant à nouveau. Ils avaient à peine joui que déjà, les caresses buccales, toujours en mode 69, reprirent de plus belle, pour le plus grand bonheur des deux amants, qui ne voyaient pas le temps passer.

Quelques minutes plus tard, Clotaire, dont les lèvres étaient légèrement saupoudrées de la semence de son homme, se redressait, empêchant Pierre de poursuivre la fellation entreprise. En moins de cinq secondes, il s’allongea sur le lit, juste à côté de Pierre, qu’il embrassa longuement, liant sa propre langue à celle de son compagnon pour que leurs semences se croisent. Pierre, qui profita du moment pour prendre en main la queue de son partenaire afin de la masturber (ce que fit également Clotaire), s’installa au-dessus de celui-ci, qui, de son côté, faisait en sorte que ses mains atteignent le cul de son hôte pour le pétrir avec soin ; un exercice que le jeune intellectuel aimait beaucoup. Le souffle des deux hommes était régulièrement entrecoupé par les baisers qu’ils s’échangèrent. Ils n’eurent pas besoin de parler : leur regard, leur sourire, leur essoufflement… Tout indiquait qu’ils voulaient rester ainsi.

Clotaire allait plus loin, en tentant de faire entrer son doigt dans le cul de Pierre, qui le laissait faire à sa guise. Il savait évidemment que les choses iraient et devaient aller plus loin. C’est aussi pour cela qu’il avait invité Clotaire dans son appartement. Il fallait croire que ce qui s’est passé dans la salle d’étude ne lui suffisait pas complètement !

- T’as un préservatif ?, demanda Clotaire, déjà pressé d’aller plus loin.
- Je vais en chercher un, lui répondit Pierre en l’embrassant sur la bouche avant de se lever pour chercher une capote qui se trouvait sur le bureau.

Pendant que Pierre cherchait ladite capote avant de tenter de la déballer de son petit sachet de protection avec ses dents, Clotaire se leva à son tour, tentant discrètement de surprendre son compagnon en se plaçant juste derrière lui, ce qu’il fit rapidement pendant que Pierre parvenait enfin à préparer le préservatif pour son mec. Clotaire prit le temps de l’embrasser dans le cou, ce qui avait le don d’exciter Pierre qui, posant le préservatif sur son bureau, prit la queue de son étalon dans sa main pour la branler doucement. De sa main gauche, encore libre, il caressait les cheveux de son partenaire avant, par un petit jeu d’acrobatie, de caresser avec beaucoup de soin les fesses légèrement velues de celui qui se trouvait derrière lui. Clotaire, tout en embrassant l’homme de sa soirée, commençait, pour sa part, à préparer le cul de sa proie en y introduisant son index puis son majeur, avant de caresser les bourses de son compagnon. Tous les deux étaient déjà en nage, mais ils voulaient aller jusqu’au bout de leur désir qui n’a jamais été aussi fort.

- Passe-moi la capote, ordonna Clotaire, qui semblait avoir retrouvé, pour le plus grand plaisir de Pierre, son côté dominateur.
- Fais de moi ta chose, je suis tout à toi, mon prince, répondit le jeune homme en lui tentant le préservatif qui ne demandait qu’à être enfilé sur le membre de Clotaire.
- Je veux te baiser sur ton bureau ; comme ça, quand tu vas bosser dessus, tu vas ment penser à moi, lâcha Pierre en caressant le cou de sa victime consentante.

Le va-et-vient commença. Pour Pierre, recevoir en lui cette queue si large et si longue était toujours un peu douloureux, mais il suffisait d’un peu de patience pour que, rapidement, la souffrance s’efface au profit de la jouissance. Pierre gémissait déjà quand Clotaire accéléra la cadence en multipliant les coups de rein ; son partenaire était tellement efficace que Pierre, pour que cela soit encore meilleur, poussa violemment ses affaires posées sur le bureau qui tombèrent à terre pour qu’il puisse s’allonger pleinement dessus.

Clotaire poursuivait son œuvre avec la même énergie que les fois précédentes ; ce ne serait pas mentir que d’affirmer qu’il était presque plus performant car les gémissements de Pierre allaient bientôt devenir des cris.

- Encore ! Encore ! Ah, putain… Ce que c’est bon ! Vas-y ! Prends-moi… OUI ! AH, C’EST SI BON… OUI !
- Tu aimes ça, n’est-ce pas ? Dis-moi que tu aimes ça…
- Oui, bébé, j’adore, j’adore ça… CONTINUE ! AH… Oui… C’est tellement bon…
- Je sais que t’adore ma queue ; ne t’en fais pas, elle n’est rien qu’à toi, pour ton p’tit cul…

Tout en s’adressant de cette manière à son compagnon, Clotaire prit un malin plaisir à le fesser, comme il le fit quelques heures auparavant dans la salle d’étude. Ce n’était pas quelque chose de violent, mais plus une petite marque de domination, comme si Clotaire, en fessant son partenaire, tenait à montrer que c’était lui le maître du jeu, ce qui plaisait énormément à Pierre, désormais aux portes du septième ciel.

Cessant ce va-et-vient de plus en plus régulier, Clotaire s’accroupit au niveau des fesses de Pierre pour lui offrir un anulingus dont lui seul avait le secret. Jamais un homme ne savait si bien lui faire plaisir en s’emparant de son cul de cette manière. Après ces quelques minutes, Clotaire fit en sorte que Pierre se retournât pour se saisir de son sexe et lui prodiguer une rapide fellation, avant d’engouffrer sa queue dans le trou de son amant pour un missionnaire. Ils refaisaient ce qui s’était précisément passé dans cette salle de la fac, mais à présent, Pierre ne taisait pas son plaisir, bien au contraire ; il n’avait de cesse de crier à son amant qu’il adorait l’avoir en lui, sans qu’il n’obtienne de réponse. C’était la manière de Clotaire de montrer qu’il était particulièrement concentré dans son œuvre.

Un moment, Clotaire cessa ses mouvements, retira lentement sa queue des fesses de Pierre, puis s’allongea sur lui, à même le bureau, pour l’embrasser. Ils ne faisaient plus usage de leurs lèvres mais simplement de leur langue pour stimuler leur plaisir. Puis se redressant, Clotaire entraîna avec lui Pierre qui le suivit jusque sur le lit.

Allongé sur le lit de son hôte, Pierre regardait avec luxure ce dernier.

- Viens t’asseoir sur ma queue, je sais que tu en meurs d’envie…
- Tu sais bien que je ferai tout ce que tu me demandes… Je suis tellement dingue de toi !

Sans répondre, Clotaire posa ses mains sur les hanches de Pierre afin de faciliter l’entrée de sa queue dans le cul de son pote, qui commençait à se mouvementer sur son partenaire qui donnait davantage de coups de queue pour Pierre, qui emblait en redemander. Clotaire tenait fermement les fesses de celui qui l’avait invité à lui faire l’amour, prenant le temps de les pétrir, puis de les fesser de temps en temps, tandis que Pierre, lui, se masturbait tout en poursuivant ses mouvements de bas en haut pour sentir davantage la bite de Clotaire en son trou. Cette fois, même Clotaire commençait à gémir alors que, jusqu’à présent, ses manifestations de plaisir ne se limitaient qu’à de pénibles soufflements.

- Putain, c’est bon… Je vais jouir… Je vais jouir ! Ah… AH ! OUI…
- Vas-y, jouis en moi ! Vas-y… Oh…Oui…

Et Clotaire parvint à jouir dans la capote sans pour autant avoir sorti sa queue du cul de Pierre, satisfait que son amant ait finalement joui dans son derrière. Peut-être aurait-il préféré que la semence de son homme puisse investir son cul, sans que la capote ne l’empêche, mais il était bel et bien conscient que malgré l’excitation que peut procurer un tel fantasme, il fallait évidemment prendre ses précautions. Après tout, ils n’étaient amants que depuis moins de deux jours, et il ignorait s’il courait un risque ou non avec lui.

Après cet ultime effort, Pierre s’effondra sur Clotaire, qui retrouva sa douceur initiale puisqu’il se mit à lui caresser le dos, tout en l’embrassant. Avant de le féliciter pour de telles performances.

- C’était magique… Je crois que je n’ai jamais eu de meilleur amant que toi, murmura Clotaire en caressant les cheveux de Pierre dont la tête était à présent posée sur le torse de son invité.
- C’est réciproque, mon petit prince, répondit Pierre en caressant l’avant-bras de son amant.

Ils restèrent là un long moment, épuisés mais heureux. Heureux d’être ici, allongés sur ce lit désormais en désordre. Ils regardèrent le plafond du studio, silencieux, immobiles, comme s’ils voulaient savourer, jusqu’à la dernière minute, l’intensité de l’instant, comme s’ils voulaient se consacrer à ce moment d’intimité qui pouvait, pour une raison ou une autre, ne pas se reproduire. Ce dont ils ne voulaient pas. Bien sûr.

- Au fait, se reprit Clotaire, tu ne m’avais promis un petit apéritif, beau gosse ?
- Merde… J’avais complètement oublié. ’Faut dire qu’on avait bien mieux à faire, non plaisanta Pierre qui se redressa pour relever ses vêtements avant de les revêtir.
- Qu’est-ce que tu fais donc ?, demanda soudainement Clotaire.
- Ben… Je me rhabille, quoi ! Pour te servir ton apéritif.
- Mais il me semble ne pas t’avoir demandé de te rhabiller pour m’offrir un verre…

Sur ces mots, Clotaire se mit à sourire. Un sourire coquin, qui devait faire comprendre à Pierre que ce serait sûrement mieux si tous les deux pouvaient continuer à se mater complètement nus sans pour autant refaire une partie… Souriant à son tour, Pierre laissa complètement ses vêtements tombés au pied du lit, pour embrasser son amoureux avant de partir, les fesses à l’air, préparer deux bières. Une pour lui, une pour Clotaire.

Les deux jeunes hommes burent la bière sur le canapé du studio. A poil. Entre deux gorgées, ils s’échangeaient de brefs baisers, des mots affectueux, quelques caresses… Pas un seul instant Pierre ou son invité n’avaient débandé : ils étaient toujours très excités par cette situation. Mais ils n’envisageaient pas de remettre ça : ils étaient même un peu fatigués, mais contents de leur soirée. A un moment donné, Clotaire posa sa bouteille sur le sol, près du canapé pour s’approcher de Pierre et l’embrasser amoureusement, la main sur sa joue.

- Je vais devoir y aller
- Tu vas beaucoup me manquer cette nuit, bébé…
- Je sais. En rentrant, je vais prendre ma douche. Je vais penser à ton petit cul, cela va me soulager un peu.

Les deux hommes riaient tous deux, puis s’embrassèrent encore avant que Clotaire ne se lève pour se revêtir, sous les yeux de Pierre, resté posé sur le canapé, songeur, profitant de la vue de son mec en train de se préparer pour partir. Clotaire, une fois prêt, prit ses affaires et sur le seuil de la porte ouverte, juste avant de partir, il embrassa fougueusement Pierre avant de lâcher ces trois petits mots : « Je t’aime ». Puis il s’en alla, laissant Clotaire rentrer chez lui.

Quand il ferma la porte, Pierre ne put s’empêcher de sauter de joie dans son studio. Il était pleinement heureux. Et amoureux. Tout comme l’homme qui venait de le quitter pour rentrer chez lui. Son cœur battait très fort. Il le pressentait mais il en était cette fois profondément convaincu : il était amoureux et le couple qu’il formait avec Clotaire ne reposait pas que sur le sexe. Il leur fallait encore un peu de temps pour mieux se connaître, mais Pierre n’en avait que faire : il savait bien qu’il leur faudrait du temps, mais il serait patient. L’essentiel pour lui, c’était de mieux connaître ce mec qui, a priori, ne devait être qu’un simple partenaire d’exposé mais qui pourrait devenir, bientôt, son nouveau petit ami. Encore à poil, ayant la flemme de se rhabiller pour ce qui restait de la soirée, il s’effondra sur le lit, sur lequel eurent lieux ses récents ébats avec Clotaire. Clotaire de Linrac, l’homme qu’il aimait comme un dingue.
Sorti de chez Pierre, Clotaire allait prendre le métro. Avant de rentrer à la maison, il devait faire quelques courses pour préparer le dîner, d’autant qu’il n’y avait plus rien à manger pour les prochains jours. Tout au long du trajet, il songeait à Pierre, l’homme pour lequel, plus qu’une attirance, il pensait éprouver de vrais sentiments. Il souriait en songeant à leurs deux coïts de la journée… Il pensait que, pour les prochaines vacances, ils partiraient tous les deux, en amoureux, seuls au monde. Lui et lui. Il en avait vraiment envie et semblait décidé à lui proposer quand il le verrait de nouveau en privé.

Arrivé à destination, Clotaire quitta la station de métro pour marcher quelques instants, jusqu’à trouver un petit commerce pour trouver de quoi manger. A dire vrai, Clotaire n’avait rien d’un gourmand ; son équilibre alimentaire était réduit au strict essentiel : quelques légumes qu’il aimait cuisiner quand il en trouvait le temps comme les carottes ou les pommes de terre, deux ou trois fruits comme les fraises dont il était très friand, puis quelques petites choses indispensables comme un paquet de Cruesli pour le petit déjeuner et quelques pom’potes qu’il emmenait avec lui en guise de petit encas pour le goûter à la fac. Le strict essentiel, disait-on. Le seul petit plaisir qu’il s’autorisait avec une certaine malice, c’était la cuisine italienne : le soir inaugural de chaque période de vacances, il préparait, pour lui seul, un repas aux couleurs de la patrie de Garibaldi, généralement des pâtes sauce Carbonara, un risotto (qui s’avérait être son plat préféré) et, pour le dessert, un tiramisu, met dont il raffolait littéralement et qu’il appréciait préparer lui-même en s’inspirant des recettes originales de grands chefs cuisiniers transalpins, comme Massimo Bottura ou Gianfranco Vissani. Jamais il n’invitait quiconque, jusqu’à présent, à partager un tel festin avec qui que ce soit. Non seulement parce que les amis qui furent les siens n’ont plus vraiment contact avec lui, mais aussi parce qu’il aimait bien respecter seul ce petit rituel qui suffisait à son bonheur personnel.

En plus de se satisfaire du nécessaire, pour ne pas citer les paroles d’une chanson trop bien connue, Clotaire avait le mérite d’être économe : les courses qu’il venait de faire coûtaient seulement 34 € et quelques petits centimes… Il ne travaillait pas, jugeant que les études étant les siennes ne lui permettraient jamais d’honorer les obligations que devrait lui conférer un job étudiant, et ce sont ces parents, très aisés, qui lui donnaient de quoi subvenir aux besoins essentiels. Des cinq s du couple, Clotaire était, assurément, celui qui n’était pas le plus dépensier, ce qui avait le mérite de plaire à ses parents, qui l’érigeait en exemple devant ses frères et sa sœur qui jalousaient un peu, c’est vrai, cette rigueur budgétaire propre au benjamin.

Le magasin n’était situé qu’à quelques pas de son immeuble. Clotaire ne tardait pas à rentrer : nous entrions dans l’hiver, les soirées étaient fraîches et le jeune homme soupirait déjà lorsqu’il songeait au travail qui l’attendait, une fois rentré. Avec son petit sac de courses, il pénétra dans l’ascenseur. Celui-ci, durant quelques instants, fut bloqué, ce qui pouvait agacer prodigieusement l’étudiant en droit : cela faisait déjà des semaines que les habitants de l’immeuble se plaignaient des caprices incessants de cet ascenseur. Heureusement, ce petit contretemps ne devait pas durer bien longtemps… Rapidement, l’ascenseur reprit sa course et arrivé au deuxième étage, Clotaire se dégagea de l’ascenseur, sa sacoche dans une main, le sac de courses dans l’autre, pour arriver devant la porte de son appartement, neuf pas plus tard.

- Salut, beau gosse…

Alors qu’il allait introduire sa clé dans la serrure, Clotaire entendit cette voix, qu’il connaissait bien. Une voix suave, particulièrement fondante, qui pouvait assurément calmer un fanatique ou un séide. Une voix qu’il connaissait particulièrement bien, parce que cette voix, c’était celle de Cédric.

[A suivre…]

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