Dernière Soirée

Samedi soir, à l’hôtel

En sous-vêtements noirs, porte jarretelles et bas, tu es alanguie sur le grand lit, féline, un verre de vodka glacée à la main, le regard filtrant entre tes yeux mi-clos. La lumière tamisée fait régner une atmosphère propice à l’érotisme, soulignant tes courbes tentatrices. Au travers des judicieux trous de ton string, je devine l’ombre de son sexe et de ton anus. Ma température grimpe de quelques degrés. Nous trinquons en se bisouillant du bout des lèvres et de la langue, je caresse ton dos et tes fesses, tu branles doucement ma queue déjà dure. On est bien, dans notre bulle d’Amour…
Une musique cool se dégage de l’ordi posé au pied du King Size. Tu es légèrement ivre, grisée, et tu gémis quand je parviens à insérer un doigt dans ta culotte pour tripoter ton sexe déjà chaud, ton clito que je masse de lents mouvements circulaires, ce qui provoque immédiatement des frissons le long de ta colonne. Mes caresses clitoridiennes s’intensifient, pendant que je mords ton oreille, tu halètes, ça m’excite de plus en plus, ta culotte s’humidifie, d’autant que je commence à pénétrer ton vagin avec le tissu, puis d’un doigt inquisiteur à la recherche de ton point G. Je le tiens, le délicieux petit renflement à peine détectable…Ma paume ne lâche pas ton clito et tes lèvres. J’ai envie de te faire jouir comme ça, nous avons toute la nuit…
Histoire de t’exciter un peu plus, je caresse le pourtour de ton anus, en le pénétrant légèrement par le trou de la culotte maintenant trempée. Puis lentement j’entre mon majeur jusqu’au fond de toi, j’adore plus que tout investir ton anus avec ma langue, mon doigt ou ma queue…C’est doux, moelleux, chaud, serré, unique, comme fait pour moi. Je mords ton oreille de plus belle pendant que je branle ton cul offert, ouvert, gourmand, propulsé à ma rencontre par les mouvements sans équivoque de ton bassin.
- Mets-toi sur le dos, je souffle à ton oreille.
Tu t’allonges.

Je reprends le massage de ton clito en mordillant tes tétons, en léchant l’auréole brune qui les entoure, ils bandent comme des Turcs ! Une petite pipe à chacun et mes doigts qui s’activent et virevoltent sur ton sexe béant et liquide…Tu gémis de plus en plus fort. J’ai envie de Toi à mort.
Je relève tes jambes, t’installe confortablement, ouverte, offerte, à moi. Je veux un accès illimité à tes zones chaudes sans exception. Pas de préliminaires ni d’agacements, tu es déjà brulante. Ton porte-jarretelles et tes bas te donnent un air de « ma salope à moi » qui me rend dingue. Je plonge directement ma langue dans ton vagin. C’est chaud, c’est bon, légèrement salé, avec cet infime et unique petit gout de femelle en chaleur…Le lèche, je lape, entre tes lèvres, les mordillant au passage, cette zone de toi infiniment douce, que je parcours de mes papilles râpeuses sous l’huile vaginale. Je me repais de la vision de tes trous palpitants, parcourus de spasmes incontrôlés. Ma langue titille ton clito, l’embrasse goulument ou le frôle, variant sans cesse vitesse, pression et mouvements. Ton orgasme est proche, je le sens avec les trois doigts que j’ai engloutis dans ton vagin comme dans du beurre. Au milieu de tes cris, un râle plus profond m’indique que tu aimes être comblée, remplie. Ton orgasme est proche, je le perçois dans tes vibrations intérieures, dans la modification subtile de ton souffle. La vague monte, elle promet d’être immense, inconnue. Peut-être auras-tu peur au dernier moment et le bloqueras-tu ? Peut-être ce tsunami balaiera tes barrières mentales comme des fétus de paille et t’ouvrira sur d’autres mondes de la jouissance ?
Sans crier gare, notre nouveau jouet remplace mes doigts et s’insinue jusqu’à ton point G où il dispense immédiatement ses délicieuses et démoniaques vibrations. Je le fais aller et venir langoureusement en toi en caressant tes parois si jouissives. Frontières du paroxysme, tutoiement de soleils. Ma langue infatigable continue de fouiller tes plus intimes replis.
..
Mes doigts, désormais inactifs, préparent et affament ton petit trou qui n’en a nul besoin tant il est aussi lubrifié que souple et docile.
Tes cris s’amplifient, tu te lâches. Tu n’as encore rien vu…
Le plug est d’une insoutenable douceur et son extrémité arrondie vient caresser ton petit orifice qui s’agite immédiatement à ce divin contact de feu : l’intrus est enduit d’un lubrifiant chauffant…Tu râles encore. Quand il te pénètre entièrement jusqu’à ce que la base vienne embrasser tes fesses, tu râles encore et tu cries, ne sachant plus où donner des sens. Ma langue devient folle sur ton clito, le gode baise ton point G et le plug te comble le cul. La totale.
Un frisson t’agite. La houle de ta jouissance se lève. Un maelstrom s’annonce. Entre tes cris, tu tentes de faibles « Non » langoureux et désespérés. Une onde de feu nait quelque part dans ton bassin depuis toutes tes sources de jouissances, elle va s’emparer de ton corps en volutes d’extase, au-delà des limites de ton expérience. Tu ouvres tes neurotransmetteurs pour laisser le plaisir envahir la moindre de tes cellules comme un flux d’amour bienfaiteur. Tu cries longuement comme une louve déchainée. Ta cyprine suinte autour du gode, c’est l’explosion de ton orgasme ! Je lèche, je lape, j’avale…pour une fois que c’est toi qui éjacules dans ma bouche, je n’en veux perdre aucune goutte !
Quand la vague entame sa décrue, tu frissonnes. Des frissons bien différents des précédents et je déploie sur toi mon manteau de tendresse. Je m’allonge contre toi, je t’entoure de mes bras et dépose de délicats baisers sur ta nuque. Je t’écoute reprendre ton souffle dans les battements tumultueux de nos cœurs après ce tourbillon d’osmose. Je t’aime en silence pour la confiance que tu me fais en me confiant ce moment d’abandon de Toi. Caresses douces sur ton cou, la rondeur de tes joues, contours de ton sourire, naufragés échoués sur le sable après une tempête exceptionnelle.
Coups légers frappés à la porte de la chambre.

Ne bouge pas s’il te plait, je demande, ce n’est que le room-service qui nous apporte un petit remontant. L’homme s’avance de quelques mètres, poussant son charriot chargé. Il est habitué à la discrétion, cela va de soi, mais c’est aussi un mâle qui, sans doute troublé par le parfum musqué qui plane dans la pièce, ne peut s’empêcher de lever un œil…qui s’enflamme instantanément quand il te voit, dorée de lumière tamisée, en chien de fusil et en sous-vêtements aux adéquates ouvertures, comme une panthère demi-nue alanguie sur le King Size. Bouche ouverte, patinage cérébral et sensuel, il marque un temps d’arrêt, puis se reprend aussitôt en bon professionnel qu’il est. J’espère qu’une femme aussi chaude que la mienne l’attend à la maison avec du champagne…
Sinon, c’est branlette et Kronenbourg…
De fait, quelques minutes plus tard, nous savourons une coupe en échangeant nos impressions, ton visage heureux et apaisé me raconte le plaisir que tu as ressenti et la victoire de t’être si totalement abandonnée.
Je t’aime. Et je te veux dans une farandole ! Je voudrais que nous partions à l’exploration de nos sens, de nos fantasmes, de nos plaisirs, de nos délires. L’Amour sera notre moteur, le garant de notre respect l’un pour l’autre. Il suffit de se laisser porter et de ne pas se poser de barrières qui ne soient pas dictées par notre âme. Tout simple.
Nous rions comme des fous et c’est bon !
- Je peux te demander un truc, tu interroges tout à coup
- Non non mais vas-y, je réponds un peu troublé
- On pourrait essayer de se mater un film de cul, non ?
- Bien sûr ! je m’exclame, soulagé
- Mais je te préviens : c’est la première fois que je partage ça avec un mec, j’ai plutôt tendance à trouver ça dégueu. Donc ça peut très bien ne pas me plaire, tu ajoutes en guise d’avertissement. Il ne faudra pas que tu sois déçu et que tu boudes…
- Croix de bois, croix de fer, je te le promets solennellement, dis-je en posant ma main droite sur son cœur.

- Banco alors, tu me souris en buvant une large gorgée de champagne.
Je ne prétendrais pas que je l’avais prévu, non. Mais disons que j’avais le pressentiment que cela pouvait arriver et que j’avais envisagé une trousse de secours. Bref, il ne m’a pas fallu plus de 3mn pour que, au pied de notre lit, un autre couple s’accouple…
Tous les deux jeunes et beaux, la nana offrait une pipe fantastique à un étalon à la queue magnifique. Tantôt langoureuse s’insinuant partout, tantôt avide le pompant comme une diablesse. Après elle saisit le membre de sa main manucurée et commence à le branler doucement mais profondément. Le gland se découvre totalement, suintant d’envie, puis se replie, la bouche lèche ses couilles épilées, les faisant rouler, promenant sa langue au gré des sillons…Cette fellation est tellement puissante que je commence à bander. Et que tu commences à descendre le long de mes jambes en me léchant le corps. Jusqu’à ma queue à demi érigée que tu happes dans ta fournaise buccale.
Le mec est chaud comme la braise. Il est à califourchon sur le visage de sa partenaire et il ne se refuse rien. Il présente au plaisir ce qui est bon pour lui. Sa bite va et vient entre les lèvres, ses testicules sont offerts à la langue jouissive, et même son anus, qu’elle pointe de sa langue après l’avoir soumis au supplice de l’approche circonvolutionnaire de ses papilles. Tout en le suçant intensément, elle lui introduit un doigt trempé de ses propres sucs et caresse son point P. Le mec va exploser, c’est sûr. Il va gicler de superbes rasades de foutre chaud sur sa langue, sa bouche, débordant sur sa joue de traces blanches qu’elle s’empressera de récolter d’un doigt dégustateur…
Pas du tout.
Telle une lionne, ma belle panthère vient de lâcher ma queue prête à lui gicler son bonheur et se met à quatre pattes sur le lit, la culotte défaite, les orifices aussi beaux que le port d’attache d’un marin miraculé de la tempête, un refuge. Tes fesses écartées, blanches entre tes sous-vêtements noirs, toutes ces promesses des sillons sombres…
La baise est sauvage. Féroce. Je te saisis par tes épaules, ma queue va et vient en toi comme un marteau-pilon. Pénétration totale, absolue. Mes couilles volent entre tes lèvres jusqu’à ton clito, à fond, on crie comme des bêtes, je te défonce, je mate ton anus dilaté, je délire de le baiser aussi, c’est fou comme je veux tout !
- Prends-moi par le cul, tu halètes
- Transmission de fantasmes, je n’ai pas le temps de répondre
Sans doute est-ce le fait que tu m’aies susurré ces mots avec tant d’envie dans la voix ? J’ai giclé comme un dément dans ton vagin, plein de sperme dans toi et j’ai dû bramer comme un cerf, je ne m’en souviens plus trop, j’étais dans un autre monde. Des saccades brulantes qui n’en finissaient plus d’arroser ton dedans ! Démentiel !
Tu m’avoueras plus tard, collés-serrés sous la couette, que tu as pris un pied phénoménal, un orgasme vaginal intense pendant que je jouissais en toi.
La parenthèse se referme. Demain seront les trains de la séparation. Nous y monterons légers et pleins de papillons, les réserves d’amour remplies à bloc. Puisque nous sommes qu’étincelles autant faire un brasier ! Non ?

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!