La Joggeuse Avait La Cuisse Légère
A première vue, Aurélie pouvait paraitre une femme parfaitement épanouie. Agée de 35 ans, cette brune longiligne aux cheveux toujours noués en queue de cheval, remarquable par un nez type Gréco d'avant la chirurgie, semblait l'archétype de la superwoman, capable à la fois de mener une carrière de cadre dans une collectivité territoriale et d'élever trois s en bas âge, s'échelonnant entre cinq ans et six mois. Elle trouvait même le temps de courir deux fois par semaine et de faire admirer sa longue foulée souple et ses jambes fuselées à des mecs bien incapables de la suivre parfois. Aurélie avait en outre la chance de compter sur un mari très papa poule qui l'aidait à assumer la charge familiale. Bref, l'image de ce couple n'était pas loin d'être idéale et c'est ainsi qu'il était considéré dans son entourage.
Mais comme toujours, derrière la jolie façade se cachait un hic. Chaque fois qu'Aurélie venait d'er et commençait à retrouver sa ligne (au demeurant peu entamée, vu son mètre 77), elle ressentait une furieuse envie de faire l'amour que son mari avait toutes les peines du monde à satisfaire. Déjà éprouvé par son quotidien de prof conjugué avec ses devoirs de père, Damien bandait mou le soir et parvenait tout juste à présenter une érection acceptable le week-end après avoir un peu soufflé. Aurélie avait donc fait l'acquisition d'un gode électrique qu'elle activait aux toilettes pour se soulager. Elle n'en restait pas moins inquiète et le couple était allé consulter une sexologue pour lui demander conseil. La sexologue, une femme d'une cinquantaine d'années qu'on imaginait mal au lit, lui avait expliqué qu'il s'agissait d'un phénomène post natal parfaitement naturel que le temps se chargerait de régulariser. N'empêche : le temps passait et Aurélie avait toujours envie de baiser, au point qu'elle lorgnait les mâles acceptables dans son milieu professionnel, sans aller toutefois jusqu'à la drague, étant trop respectueuse de son mari, et surtout de ses s qu'elle couvait comme une mère poule.
Heureusement, il restait le footing, bien pratique pour se calmer les nerfs. Aurélie avait allongé la distance pour transpirer davantage. Elle faisait désormais partie d'une petite coterie de coureurs à pied au souffle long et à l'équipement perfectionné. Sa casquette d'où sortait sa queue de cheval, son tee shirt sans manches et son short étaient désormais bien connus. Dans son circuit, elle saluait des gars et des filles courant en sens inverse d'elle. L'un d'eux, grand, mince et blond, lui souriait un peu plus que les autres. Elle aimait son débardeur orange libérant des bras et des épaules musclés. Un jour, elle ne le rencontra pas. Mais il surgit dans son dos et courut à ses côtés. Tout en galopant, ils échangèrent quelques propos badins, démontrant l'un à l'autre leurs capacités à parler tout en allongeant la foulée. A la fin du parcours, ils décidèrent d'aller prendre un pot ensemble pour mieux se connaitre, une serviette éponge autour du cou et malgré l'envie réciproque d'une douche. Le grand blond s'appelait Dieter, il était Allemand, mais vivait en France depuis plusieurs années avec femme et s. Il finit par avouer que ses liens avec sa femme s'étaient distendus et même "qu'elle s'était laissée aller". Aurélie ne dit mot mais pensa fortement à son cas personnel. "Ce type est mon correspondant masculin", se dit-elle.
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Les jours suivants, ils coururent côte à côte. Moins vite certes, mais avec une conversation plus soutenue. Peu à peu, une évidence se fit dans leur esprit : ils allaient baiser ensemble. Aurélie résista longtemps à la tentation mais son bas-ventre prenait de plus en plus le dessus sur sa morale. Elle rêvait la nuit à la bite de Dieter, dont elle avait observé la forme lourde sous le mince short d'athlète. Restait à savoir où et quand l'adultère allait être consommé.
Ce fut par une belle matinée de printemps où le soleil réchauffait déjà les peaux des joggeurs. Le parcours du duo l'enfonçait dans un sous-bois. Au détour d'un virage, il aperçut un couple à peine dissimulé qui s'embrassait à bouche que veux tu. Ce n'étaient pas des coureurs à pied, mais leur attitude laissait clairement supposer la suite. Quelques centaines de mètres plus loin, Dieter s'arrêta, feignant un point de côté. Aurélie buta contre lui et le contact corporel l'électrisa. Cette odeur de mâle en sueur... L'homme se retourna et sans transition, lui prit la tête et l'embrassa pleine bouche. Surprise, Aurélie ne réagit pas et devint toute molle. Elle répondit à sa langue et les deux corps se collèrent de la taille à la poitrine. Puis Dieter chercha l'entre-jambes d'Aurélie et celle-ci lui rendit la pareille de manière plus précise grâce au short court de l'homme. Son doigt trouva habilement les couilles et l'effet fut radical. Dieter banda. Long et dur. Aurélie lança un regard périphérique. Le chemin, quoiqu'étroit, pouvait être fréquenté. Elle prit Dieter par la main et l'attira derrière un buisson. Là, sans aucune gêne, elle fit passer son tee-shirt sans manches par dessus sa tête, emportant sa caquette au passage, dégrafa son soutien-gorge spécial course, baissa short et slip en même temps et ne conserva que ses chaussures. Devant cette nudité quasi totale, Dieter marqua un temps d'arrêt. Bon Dieu quel morceau ! Ces seins ronds comme des pommes, ces hanches en amphore faites pour l'amour, ce ventre légèrement bombé comme un coussin douillet, ce pubis brun taillé en triangle... Il n'eut pas le temps de se poser des questions. Aurélie s'était accroupie, avait baissé son short et l'avait embouché séance tenante en lui massant les bourses. Dieter soupira. Une dévoreuse. Il était tombé sur une dévoreuse. Elle jouait avec sa queue comme avec un jouet, se la passant sur les yeux, les joues, les oreilles, le nez... Jamais on ne lui avait fait ça, à Dieter.
Enfin, elle se releva, posa ses deux mains sur un arbre voisin, écarta les jambes et fit signe à l'homme, la croupe tendue :
- Viens, baise-moi.
La queue dressée, l'Allemand se positionna derrière la croupe blanche et profondément fendue d'Aurélie, fléchit légèrement les jambes et s'enfonça dans le trou béant avec une facilité dérisoire. Elle s'était bien préparée, la donzelle. Il se mit à clapoter avec d'autant plus d'allégresse que l'autre remuait son cul avec ardeur, cherchant l'angle qui lui donnerait un maximum de plaisir. La longueur du pénis la ravissait et elle le lui signifia entre deux onomatopées :
- Tu es long et dur !
Encouragé, l'homme la mitrailla en la tenant fermement par les hanches, la levant par à coups, ce qui la faisait alternativement couiner et japper, toujours en appui sur l'arbre, la queue de cheval en bataille. Mais à force, elle eut mal aux mains. Elle mit fin à regret à cette position qui la menait tout droit à l'orgasme et offrit à son amant de la prendre par terre. Pour cela, elle rassembla ses vêtements, les étala et s'allongea dessus cuisses ouvertes, tout en retirant ses chaussures et ses socquettes :
- J'aime faire l'amour complètement à poil, expliqua-t-elle, invitant son amant à faire de même.
C'est donc un couple entièrement nu qui adopta la position dite du missionnaire. Aurélie enroula son amant de ses longues jambes et pressa pour l'enfoncer profondément en elle, les griffes plantées sur ses fesses velues. Stimulé, l'homme procéda à des coups de bite très secs qui obtinrent vite le but recherché, à savoir des clameurs de sa partenaire. Il aimait les femmes bruyantes dans l'amour et il était servi. Heureusement qu'il n'y avait personne à la ronde, du moins le supposait-il. Puis il se mit à virevolter des hanches comme un danseur, d'autant qu'Aurélie accompagnait étroitement ses mouvements.
Alors, elle le força à s'allonger à sa place et s'empala sur lui accroupie, position qui lui offrait une pénétration profonde mais laissait peu de chances à son amant de retenir longtemps son sperme. Le rictus de l'homme qui expulsait sa semence en elle la fit jouir et elle prononça quelques mots crus à faire rougir les arbres alentours. Elle bascula sur lui, lui offrant ses lèvres, enfin comblée et soufflant entre deux râles :
- Merci, j'en avais vraiment besoin.
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Ces ébats sylvestres durèrent quelques semaines, parfois pimentés par l'observation d'un voyeur, car leurs escapades avaient fini par alerter les rôdeurs. A sa grande surprise, Aurélie n'en fut pas choquée. Elle y trouva même une excitation supplémentaire, l'essentiel étant que le voyeur restât en retrait. Puis le temps se gâtant, le couple prit ses rendez-vous dans un hôtel qui offrait la particularité de comporter plusieurs miroirs dans la chambre. Pour la première fois de sa vie, Aurélie se regarda baiser et elle en fut subjuguée. Hélas, ce temps heureux ne dura pas. Dieter fut un jour invité à rejoindre son pays. La séparation fut douloureusement ressentie par le couple illégitime et Aurélie frôla la dépression pendant plusieurs semaines, au grand dam de Damien, qui ne comprenait rien.
Et puis, la routine s'installa à nouveau dans le couple. Avec au maximum un rapport sexuel par semaine, Aurélie ressentait une forte frustration qu'elle compensait vaille que vaille en se masturbant en cachette de Damien. Mais elle n'éprouvait aucune satisfaction et son humeur s'en ressentait. Persuadée qu'elle était anormale, elle s'ouvrit un jour de ses soucis à une collègue dont elle n'était pas particulièrement proche, mais dont elle savait qu'elle menait une vie sexuelle active malgré ou grâce à un divorce relativement récent. Plus âgée qu'elle d'une bonne dizaine d'années, physiquement différente avec des formes opulentes qu'elle dévoilait volontiers par de profonds décolletés, peu soucieuse d'hygiène alimentaire et réfractaire au sport, elle n'avait rien a priori qui puisse attirer la sympathie d'Aurélie, si ce n'est un caractère enjoué et peu disposé au conflit. C'est cette bienveillance qui incita la joggeuse à s'épancher devant Viviane (son prénom) à la cafétéria de son entreprise, qui s'était peu peu vidée. Une fois qu'elle eut vidé son sac, raconté ses besoins inassouvis et même, suprême audace, son adultère passagère, Aurélie interrogea Viviane :
- Alors, qu'en penses-tu ? Que dois-je faire ? Revoir la sexologue ?
- Pffff, la sexologue... Elle va vouloir que ton mari soit là et tu n'oseras pas parler comme tu viens de le faire, avec beaucoup de franchise, je dois dire.
- Et pourtant, je n'arrête pas de courir pour me calmer mais c'est comme si je restais assise tout le temps.
- Normal. Le sport excite la libido chez les sportifs, c'est bien connu. En gros, plus tu cours, et plus tu as envie de baiser...
- Bon, il n'y a donc pas de solution, sauf un divorce comme toi, mais je n'en veux pas, je n'ai rien à reprocher à mon mari.
- Si, il y en a une. Fais comme moi.
- ??????
- Ne t'encombre pas d'un amant attitré, ce qui finit toujours pas générer des soucis. Baise en groupe.
- En groupe ?
- Oui, en partouze si tu préfères. Là, tu auras plusieurs partenaires à ta disposition et je te garantis que tu en sortiras assouvie.
- Mais... et mon mari ?
- De deux choses l'une. Ou il vient avec toi et participe, ou tu viens sans lui.
- Il ne voudra jamais. Et moi... je ne sais pas si j'oserai faire ça avec des inconnus.
- Ils sont inconnus au début mais plus à la fin. J'organise chez moi une petite fête entre gens de bonne compagnie, ce qui évite d'aller dans un club échangiste où on je sais jamais trop à qui on a affaire. Au début, on discute et après, on baise, c'est aussi simple que ça.
- C'est incroyable ce que tu me dis. Et tu fais ça souvent ?
- A peu près une fois par semaine, le week-end. Je t'assure que je prends mon pied, avec parfois trois ou quatre mecs pour moi toute seule. Mais une autre nana serait la bienvenue. Il faut être au moins deux pour que ce soit bien, trois c'est l'idéal, avec autant de mecs.
- Et qui sont ces mecs ?
- J'invite de préférence des jeunes, des gars vigoureux qui assurent et rechargent vite. Et qui ne tomberont pas amoureux. Du cul, rien que du cul.
Aurélie ressentait une chaleur dans son bas-ventre. Cette chaleur qui la quittait si peu.
- Alors, ça te dit ou pas ? interrogea Viviane.
- Le problème, c'est mon mari, et il faut que je trouve une raison de m'absenter.
- Pas de problème. Je téléphone à ton mari en lui racontant qu'on organise une soirée entre collègues. Il gardera tes mômes et toi, tu t'enverras en l'air. De toute manière, si tu veux sauver ton couple, c'est le seul moyen.
Cette conversation troubla profondément Aurélie. Elle décida de n'en souffler mot à son mari et se donner le temps de la réflexion. Mais une nouvelle frénésie masturbatoire leva ses dernières incertitudes. Elle alla trouver Viviane : c'était oui pour samedi.
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Le jour venu, Aurélie se leva avec un trac monstrueux et décida d'aller courir pour se décontracter. Et accessoirement pour s'exciter la libido, si tant est qu'elle en eût besoin. Une profonde réflexion l'anima pour sa tenue. Il ne la fallait pas trop excentrique pour ne pas éveiller le soupçon de Damien, mais pas trop classique non plus. Elle opta pour une robe courte et étroite qui mettait ses longues jambes en valeur, sans manches et ras du cou. Elle ôterait son soutien-gorge dans la voiture et hésitait encore pour le slip.
Viviane habitait un appartement assez vaste. Elle l'accueilli dans une espèce de déshabillé transparent qui ne laissait rien ignorer de sa totale nudité. Les larges aréoles brunes de ses seins et son épais pubis brun crevaient l'écran. Sans parler de la raie de ses fesses lorsqu'elle se retournait. Aurélie la trouva prodigieusement indécente, mais se demanda du même coup si elle ne serait pas déplacée. Heureusement, elle avait ôté son slip dans la voiture juste avant de rentrer...
Viviane fit les présentations. Trois jeunes types en tenue décontractée l'accueillirent d'un grand sourire. Deux footballeurs, Karim, grand, sec, brun de peau et de poil, et Luc, un blond bien bronzé, genre surfeur, plus trapu. Un athlète, véritable colosse au crâne rasé, qui se déclara lanceur de javelot et se prénommer Romuald. Tous les trois n'avaient pas 25 ans et Aurélie se sentit soudain très vieille. Heureusement que Viviane était la doyenne...
Celle-ci avait préparé des amuse-gueule (épicés) avec un peu d'alcool pour détendre l'atmosphère, mais Aurélie constata que les trois sportifs ne buvaient pas. En revanche, ils lorgnaient ouvertement ses cuisses, il est vrai très découvertes et appétissantes, et plus encore son entre-cuisses dont ils avaient perçu la nudité. Aurélie croisait et décroisait les jambes avec un brin de perversité, ce qui amusait Viviane, fort satisfaite de voir son amie allumer ses invités. L'hôtesse s'était assise entre les deux footballeurs et décida de lancer les hostilités en les enlaçant de ses bras puis en les attirant vers ses seins largement découverts.
- Allez les gars, chauffez-moi ! leur lança-t-elle.
Aurélie, fascinée, regarda les deux jeunes hommes saisir chacun un des deux seins lourds et les téter avec avidité tout en glissant une main entre les cuisses ouvertes de l'hôtesse. Le lanceur de javelot se rapprocha de la joggeuse, s'assit à ses pieds, et lui caressa les cuisses. Elle sentit une bouffée de chaleur dans son ventre tandis que Viviane attrapait le bas de son déshabillé pour le faire passer au-dessus de sa tête et s'offrir entièrement nue, charnue et presque maternelle...
- Déshabillez-vous aussi, mes chéris ! ordonna-t-elle aux deux footballeurs.
Ceux-ci offrirent au regard d'Aurélie leur corps sec aux muscles apparents et leur appareil génital ferme et bien développé avec une érection naissante. Cette vision électrisa la joggeuse qui en écarta les cuisses par réflexe, et Romuald, le lanceur de javelot, y vit à juste titre une invite à exploration. La robe troussée jusqu'au nombril, Aurélie attira la tête de l'athlète vers son bas-ventre en se laissant glisser le long du fauteuil afin qu'il fut plus à l'aise. Une langue chaude et épaisse prit possession de sa fente et elle ferma les yeux en gémissant. Une abondante sécrétion envahit le menton du lécheur qui en aspira le suc tout en poursuivant sa fouille linguale. Aurélie sortit de sa torpeur lorsqu'elle entendit de fort bruits de succion. Face à elle sur le canapé où elle était toujours assise, Viviane suçait à tour de rôle les deux footballeurs debout, se mettant parfois les deux queues dans sa bouche.
- Je me régale ! lança-t-elle à sa collègue. Et toi, c'est bon ce qu'il te fait ?
Aurélie fit oui de la tête.
- Mais qu'est-ce que tu attends pour te mettre à poil ? Tu vas la tacher, ta jolie robe.
Après avoir défait la fermeture éclair dans son cou, Aurélie se débarrassa de son seul vêtement, dévoilant ses seins ronds et ferme aux pointes érigées par le désir. Le lanceur de javelot se leva à son tour et lui tendit une queue que la joggeuse jugea magnifique : longue et épaisse, parfaitement décalottée, légèrement incurvée et soutenue par une paire de couilles d'une lourdeur impressionnante. Jamais elle n'avait vu un mec aussi bien équipé. Il est vrai que le reste du corps était à l'unisson avec un torse sculptural et des jambes comme des troncs d'arbre. Un corps fait pour la baise, se dit-elle, brûlante de la tête aux orteils.
Viviane avait sorti trois préservatifs d'une boite pour les tendre aux trois gigolos car on allait passer maintenant au stade suivant. Bien échauffées, les deux femmes étaient maintenant impatientes d'être pénétrées.
- Je vais dans ma chambre, prévint-elle sa collègue, tu peux aller dans la chambre d'amis ou rester là si tu veux.
Aurélie considéra que vu son gabarit et celui de son partenaire, un plumard ferait davantage l'affaire, et elle prit possession de la deuxième chambre. Elle s'affala sur le lit jambes ouvertes, totalement détachée de ses préventions :
- Viens, baise-moi, je ne peux plus attendre.
L'homme posa son sexe tendu avec précaution sur la fente, mais Aurélie lui pressa les reins de ses talons et il s'enfonça jusqu'à la garde, la faisant crier de plaisir. Incité par l'ardeur de la grande brune, le lanceur de javelot fouilla son vagin sans ménagement. L'engagement physique du couple faisait couiner le lit malmené et la chambre s'emplit du bruit de l'amour. Alerté par le vacarme, l'un des deux footballeurs se détacha de la croupe de Viviane, alors doublement pénétrée pour laisser à son coéquipier la mission d'honorer leur hôtesse. Bite tendue, il entra dans l'autre chambre. Aurélie, jambes repliées et chevilles croisées sur les reins de son amant, les ongles plantés dans ses fesses, jouissait bruyamment du mouvement de vrille de son baiseur. Le footballeur trouva étonnant, de la part d'un tel gabarit, une pareille souplesse de reins. Vu qu'il avait de quoi entre les jambes, pas étonnant que la fille jubilait. En particulier lorsque Romuald se positionna bras et jambes tendus comme pour faire des pompes afin de donner une amplitude maximale au mouvement de son pénis. Pendant qu'Aurélie s'égosillait, Luc s'avança pour la regarder jouir à gorge déployée tout en se masturbant et croisa son regard un peu vitreux. Il s'apprêtait à lui tendre sa queue pour qu'elle la suce quand l'homme au javelot l'arrêta :
- Attends, je vais la prendre par derrière, ce sera plus simple pour elle, pour moi et pour toi.
Obéissante, mais aussi un peu KO, Aurélie se mit à quatre pattes en travers du lit. Elle aimait la levrette. Mais c'était la première fois qu'elle se faisait posséder et suçait une autre queue en même temps. Celle de Luc, courte et ferme, avait bon goût et elle pompa avec volupté tout en allant chercher la bite avec sa croupe en mouvement tandis que son partenaire restait immobile, regardant sa queue coulisser dans l'antre béant. Aurélie était aux anges. Ainsi donc, elle baisait en trio. Viviane apparut dans le chambranle, les nichons en ballottage.
- Eh bien, je vois que tu prends du bon temps, ma petite chérie. Occupez-vous bien d'elle, les gars, qu'elle se souvienne de son passage ici.
Et sur ce, elle se rendit dans la cuisine pour se désaltérer en compagnie de Karim, qui récupérait d'un coït particulièrement intense avec elle. Aurélie avait repris son lamento mais cette fois la bouche occupée et sentait venir en elle un puissant orgasme quand un bruit familier l'alerta. Une sonnerie de portable. Son portable. Elle se leva d'un coup, abandonnant ses partenaires bites en l'air et se précipita vers son sac. Après avoir écarté son slip qui en bouchait l'entrée, elle exhuma le téléphone et décrocha.
- Allo ? Oui ? Ah bon ? Oh zut alors...
Une conversation inaudible aux trois hommes et à l'hôtesse, qui avait rejoint Aurélie au salon, s'engagea. Visiblement, quelque chose contrariait la grande brune, qui déambulait à poil en parlant au téléphone. Les deux footeux et l'athlète regardaient médusés ce grand corps de femme évoluer portable à l'oreille, nue au naturel, et leur désir s'exacerba, y compris celui de Karim qui avait pourtant éjaculé depuis peu mais n'avait pas encore consommé cette nana si volubile dans l'amour. Puis Aurélie raccrocha, et annonça, l'air navré :
- Je suis désolée, je suis obligée de rentrer. C'était mon mari et mon petit dernier est malade. Vraiment désolée...
Et elle attrapa son slip, l'enfila ainsi que sa robe, chaussa ses claquettes et disparut avec un geste d'au-revoir, laissant l'assistance éberluée et contrite.
*********
Deux jours plus tard, Aurélie fit son entrée dans l'open space qu'elle partageait avec d'autres collègues, dont Viviane. Celle-ci l'interrogea discrètement :
- Alors, ton gamin va mieux ?
- Oui, ça va, c'était une gastro.
Viviane s'approcha en baissant le ton :
- Tu ne sais pas ce que tu as perdu...
- Je m'en doute mais je ne suis quand même pas venue tout à fait pour rien.
- Trois mecs pour moi toute seule. J'ai le cul comme celui d'une guenon.
- Je me doute et je serais bien restée, mais mes gamins, c'est sacré, s'ils ont un problème, je n'ai plus de libido.
- Eh bien tu vois, tu as réglé ton problème...
- Ouais, si on veut... mais ça va repartir, je le crains.
- Ecoute, tu fais ce que tu veux mais j'organise une autre séance dans deux semaines.
- Avec les mêmes ?
- Romuald, c'est sûr, les autres je ne sais pas encore.
- Ah bon, il y aura le lanceur de javelot ?
Aurélie revit le torse sculptural de l'athlète et repensa à son membre viril en acier trempé. Elle annonça :
- Bon, je vais voir, on en reparlera dans quelques jours.
Mais l'onde de chaleur qu'elle avait ressenti dans son bas-ventre, à l'énoncé de la proposition, ne pouvait la tromper sur elle-même. Cette fois, il faudrait que personne ne soit malade à la maison...
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