Plaisirs Troubles - 1/5
Plaisirs troubles
1ère partie - 1/5
(Eh oui, désolée. Encore une de ces histoires à rallonge ... que voulez-vous, j'aime m'installer, prendre mon temps !)
« « Au tout début je ne connaissais pas Patricia, elle mintriguait. Alors jai posé des questions, rencontré ses amies plusieurs fois, jai écouté et jai écrit, posé dautres questions pour compléter. Voilà son histoire, telle que je la connais
» »
**Lettre de Patricia**
Hello Babou,
Contente de savoir que ton polichinelle et toi allez bien. Jai beau tourner la photo de ton échographie dans tous les sens, je te crois sur parole quand tu dis que cest un ptit mec, mais moi je vois rien !
62 kg ? Cest sérieux ? Arrête les gâteaux !!! Encore 3 mois ! Tu métonnes que Pascal rouspète ! Il sest pas marié avec une baleine ! Bon daccord avec toi, cest pas drôle quil te tourne le dos. Tu lui en as parlé, seulement ? Et puis je me fais pas de souci pour toi : tu sais bien ten sortir toute seule ! A moins que taies les bras trop courts pour faire le tour de ton gros bidon ?
Surtout ne tinquiète pas pour moi. Je ne pensais pas avoir eu lair aussi désespérée dans ma dernière lettre. Ça va mieux. Beaucoup mieux, je tassure.
Jai pu meubler un peu mon appart et défaire mes cartons, et puis je me suis fait des amies, au boulot déjà, quoique pour une, linfirmière dont je tavais parlé, jen reviens sérieusement. Elle ma fait un tour de cochon : explication entre nous en cours.
Et puis jarrive pas à vraiment lui en vouloir, parce que cest un peu grâce à elle que je vais bien, vraiment !
Grâce à elle jai rencontré
deux filles super ! Te moque pas, oui, moi, deux nanas ! Bien sûr pas un mot à mon frère ! Tu te souviens de quelques mercredis quand on était au lycée (moi oui
) ? Nos petits jeux
souvenirs, souvenirs
eh ben, ça y ressemble, des amies comme ça
Je préfère pas trop te raconter ici.
Et si tas vraiment les bras trop courts, je pourrais
JE DECONNE !
Gros bisous pour toi et ton schtroumph, embrasse mon frère pour moi (et motus !),
Patricia
**Lettre de Babou**
Salut choupette,
Un petit mot vite fait, jarrive pas à te joindre au téléphone. Tu fais quoi ?
Me traiter de baleine ! Tas du culot ! Si tappelles pas ce week-end, je dis tout à Pascal ! Tout ce que je devine de ta lettre ! Deux filles, nos jeux ? Tu tembarques sur de drôles de chemins ! Fais gaffe à toi, ma puce, fais gaffe. Et puis deux ? Franchement !
Cest pas parce quun gros nul tas fait des misères (je le croise de temps en temps : toujours aussi con) quil faut tembarquer dans un truc compliqué qui te ressemble pas. Je sais bien que tes une grande fille, mais des fois tu temballes un peu. Et là, tu me fais peur.
Puisque tu ten inquiètes : non, ça va pas fort avec ton frère, et non, jai pas les bras trop courts. Quant à ta proposition, cest gentil de ta part, mais tu as raison : tu déconnes !
Appelle appelle appelle ! je veux tout savoir ! Jai essayé tout le week-end mais tes jamais là. Tu lécoutes, ton répondeur ?
Fais attention à toi, choupette, écoute une vieille, pas de conneries. Appelle !
Bisous,
Babou
PS : autre photocopie décho : jai entouré, dis-moi pas que tu vois rien ! un petit mec, cest sûr !
**
écoutons Babou
**
Patricia ? 25 ans, comptable, on sattendrait à ce quelle ait les pieds sur terre ! Mais non ! Elle vit dans son petit monde, elle rêve ! Pour elle, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! On se connaît depuis le collège, en 6ème, et jai épousé son frère : je la connais par cur !
On a le même âge.
Nos petits jeux ? Vous parler de ça ? Des bêtises dados
Elle a toujours été
pas dégourdie, un peu jeune. Ses premières règles ! je men souviens encore ! Elle est arrivée affolée à la maison, elle savait pas du tout ce quil lui arrivait. Pascal et elle vivait seuls avec leur père, un ours ! Cest sûr que cest pas lui qui lui aurait expliqué quoi que ce soit ! Remarquez, son frère, Pascal, mon mari, cest pas beaucoup mieux, un peu coincé, encore aujourdhui, mais cest pas le sujet.
Alors Patricia, cest moi qui my suis collée. Pas bien dégourdie, mais curieuse, ça oui ! Et nature, en plus !
Je
Cest moi qui lui ai expliqué comment
comment se donner du plaisir. Je vous ai dit : des bêtises dados. Elle me regardait, elle faisait pareil. Je sais, cest con. Et non, ny pensez même pas, cétait chacune pour soi ! On avait quoi ? 13 ans ?
Euh
daccord, plus tard aussi. Elle est nature, je vous ai dit, et on était tout le temps ensemble, alors
Et puis il a fallu que je lui explique les mecs aussi. Ça va ! Rigolez pas ! Une fois ou deux, elle se cachait pour regarder
Pourquoi je vous dis tout ça, moi ? Jai honte !
Son Frère ? Non ! Quand même pas ! Non, des garçons, au lycée, mes petits amis.
Le premier, le tout premier, javais 17 ans. Il a fallu que je lui raconte ! Tout !
Elle ? Oh, non ! Pas cette fois, elle nétait pas là ! Elle aurait bien voulu, mais
non, pas question ! Faut pas pousser !
Elle, la première fois, elle avait 22 ans ! Je vous jure ! Elle me dit tout, vous savez ! Elle était chez moi le lendemain pour tout me raconter. Philippe
Elle a pas choisi le meilleur, quel salaud, celui-là ! Et elle a jamais connu que lui !
Cest à cause de lui quelle est partie à Paris, quand il la laissée tomber. La pauvre ! Quest-ce quil a pu se moquer delle ! Je lui avais dit, son frère lui avait dit, mais non, cétait le premier, alors pour elle, cétait le bon.
Elle travaillait à lhôpital, ici, depuis son BTS, et lui il foutait rien, il vivait à ses crochets, baisait à droite à gauche et elle voyait rien. On avait beau lui dire
des illères ! Il a fallu quelle le trouve dans leur lit avec la serveuse du restau den bas de chez elle pour quelle nous croit !
Il sest foutu delle pendant presque trois ans. Il la traitait mal, en plus. Je lui disais que cétait pas normal, quelle devait pas se laisser faire, mais ça lui allait comme ça.
Un jour, elle ma dit, texto, je vous assure : « des fois il me fait peur, mais cest vachement mieux après ». Elle riait.
Cétait le premier, elle prenait son pied, quest-ce que je pouvais contre ça ! Jai jamais osé en parler à son frère, jaurais dû.
Elle sest fait muter à Paris. Elle voulait senfuir, impossible de la raisonner. Elle était là-bas depuis trois mois à peine et cette lettre
deux filles ! Dans quoi elle sétait encore fourrée ? Et pas moyen de la joindre au téléphone la plupart du temps, à lépoque.
Inquiète ? Plutôt, oui ! Elle était loin, moi enceinte de six mois
**
Charlène aussi nous raconte
»
Jolie ? Tu plaisantes ! Tu las jamais vue ? Jolie comme un cur, canon !
Un peu plus grande que moi, mince, un visage de poupée et ses yeux ! Dun bleu ! Clairs, presque gris ! Au début jai cru quelle portait des lentilles de couleur ! Quand tu arrives à quitter son regard ? Ses seins ! Mes aïeux ! Surprenant des seins comme les siens pour une fille si mince. Et je peux te dire quils se tiennent ! Elle met toujours un soutien-gorge, mais elle pourrait sen passer sans problème !
Ah si ! Une chose ! La première fois que je lai vue, elle était blonde, mais on voyait bien que cétait une teinture, on voyait les racines, et puis
Bon, je peux te parler franchement, je sais pas si cest important pour ton histoire, et si tas besoin de détails, mais la première fois que je lai vue nue, on se posait plus la question pour sa couleur naturelle : un joli buisson châtain foncé ! Heureusement elle a repris sa couleur naturelle : Christelle sétait fichue delle ! cest beaucoup mieux, même si ça na plus dimportance dans lintimité ! Elle sest rasée !
Cest ma faute.
Naturelle, elle était superbe. Mais entièrement rasée ! Waouh ! elle est
hyper sexe !
Des détails ? Cest de la curiosité, là, tu veux vraiment écrire ça ?
Bon, imagine
mince, des seins à pleurer de jalousie, je tai déjà dit, le ventre à peine bombé sous le nombril et qui se creuse en-dessous, les pointes des os des hanches à peine saillants et un mont de Vénus ! Tu vois plus que ça ! Un triangle large, gonflé, je te jure
une fois Christelle avec une petite pompe
je mégare, je tassure, pareil, une fente haute, à peine creusée en haut, juste un peu de rose qui dépasse entre ses jambes
à croquer ! Et tu veux savoir ? Elle se rend même pas compte de leffet quelle fait ! Rien que ten parler
Tu lécris pas, ça, hein ! Tout ? Tu veux tout savoir ?
Depuis le début ? Il faudra voir avec Christelle, alors ! Moi, je peux juste te dire comment on la rencontrée.
Cétait ici. Elle était avec des copines à elle, de son boulot, elles fêtaient son anniversaire.
**
voyons donc Christelle
**
Pour tout dire, je ne suis pas très fière de moi. Pourtant je ne regrette rien. Un mauvais départ ? Oui et non. Expliquer, justifier
quelle importance ? A quoi ça sert ? Il y a aujourdhui, il y a demain
regarde-la ! Regarde-nous !
Bien sûr quelle me plaisait ! Mais je ne me jette pas sur toutes les filles qui me plaisent, voyons !
La faute de Cathy ? Grâce à Cathy ? On peut le dire des deux manières. Elle mavait dit «
une allumeuse, une bonne leçon lui ferait du bien
». Et cest vrai quelle faisait fort ! Lalcool, sans doute ! Elle me provoquait, me relançait, même quand Charlène ma rejointe elle continuait. Pas de la drague, de la provoc !
Elle se trémoussait devant moi en dansant, me donnait des coups de hanches. Je lai invitée pour un slow : elle se collait à moi ! A la fin, un baiser sur sa bouche, pour voir, normal, non ? Elle ma mordue la lèvre ! Après sur la banquette elle jouait avec mes cheveux
Un vilain jeu dallumeuse, Cathy avait raison, cest ce que je pensais et jai arrêté de jouer quand Charlène est arrivée. Cest elle qui est venue me relancer, comme quoi je préférais les filles faciles
Lui donner une leçon ? Un peu, peut-être. Juste rentrer dans son jeu. Et puis cest elle qui ma demandé si je pouvais la raccompagner. Charlène est partie de son côté.
Elle avait trop bu, sans doute, mais elle marchait droit ! Et pendant que je conduisais, elle sappuyait contre moi, me caressait la jambe. Alors alcool ou pas, je lai amenée chez moi.
Elle sest écroulée sur mon lit, comme une masse ! Impossible de la réveiller ! Jai passé la nuit sur mon canapé. Un comble, non ?
Les menottes ? Encore une provoc ! Quand elle sest allongée, cest elle qui a répété, comme elle mavait dit au bar, « A moins de mattacher, tarriveras à rien ! ». Tu me connais ! Ces jeux-là
Et elle sest endormie !
Javoue que le lendemain, jétais pas de très bonne humeur. Elle faisait semblant de se souvenir de rien ! Alors oui, là, jai voulu lui donner une leçon
Et elle attendait que ça !
**
Jade, une de ses collègues de travail, ma dit
**
Elle était déjà à son bureau le lundi quand on est passées lui dire bonjour. Moi je suis réceptionniste. Jétais avec Cathy, une infirmière, cest avec elle quon avait fêté lanniversaire de Patricia le samedi soir
Alors, cachotière ! ça va ?
Euh
oui ! Pourquoi ?
On riait, Cathy me poussait du coude. Curieuses. On voulait savoir
Tes bien rentrée, samedi ? Pas de souci ? enfin samedi
ou hier
Patricia fronçait les sourcils, elle haussait les épaules, mais ses joues se coloraient un peu. On a vu tout de suite quelle avait quelque chose à cacher.
Oui, ça a été, pourquoi ?
Ben
on se disait que ta soirée sétait peut-être prolongée
Cest surtout Cathy qui la bousculait :
Cest que
comment elle sappelle déjà ? Christelle ?
elle avait lair plutôt
insistante !
Elle ma posée devant chez moi, cest tout !
Ouais
Quoi ?
Cest quoi ces sourires bêtes ?
Euh
comme on ta jamais vue avec un mec, on se disait que
Tu cachais peut-être bien ton jeu !
Ça suffit ! Fichez le camp ! Vous imaginez nimporte quoi !
Elle faisait un peu la tête, elle nous a fichues dehors de son bureau, mais cétait évident quelle nous racontait des craques !
**
Patricia se souvient
»
Je savais pas où jétais. La bouche sèche. Un mal de tête terrible, je sentais mon sang battre, le front et les tempes serrées, jarrivais même pas à ouvrir les yeux, tout collés, douloureux. Jai voulu me frotter les yeux
impossible de bouger les mains.
Je savais pas du tout où jétais et ce quil se passait, et cette douleur dans la tête, horrible. Et puis jai commencé à maffoler, mes mains retenues au-dessus de la tête, incapable de bouger, la morsure sur mes poignets
jai réussi à entrouvrir un il, et je lai refermé aussitôt, comme un coup de poignard, aveuglée par une lumière trop vive au-dessus de moi.
Jétais attachée ! Allongée sur un lit, mal aux épaules, mal aux seins aussi, mordus par larmature du soutien-gorge, mal au dos des plis de ma robe roulée en chiffon dans mon dos.
Jai voulu crier, mais javais la gorge tellement sèche ! Et des images revenaient
« « «
le bar
les bières au début, la téquilla ensuite
les rires
après
après
quoi ?
les lumières et les rires
Voilà ! Cest ça ! Cathy est venue me chercher chez moi. Mon anniversaire ! Une virée entre filles, Cathy, Jade, on a bu, dansé, bu encore, on riait
» » »
Je me suis mise à pleurer, les larmes coulaient sur mes joues, je devinais à travers, tout brouillé, un abat-jour au-dessus de ma tête, des murs tapissés de grandes fleurs vertes, je reconnaissais rien, je savais pas où jétais, je me débattais, en levant les yeux jai vu les menottes sur mes poignets, la chaînette passée derrière un barreau à la tête du lit, mes chaussures et mon sac parterre contre un mur, une porte fermée. Je paniquais
« « «
il y avait les copines de lhôpital qui avaient organisé la soirée, Jade et Cathy. Des banquettes de velours rouge et des bouteilles sur une table en verre. On riait. On dansait
Que des filles
ce nouveau bar, où Cathy avait dit «
un bar de filles ! on sera tranquilles !
», dautres filles à notre table, deux
on a dansé
une brune qui me serrait de près, un slow
qui voulait membrasser
je riais, une fille !
ses mains sur mes fesses
Jade qui se moquait de moi
» » »
Le bruit de la porte, je me suis redressée, une silhouette, et à travers les larmes, je lai reconnue. Cétait elle. La fille du bar !
« « «
les cheveux bruns bouclés, tshirt blanc et pantalon noir, plutôt jolie, plus féminine en tout cas que les autres filles du bar. Elle souriait. Elle plaisantait. Un slow
un slow avec une fille, comme dans les boums au lycée, cétait amusant. Un baiser volé. Une main sur mes fesses
son regard moqueur. Ses lèvres sur ma bouche. Je lai mordue
elle riait
» » »
Le même regard, froid et moqueur. Le sourire. Elle sest agenouillée sur le lit, ma enjambée, sest assise sur mon ventre. Jai eu peur de faire pipi sur le lit tellement elle appuyait sur ma vessie. Elle sest penchée, ses deux mains autour de mon visage :
Alors, beauté ! Enfin réveillée ? Tas une sale tête !
Dune main elle a repoussé une mèche de cheveu, me serrait le menton entre deux doigts, me secouait de droite à gauche en riant :
Mais cest quelle a pleuré, la pauvrette ! Cest ça, quand on picole et quon sait pas ce quon dit ! Tu te rappelles pas ? Ça te faisait bien rire pourtant !
« « «
les fauteuils, la fille à cheval sur ses genoux, qui tenaient ses mains, lembrassait dans le cou, Jade et Cathy qui lencourageaient :
Allez, Pat ! un baiser ! cest rien !
Embrasser une fille ? Faudrait que je sois vraiment saoule ! et encore !
Allez, un souvenir pour tes 25 ans ! Embrasse-la, quoi ! Cest un jeu !
Je tournais la tête chaque fois que la fille se penchait vers ma bouche, javais libéré une main en me débattant.
A moins de mattacher, tarriveras à rien !
La fille sétait redressée en caressant mon sein au passage :
Cest comme tu veux ! Ce serait amusant, attachée, à ma merci ! Si cest ça que tu veux, ça peut sarranger !
Elle mavait relâchée, regard de défi, avait renouvelé les consommations
on a bu et dansé et ri. Elle me défiait, je riais, je buvais
» » »
Ça y est, tu te rappelles un peu ? Tavais pas mal picolé, ça aide pas !
Détache-moi ! Arrête ça, cest pas drôle
Oooh, mais cest toi qui voulais ! Tu voulais quon tattache
Arrête
jai mal à la tête
jai envie daller aux toilettes
détache-moi !
Elle appuyait de ses fesses sur mon ventre en riant :
Attention à toi ! Pas question de pisser sur mon lit !
Elle ma détaché une main, et a refermé aussitôt la menotte sur mon poignet.
Hier soir tu voulais jouer
mais je suis restée sur ma faim, tu tes endormie ! On va pouvoir jouer, maintenant ! ».
Elle ma fait assoir au bord du lit. Jétais prise de vertige, je soutenais ma tête prête à exploser entre mes mains en gémissant de douleur aux élancements dune migraine de lendemain dexcès dalcool :
attends
attends
détache-moi, sil te plaît, ça suffit maintenant
Pas question, chérie ! Tu voulais jouer ? On joue
tu riais bien, hier soir, tu te rappelles ? Allez, debout !
Elle me guidait dune main sur mon bras, je lai suivie dans le couloir à tous petits pas maladroits jusquà la salle de bains, elle ma poussée dos au siège des toilettes et sest agenouillée devant moi :
On y va ? Fais pas cette tête !
Ses mains sous ma robe, elle a baissé ma culotte sur mes chevilles, et comme si ça suffisait pas, elle a remonté ma robe sur ma taille et ma poussée sur le siège des toilettes. Elle se moquait de moi :
Eh ben ! Mais cest quelle est toute rouge, la demoiselle ! Et fausse blonde, en plus ! Allez, grouille ! Et arrête de pleurer, cest agaçant !
Elle me tendait un bouchon de papier toilette. Javais honte, mais javais trop envie.
Elle me regardait, tout le temps que
cest humiliant ! Elle ma relevée quand je me suis essuyée, ma tirée devant le lavabo.
Bon
humiliant cest vrai
mais
pour être tout à fait honnête, me faire bousculer par cette fille, quelle me mette toute nue avec toujours mes mains prises dans les menottes, ça me faisait en même temps un effet
bizarre.
Lave-toi un peu, ton ricil a coulé, et tiens, prends la brosse à dents, ça te fera du bien !
Jessayais de me tortiller, mais ma robe voulait pas redescendre, et quand je me suis penchée pour me rincer la bouche, elle ma carrément mis la main aux fesses, et elle mempêchait de me relever de son autre main dans mon dos. Je pliais les genoux, mais rien à faire pour échapper à son doigt qui suivait la raie des fesses.
Joli ptit cul, dis-moi ! Tes pas mal foutue ! Bon, ça y est ? Et puis arrête de te tortiller comme ça, cest ridicule ! Tes poils aussi cest ridicule, cheveux blonds et foufoune brune, ça le fait pas ! cest moche ! Ça les fait pas rigoler tes copains ? Taurais pu tout faire teindre, ça aurait peut-être amusée ta coiffeuse !
Je voulais que ça sarrête, que tout sarrête, sortir de ce cauchemar. Javais un mal de tête horrible, et je tremblais tellement que je devais me retenir des deux mains au lavabo pour ne pas mécrouler.
Elle ma enlevé les menottes, et puis sans que je puisse réagir elle a soulevé ma robe au-dessus de ma tête. Jai senti ses mains essayer de dégrafer mon soutien-gorge dans mon dos. Jai voulu lui échapper. Heureusement quelle ma retenue in extremis, je serais tombée, les chevilles entravées par ma petite culotte.
Eh ! Où tu comptes aller, comme ça ? Reste donc tranquille ! Jai déjà vu tes fesses, tu peux bien me montrer tes seins, non ? Waouh ! Jolis ! Un peu lourds
mais jaime
oh oh ! tes tétons maiment bien ! Tu vois que ça a du bon, des mains de fille ! Tu faisais ta bêcheuse, hier, mais regarde
regarde je te dis ! tu vois comme ils bandent bien ? Eux ils peuvent pas tricher !
Elle était derrière moi, me serrait contre elle, elle soupesait mes seins, me pinçait jusquà me faire mal pour mempêcher de me débattre.
Jétais toute nue, ma culotte enroulée à mes pieds, javais honte dêtre traitée comme un objet, malmenée, bousculée par cette fille qui se moquait de moi, honte de ma nudité, honte de mes tétons dressés, honte de céder à la fin, parce que je cédais, je men rendais bien compte, au point de ressentir une pointe d'excitation à être traitée ainsi.
« « «
cette fille
Christelle, elle sappelle Christelle ! elle dansait avec une petite blonde qui se pendait à son cou et cest moi qui était allée vers elle pour la provoquer :
Tu préfères les filles faciles ?
Christelle mavait rejointe sur la banquette plus tard :
Jalouse ?
Je men fous ! Tu dragues qui tu veux !
je faisais la maline devant les copines, piquée par leurs sarcasmes
je lavais laissée faire quand Christelle avait ensuite posé une main sur ma cuisse, quelle remontait la main entre mes jambes sous ma robe
les rires des copines
jenfonçais mon poing au creux de mes cuisses pour lempêcher de remonter trop haut
les rires encore
Elle va craquer ! En fait, faut la forcer, elle aime ça !
Cest vrai, chérie, taimes quon te bouscule ?
provoc stupide
je men souviens maintenant :
Tu saurais pas faire ! Une fille, pff !
et puis dautres verres
et dautres encore
et le trou noir ! Chez elle ! Comment je me suis retrouvée là ?
» » »
Je me cramponnais de mes deux mains libres au bord du lavabo.
Jai encore essayé de lui échapper en sentant une main quitter mes seins et descendre lentement vers mon ventre. En me débattant, jai cogné son visage de larrière de ma tête.
Christelle ma retournée face à elle et ma giflée sèchement, a écarté dun geste la main qui montait à ma joue. Elle me menaçait dun doigt tendu, ma asséné une deuxième gifle, sur lautre joue en se tenant le nez de lautre main :
Tu mas fait mal ! Merde ! Je saigne du nez ! Tu veux vraiment jouer à ça ? Ne bouge pas ! Regarde-moi et ne bouge pas ! Cest compris ? Dis-le !
oui
jai compris
Josais plus bouger. Elle saignait du nez. Elle pressait mes seins à pleines mains, elle me faisait mal et le savait, tirait mes tétons en les pinçant fort, giflait mes seins la main ouverte.
Elle a pris ma toison à pleine main, tirait, tordait, riait de me voir me dresser sur la pointe des pieds en grimaçant.
Accroupie à mes pieds, elle a fini de menlever ma culotte, la roulé en chiffon et me la enfoncé dans la bouche. Elle me menaçait dun doigt tendu sous mon nez :
Tu ne bouges pas !
Elle serrait ses doigts autour de ma gorge, de lautre main fouillait mon sexe de ses doigts tendus, durs.
Elle a éclaté de rire et moi je serrais les dents de honte, les joues brûlantes : pas parce quelle me violait de ses doigts
parce que mon corps me trahissait, parce quelle venait de sen apercevoir. Je savais. Depuis le début je savais. Depuis quelle avait baissé ma culotte devant les toilettes, et plus encore quand elle avait martyrisé mes seins, depuis quelle mavait giflé : je mouillais. La manière dont elle me traitait mexcitait.
Alors cétait pas du chiqué ! Taimes vraiment ça être bousculée ! Taimes ça ! Tu dégoulines, ma chérie ! Tu sens ?
Je fermais les yeux, je tremblais de tension, elle plongeait deux doigts tendus dans mon vagin, pliait les doigts au creux de mon ventre pour masser la muqueuse plus dure, les dépliait et repliait encore après quelques va-et-vient.
Elle sest arrêtée, sest écartée de moi.
Taime ça, chérie ! Dautres se seraient battues. Taurais perdu, je suis plus forte que toi, mais tas pas essayé. Taimes ça ! Et tu veux que je te dise ? Je le savais. Depuis hier je savais. Ne fais pas cette tête-là ! Depuis hier. Tu veux jouir ? Tes mûre, je sais. Tu veux ? dis-le !
Elle a enlevé ma culotte de ma bouche, ma embrassée sur les lèvres. Je baissais les yeux, je baissais la tête. Je nai rien dit, la gorge nouée.
Longtemps muette sous son regard moqueur.
Elle ma abandonnée, a quitté la salle de bains, ma laissée seule avec ma honte et ma frustration.
Je me suis passé de leau sur le visage, jai attendu. En vain, elle nest pas revenue. Je me suis rhabillée, jai récupéré mon sac et mes chaussures dans la chambre.
Christelle buvait un café attablée dans sa petite cuisine. Elle sest levée et ma prise par le bras pour mentraîner vers la porte palière. Un dernier baiser sur la bouche et elle a ouvert la porte, ma poussée dehors dune main dans le dos :
Tu sais où jhabite. Tu sais ce que tu aurais de moi, ce que tu voulais hier soir avant de tendormir. A toi de voir ! Ciao !
La suite ? Bien sûr quil y a une suite !
A bientôt !
A suivre.
Misa- 10/2015
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