Les Inconnus Du Capitole
Les inconnus du Capitole
Train de nuit Paris-Toulouse, à une époque où ce voyage était encore une aventure. Couchette 1ère classe. Quand je monte à bord et entreprends de déposer mes maigres affaires, je suis seul dans le compartiment. Le train part dans 20mn, jai amplement le temps de préparer mon modeste mais confortable espace vital. Oreillers, couvertures, sans oublier un chiffon en cas de furieuse envie dorgasme solitaire. Je moctroie une des couchettes du haut, jaime bien dominer la situation.
La speakerine de la gare annonce limminence du départ. Génial, je vais être tout seul ! Pas de ronfleurs, pas de promiscuité ! Quoique
une compagnie féminine me serait agréable, javoue. Mais je ne rêve pas : je fais ce trajet depuis des années et ça ne mest jamais arrivé. Doù la présence de mon mouchoir à sperme.
La porte du compartiment souvre brutalement, à toute volée ! Merde, je peste in petto.
- Bonsoir et bienvenue à bord, je dis, un tantinet hypocrite
- Bonsoir ! répondent la femme et lhomme dune seule voix
Ils ont une quarantaine dannées. Bien assortis. Un peu bobos. Elle est brune, de taille moyenne, yeux très noirs et sourire engageant. Il est mince, entretenu et son regard est franc, dégageant une certaine assurance. Nous échangeons quelques banalités pendant quils jettent leur dévolu et leurs effets sur les deux couchettes inférieures.
Le convoi sébranle (ça ne sinvente pas), prend rapidement de la vitesse, traverse les banlieues désertes à cette heure, atteint les premières forêts. La lumière du compartiment sest mise automatiquement en mode veilleuse. Je trouve la température un peu élevée et choisis de me débarrasser de mes vêtements pour ne garder que mon caleçon. Lhomme et la femme échangent à voix basse mais avec le bruit du roulis je ne parviens pas à distinguer leurs paroles.
- Bonne nuit à vous, je dis
- Vous aussi, à demain !
Somnolence, bercé par les mouvements du train.
Dans mon demi-sommeil, pourtant, il me semble entendre un gémissement. Je dois commencer à rêver. Mais un second se produit, immédiatement suivi dun autre, plus sourd et plus rauque. Cette fois je suis bien réveillé. Je mapproche doucement au bord de ma couchette et risque un il. Jhallucine ! Le mec est assis sur sa couchette et sa nana à genoux lui taille une pipe dune puissance inouïe ! Etant légèrement de profil, je vois parfaitement la bouche coulisser sur le membre, jouer avec le gland comme une chienne, le ressortir, en parcourir les veines jusquaux couilles aussi gorgées quépilées. Elle se régale terriblement, et les gémissements que jai entendus proviennent bien des deux amants. Pendant quelle le bouffe partout, elle gémit du plaisir quelle lui donne ! Ses cheveux se promènent sur ses épaules au gré de ses saccades, ses seins superbes, dansant en rythme. La lumière est assez basse mais il me semble voir quelle lui doigte généreusement le cul pendant quelle le suce de toute sa bouche. Oui je la vois maintenant, elle a fourré deux doigts et le ramone copieusement, ne sinterrompant que pour les porter à sa bouche afin de les lubrifier mieux
Moi je bande douloureusement et je suis obligé de me caresser. Cest dingue !
Le mec halète de plus en plus fort, il va lui arroser la langue dun geyser de foutre brulant, et elle, vorace et affamée de jus, sactive dans ce but
Contre toute attente, il repousse gentiment mais fermement la lionne en chaleur. Il veut que ça dure, le voyage est encore long. Frustrée, elle se lève dun coup dans le compartiment et nos regards se croisent, flamboyants, ne prenant même pas le temps de se dissimuler derrière quelconque convenance. Le sien dévie de quelques angles et se pose sur ma main en flag sur ma queue luisante.
- Oh mais je vois que Monsieur est en forme !
- Il faut dire que le spectacle aurait fait bander un moine eunuque !
Elle sourit.
- Mon mari et moi aimons bien les expériences sexuelles débridées et insolites, tu te joins à nous ?
- Euh
Pas le temps dhésiter, la diablesse se hisse sur léchelle et sempare de ma queue, dégageant ma propre main dune moue dédaigneuse.
Tout en gémissant sous lassaut, elle gravit un nouvel échelon, de sorte que lhomme peut lui déguster toute la fente baveuse
et que moi je peux proposer une sucette à Madame. Elle décalotte mon gland dun air gourmand, approche délicatement la pointe de sa langue de mon méat pour récolter la grosse goutte de mon petit-jus. Je la vois rouler sur ses papilles, et sétaler sur ses lèvres carmines comme si elle voulait les lubrifier avec ma mouille. En me matant droit dans les yeux, elle commence par lécher ma tige puis jai le droit à la totale, la complète, du nombril au bas du dos. Je tendais, elle prenait. Je me tourne, lui présente mon illet, elle le lèche avec grâce, le pénètre, le lime à grands coups de langue, cest terriblement bon
Et cest sans doute ce quelle ressent puisque son homme lui prodigue la même caresse anilinguale.
- Jai envie de ta queue dans mon ventre, maintenant, elle me dit
- La SNCF a pas prévu de wagon-baise, je réponds, va falloir se contorsionner.
Elle se marre, son mec aussi. On va se débrouiller ! Hop ! Les deux couchettes supérieures sont rabattues contre les parois. Restent les deux du bas. On y voit plus clair. Elle se met directement en levrette, moffrant le spectacle sublime de son petit trou palpitant et de ses lèvres écartées sur une bouche avide. Je promène mon dard sur sa vulve, du clito au vagin, remonte sur lanus
- Vas-y bourre-moi ! elle feule.
Joignant le geste, elle chope ma queue dune main ferme pour se lenfourner dun seul coup jusquà la garde ! Elle soupire daise dêtre ainsi remplie.
Pendant ce temps, son homme se fait joyeusement aspirer les couilles et doigter le cul, il est aux anges.
Elle crie de plus en plus fort sous mes assauts, elle va jouir. Elle hulule. Cest précisément à ce moment que son mec a la bonne idée de se glisser sous son ventre pour lui pincer les seins et lui brouter la fente, je limagine, léchant son bouton et ses lèvres avec sa grosse langue, laquelle vient de temps à autre frôler ma tige qui navigue non loin. Curieusement, cette idée me trouble. Me donne envie de jouir, de la déborder de sperme et de gicler partout, sur la léchée et le lécheur
Ce fantasme délirant et inconnu sévapore aussitôt, la belle a fait comprendre à lhomme quelle voulait sempaler sur son dard. Mystères des phéromones ? Aucun mot mais quelques secondes plus tard, il est allongé sur le dos et elle le chevauche. Le geste est superbe, coordonné, efficace. La queue du mec entre et sort delle en caressant lèvres et clito, langle est parfait et leurs halètements mêlés en témoignent.
Je parlais dangle parfait
Le mot nest pas trop fort puisque il a lavantage de dégager ses fesses et son petit trou, comme une invitation, une offrande.
- Viens, elle souffle
Un peu maladroitement compte tenu de lexiguïté de la couchette, je me fraie une place dans la forêt de jambes entremêlées. Comment résister à lenvie de lui butiner lanus ? Je ne résiste pas ! Ma langue fouille son trou à quelques de la queue de son mec qui la pistonne vigoureusement.
Mais je nai encore pas tout ressenti
Son anus maccueille sans aucune difficulté, au contraire, on dirait quil avale ma queue. Je lenfile complètement, jusquà mes couilles qui viennent buter contre sa chatte
mais au gré des mouvements des uns et des autres, pas toujours, il y a dautres couilles dans les parages
Décidément
Une autre impression nouvelle nait en moi. Au travers de la fine paroi qui sépare lanus et le vagin, la queue du mec se frotte contre la mienne !
Elle crie, sa tête et ses cheveux noirs volent en tous sens sur ses épaules blanches, cest terriblement bon pour chacun dentre nous, le mec gémit de plus en plus fort, je sens la sève bouillonner dans mes gonades, vibrations à lunisson de ce trio impromptu et improbable.
Râles des males qui déversent leur torrent de jouissance brulante dans le corps de la femme qui hurle son orgasme, totalement abandonnée à la déferlante, à la dérive sur les vagues sismiques
Nous sommes tous haletants et couverts de foutre, lorsque nous nous vautrons sur les couchettes comme des naufragés.
Je ne connais pas ton prénom Madame, ni toi le tien, Monsieur. Tout ce que je sais, cest que je vous aime davoir partagé avec moi votre vaisseau spatial vers la galaxie du Plaisir Absolu.
Je sais aussi que, bien que nétant pas homosexuel, cette soirée hors du temps et si proche dun mec maura ouvert à de nouvelles sensations
Cest demain. La gare. Le quai et chacun qui sen va vers sa route après juste un clin dil et un sourire complice. Ça vaut tous les discours.
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