Lettre À Mon Chéri

Mon amour,

Cela fait trois semaines et un jour que tu es loin de moi pour ce poste à Paris. Tu me manques tellement. Nous n'avons jamais été séparés aussi longtemps et je me sens bien seule dans notre petit appartement de province. Mes journées se succèdent, toutes identiques, métro, boulot, dodo, dans une routine bien huilée. Mais c'est sans pouvoir te retrouver à la maison, sans toi pour me faire rire la journée et venir m'aimer le soir... Ta présence chaleureuse me manque, ton sourire, ta voix, ton parfum, ta façon de me regarder, de me toucher, de me faire fondre. Personne n'est là pour réprimander ma gourmandise... Même tes blagues idiotes et ton air grognon me manquent, c'est dire ! Les appels vidéos ne me suffisent plus et c'est aussi ton cas, je le vois bien.

Parfois, je me réveille la nuit en te croyant là. Plusieurs fois, je rêve de toi. J'ai besoin de me consumer dans tes bras, sentir la caresse de tes mains sur moi, la douceur de ta peau contre la mienne, ton souffle chaud dans mon cou. Je veux que tu m'explores, que tu m'envoûtes, que tu me rendes dépendante de toi. Je le suis déjà. Je suis folle de toi.

Souvent, je crois sentir tes mains glisser sous ma nuisette, cheminer jusqu'en haut de mes cuisses, caresser mes fesses nues, mon ventre, ma poitrine. Tes gestes sont lents et doux comme lorsque tu cherches à me réveiller en pleine nuit pour apaiser ton désir. Tes lèvres embrassent ma nuque, ta langue me chatouille, attise mon excitation, tes dents se plantent dans le creux de mon épaule. Je soupire. Il est rare que je ne cède pas à tes avances. Tes hanches ondulent déjà et m'incitent à venir danser avec toi. Ta queue est raide et volumineuse, elle palpite contre mes fesses, le long de ma raie. Tu es aussi excité que moi. Je faufile une main derrière moi pour te toucher à l'aveuglette alors que ton souffle s'accélère contre ma peau. Oh tu es brûlant, ton mandrin vibre et glisse rapidement entre mes doigts.

Les tiens aussi se font plus entreprenants et trouvent habilement ce qu'ils recherchent. Mes lèvres juteuses, impatientes, bien ouvertes sont à ta portée, mon bouton durci et sensible n'attend que toi. Vois comme je suis déjà chaude pour toi alors que tu m'as à peine touchée.

Ton autre main n'est pas en reste et grimpe vers mes seins, tu apprécies leur rondeur et t'amuses à pincer mes tétons. J'aime encore plus quand tu les suces et les taquines inlassablement avec ta langue ; oh chéri, j'aime tout ce que tu me fais.

Parfois, je te résiste. Soit par nécessité quand une rude journée nous attend le lendemain et nous empêche de batifoler jusqu'au matin, soit parce que je veux m'amuser et te faire payer ma fatigue à venir. Tu devines quand je suis joueuse. Je chasse tes mains baladeuses, elles reviennent à la charge, je recommence. Tu grognes d'impatience et me tournes contre toi pour mieux flatter mes courbes. J'aperçois tes yeux brillants dans la pénombre, ton regard brûlant, ton petit sourire mutin. J'ai aussitôt envie de toi mais je compte bien te faire travailler un peu.

Je me colle à toi, mes longues jambes s'enroulent autour de ta taille. Surpris, tu me laisses te renverser et te monter en amazone, comme une guerrière. Mes mains te caressent, ton corps est mon terrain de jeu. Ta peau est chaude, ton sexe douloureusement tendu coule contre mon ventre. Mes seins pointent au-dessus de ton visage, tu veux les empoigner, les gober avec ta bouche mais je t'en empêche. Puis, avec un sourire, je te laisse en plan. Je m'écarte et fais mine de me lever. Aussitôt, tes mains me saisissent, tu m'atts par la taille et me jettes sur le lit. Je ne peux me retenir de glousser. Je te repousse, haletante, mais ton corps tout entier me presse contre les draps. Tu serres mes poignets au-dessus de ma tête et nos peaux en sueur s'entremêlent. Mon corps est prisonnier du tien. Je suis à ta merci.

Tu veux m'embrasser mais je détourne la tête.
Ta main se perd dans mes cheveux et me force à accepter ton baiser. Il est torride, rempli de fièvre amoureuse. Tu me goûtes, me dévores, ta langue s'obstine, humide et séduisante sur ma peau. Ta bouche m'aspire, tes dents me mordent, plus rien ne t'empêche d'enfouir ton visage contre ma poitrine. Gémissante, je me sens défaillir, le dos cambré, les doigts agrippés à tes mèches. J'essaye de te déloger avec mon bassin mais ne fais que frotter nos sexes ensemble. Oh c'est bon. Comment puis-je continuer à te résister à présent ?

Notre petite joute m'a rendue très humide. Je mouille énormément et tu adores ça. Tu aimes presser ton visage contre moi, laper ma chatte comme un assoiffé, me fouiller, plonger dans mes tréfonds, tourmenter mon bouton jusqu'à ce que j'explose. Cette fois, tu n'as pas cette patience. Tes hanches pressent les miennes et maintiennent mes cuisses ouvertes, la cyprine qui les recouvre me trahit... oui, j'ai envie que tu me prennes comme ça, que tu me domines totalement, que tu me remettes à ma place... Ta queue caresse ma vulve frémissante sans me pénétrer. Oui, baise-moi, ne me fais pas attendre...! Ton bassin roule, ondule, va et vient contre le mien, m'arrache des frissons de plaisir intense. Tu veux me montrer qui mène la danse ce soir. Puis soudain, tu t'enfonces en moi d'un coup sec. C'est si fort et intense que je jouis. Mon cri se perd dans ta bouche, étouffé par nos langues qui bataillent et se mélangent ardemment.

Tes gestes ne sont plus romantiques mais sauvages, rendus violents par la passion, je sais que tu vas me baiser toute la nuit, toutes les positions vont y passer, tous mes orifices aussi... Tu ne t'arrêteras que lorsque je serai complètement remplie et souillée par ton sperme chaud et délicieux.

Oh comme j'aimerais que tu sois là !

Je me réveille seule dans ce grand lit, fiévreuse, les seins tendus à l'extrême à travers ma nuisette, la chatte trempée et si excitée. Mon corps en feu te réclame.
Je m'agrippe aux draps, imaginant ce que tu me ferais si tu étais là... ce que tu ferais de tout ce nectar qui coule entre mes cuisses. Je gémis. Mon envie de toi est si puissante, mon imagination si fertile, qu'il ne m'en faut pas beaucoup pour jouir avec ton nom entre mes lèvres.

Oh chéri, je t'aime tellement. Je ne veux personne d'autre. Je ne veux pas aller voir ailleurs pour satisfaire mon désir de toi, mes envies charnelles, mon besoin de sexe. Pourrais-je même laisser un autre homme, une autre femme, me toucher comme tu le fais ? Trouverais-je autant de plaisir, de passion, d'amour, de sentiments dans les bras de ces inconnus ? Serais-je pleinement satisfaite en faisant l'amour avec une femme ou en me laissant prendre par un autre que toi ? Serais-je aussi dévouée avec eux, envers eux ? Aimerais-tu me voir ainsi offerte à d'autres ? Je l'ignore. Mais je ferais n'importe quoi pour toi, pour ton amour, pour ta satisfaction. Mon coeur t'appartient depuis longtemps et avec lui, tout le reste. Je sais que tu prendras soin de moi.

Maintenant, c'est toi que je veux.

C'est ta queue que je veux sentir aller et venir en moi, me pénétrer durement, me posséder avec fougue. Dois-je aussi faire l'éloge de ton anatomie pour que tu me reviennes plus vite ? Longue, dure, virile, elle me comble de plaisir. J'aime l'avoir profondément enfouie en moi, entre mes lèvres, à l'endroit où tu désires. Je me réjouis en te sentant trembler, lorsque je suce ton gland rougi et imbibe ta tige de salive. J'adore te taquiner, te faire languir, voir la frustration mêlée au désir dans tes yeux, jusqu'à ce que l'envie irrésistible de baiser ma bouche te prenne. J'aime ton goût parce qu'il est unique, c'est le tien. J'aime t'avaler tout entier. J'aime te voir me dévorer des yeux, lorsque la bouche et les joues encore luisantes, je m'applique à essuyer et à lécher ta crème comme on déguste le plus sucré des desserts.

J'aime tout de toi, je veux n'appartenir qu'à toi.
J'espère que toi aussi.

Ces six mois loin de toi vont être une véritable . Tu m'as fait promettre de venir te voir autant que possible, mais j'ignore si j'aurais la force de te quitter à nouveau.

Je t'embrasse partout mon amour.

Imagine mes baisers capricieux, gourmands, sensuels sur ton corps nu, et le murmure de ces mots que mon coeur a choisi pour enflammer le tien.

Ta petite chérie.

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