La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 602)

soumis Endymion MDE au Château - (suite de l'épisode précédent N°601) - La Salle du Conseil – (1/2) -

Cette fois-ci, les trois slaves sous la responsabilité de Madame Jane arrivèrent les premiers dans cette grande pièce appelée Salle du Conseil. Elle était spacieuse et très lumineuse, une immense baie vitrée couvrant toute la surface mural donnait au travers sur East River en contrebas, la seule pièce ouverte vers l’extérieur d’ailleurs, toutes les autres dans lesquelles vivaient les chiens soumis, n’étaient éclairées de la lumière naturelle que par les plafonds en verre. Cette salle ressemblait en tout point à une cour de juridiction. Trois bureaux étaient installés sur une estrade derrière une table face à une barre et de chaque côté, de part et d’autre, deux autres bureaux posés à même le sol en parquet vitrifié. Sur le mur opposé, trônait une immense photographie-poster de Monsieur le Marquis d’Evans. Il posait debout, l’air somme toute détendu mais déterminé, un fouet en main, la tête haute, le regard dominant dans un costume sombre, et posait ainsi en bas du perron devant Son Illustre et Noble Demeure beaujolaise, oui devant Son Château Ancestral.

- Prosternez-vous, bande de chiens ! ordonna Madame Jane admirative, oui prosternez-vous devant ce magnifique portrait du plus grand des Maîtres existants, à l’heure actuelle. Considérez Monsieur le Marquis d’Evans comme votre Dieu, votre Prophète, votre Guide Suprême. Vous devrez le Vénérer comme tel et aussi marquer votre profond respect et une infinie reconnaissance par le fait d’être ici dans cette Académie

Les trois soumis sans attendre s’aplatirent et adoptèrent une posture outrageante mais qui pourtant n’était autre que respectueuse et servile. Madame Jane corrigea sévèrement soumis Andy par quelques coups de cravache sur son postérieur tendu et offert.

- Nez et front sur le sol, salope, cambre mieux encore tes reins, et pose tes mains croisées sur ta nuque.

C’est ainsi que vous devez vous prosterner.

Monsieur le Vicomte arriva sur ses entrefaites, accompagnés des Maîtresses Ella et Marina. Il s’approcha des trois chiens et s’intéressa plus particulièrement à soumis Endymion MDE, où tout au moins à son trou. Il y glissa même son index au fond de celui-ci.

- Je vous rappelle à toutes les trois, Mesdames, qu’il faut particulièrement lui assouplir le trou à cette chienne, c’est une Exigence de Monsieur le Marquis.

Les deux Maîtresses et Jane répondirent qu’elles avaient bien pris note de l’Exigence du Maître et que le trou de cette salope allait devoir subir moult exercices, très régulièrement comme d’ailleurs ses couilles qui devaient être le plus souvent étirées et malmenées afin qu’elles aussi soient souples et bien pendantes… Alors que Maître CharlEd donnait à sucer, à soumis Xao, son doigt qu’il venait de ressortir de ce trou, de son autre main, il caressa la tête de soumis Endymion MDE en lui disant.

- Ne t’inquiète pas Mon chien, nous ferons de toi une bonne salope !

L’esclave MDE ne bougeait pas, il se laissait humilier sans mot dire, concentré sur sa nouille en train de vouloir se tendre et gonfler dans ce dispositif plus que contraignant. Les autres chiens soumis étaient arrivés et eux aussi s’étaient prosternés devant la photographie de Monsieur le Marquis d’Evans. Les douze chiens mâles soumis restèrent ainsi de longues minutes encore, alors que Maitre CharlEd prenait place derrière le bureau central accompagné à sa droite de Maîtresse Ella, à sa gauche de Maîtresse Marina. Les quatre Dominas, quant à elles, s’asseyaient derrière les autres bureaux.

- Que c’est beau de voir ces douze culs offerts et bien tendus vers nous, qu’il est agréable également de regarder ces dispositifs de chasteté pendre d’entre leurs cuisses de mâles soumis. Tu devrais faire une photo ou deux ma chère Marina, nous pourrions les envoyer par mail à Notre Oncle, il sera sans doute heureux de voir ces douze chiens prosternés devant son superbe portrait, dictait Maître CharlEd… D’ailleurs d’ici quelques minutes, normalement, on devrait, tous ici avoir, en principe, une petite surprise … Hé ! hé ! hé ! …, rajouta-t-il avec une satisfaction non feinte …

Toutes les Dominas ne semblèrent pas comprendre ces derniers mots… De quelle surprise voulait-il parler ? Elles semblaient, en tout cas, ne pas être au courant… Une fois les photos prises, les chiens durent se relever, et se positionner, debout, en demi-cercle, devant les Dominantes et le Maître.
Maitre CharlEd se leva tranquillement, passa devant le bureau, posa la pointe de son fessier sur la table, croisa les jambes et les bras et regarda attentivement et longuement, chacun des stagiaires soumis. Eux restaient immobiles, impassibles, le regard bas, les yeux rivés au sol, les bras croisés dans le dos, les jambes à l’écart, les reins cambrés.

- Bande de salopes, vous n’êtes que ça…! Vous n’êtes vraiment rien… Et vous serez encore plus que rien en sortant d’ici, à l’issu d votre stage …

Maître CharlEd se tut pendant que Maîtresse Marina continuait à faire des photos du cheptel, ici rassemblé. Puis il intervint de nouveau.

- Qu’est-ce qu’un esclave parfait ? (lança-t-il, sans attendre une réponse des douze chiens mâles présents) …Un esclave parfait est toujours prêt à servir, il n’est jamais en demande, il apprend à anticiper les besoins de celle ou celui qu’il sert... Un esclave parfait veut tout ce qui pourrait plaire à son ou sa propriétaire, comme les humiliations mais aussi les corvées ou tâches domestiques, les entrainements sadomasochistes en se dévouant et en accomplissant tout ce qu’on lui demande selon le meilleur de ses capacités... Un esclave parfait obéit strictement, il attend patiemment, il fait preuve de respect et de déférence envers celui ou celle qui le Domine. Il est toujours attentif et prêt, toujours enthousiaste quels que soient les ordres, ou les contraintes… Un esclave parfait accepte la punition lorsqu’il désobéit, lorsqu’il n’accomplit pas correctement les ordres donnés... Un esclave parfait n’oublie jamais de remercier Celle ou Celui qui l’asservi… Un esclave parfait accepte N A T U R E L L E M E NT la chasteté et la dénégation de jouissance et développe son désir de servir, c’est ça S O N P L A I S IR… Un esclave parfait, c’est l’essence même de la servitude et de l’abandon de son corps, de son confort, de sa sexualité, de son devenir. .. Bref, un esclave parfait, ne vit plus pour lui, il ne vit plus pour ses envies, pour ses désirs, non, il vit uniquement pour contenter la Maîtresse ou le Maître qui le Domine via la totale obéissance… (sur un ton plus fort) Il est donc là … et U N I Q U E M E N T là… pour développer sa capacité d’abandon total.
Et vous êtes là pour développer votre capacité d’abandon total ! …

Maître CharlEd avait parlé très lentement, avait appuyé plus fortement sur certains mots importants pour bien faire passer son message à ces chiens mâles soumis presque tremblants devant la puissance de cet échange. soumis Endymion MDE frissonnait, non pas de froid, mais parce que ces mots résonnaient en lui. A cet instant, il mesurait ce besoin instinctif de se soumettre beaucoup plus profondément encore. Ces mots entendus résonnaient jusqu’au tréfonds, il ne désirait pas seulement l’esclavage, mais il en avait besoin pour trouver la satisfaction de son identité. Ce besoin était apparent à tous niveaux de son existence : instinctif, sexuel, émotionnel et intellectuel. En d'autres termes son esclavage était une vocation et qu’au-delà de son propre statut de propriété, il se soumettait d’abord à sa propre nature.

- … Oui, vous êtes là pour développer votre capacité d’abandon total, Nous sommes là pour vous éduquer et vous dresser pour faire de vous des esclaves parfaits.

Maître CharlEd releva son fessier de la table puis s’avança vers l’esclave le plus à sa droite, lui souleva le menton, le regarda longuement et fixement droit dans les yeux, puis passa à l’esclave suivant et fit ainsi jusqu’au douzième chien-soumis. Il s’assit ensuite sur son fauteuil et resta silencieux un très long moment. Il régnait un silence de plomb dans la pièce jusqu’au moment où Il reprit la parole en interpellant deux Dominas.

- Jane et Astrid, vous pouvez aller chercher ce que vous avez préparé.

Les deux femmes se levèrent et quittèrent la pièce sans bruit, elles revinrent peu après avec deux sacs qu’elles posèrent sur la table.

- Merci Jane, Merci Astrid !

Maître CharlEd se leva de nouveau et s’installa cette fois-ci au centre du demi-cercle formé par les stagiaires soumis et s’adressa encore à eux.

- Vous le savez, vous tous êtes nés pour être esclaves, beaucoup d’entre vous ont développé une frustration pendant de longues années parce que vos vies étaient sans justification, sans soumission et ce n’est que lorsque vous avez été pris en main par votre Dominante ou votre Maître que vous avez réalisé votre véritable identité.
Ici nous voulons mettre en exergue cette véritable identité, nous voulons vous faire abandonner de manière permanente ce que vous étiez auparavant, pour être, ce à quoi vous êtes prédisposés, de simples et modestes esclaves ! … Ici, nous vous offrons la possibilité de vivre chaque seconde de votre vie avec votre propre image de chien soumis. Ici, vous serez notre possession pendant ces deux mois de dressage intensif. Ici nous allons contrôler votre vie et vous faire prendre pleinement conscience, avec clarté, votre destinée. Et vous allez faire don de vous-même, vous allez servir et obéir, sans limite ni exception, pour renaitre avec une nouvelle identité, une nouvelle personnalité, une nouvelle énergie. Et vous verrez qu’au bout de ces deux mois, même la douleur engendrée par le fouet ou la cravache sera ressentie de manière positive, comme la puissance, l’amour et l’appartenance. Voilà ce que je voulais vous dire, voilà qu’elles sont nos intentions dans cette belle Académie voulue et entièrement financée par Monsieur le Marquis d’Evans…

Le Maître dit ses derniers mots en regardant le grand portait de son bien-aimé Oncle, avec un profond respect évident à visualiser sur son visage, puis il se tut. Maîtresse Ella l’avait rejoint, le tenait par la main, leurs doigts s’entrecroisèrent. Elle semblait émue tant les propos de son époux étaient forts et sincères, tant elle le savait avant tout un philanthrope émérite, comme tous ses Ancêtres, dans la grande lignée de la Famille Evans, lequel il était, pour le moment, le dernier héritier ! … Mais soudainement elle se redressa, fièrement et dominante elle s’adressa à son tour aux douze stagiaires soumis à éduquer :

- Le moment est venu pour vous de prendre votre destin en main ! Tour à tour, vous allez venir vous agenouiller devant la barre, mains posées sur celle-ci, et avant même que nous vous posions pour chacun un autre collier de chien, celui-ci définitif jusqu’à la fin de votre stage ici, et que vous porterez donc en permanence, vous nous redirez votre Ultime Accord quant à votre souhait d’intégrer ce Centre de Dressage ! Nul n’est obligé de le faire, nul n’est contraint de quelque manière que ce soit de s’engager auprès de Nous et quel que soit votre choix ou votre décision nous l’accepterons et respecterons. Evidemment, pour l’occasion, vous êtes autorisés à vous exprimer…

(A suivre …)

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