Les Éboueurs.

Veuve à 46 ans, habitante dans un bout du monde, j’ai une vie malgré le modernisme très difficile.
Il y a trente ans que j’habite ici depuis que j’ai épousé Lucien qui habitait cette ferme avec ma belle-mère qui est décédés trois mois après son fils.
Depuis presque trois ans, j’avais à soigner Lucien, mon mari victime d’une hémiplégie et ma belle-mère qui avait perdu la notion du temps et de la vie.
Elle restait prostrée devant la fenêtre sans dire un seul mot.
Mon travail pendant un an a été de les lever l’un après l’autre, les laver et les nourrir et après aller démarrer la traite des vaches, les mettre aux prés et de donner à manger aux poulets, lapins et surtout aux quatre truies qui nous font régulièrement des petits que je vends à un maquignon chaque fois qu’ils sont assez gras.
J’ai nettement l’impression que ce maquignon vieux garçon est aussi gras du bide que mes cochons et les quelques veaux que je lui vends lorsque je fais inséminer une de mes vaches pour la faire porter à plus envie de mes miches que de me fournir de l’argent tiré des ventes.
Depuis que Lucien et surtout Lucienne ma belle-mère sont décédés, il fait les cinq kilomètres allés et cinq retours une fois par mois.
Polie, je lui paye un verre pestant contre le temps qu’il me fait perdre.
La dernière fois qu’il est monté, je lui servais un verre et ses doigts tout boudinés se sont permis de venir se poser sur mon postérieur.
Si mon corps avait réagi favorablement depuis que je suis veuve peut-être, aurais-je pu envisager un rapprochement, mais ma chatte est restée muette, j’aurais peut-être accepté de me faire sauter, mais là aucune réaction aucun début d’échauffement, le regard que je lui ai jeté a semblé le pétrifier définitivement, je l’espère.
J’ai parlé des cinq kilomètres de montées, car ma ferme est située sur un plateau avec une seule route d’accès qui monte régulièrement mais assez fortement.
Lorsque j’étais jeune marié, Lucien contre la volonté de sa mère a fait installer une salle de bain où j’adore me prélasser après les rudes journées ou il faut que je conduise le tracteur pour moissonner et faucher les grandes étendues de terres arables que forme mon plateau dont je suis seule exploitante.


Sur les bords pentus une forêt de vieux chênes centenaires est un de mes plus gros revenus chaque fois que j’en vends à la scierie dans le village en bas.
Ils viennent, eux-mêmes les abattre et les tirer pour en faire de très belles planches vendues à un ébéniste qui en fait des meubles magnifiques.
La salle à manger que nous avons m’a été offerte par Lucien pour nos 25 ans de mariage et faite par cette artiste du bois et du vernissage entraînant une nouvelle fois le courroux de ma belle-mère trouvant que son fils dilapidait leur argent alors que j’étais incapable de procréer.
Lorsque je suis arrivée quelques jours après mes vingt ans, bien reçus par mes beaux-parents qui voyaient en moi, deux bras de plus pour labourer derrière le cheval, faucher avec lui et pour tirer la charrette et rentrer les moissons. Ils espéraient aussi que mon ventre leur apporterait dans ces années d’après-guerre le petit-fils qui pourrait un jour continuer l’exploitation au moment où leurs vieilles jambes auraient du mal à les faire avancer.
En arrivant le jour de mes noces, avant de passer à la position allongée, ma belle-mère m’a formé à ce que je devrais faire tous les jours après m’être levé à cinq heures.
Le soir, j’étais tellement crevé que lorsque pour la première fois j’ai rejoint mon homme dans sa couche, j’étais si fatigué que Lucien m’a pénétré sans que je sente mes membres et surtout que ma chatte réagisse.
À partir de ce jour, il me pénétrait hygiéniquement et était catastrophé chaque fois que mes règles arrivaient.
Je suis dans l’impossibilité de dire le nombre de fois que ma belle-mère m’a amenées à la ville en vélo sans problème pour la descente, mais était éreintée pour la remontée consultée des docteurs qui tous disaient que j’avais tout ce qu’il fallait pour procréer.
Tout a cassé avec ma belle-mère le jour où j’ai émis une idée qui me trottait dans la tête.

• Mamam.

C’est comme cela qu’elle a voulu que je l’appelle dans les premiers jours de mon mariage.


• Maman et si c’était Lucien qui avait des problèmes de procréation.

Je lui aurais mis un coup de poignard, sa réaction aurait été plus douce.
Ses yeux ont fait deux tours dans leurs orbites et à partir de ce jour, elle ne m’adressait la parole que pour me donner des ordres pour le travail.
Dès que j’ai eu les coudées franches avec sa maladie, j’ai été dans sa chambre soulever la lame de parquet où elle cachait des louis d’or.
J’avais repéré que chaque fois que nous prenons nos vélos et que nous allions à la foire une fois par mois, elle allait à la banque obligatoire dans une ferme qui travaille avec différents organismes et qu’en remontant le sac plus lourd, portée en bandoulière à l’aller qu’au retour.
Je l’ai pisté et un jour je l’ai vu s’agenouiller devant sa vierge posée sur sa cheminée. C’était en trompe œil, car elle soulevait discrètement cette latte et y plaçait ses pièces que j’ai retrouvées.
Dans les jours qui ont suivi, je faisais installer une station de traite automatique qui m’a permis d’acheter cinq vaches de plus et surtout d’aller en ville l’une des dernières fois en vélo m’inscrire au permis de conduire que j’ai eu du premier coup et de m’acheter une camionnette me permettant des déplacements pour le travail et le plaisir.
Je cherche l’oiseau rare qui correspond à l’homme idéal qui accepte de partager ma vie aussi bien sexuelle et travail, car il y en a pour deux malgré le modernisme que j’ai apporté à mon environnement.

Et puis une nuit, la tempête se déchaîne vers quatre heures du matin.
Une tempête de cette violence qui commence à souffler si fort, cela fait au moins vingt ans qu’il y en a eus une dans notre région.
Je regarde les rafales souffler par la fenêtre de ma chambre emmitouflée dans une couverture, car j’ai bien commandé la pose d’un chauffage central, mais les spécialistes en sont au devis qu’ils doivent me soumettre dans les jours prochains.
C’est à ce moment qu’une frayeur me submerge, car je vois monter vers moi trois hommes qui par chance grace à leur tenue de travail que je reconnais, s’avèrent être les éboueurs.

Je descends rapidement pour les recevoir et ils sont surpris que j’ouvre avant qu’ils ne frappent.

• Je vous ai vus arriver, entré vite vous mettre au chaud.

Deux des trois hommes me sont bien connus, car ils ramassent mes poubelles depuis des années sans que je les voie, car grace à la modernisation de ma ferme, je me lève toujours après leur passage.
C’est grasse au calendrier qu’ils viennent m’offrir tous les ans et où je leur donne des étrennes que je les connais.
Le plus drôle c’est qu’ils sont venus tous les trois, samedi dernier à quelques jours du premier jour de l’Année et où ils m’ont présenté leur nouveau voltigeur de 20 ans qui vient de remplacer leur ancien collègue parti en retraite.
Je connais bien des choses sur eux suite à leur passage, car devant un verre de cidre de ma fabrication tiré de mon verger, je sais que le plus grand Louis est divorcé, à 54 ans et élève un fils de 15 ans, le chauffeur de la benne Christian 53 ans, marié avec deux s et le jeune célibataire avec une copine qu’il semble vouloir épouser l’été prochain.
Je leur ai donné leur étrenne quoique l’administration postale pour rationaliser leur tournée m’ait envoyé une lettre me demandant de descendre mes poubelles au bord de la route nationale au pied de ma boîte aux lettres placée là depuis un an déjà à partir du 1er janvier.

• Enlevez vos pelures et venez près de la cheminée seule endroit dans cette foutue maison où il fait chaud, le reste est une glacière.

Ils enlèvent leurs blousons et leurs chaussures et veulent s’avancer auprès du feu sans enlever le reste.

• Pas de fausse pudeur, on est entre adultes, vos pantalons sont trempés et vous allez me salir partout.

Les deux anciens ôtent leurs pantalons et la tempête est tellement forte que même le bas de leur caleçon long est mouillé.
Le plus jeune en fait de même mais enlève tout me montrant une verge d’une longueur extraordinaire pour moi qui n’est vu dans ma vie que celle de Lucien qui était moitié mon développé.

Devant le feu de cheminée que je ravive laissant pointer un de mes seins, car lorsqu’ils sont arrivés, je sortais de mon lit bien chaud ou j’ai toujours couché dénudé.
De suite je vois le regard concupiscent d’Étienne, le jeunot qui semble découvrir qu’une femme pouvait avoir une poitrine aussi développée que le mamelon qui vient de lui être présenté.
Nul doute que sa copine doit posséder des œufs aux plats bien moins appétissants que les mangues que je possède.
Sans hésiter plus longtemps les deux plus anciens sont en slip me montrant des paquets bien intéressant.
À la fin de cette nuit dans un besoin de nous réchauffer, je le les fais se coucher en rang d’oignons tourné vers le feu qui crépite.
Au sol des peaux de bêtes acheté pour réchauffer la pièce par belle-maman qui doit avoir froid là où elle est enterrée, nous permet d’avoir chaud le long de la partie inférieure de notre corps.
Nous avons sur nous les couvertures qui nous servaient, il y a quelques années de grand froid et que j’ai ressorti sans savoir qu’elles me serviraient dans la nuit et que j’avais mise à ma disposition sur une chaise.

Nous somnolions lorsque je sens une main venir caresser l’un de mes seins.
Celui qui est le plus proche de moi dort alors qu’Étienne me regarde avec envie.
Évitant de parler pour garder le moment intense qui unit cette main et nos corps s’y peut caresser au fil de ma vie, c’est naturellement que je la prends pour la faire glisser vers mon intimité qui en attendant de la recevoir coule déjà de plaisir comme jamais elle ne l’a fait.
Si peut au faîte de ce qu’est la jouissance lorsque je lui ai pris la main pour l’imprimé plus profondément en moi, les sécrétions qui sortent de mon corps m’ont fait un moment peur.
La main, dont trois doigts m’ont pénétré, me tire vers lui à me faire mal pour que je franchisse la distance qui me sépare de sa verge qu’il a découverte et qui me semble comme un glaive voulant me pourfendre.

Comment moi, femme honnête de 50 ans, je peux me glisser jusqu’à lui pour m’empaler dessus dès que ma chatte atteint son gland qui coulisse en moi sans aucune résistance alors qu’un orgasme énorme me submerge pour la première fois de ma vie ?
Dans les minutes qui suivent alors que mon jeune étalon est toujours dans ma chatte, je sens que quelqu’un vient dans mon dos et qu’un gland se positionne sur ma rosette.
Loin de penser que j’allais me faire baiser par ce jeune homme et encore moins qu’un homme aurait l’outrecuidance de vouloir me sodomiser, je regarde et c’est Louis qui a la prétention de me dépuceler alors que, pendant 30 ans le sexe a été secondaire pour moi.
Le regard d’envie doit le subjuguer, car je le sens me pénétrer sans que j’esquisse le moindre mouvement de retrait ou de peur.
Je dis merci à la tempête qui fait rage dehors qui va plusieurs fois pendant les trois jours où nous nous blottissons les uns près des autres ou aussi les unes avec les deux autres voir dans l’autre lorsqu’il s’agit de moi.
Pour le troisième voulant rester fidèle à son épouse, ce que nous comprenons très bien, chacune de nos baises est très suivie lorsque nous prenons notre plaisir, car il a décidé que la veuve poignée était hors le contrat moral qu’il avait signé avec sa moitié devant monsieur le maire.
C’est au moment où les bruits du chasse-neige venu les dépanner qu’ils se sont dépêchés de se rhabiller avant de sortir et de me quitter me remerciant devant les autres employés municipaux de les avoir hébergés pendant ses jours de tempête. Heureusement, ils ont gardé pour eux les moments de baises qui ont vu ma sexualité s’envoler.

Deux jours plus tard j’ai eu le plaisir de voir arriver Louis avec un bouquet de fleurs qu’un homme m’offrait pour la première fois.
Ces simples fleurs m’ont été droit au cœur et lorsqu’il m’a proposé de venir au restaurant sans attendre étant homme de décision, je me suis préparé comme une midinette et c’est au dessert qu’il m’a offert une bague que Lucien s’était bien gardé de m’offrir avant notre mariage afin d’éviter le courroux de sa mère me demandant en mariage.

J’ai fa is connaissance avec son fils qui dès qu’il est arrivé à la ferme, voulait tout apprendre en même temps.
Nous allons convoler dès cet été. Ce qui est le plus fou, c’est qu’il a donné sa démission de son poste d’éboueur à moins de cinq ans de sa retraite pour en prendre pour vingt ans dans notre ferme même si son fils vient prendre notre relève.
En attendant il vient de me mettre en position de levrette après que je lui ai sucé la queue bien raide et d’un diamètre que j’avais mal évalué lorsqu’il m’a sodomisé, car j’aurais peut-être reculé s’il me l’avait montré avant.
Bien sûr, dans cette position que j’adore prendre, il va venir m’éclater le cul et je vais en redemander.
Merci à la tempête ainsi qu’aux éboueurs.

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