Des Talents Cachés
Aller au devant de lenvie
- Comment ? Tu pourrais accepter seulement ? Tu arrives, à la piscine, tu fais publiquement remarquer que jaurais besoin dune opération, tu me fournis les précisions nécessaires, tu mencourages à ne pas tenir compte de lavis de « mon idiot de mari» , tu sèmes la zizanie dans mon couple, tu me proposes à plusieurs reprises une aide pécuniaire pour réaliser mon rêve et au moment où je toffre des vacances avec moi, en Tunisie tu te défiles. Quel ami es-tu donc ?
Le coach et lélève se tutoient. Ils sont bien plus proches que je ne le pensais. Julie a renoncé à vouloir me convertir, André lui est indispensable et elle lui rappelle habilement quil est responsable de ses décisions. Elle va et vient devant lui, tourne, se penche à droite, à gauche, exécute une sorte de ballet semblable à ceux quAndré dirige à la piscine. André la suit des yeux, se laisse fasciner par ces jambes dénudées, par lapparition du fond de culotte coincé dans la fente du sexe ou entre les fesses appétissantes de cette tentatrice ou par les sursauts des seins hors de la corbeille du soutien-gorge. Il a mené le jeu jusque là, mais Julie lui vole la direction en étalant ses charmes. Il craque, sent que lheure de passer à lacte est venue et oublie ses bonnes résolutions et ses craintes de panne.
- Tu as gagné, je taccompagnerai et je serai heureux dêtre le premier témoin de ta métamorphose. Je serai en partie le créateur de la nouvelle Julie. Mon seul souci est la réaction de ton mari quand il apprendra mon rôle dans cette formidable aventure de ta transformation physique et mentale en particulier. Tant mieux sil est trop veule pour divorcer.
- Il ignore ton rôle depuis toujours, croit que cest Victoire qui ma « bourré le crâne » et qui sera du voyage. Je ne cherche pas à le détromper. Je laime, il ne me soutient pas, ferme les yeux pour ne rien voir. Quil continue à jouer au sourd et à laveugle.
- Tu laimes, dis-tu. Mais tu lui mens. Comme cest étrange. Tu as peut-être raison. Il ne te mérite pas, mais il est sage de ne pas le pousser aux extrémités du divorce. Tu auras encore besoin dun «casse-croûte » au retour.
- Un casse-croûte qui ne maimerait plus ?
- Organise ta vie, garde ton casse-croûte et prends un amant. Tant de femmes se débrouillent très bien comme ça, compartimentent leur vie et savent se partager sans se trahir. Toi, tu es splendide, tu trouveras ce quil te faut. Il doit payer le prix de sa vie avec une aussi jolie femme.
- Tu nas pas toujours dit ça quand tu mincitais à améliorer mon physique.
-Cest bien, revenons à nos moutons. Oublions le mari, tu lui accordes trop de place. Te fait-il encore lamour ? Le fait-il par habitude ou avec passion ?
- Comme tu es curieux. Depuis que je lui ai annoncé ma résolution de suivre mon plan, il ne me touche plus. Ça lui passera.
- Autrement dit, il ne te manque pas. Si ça te pose un problème, tu peux compter sur moi. Je me tiendrai à ta disposition.
André avance ses pions. Peut-être un peu vite pour Julie:
- Ce que tu peux dire comme bêtises, mon cher André. Je te mentirais si je prétendais ne pas souffrir de cette abstinence e. Lespoir dun retour à la normale me permet de supporter ce manque actuel. Mais toi, es-tu certain de vouloir être mon support pendant les jours difficiles qui arrivent ?
- Je tai répondu. Oui, je serai présent à tes côtés, ne lavais-tu pas compris ?
Julie bondit de sa chaise et se précipite sur André, sassied sur ses genoux, faisant remonter sa jupe sur ses cuisses, offrant à mon appareil une vue plongeante sur son entrecuisse et la bande blanche de la culotte moulant son sexe. Elle veut embrasser la joue de son futur accompagnateur. Le vicieux tourne légèrement la tête et leurs deux bouches se rencontrent.
- Oh! André, nous sommes amis. Ça suffit. Que dirait mon mari sil nous surprenait?
- Il te croit chez Victoire. Sourd et aveugle, il ne saura rien et na donc rien à dire. Tu nas pas aimé ?
- Si, mais il ne faut pas. Reprends-toi. Tu me fais tourner la tête.
- Cest vrai, je suis ton ami. Aussi, tu mas sauté dessus, ne sens-tu pas quelque chose de dur sous ta cuisse ? Me crois-tu de bois. Je ne suis quun homme. La chaleur de tes cuisses a troublé mon sang. Excuse-moi, ça ne se reproduira plus, parole dami. Pardon, oublions cet instant dégarement. Mais cétait drôlement bon, hein ?
Julie ne répond pas, se lève et essaie de voir sur le visage dAndré sil est sincère. Elle est troublée et tire sur le bas de la jupe coupable de sêtre dérobée sous ses cuisses et une partie de sa croupe. Elle se sent coupable davoir tenté le malheureux ami. Elle reste debout, pensive. André ne perd pas le nord, un peu déçu davoir dû interrompre lembrassade, mais convaincu davoir marqué des points importants
- Quand tu reviendras de Tunis, tu seras différente. Tes proches et tes amis le constateront. Mais toi, auras-tu des points de comparaison ? Tu as vu dans les revues ou sur internet des publicités de femmes courageuses, fières davoir amélioré leur apparence, il y a immanquablement deux photos au moins et les mentions AVANT et APRES.
- Tu crois ? Je nai pas lintention de faire de la publicité.
- Pense au plaisir que tu prendras à comparer ton corps Avant et Après. Cela servira même à calmer lénervement de ton homme. La comparaison lobligera à admettre ses torts.
- Pour cela il faudrait des photos de moi nue. Qui pourrait me photographier maintenant et plus tard . Je ne vais pas me mettre à poil devant nimporte quel photographe. Cest dangereux. Je ne veux pas être exposée en tenue dEve sur face book ou twister Une photo davant ferait rire la toile.
La malheureuse est complexée, André a fait fort. Il a trouvé le point faible de Julie et va en profiter.
- Pour ton plaisir et celui de ton mari, fais-moi confiance. Jai un excellent appareil , je suis capable de te procurer des clichés nets et où tu paraîtras à ton avantage dont je ferai honnêtement usage. Je taccompagnerai et je serai le photographe dont tu as besoin, Avant, Après et aussi pendant ton séjour. Je suivrai au jour le jour les progrès visibles. Nous ferons un historique en image de ce que tu endureras pour plaire à ton mari.
Plus la ficelle est grosse, moins Julie est méfiante. Elle écarquille les yeux et embrasse André sur le front
- Mais il faudrait que je me déshabille devant toi? Où ?
- Pourquoi pas ici, à labri de tous les regards. Tu nas pas confiance en moi ?
La question comprend un piège. Si elle répond oui, elle devra se dévêtir, si elle répond non elle pourrait perdre son futur accompagnateur et André devrait remettre à plus tard
Lenvie de Julie est plus forte que sa raison. Elle se sent obligée de concéder
- Bien sûr, je te fais confiance depuis le début. Je ne vais pas me dégonfler. Tu connais déjà bien mon corps. Tu as su en relever les défauts quand jétais en maillot de bain. Je nai plus grand chose à te cacher. Quand commençons-nous ?
Là, elle fait du zèle. Par innocence ou par désir de sexhiber et dentraîner lhomme au lit. Son manque de retenue mexaspère, je sens que la suite sera gratinée, Julie perd la tête et obéit à des pulsions profondes qui dictent sa conduite étrange depuis des semaines. André ne peut plus reculer, oublie les consignes de prudence après le passage tumultueux de Lardente Maud et tombe dans son propre piège:
-Sans tarder.
Au mot chambre, un pli se dessine sur le front de la naïve candidate. Elle ne peut pas ignorer ce que font dans une chambre un homme et une femme. Le danger lémoustille. Sa confiance déclarée lentraîne sur les pas du pervers. Je pourrais cogner une porte, la mettre en garde en faisant du bruit, elle se raviserait peut-être, reniflerait un danger et demanderait un délai de réflexion. Je ne saurais jamais jusquoù elle est prête à se soumettre aux ruses de son coach sportif. Elle sest montrée prête à me mentir, me trahira-t-elle vraiment, complètement. Petit à petit elle augmente ses chances de trouver lamant qui voisinera avec son « casse-croûte ». André , jeune, musclé, bel homme devrait faire laffaire. Elle ne veut pas décourager son audace.
Un homme, un lit, une femme nue, voilà le décor idéal où il faudra revenir pour des photos comparables, après le séjour en clinique. Autant débuter lexpérience pour fidéliser ce compagnon flatteur. Elle a 27 ans, un mari, un , tout cela lui est-il devenu pesant ? Se projette-t-elle déjà dans lAPRES avec lami qui la embrassée si passionnément. Se mettre nue dans un studio photo ou se foutre à poil dans la chambre à coucher dun ami célibataire, est-ce la même chose pour une personne raisonnable? A elle den juger, je ne veux plus linfluencer. Si elle me trouvait dans ce placard, caméscope en main, en ce moment dabandon, de quoi ne maccuserait-elle pas? Et lautre noublierait pas de maccuser despionnage exercé à son insu. Julie, prise en flagrant délit, se sentirait compromise et entendrait les arguments avec un surcroît de mauvaise foi et voudrait se venger sur lheure De toute façon, le résultat est acquis, elle souhaite se faire prendre par son athlète, elle y passera tôt ou tard. Je filme avec des larmes plein les yeux.
Il ny a pas beaucoup à enlever pour se retrouver dans la tenue indispensable devant lappareil du photographe improvisé. Je continue ma tâche et je saisis lempressement de lami pour dégrafer le soutien-gorge avant de placer par derrière ses deux mains sous les globes des seins afin de leur éviter une chute . Non, ces deux là ne cacheront pas le nombril de la dame, il les tient trop bien. Elle prend le relais quand ses tétins commencent à pointer entre les pouces et index d lami. Cest pour lui permettre de plier les genoux avant de saisir la ceinture du slip blanc. Pendant que de ses mains habiles il dévoile la croupe de Julie et la fait sursauter en caressant les fesses, André me la présente de face et je filme la mise à jour des poils du pubis et le début de la fente du sexe marquée par le capuchon enflé dun clitoris que je sais très sensible.
- Cest quoi cette culotte fendue. Tu te promènes souvent comme ça. Ton mari sait-il que tu es toujours prête à accueillir des étrangers?
Je navais pas remarqué ce détail; cest nouveau pour moi. Je comprends mieux lattitude dAndré quand elle sest assise sur ses genoux. Le doute désormais nest plus possible: ma femme est venue avec la ferme intention de soffrir. Cette culotte fendue faciliterait la pénétration.
. La femme que je suis en train de perdre est admirablement belle, dune beauté qui explique lacharnement dAndré à me la ravir . Il la fait tourner, veut que je saisisse la finesse de la taille, la cambrure des reins et lépanouissement si harmonieux de sa croupe de femme mûre, proche de la trentaine, au plus bel âge de sa vie.
- Cest très bien. Tu es courageuse. Enfin cet effeuillement est facile quand on se sait aussi bien bâtie. Je vais te prendre de dos, de face; en entier dabord puis par étages, de haut en bas
« Je vais te prendre » Dans un autre contexte, cela passerait pour une menace ou une promesse. Lui, sait ce quil suggère et corrige, « je te prendrai aussi de profil, de chaque côté»; le propos est moins suggestif. Tiens-toi droite, pousse ton genou droit en avant, soulève un peu ce sein : ( ce sein est touché du doigt) Et André tourne autour delle, désigne chaque partie à photographier, les touche, palpe parfois tandis que Julie creuse ses reins, expose langle de ses cuisses au flash, na pas honte darrondir des fesses à rectifier, lève un pied, un bras, tourne la tête à droite, à gauche ou fait saillir sa poitrine dite « légèrement tombante » pour les besoins de lopération future. Là un doigt déniche un petit bourrelet, ailleurs cest un petit matelas de tissus adipeux. Si javais à être convaincu, je finirais par croire que laventure tunisienne est indispensable. Par bonheur André me rassure un instant.
- Ah ! Si je tavais mieux observée, dans les conditions présentes, jaurais pu faire quelque chose pour téviter lemploi des canules de liposuccion et tous les frais que tu as engagés. Jaurais pu éliminer moi-même beaucoup de petits défauts. Lexamen attentif de chaque partie de ton corps merveilleux auquel tu viens de te prêter révèle que le mal est inférieur à ce que je prévoyais.
- Ah ! Bon. Tout cela te paraît exagéré ? En es-tu certain. Je devrais annuler le voyage, le séjour en ta compagnie et lopération?
- Ce nest pas ce que je dis. Non, le résultat sera plus complet et plus rapide si tu suis ton plan. De plus les dépenses sont réalisées. Pourtant je pourrais dès à présent rendre le résultat plus rapide, plus efficace et moins douloureux.
- Que dois-je faire ?
- Toi ? Rien. Il est dommage que cette séance se fasse si tardivement.
-Est-ce de ma faute ? Il fallait demander.
- Je me reproche de navoir pas voulu tembarrasser plus tôt, par crainte que tu ne refuses de te dévoiler comme tu viens de le faire si complaisamment. Il nest pas facile pour un jeune homme de demander à une belle femme de se déshabiller, on peut toujours craindre une réaction violente de sa pudeur et des accusations de tentatives perverses.
- Tai-je repoussé, accusé de perversité ? Non, cher ami, je te fais confiance. Alors précise comment tu pourrais faciliter la suite.
Je croyais lavoir annoncé pendant le cours daquagym. Je suis actuellement une préparation de masseur kinésithéute. Je nai pas encore mon diplôme, mais je peux déjà exercer gratuitement. Des massages répétés et quotidiens des hanches, de lintérieur des cuisses, du haut des bras ou des muscles fessiers pourraient gommer une partie importante des fines couches de graisse qui se déposent.
- Mais pour les seins ?
- Des massages ne suffiraient pas. Pour le reste, nous avons une quinzaine et je pourrais, à ta demande, simplifier et alléger par des massages le travail du chirurgien.
-Et tu ne le disais pas ? Quattends-tu pour commencer. Je te paierai sil le faut.
- Tu mas payé par avance en moffrant ce séjour près de toi. Si tu veux, allonge-toi en travers de mon lit et je toffre la première séance. As-tu une petite demi-heure? Ton mari tattend-il ?
- Quil attende! Il sait que les discussions entre femmes et avec Victoire, durent plus longtemps quannoncé. Merci de me masser. Je me couche sur le ventre ou sur le dos ?
- En premier, sur le ventre. Laisse dépasser du matelas le bas des jambes, écarte un peu les genoux pour que je puisse attaquer le gras sous les cuisses. Je devrai aussi masser très doucement cette partie : tu sens? Dit-il en parcourant de lindex les grandes lèvres du sexe. Ça ne te gênera pas, tu nes pas trop sensible par là?
- Si, un peu. Mais si cest nécessaire, je penserai à autre chose. Fais ce qui me fera du bien.
- Cela te fera du bien , nen doute pas. Mais il faut le faire. Je commence par les pieds, les chevilles, les l mollets et je remonte. Sois patiente.
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