Plaisirs Troubles - 4/5
Plaisirs troubles
4ème partie - 4/5
« « 4ème partie ! Comme le temps passe
et quelques-uns parmi vous qui venez douvrir cette histoire et nont pas lu les précédentes ! Catastrophe !
Comment vous dire
que vous auriez dû ? Ben oui ! Je vais quand même pas tout recommencer
quoique ! vous ne serez pas perdus !
Patricia, Christelle, Charlène
ont les a quittées un mercredi en début de nuit
bien occupées les unes des autres, et nous voilà au dimanche qui suit ! » »
** Babou, dans un café à Nantes
**
Elle est venue passer le week-end chez nous. Aucune nouvelles pendant 3 semaines, à peine un texto pour répondre à mes messages, pas un coup de fil, et brusquement elle appelle pour dire quelle venait. Bien sûr que jétais inquiète ! Je mattendais à
je sais pas ! La retrouver comme elle était partie des mois plus tôt, après avoir quitté Pierrick, un peu cassée.
Dabord cette lettre où elle disait quelle avait rencontré des nanas, et que
et puis ce silence ! Oui, jétais inquiète !
Et puis pas du tout ! Au mieux de sa forme ! Au début jai même cru quelle se forçait, pour donner le change, mais non
elle allait vraiment bien !
Elle me charriait à cause de mon gros ventre. Elle se foutait de moi parce que je marchais en me dandinant comme un canard, que jarrivais pas à enfiler mes chaussures, que javais envie de faire pipi toutes les heures
Jen étais à 7 mois ! Et javais beaucoup pris
trop.
Quand elle avait voulu me câliner, elle sétait mise derrière moi pour me serrer dans ses bras, elle disait « de face, tes trop loin, jécraserais le bébé pour te faire des bisous ».
Moi je bouillais, javais plein de questions qui me brûlaient les lèvres, mais devant son frère
à la moindre allusion, je pouvais pas men empêcher, elle faisait les gros yeux en montrant Pascal qui nous lâchait pas.
Jai dû attendre le soir. Elle ma suivie dans la salle de bains quand je suis partie me préparer pour la nuit.
Tétais jalouse, mais là, je suis battue ! Je les masse aussi ?
Elle était dans mon dos. Elle soulevait mes seins de ses deux mains.
Je ferai toute seule.
Allez Babou
laisse-moi moccuper de toi ! A moins que tu préfères que ce soit Pascal ?
Ça risque pas ! Ton frère
tu le connais
il croit que je suis toute fragile
Ah ! Si je comprends bien, ça va pas beaucoup mieux.
Et avec ce que tu as commencé à me raconter, je sais pas si cest une bonne idée que tu me tripotes !
Babou !! Cest pas parce que
Parce que quoi ? Parce que tu tes découvert un intérêt pour les filles ?
Tes bête ! Allez ! Enlève ça ! Et puis cest pas tout, tas du poil aux pattes ! Cest pour ça que Pascal se met dans son coin du lit : tu lui chatouilles les guiboles !
Et comment tu veux que je fasse ? Tas bien vu, jarrive à peine à me chausser !
Je vais moccuper de toi ! Laisse-toi dorloter !
Daccord
mais toi tu me racontes !
Elle ma raconté comment cétait arrivé
son anniversaire, le bar à filles, lalcool et ses bêtises avec une des filles, Quelle sétait réveillée chez cette fille, Christelle, le lendemain « toute habillée sur un lit quelle connaissait pas », son mal de tête
Il sest rien passé ?
Non, pas vraiment
Elle avait fini de me masser la poitrine, je me tenais des deux mains au lavabo pendant quelle me massait le dos et les reins. Pascal a passé la tête par la porte pour dire quil se couchait et il nous a laissé très vite
ou sest enfui
ça faisait au moins deux mois quil mavait pas vue en culotte et les seins à lair
Ils sont tous comme ça, les mecs ? Lui, mon gros ventre lui faisait peur !
Cest quoi, ça, « pas vraiment » ? ça commence où et ça finit où ?
Quelques caresses
des baisers
Et cest bien ? Je savais pas que taimais les filles
cest nouveau !
Un accident, Babou.
A son sourire que je guettais dans le miroir au-dessus du lavabo, je voyais bien que cétait plus que ça.
Des caresses ? ça se précise !
Elle se mordait la lèvre en croisant mon regard dans le miroir.
ses rêves, ses questions, son étonnement
elle nest pas rentrée dans les détails, en a dit juste assez, elle ma dit quelles les avaient revues, que cétait bien
Les ? Parce quil y en a plusieurs ?
Mmm
Assieds-toi au bord de la baignoire.
Elle ma rasé les mollets. Ça faisait un moment que jy arrivais pas bien.
elle ma dit pour sa collègue de travail, jai oublié le nom, qui lavait piégée, lexplication quelles ont eue.
Tu esquives, là ! Explique-moi ce « les » !
En fait, elle ne ma pas dit ce quil se passait entre elles, pas vraiment. Ses mots retenus, son sourire, ses hésitations en disaient plus que des mots.
Et moi je divaguais
nos bêtises quand on était ados, ses histoires, elle à mes pieds qui rasait entre mes cuisses ce qui dépassait de ma culotte
le manque
ça faisait trois mois ? plus ? que Pascal me touchait plus ! Comme sil avait peur de faire mal au bébé, ou quil lespionne depuis dedans, je sais pas
mais, voilà, jy pensais ! Et je crois quelle y pensait aussi, les regards
si elle mavait touchée je laurais repoussée
mais elle est restée
cool
je laurais repoussée mais jen crevais denvie. Cest con, non ?
**Patricia aussi ma parlé de ce week-end
**
Ça faisait trop longtemps que je lavais pas vue. Elle me laissait des messages et moi je me dégonflais de lappeler. Je répondais par textos.
Le samedi soir, dans la salle de bains, on a parlé. Cétait bizarre. Cest la grande sur que jai pas eu
et jarrivais pas à lui dire ce que je ressentais. Pas de honte, non, mais cétait comme une autre vie, que je vivais loin delle, loin de tout ce quon avait vécu ensemble
et puis je nétais pas très sûre de moi.
Juste une histoire de cul, jaurais pu lui dire. On aurait rigolé ensemble. Mais cétait pas que ça. Christelle, Charlène
comment jaurais pu lui expliquer ce que je ne comprenais pas très bien moi-même ?
Alors jen ai dit un peu, juste assez pour quelle devine le reste. En ne lui disant pas tout, cest idiot, javais presque limpression de lui mentir !
Et puis son gros ventre et ses gros seins. Elle était belle ! Mon frère est un imbécile tout coincé ! Je lui en ai touché deux mots le lendemain. Moi, devoir dire à mon grand frère quil devait soccuper de sa femme ! Un comble, non ?
Parce quelle était en manque, la pauvre, cest sûr ! Et sur ce coup-là, elle était aussi bête que lui ! Parce quelle lui avait rien dit ! Il a fallu que moi je men mêle ! Moi avec ma vie de patachon qui partait dans une drôle de direction ! Pff ! deux imbéciles !
Pendant que je moccupais delle, je rasais le haut de ses cuisses, des mains étrangères sur elle
jai bien vu que
ses joues toutes rouges, la tête quelle détournait
On aurait pu rigoler, mais on était finalement aussi gênées lune que lautre. Jai bien vu quelle mouillait sa petite culotte, et elle devait le sentir aussi. On aurait pu en rire, on na pas osé en parler, à cause de mes histoires, bien sûr.
Je ne sais pas si ce que lui ai raconté lui a donné une idée vraie de ce quil se passait entre Christelle Charlène et moi, je suis restée
en surface. Et puis quoi, lui raconter leurs baisers, leurs caresses ? Lui dire que moi
que moi je ne les avais jamais touchées ?
Quand je suis allée passer un week-end avec Babou et mon frère, on ne sétait vues que trois fois ! La soirée danniversaire, le week-end davant quand jétais passée au bar, et le mercredi précédent. Cest tout. Trois fois. Trois nuits. Bien différentes dailleurs entre elles, ces trois nuits ! Jallais quand même pas lui raconter que je métais réveillée menottée sur le lit de Christelle la première fois, et que Charlène mavait sodomisée avec un gode ceinture la seconde ! Et que jétais retournée chez elle le mercredi précédent malgré ça
ou à cause de ça ? lui dire que ça me plaisait ? Pas question !!
Et puis il y avait eu le mercredi, quand elles mavaient invitée pour une pizza partie.
Comment jaurais pu lui dire ?
Des amies ? Très spéciales, ces amies !
Du cul ? seulement du cul ? Du sexe entre copines ? Peut-être
mais ça ne me satisfaisait pas dy penser comme ça.
De lamour ? Tout de suite les grands mots ! Jen savais quoi de lamour
Mercredi, quand je les ai rejointes, elles mattendaient sur le lit et je leur ai fait un strip-tease avant de les rejoindre et de minstaller dans le lit entre Christelle et Charlène.
Et puis Christelle sétait déshabillée aussi.
Cest étonnant, mais cétait la première fois que je la voyais nue et ça ma fait un effet bizarre quand elle sest allongée toute nue contre moi, une boule chaude de plaisir.
Depuis ce mercredi, jy pensais.
Charlène, cétait différent. Une copine ? Quelque chose comme ça. Avec elle, cétait comme un jeu, un jeu olé-olé, daccord, un jeu de sexe, mais un jeu.
Avec Christelle ? Sans que je sache exactement en quoi, sans trouver les mots pour expliquer, je ressentais autre chose ... il y avait cette boule au ventre, la gorge nouée, et par-dessus tout la crainte de la décevoir.
Christelle avait éteint la lumière. Elles mont caressée. Tout doucement. Je dis elles, mais en fait, cest Charlène qui me caressait, pas Christelle. Elle, se tenait lovée tout contre moi, un bras passé sous mon cou.
Moi je les ai jamais touchées, ni lune ni lautre. Pourquoi ? Bonne question !
Gêne ? Honte ? Retenue ? Je ne sais pas lexpliquer.
Je suis rentrée à Paris comme prévu le dimanche en milieu daprès-midi. Bien sûr Babou mavait fait promettre de lappeler plus souvent. Jai promis. Mais jai pas fait.
Charlène mavait amenée à la gare avec la voiture de Christelle à laller pour méconomiser les frais de parking, et cest Christelle toute seule qui est venue me chercher.
Elle mattendait en bout de quai au milieu de la cohue de ceux qui descendaient du TGV comme moi, sarrêtaient en rejoignant un proche venu les chercher, encombrant le passage de leurs valises et ralentissant le flot.
Je lai reconnue de loin et elle mavait vue aussi. Pantalon à pinces kaki, un foulard noué lâche dans léchancrure dun blouson court de cuir fauve, col relevé sous ses cheveux courts, elle me souriait tout le temps que jarrive près delle.
Elle a passé les bras sous les miens chargés dun sac dun côté, les magazines qui mavaient occupés durant le trajet de lautre et ma serrée contre elle en plaquant un baiser sur ma bouche.
De Charlène, cet accueil ne maurait pas surpris et sans doute que jaurais ri en mamusant de la réaction des gens autour.
Venant de Christelle, ce baiser au milieu de la foule des passagers qui se retournaient sur nous en nous dépassant avait une saveur bien différente. Elle a relâché la pression de ses lèvres pour balayer mon nez du sien, petit baiser eskimo, en me serrant fort contre elle, plantées au milieu du flot des passagers.
Elle a ri de mes joues cramoisies. Je crois quelle sest trompée sur lorigine de cette rougeur, et sest écartée de moi, a passé un bras autour de ma taille pour mentraîner vers laccès au parking :
Tinquiète pas ! Personne ne te connaît !
Elle avait cru que je rougissais à cause de ce baiser en public ? Franchement, tous ces témoins ne me dérangeaient pas le moins du monde ! Je rougissais de plaisir : que ce soit elle qui soit venue, quelle maccueille dun baiser.
Je me sentais toute chaude à lintérieur, avec de petits frissons partout.
Dans lascenseur qui nous conduisait au parking, cest moi qui me suis collée à elle pour un baiser. Je navais que ça en tête depuis le quai de la gare, et cette fois si jai rougi, cétait de fierté davoir osé. Elle haussait les sourcils de surprise et souriait. Le monsieur qui était monté dans la cabine dascenseur avec nous sétait détourné en plissant les lèvres de réprobation, sa réaction déclenchant notre fou-rire.
Charlène nest pas là ?
Sa copine est rentrée.
Sa copine ?
Tu savais pas ? Elle ta rien dit ? Elle est avec elle depuis
bientôt deux ans ! Sophia part souvent en mission à létranger pour deux ou trois semaines. Elle est rentrée samedi.
Mais
je croyais
toi et elle
Charlène et moi ? Non ! On se connaît depuis longtemps ! Et toi
son amie sen fiche
enfin je crois ! Et puis si elle se fâche, je te défendrai !
Mais
avec toi ?
Moi ? Mais
on est amies, cest tout ! Il ny a rien entre nous ! Tas bien vu, quand même, quil ne se passait rien entre nous !
Vous étiez
toutes les deux
Pour toi.
Ah
Cest vrai que je navais jamais rien vu entre Christelle et Charlène, pas un baiser, pas un geste. Je navais pas compris leur complicité autour de moi, à cause des inventions de ma collègue à lhôpital, Cathy.
Tas lair déçue ! Tu pensais que Charlène et toi ...
Non
pas vraiment ! Enfin, quon pourrait être amies
je suis un peu larguée ! Et
toi aussi tas une copine qui va revenir de je sais pas où ?
Ben
cest vrai, y a une fille. Mais je sais pas trop où jen suis avec elle. Je la connais pas depuis longtemps, et, elle aussi elle vient de rentrer, aujourdhui, alors je sais pas.
Et elle était où ? A létranger elle aussi ?
Non non, à Nantes.
Jétais tellement perturbée par ces histoires que javais à peine remarqué quelle me tenait les mains, quelle était tout près de moi, quelle cherchait mon regard, un petit sourire aux lèvres.
Plus je fronçais les sourcils, plus son sourire sélargissait. Javais compris ? Cest de moi quelle parlait ? Je me souviens seulement que javais chaud, très chaud et que trop de choses se bousculaient sous mon crâne.
Et puis elle ma embrassée. Du bout des lèvres. Elle piquait de petits baisers sur ma bouche et se reculait, elle pressait mes doigts entre ses mains, membrassait encore.
Quoi lui dire ? Trop de questions !
Un peu comme une fuite, pour échapper à son regard, parce que je sentais mes yeux piquer un peu, et que je ne savais pas quoi dire, que de toute façon les mots seraient restés coincés au fond de ma gorge, je me suis blottie contre elle, le visage au creux de son cou.
Elle savait pas où elle en était avec moi ? Mais moi non plus je savais pas où j'en étais !
Le premier jour elle mavait bousculée, parce que Cathy lui avait raconté que cétait ce que je cherchais, et
cétait bien !
La seconde fois elle mavait pratiquement donnée en pâture à Charlène qui mavait quasiment violée, et
cétait bien !
Et puis mercredi dernier javais dormi tout contre elle, et ça aussi cétait bien. Vraiment bien.
Et ? Et quand je pensais à elle en rentrant sur Paris plus tôt dans laprès-midi, ensuite en la voyant sur quai de la gare qui mattendait, et là, blottie contre elle, à chaque fois, je sentais les bouffées de chaleur et les frissons me prendre, ma gorge se serrer, et trop de choses tourner en tempête dans ma tête.
Tu veux faire un bout de route avec moi ?
Elle murmurait tout contre mon oreille, ses bras noués dans mon dos, repoussait mes cheveux du nez pour poser un baiser dans mon cou.
Moi, comme une conne, mes yeux avaient fini de piquer : je pleurais tout doucement sur son épaule. Même pas fichue de lui répondre. Alors je secouais la tête pour dire oui. Oui oui oui ! Bien sûr que je voulais faire un bout de chemin avec elle, même si je savais pas du tout où il allait.
Je sais plus combien de temps elle ma bercée dans ses bras, debout toutes les deux entre son canapé et sa table ronde.
Mais à un moment, ce début de chemin cest dans sa chambre quil menait. Parce que cétait la chambre et que ment ça passait par là ? Sans doute, oui, souvent les chemins quon suit à deux passent par un lit.
Au début pas de mots, ou des mots qui comptent pas, des mots qui cachent ceux quon nose pas dire ou quon ne sait pas dire, « tas pas froid ? » , « tes bien ? », « tu trembles », « elle accouche quand, ta belle-sur ? », « tu veux un thé ? un café ? », et de petits baisers comme des bises, des baisers en sourire, des baisers calmes, des baisers soufflés entre deux soupirs. Et non, je nosais toujours pas glisser mes mains sous son gros pull de laine.
Elle a tiré la couverture sur nous, pour nous faire un nid tout chaud où nous blottir, prétexte aussi à changer de position, nous serrer plus près, pour croire que le rouge à nos joues vient de la chaleur nouvelle et pas de nous.
Le gris du soir a doucement envahi la chambre, et le noir de la nuit après. Il a plu, je crois. On était au chaud lune de lautre.
Elle ma parlé delle, son travail, ses amours, jai parlé de moi, celui que javais fui, le seul que jaie jamais connu, nos jeux et les débordements.
Tu faisais tout ce quil voulait ?
Presque
je suis partie.
A quel moment ?
Il voulait
que je le fasse avec ses copains.
Que tu baises avec eux ?
Mmm
et puis un jour, je lai trouvé chez nous avec une autre fille
la goutte deau ! me suis barrée. Pendant six mois jhabitais chez mon frère et Babou et jai demandé ma mutation. Je supportais plus de le croiser, il me relançait tout le temps, il mattendait à la sortie du boulot.
Je pourrai, moi, venir te chercher à la sortie du boulot ?
Ben oui !
Même si je te bouscule un peu ? Cétait
cétait ce que tu voulais, un peu, non ?
Je savais pas trop ce que je voulais
Moi je sais ce que je voudrais !
Quoi ?
Un baiser, là, tout de suite
et puis un baiser le matin quand on se réveille, prendre le ptit déj avec toi et essuyer tes épaules après la douche, un baiser tous les matins en partant au boulot, et un autre tous les soirs quand tu rentrerais
Ça fait beaucoup de baisers !
Ouais ! Et puis me balader avec toi en te tenant la main, passer le samedi sous la couette
Tout le samedi ?
Peut-être aussi le dimanche ! Que tu me déshabilles tout doucement pour caresser mes seins et mon ventre, mes fesses aussi, jaime bien, et jaimerai même que tu fasses ça maintenant
Et toi ? Tu ferais quoi ?
Eh ! Cest moi qui ai dit prem ! Toi
après !
Christelle
je
jai jamais fait ça
Mais dabord, je vais faire pipi !
Elle a planté un baiser sur mes lèvres en se redressant et elle ma laissée toute seule dans son grand lit et le noir de la chambre.
**Christelle, leur première nuit
**
Je peux lavouer, je nétais pas sûre de la retrouver dans le lit en revenant. Et lidée quelle sen aille me tordait le ventre. Jai lair comme ça
la réputation aussi ? mais en fait je suis une inquiète. Une angoissée.
Depuis la soirée du mercredi, je pensais sans arrêt à elle. Sans arrêt. Et pourtant il ne sétait rien passé entre nous. Presque rien !
Elle navait pas bougé quand je suis revenue. Je suis restée debout à côté du lit sans bouger et elle a fini par sasseoir au bord du lit. Jattendais. Elle sest levée. Je la voyais à peine. Javais laissé la porte de la chambre ouverte et la seule lumière venait du couloir.
A quoi je mattendais ? Je ne savais même pas si elle serait toujours là ou si elle se serait enfuie !
Elle a pris mes joues entre ses mains, quest-ce quelle tremblait ! Et ce baiser ! Waouh !
Elle ma déshabillée. Mon gros pull, mon tshirt, mon soutien-gorge, mon pantalon et mon slip, mes chaussettes. Tout ça sans me toucher vraiment, à peine si elle a effleuré ma peau et dégrafant le soutien-gorge et en étirant mon slip pour me lenlever.
Elle était dans mon dos. Je sentais son souffle sur mes épaules. Elle a pris mes mains dans les siennes pour écarter mes bras et cest là que tout a commencé.
Ses baisers partout sur mon dos en caressant mes seins, sur mes fesses quand elle sest agenouillée derrière moi, une main sur mon ventre et lautre entre mes jambes, toutes légères et curieuses en même temps
Elle prenait tout son temps ! Une et un délice ! Je vous dis pas dans quel état jétais !
Elle ne tremblait plus, moi si !
**Patricia, les yeux brillants
**
La chambre était presque plongée dans le noir, juste éclairée de la lumière du couloir. Sans ça, je ne sais pas si jaurais osé.
Elle avait compris que je ne ferai rien de moi-même ? Qu'il fallait qu'elle décide pour moi ? Sans doute. C'est tout ce que je voulais. Que ce soit sa volonté.
Je voulais tellement lui plaire ! Jamais je navais caressé une fille. Je vous l'ai déjà dit. Des bêtises quand on était ados avec Babou, mais on ne se touchait pas, jamais. Des bêtises.
La douceur de sa peau, son parfum, son odeur, ses frissons, ses soupirs.
Au début je leffleurais à peine, exprès, je me retenais. Je sentais sa chaleur, le parfum de son sexe, et jétais dans le même état quelle, mais je retenais mes gestes. Je sentais mon sang battre, mes tétons se tendre, mes lèvres toutes chaudes et gonflées.
Je lai repoussée sur le lit. Jembrassais son ventre, je la sentais se tendre, les muscles durs sous mes lèvres et ma joue. Son odeur de fille, de désir de fille me tournait la tête quand jai embrassé son sexe, que je lai goûtée, chaude et douce, collante. Je laspirais entre mes lèvres, louvrais de ma langue, la plongeais en elle.
Novice à aimer une fille ? Et alors !
Je sentais contre mes joues les longs frissons et je lentendais gémir au passage de ma langue sur son petit bouton damour tout lisse, tout rond.
Elle soulevait son bassin pour se plaquer à ma bouche et je méchappais en riant, je repoussais les mains qui plongeaient dans mes cheveux.
Jai continué jusquà ce quelle supplie, la voix rauque :
Sil te plaît
sil te plaît chérie
Pour la première fois, jai joint une main à ma langue , un, deux, trois doigts plantés en elle, une main sur sa cuisse pour la repousser grande ouverte, mes doigts juste poussés lentement dans son vagin glissant, sans à-coups, pour louvrir, létirer, lui faire mal ? non, pas à ce point, mais
la posséder. Elle était tellement mouillée que je ne risquais pas lui faire mal de toute façon même en poussant mes doigts en elle au plus profond que je pouvais.
Et elle a joui. Je sentais les contractions sur mes doigts, le battement du périnée contre mon petit doigt replié.
Moi ! Moi javais fait jouir Christelle ! Christelle qui mavait appelée chérie ! Jen aurais pleuré !
« « Encore un peu ? Une autre fois, il se fait tard, pour un dernier petit tour
» »
(A suivre
si vous voulez !)
Misa - 11/2015
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