Un Moment De Drague
Depuis plusieurs jours la canicule s'est installée et les corps fatiguent. Sur le chantier, les pauses accompagnées de boissons rafraîchissantes sont les bienvenues et aident à supporter les travaux physiques harassants.
Courageux et volontaire, l'artisan trime malgré la chaleur. La poussière, les gravas, un bordel pas possible règne sur le chantier. Je suis mauvaise langue: en réalité, tout est à sa place, au plus près de son utilisation.
Cette semaine, nous réaménageons la terrasse devant notre longère.
Ce n'est pas un problème en soi puisque nous sommes chez nous et qu'il se mène à la cadence qu'il veut. L'artisan, c'est mon mec du bâtiment qui sait presque tout faire. Quel homme, mon Doudou! Il est dans son élément et, ces jours ci, il est maçon/paysagiste.
" Le chantier avance bien." me dit-il.
" David, tu as fait un très bon choix avec ces pierres.
David est très fier d'être valorisé et que je sois content du résultat de son travail. Il vient chercher un petit bisou pour marquer mon arrivée sur le chantier après ma journée au bureau. Et c'est vrai: ce qu'il fait est très beau, parfaitement réalisé.
Il a pris plusieurs jours de congés pour bosser à notre maison. Je n'ai pas pu obtenir mes journées en même temps que lui mais aucun reproche, aucune amertume; il est comme ça, heureux d'être avec moi. Il m'avait bien dit lors de notre rencontre " Laurent, je ferais tout ce qu'il faut pour que tu me gardes ". J'en pleurerais tellement je me sens aimé et cela m'arrive quelquefois lorsqu'il me pénètre de son sexe épais en me regardant dans les yeux en joignant son bonheur au mien.
Il sait parfaitement qu'il compte plus que tout pour moi.
Sans un mot, il me regarde et enlève son teeshirt usé trempé de sueur et tâché par le travail pour se mettre torse nu et poursuivre la pose des grosses dalles.
Mon homme apparaît là, devant moi, splendide, puissant, sa masse super imposante avec son ventre qui force sur le ceinturon.
Il sait, en se mettant torse nu, qu'il va m'impressionner, me faire perdre les pédales. Je connais parfaitement son corps mais il me fait toujours autant craquer. Il est le rêve absolu de mes fantasmes: un mâle d'un quintal, velu tel un ours, aux proportions parfaites, bâti tel un colosse, un regard profond qui brûle de désir et d'attentions pour moi.
La première fois qu'on avait fait l'amour, il avait peur que ses poils soient un problème. Bien au contraire, cela m'a ravi et apporté un immense bonheur. J'étais avec l'homme de mes rêves.
Je sais, tout le monde se rase ou s'épile mais moi, j'adore mon David poilu, velu. De plus, je n'aime pas les maigrichons et avec lui, il y a de la marchandise sur la balance.
Sûr de son effet, il réfléchit à son chantier, passe sa grosse paluche de mec manuel dans les poils de sa poitrine gonflée d'oxygène puis va masser son ventre arrondi. Le geste est presque érotique; je bandais déjà, maintenant ma queue fait un soubresaut tant le désir m'emporte.
Je pourrais me jeter sur lui. Il ne m'a jamais repoussé, jamais fait mal en paroles ni par un geste de lassitude.
Simplement, il n'aime pas les tapettes, les blablas inutiles, les mecs qui font étalage et vont trop vite au sexe. Mon style discret, peu voyant, mon genre masculin respectueux de ses attentes
il adore cette sobriété et cette douceur à l'aborder. Réservé et un peu timide au démarrage, c'est un homme diésel très très chaud quand il me sent en demande et qu'il a envie de satisfaire une pulsion amoureuse.
C'est un jeu de séduction entre nous avec nos règles et nous en connaissons tous les deux le développement et la finalité.
Je connais le moindre de ses plaisirs et son envie de hurler de bonheur d'être autant désiré et que mon corps, tout mon être en chavire. Chaque regard vers lui, chaque mot gentil sont pour lui des caresses exquises et il bande, ses sens s'emballent tellement il se sent aimé.
Il ne reflète pas la beauté des mecs de magazines homos, il le sait. Son visage est en chantier lui aussi suite à un accident mais je le trouve trop beau, brut, nature, vrai et je n'ai jamais souffert de ces balafres de la vie.
Il se tourne vers moi en se tâtant la bite pour la remettre en place. Inconsciemment, il me montre sa virilité triomphante. Oui, je sais, il est très bien pourvu, le garçon.
Son pantalon d'artisan est maculé de tâches de ciment, de peinture et de plâtre. Ce n'est pas la chochotte des victimes de la mode mais le mec bien mâle, au plein de son froc avec des cuisses à faire pâlir un haltérophile.
D'autres diront un gros balourd, un buf, ça m'est égal. Je n'en changerai pas pour rien au monde. Dès le premier jour de notre rencontre, nous avons senti l'un et l'autre que nous étions en harmonie et cela ne s'est jamais démenti.
Il va et vient près de moi pour placer son dallage, s'arrête, m'explique, me donnant le temps d'admirer son dos large, couvert d'une toison de poils noirs et courts, alignés tels les plumes d'un aigle royal. La sueur perle sur lui et ces gouttes qui ruissellent sur sa peau, qui descendent vers ses reins et vont aller mouiller son cul touffus
j'ai envie de les lécher, d'en aspirer les sucs
Mais c'est trop tôt, je laisse monter le désir, il ne faut pas précipiter le plaisir
C'est mon David qui a la gaule pour diriger ce moment de drague comme le chef d'orchestre a sa baguette. C'est lui l'actif principal dans notre couple et c'est lui qui décidera.
D'une main ferme il saisit la bouteille d'eau que je lui tend et boit sans réserve, les bras écartés pour faire respirer ses aisselles, la nuque haute tant il est fier de me faire admirer son anatomie de super lourd. Mon homme est là devant moi, la braguette tendue à outrance et le haut du corps libéré, torse nu comme un gladiateur Romain, comme une provocation à mon fantasme, à mon désir pour son corps généreux et sa pilosité abondante.
Les poils débordent de partout, noirs de geai, touffus sous les aisselles, épais tels une belle moquette sur sa poitrine virile et son ventre bombé. Les avant bras musclés sont tout autant garnis. Il représente le gros mâle viril dans toute sa splendeur.
Lorsqu'on fait l'amour, ses cuisses garnies elles aussi de poils raides me grattent les jambes. Ce contact m'électrise, mon corps s'offre, vaincu par le désir.
" Merci Bébé.
Son ton en mode basses ondes, sa voix profonde qui m'envoute, le mot Bébé qu'il utilise exclusivement dans notre intimité est un signe. " Bébé " a claqué comme une invite à aller plus loin. Fou de désir, son sexe bandé, son gland qui bave a déjà mouillé le devant de son pantalon.
Il ne dira rien de superflu pour m'exciter, c'est un taiseux. Pour les sentiments, il a du mal à s'exprimer. Cela ne l'empêche pas d'être sincère. Les mots sont rares mais justes. Le seul endroit ou il se laisse aller à roucouler, c'est dans notre lit, perdu dans nos câlins. L'expression "confidences sur l'oreiller" est faite pour lui, j'adore. J'adore cette pudeur et cette fièvre mêlées en lui.
" Tu devrais faire une pause, Doudou.
Il me suit pour venir sous les frondaisons du chêne à proximité, là ou la chaleur étouffante de cette fin d'après midi y est plus supportable. Assis sur une solide table en bois que nous avons installée là, les jambes légèrement écartées, il sent ma position comme une invitation et vient contre moi.
La situation n'a rien d'anormale.
C'est possible qu'il va me tâcher avec son pantalon tout crade et ses mains poussiéreuses mais je ne le repousserai pas, je l'aime tel qu'il est et il le sait parfaitement.
Il boit encore tout en posant une main sur ma cuisse et fait mine de réfléchir au chantier, sans doute par provocation. Une fois désaltéré, enhardi par son envie, riant, joueur, heureux, il fait couler de l'eau sur sa tête pour se rafraichir.
L'eau rince son visage plein de sueur et coule sur son cou de taureau, ruisselle sur son poitrail, ses pectoraux de catcheur. Il s'ébroue, m'éclabousse, montre son plaisir de s'asperger ainsi. Peut lui importe d'être mouillé, son objectif est ailleurs. Lui aussi a déjà disjoncté par le bonheur de ma présence contre lui
Je tends une main vers sa poitrine toute chaude et il se colle complètement contre moi pour bénéficier au maximum de ce qu'il attend. Il s'offre, propose son torse nu d'homme puissant et fort. Mes mains farfouillent dans sa toison épaisse et mouillées et vont caresser ses beaux tétons trempés de sueur.
Heureux, ailleurs, je profite du corps sublime de celui que j'aime tant. L'eau a continué son chemin et je frotte son ventre rond. Il sent la transpiration et les restes de parfum du matin.
Il a fermé les yeux et savoure le moment puis, parce c'est ce qu'il préfère, il saisit ma main et la porte à son visage trempé et s'en caresse la joue.
L'instant est sacré, d'une intensité d'amour qui défie l'imagination. A ce moment là, je sais qu'il pourrait faire n'importe quoi pour me prouver qu'il m'aime.
Rassuré par cette osmose qui nous unie, il m'envoie sur sa poitrine de mâle dominant, me fait frotter sa moquette imbibée d'eau. Ses poils sont comme des crins, durs, raides
je sue, transpire, bande à m'en faire mal, éperdument amoureux de mon homme.
Mes mains remontent vers ses épaules larges et imposantes, sa nuque puissante tel le minotaure puis vont caresser les muscles énormes et durs de ses bras, passent sur ses flans qu'il m'offre ou des gouttes de sueur perlent. Il sait que j'adore ces moments sensuels ou il me laisse visiter son corps massif.
Dans notre lit, il joue quelquefois le macho et s'impose, me fait sentir sa force, sa virilité et vient me féconder d'autorité, accomplissant son devoir conjugal sans réserve, pour me prouver qu'il ne saurait tolérer un autre mâle à disposer de mon cul et qu'il est là pour me satisfaire.
Il enlève ma chemise que j'avais gardée. Le temps est venu pour lui de passer aux choses sérieuses. Me voilà torse nu moi aussi et il fond. Il adore voir et toucher mon torse presque lisse, moi qui aimerait tant être velu, comme quoi les contraires s'attirent.
Savoir ce gros mec poilu lécher, caresser mes petits tétons, les irriter avec sa barbe dure, les sucer et les sucer encore jusqu'à ce que cela se mélange entre plaisir et supplice: voilà ce qu'il me fait subir dans notre lit. Là, il n'a pas le temps et va directement à l'urgence.
Les mains sur la boucle de son ceinturon puis sur sa braguette, je l'aide à descendre sa fermeture et il sort lui-même son sexe gonflé, raide, prêt à besogner.
Son outil est magnifique, épais et gorgé de sève et ma main s'en saisit pendant que mon autre main pince un de ses tétons. Son manche libéré, le gros gland luisant finit de se déployer de son prépuce. Les veines chargées de sang gonflent sur la tige et en augmentent encore la beauté.
Je bande, ma queue me fait mal, coincée dans mon pantalon. Il me laisse me mettre à l'aise et sortir mon bijou. David s'en empare et vient le coller au sien.
Si mon sexe est de taille normale, bien en deçà de mon bel étalon, de mon beau percheron, jamais David ne m'a dévalorisé là-dessus. Bien au contraire, la première fois qu'il l'a vu, il l'a pris en bouche et m'a fait jouir en avalant mon sperme tel une victoire. Et en me disant que j'avais un très beau sexe. Quand on est amoureux, on voit avec les yeux du cur.
Il crache dans sa main large et rêche de travailleur manuel et enserre nos deux queues raides et baveuses. Il me regarde dans les yeux, sans un mot, savourant son plaisir à s'exciter ensemble. Nos bites se saluent et nos glands se frottent.
Il augmente la pression et les fait coulisser ensemble, rapproche son ventre poilu mouillé plein de sueur et se colle contre moi.
Son haleine, sa chaleur m'enveloppe
Nos lèvres sont bord à bord à se toucher
Il maitrise maintenant parfaitement ce moment subtil ou le désir déborde du corps, ou les sens se perdent
Je suis à lui et mes bras se referment sur sa nuque luisante de sueur, sur ses épaules larges et velues.
Par moment il ferme les yeux et sa barbe noire de plusieurs jours gratte un peu mes joues. D'une infinie tendresse, il prend soin de ne pas m'irriter la peau. Il m'aime d'un amour passionné sans user de sa force de Titan. A l'écoute de mes sens, il jouit de me voir en demande, attendre ses lèvres, respirer son odeur, toucher sa peau hâlée et geindre sous la pression qu'il exerce sur nos queues réunies
Sa main s'active et branle pour deux. Tout à mon plaisir, heureux qu'il soit libre de ses pulsions avec moi, qu'il m'apporte autant de bonheur, je ferme les yeux, caresse sa nuque, je m'offre à mon homme, à mon amant, à celui qui est tout pour moi.
Pendant plusieurs minutes, nos corps imbriqués dans une totale harmonie, l'amour déroule son tapis et, ensemble, nous montons les marches du plaisir
Il devine mon arrivée imminente et connait la force de son attrait à ma respiration saccadée. Je sais qu'il jubile de ce moment et qu'il se joindra à moi, par respect, par amour, pour essayer de me prouver quelque chose de fort en lui.
Brusquement, son bras libre m'enserre plus fort, sa joue est contre la mienne, je crie ma jouissance pendant que mon sperme gicle. Ma queue sent les contractions de son gourdin qui se libère et décharge lui aussi ce trop plein d'amour contenu dans ses couilles.
Il gueule son plaisir bruyamment dans mon oreille, me lèche le lobe et attend que j'en fasse autant. Il en profite et frotte ses poils sur moi pour augmenter encore l'intensité du moment. Je ne vois rien mais je sens la chaleur de nos spermes dégouliner, s'étaler sûrement sur sa grosse poigne et lui en barbouiller les doigts. Nos couilles enfin soulagées, vidées, il libère nos sexes enserrés et vient me présenter sa large main gluante de nos foutres mélangés.
Satisfait du pouvoir qu'il vient d'exercer sur moi, il me regarde et se réjouit du fruit de notre jouissance. Pour me prouver combien il m'aime, m'assurer de sa confiance, de son amour absolu, il lèche, se régale d'une grosse coulure de foutre gluant et bien gras sur sa main puis me propose les finitions entre ses gros doigts. A son regard à me regarder lécher tout ce sperme odorant, je sais que l'intensité de son plaisir est à son apogée.
David adore ce genre de délire "entre hommes" comme il dit. Oui, il adore ce rituel. Lorsqu'il ne jouit pas au fond de moi, il veille à ce que son sperme ne soit pas perdu et que je déguste sa semence généreuse qu'il m'offre comme un cadeau d'amour. Le premier jour ou nous avions fait l'amour, cette exigence de l'absolu était déjà en lui et il avait été le premier à avaler mon jus, comme pour me montrer le chemin.
Satisfait, il vient me donner un baiser humide, collant et bruyant sur la joue en me tenant tendrement la tête
" Putain la chaleur, Bébé !
" Mon David, c'est trop bon tout ce que tu fais !
" Merci mon cur.
Les yeux remplis d'amour, se sentant aimé au-delà de ses espérances, heureux, il me reprend dans ses bras vigoureux et me redonne un baiser d'homme très appuyé qui ne souffre d'aucun doute sur la nature de ses sentiments à mon égard, me frotte le corps de ses mains calleuses. Nous restons ainsi plusieurs minutes, si délicieuses
à profiter de ce moment de bien-être
" Hé, Bébé, avec tout ça, le chantier n'avance pas.
Et l'on rit, collants de sueur tous les deux mais on ne va pas s'attarder sur ce détail. Les câlins, c'est tellement bon.
David, très naturellement, avec son gros doigt, récupère du sperme resté collé dans les poils de son ventre et le déguste. Repu et soulagé, il remet sa queue en place dans son boxer, remonte son pantalon kaki tout crade. Il s'essuie machinalement la main sur le côté. Des gouttes de sperme l'ont tâché mais il s'en fout complètement. On est entre nous et il n'est pas fier.
Mon pantalon a souffert lui aussi mais jamais je ne reprocherai à mon David de me salir.
La vie est tellement belle, parfois, lorsqu'on ne s'invente pas des complications
Maintenant, je vais aller me changer pour donner un coup de main à mon homme sur le chantier. Encore quelques heures si possible à travailler et l'on passera à la douche bien méritée
ensemble
HUMMM
Putain, quelle chaleur!
A mon tour je bois un coup pendant que David me passe la main dans les cheveux
C'est bon le bonheur
.
Vous aussi, profitez de ces moments exclusifs mais soyez prudents. Si ce n'est pas votre "homme" protégez vous.
Merci à tous ceux qui m'écrivent, sur ce site ou en direct, à mon adresse mail.
caramel35@orange.fr
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