Aux Champs-Elysées (Suite)
Il est midi vingt-cinq et je me rends compte quen écrivant mon précédent récit, à faire trop de biographie, jen ai oublié le principal détail : laventure de Virginie, boutique des Champs-Elysées car cest bien de cela que je voulais évoquer avec vous, pour vous. Je vais donc le faire dans le présent récit, ce qui ne change rien aux éléments précédents : Alex est toujours Alex et ma chérie et toujours ma chérie.
Virginie commença donc son job dété peu après la mi-juillet. Elle avait vingt-et-un ou vingt-deux ans, et venait davoir son BTS en poche. A la nouvelle de sa réussite, nous faisions lamour et quand elle apprit quelle était prise pour travailler dans la boutique, nous fêtions cela de la même manière. Il faut dire que ma belle est toujours partante pour une partie de câlins et bien-être. Je nimaginais pas quelle pouvait faire cela aussi souvent que possible même sans moi.
Dans la boutique, Alex lui montrait les rudiments de la caisse enregistreuse et lui expliquait comment faire te comment sen servir. Ma belle apprit très vite et fut très réceptive et très vite Alex lui laissa faire les ouvertures de la boutique vers 10 heures ou 9 heures le matin. Dans la boutique, il y avait en permanence 6 ou 7 vendeurs, que des filles sauf parfois Alex qui nétait pas toujours là et lautre garçon dont je ne connais pas le nom. Alex sentendait bien avec ce dernier si bien que je les soupçonne plus dune fois davoir fait des choses avec les filles, peut être avec des filles de la boutique, en tout cas celles qui ont voulu. Je ne sais pas sil y en avait mais toujours est-il que lhomme invita souvent Virginie dans la réserve où était stockés tous les produits à vendre en surplus. Il fallait de temps en temps réapprovisionner les rayons et cest souvent Virginie qui se coltinait à la faire. Cela ne dérangeait pas du tout la belle pour qui toute activité dans la boutique était un plaisir. Ma chérie se disposait à faire tout ce que Alex lui demandait.
- « Attention, tu vas trop loin là ! ».
Le problème est quelle lui disait toujours cela avec le sourire comme si elle avait envie effectivement quil continue, ce que Alex fit régulièrement. A chaque fois, il sexcusait puis revenait à la charge :
- « Tu ne peux pas te passer de moi, on dirait ? » renchérit ma belle.
- « Non, tu es trop bandante, tu me fais bander vraiment », lui répondit Alex.
Virginie était flattée :
- « Allons, tu sais que jai un copain. Puis tu nas pas une copine toi ? »
- « Je suis célibataire depuis un an. Je suis en manque daffection »
- Mouais ? cest ce quon dit. Tu dis ça pour mamadouer.
- Non je te jure, cest vrai.
Virginie était attendrie par la sincérité et les petits gestes daffections dAlex. Plusieurs journées scoulèrent ainsi entre marivaudage et courtoisie toute délicate mais coquines à la fois jusquau jour où
la belle se fit surprendre à genou dans la réserve à sucer Alex et lautre homme à la fois !
Cest une histoire étrange que celle-ci car ce jour là encore innocemment Virginie se fit enfermée dans larrière-boutique cest-à-dire la réserve avec Alex et lautre homme. Il est impossible de dire comment ma belle vint à se retrouver à genoux à sucer ces deux messieurs à peine dévêtus de leur pantalon. Ma belle même navait pas retiré sa tenue de vendeuse : Cétait une grande jupe descendant jusquau chevilles à large franges et un beau chemisier blanc de même, avec jabots style vêtement de la Belle époque. Toutes les vendeuses avaient le même dans la boutique.
Virginie succomba peut-être à un chantage. Je ne saurais dire. Toujours est-il, alors quAlex avait cru fermer la porte à clé, une fille, une vendeuse entra dans la réserve :
- « Oups, pardon, excusez-moi ! »
La fille fit demi-tour sans insister et referma la porte.
Je ne sais comment sappelait cette fille et je ne lai jamais revu depuis. Peut-être à la lecture de ce récit se reconnaitra-t-elle, si elle lit ce récit bien entendu. En discutant peu de temps après avec elle, jappris que ma belle que je croyais alors à genoux devant nos deux lascars était en fait lorsquelle la vit, de dos, debout et penchée en avant à hauteur du sexe de nos deux compères, tout deux appuyés le dos à une table et eux faisant face à la porte de la réserve. La fille massura navoir véritablement vu Virginie entrain de Sucer Alex et son compère parce que disait-elle que ma chérie était de dos. Elle comprit vite la situation car me disait-elle sa tête bougeait davant en arrière comme pour faire une fellation.
En sortant de la réserve, à peine rentrée, la fille sen alla rejoindre sa caisse. Il y avait deux caisses enregistreuses dans le magasin lune contre lautre et toutes les deux ouvertes ce jour là parce quil y avait de laffluence ce jour-là. La fille dont je ne connais pas le nom regarda sa copine de caisse avec des yeux surpris comme pour lui dire « jai quelque chose à te dire ». Entre deux clients, elle chuchota un mot dans loreille de sa voisine, lautre vendeuse caissière :
- « Virginie suce dans la réserve ! »
La seconde fille, celle qui entendit ces mots fit de gros yeux à la première en lui disant avec étonnement « ce nest pas vrai ! ». La première lui confirma que si. La seconde voulait vérifier par elle-même mais la première la retint par le bras :
- « Non ! Ny vas pas. Ça manquerait de discrétion ».
Finalement, personne dautre ne vint déranger les trois tourtereaux ce soir-là. Je ne sais si la nouvelle avait fait le tour de la boutique où si cela était resté entre les deux filles. Toujours est-il que plus tard, dans les jours qui suivirent, Virginie se fit mal voir des autres filles de la boutique comme pour lui reprocher son attitude, du genre « cette fille-là a dépassé les limites, elle nest pas fréquentable ».
Virginie a sans doute eu le tort davoir eu des relations sexuelles sur le lieu de son travail, du moins une relation orale car sil est avéré quelle suça (avec gourmandise) les deux compères, il nest pas dit quelle eut des relations beaucoup plus poussées. Les filles peut-être qui avaient vu ou qui avaient su auraient sans doute aimer être à sa place mais jamais elles nosèrent. Difficile à dire. Certaines avaient un copain, dautres pas. Difficile à savoir.
Voilà, cest la seule histoire que je garde des Champs-Elysées. Par la suite, ma belle poursuivit son job jusquà fin septembre, date où elle devait sarrêtera. Je ne sais si elle coucha avec Alex et lautre homme. Jai vu Alex, un jour dans la boutique et comment il se comportait en présence et avec ma chérie. Ma belle ne trouva pas dinconvénient à se faire draguer par lui. Il la raccompagna un soir en voiture chez elle. Cest lépisode raconté dans le premier récit Champs-Elysées. Il linvita au cinéma, etc. Je ne sais vraiment pas si ma belle sen arrêta là avec lui. Fin.
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