Clotaire Et Pierre - Sixième Épisode
Les deux jeunes amants sembrassèrent de nouveau, avec cette même passion qui les avait unit depuis ce soir de travail commun. Les caresses, les baisers, les suçons
Ces gestes daffection se multipliaient ; tous les deux appréciaient beaucoup ce jeu de préliminaires qui devait précéder les choses sérieuses. Ils ne sen lassaient aucunement parce que cétait la meilleure manière, pour lun comme pour lautre, de prouver la tendresse quils devaient éprouver lun pour lautre. Pas comme de simples amants qui cherchaient à senvoyer en lair pour satisfaire un quelconque besoin sexuel, mais comme deux personnes amoureuses qui ne vivraient alors que pour cela, qui se réveilleraient le matin avec la volonté résolue de se retrouver avec lêtre qui fait brûler leur cur
Clotaire et Pierre ne brisaient le silence accompagnant ces tendres étreintes que pour sadresser quelques douces déclarations comme « Je taime », « Jai plus que jamais envie de toi », « Je te veux »
Cela les excitait davantage, à tel point que Clotaire était fermement décidé à poursuivre les caresses buccales quil avait entamées au restaurant ; il saccroupissait pour se mettre au niveau de la queue de son homme afin de la mettre en bouche. Depuis quil sétait initié à la chose, il aimait bien lexercice et ce nest pas Pierre qui allait sen plaindre : lui-même prenait énormément de plaisir à voir son compagnon gober sa bite avec la gourmandise quil pouvait lire dans les yeux de Clotaire lorsque celui-ci le regardait tout en se dévouant à la fellation quil prodiguait à son amant dont les gémissements étaient de plus en plus réguliers.
- Tu aimes bien quand je te suce ?, demanda Clotaire lair faussement naïf car il avait une petite idée de la réponse.
- Tu nimagines pas à quel point
Personne ne sait mieux sucer que toi, répondait Pierre, tout sourire, pour encourager son compagnon.
Clotaire, non mécontent du mot de son partenaire, sappliquait de plus en plus pour faire jouir celui-ci, qui ne tardait pas à mettre un terme à cette divine pipe parce quil ne voulait pas éjaculer maintenant.
Clotaire et Pierre soffrirent un baiser empli de tendresse et daffection, tout en se caressant mutuellement. Durant un moment, Pierre prit la queue de son homme pour la frotter contre sa propre bite ans pour autant cesser leurs mouvements de langue qui gagnaient en intensité comme ce ne fut pas encore le cas. Naguère, leurs rapports sexuels semblaient dépourvus de cette nature amoureuse tandis quà cet instant, ce nétait plus un rapport dominant/dominé mais davantage une tendre complicité qui les liait.
Parfois, ils sinterrompirent pour se consacrer à dinterminables préliminaires, comme sils voulaient que cette fois-ci, cette nuit-là ne soit que plaisir, sans la moindre pause. Pierre, qui tenait à prouver à son partenaire quil était déjà comblé, se mettait à mordre légèrement loreille de son amant, qui semblait bien aimer cette petite nouveauté dans leurs ébats, lequel lui rendait la pareille en laissant sa langue parcourir la joue, puis le cou de son compagnon. Celui-ci lentraîna dabord sur le canapé du salon, là-même où tous les deux sétaient offerts lun à lautre. Ils étaient déjà complètement nus, prêts à partager un coït. Un énième ; il nétait plus question de compter car après tout, comment cela pouvait-il les intéresser ? Ce nétait pas là lessentiel
A peine assis sur le canapé, poursuivant leur étreinte, les deux jeunes hommes firent une première pause pour se regarder avec dilection. Clotaire, de ses si beaux yeux noirs, souriait tel un petit heureux en plongeant sa main dans les cheveux de son partenaire, qui se trouvait dans ses bras. Cette pause fut assez longue, le temps pour eux de profiter jusquau bout de leur bonheur. Le temps, également, de discuter de leur relation.
- Cest assez curieux quand même, commença Pierre tout en caressant son compagnon.
- De quoi veux-tu parler ?, demanda Clotaire, légèrement troublé par cette remarque impromptue.
- De nous deux
Il ny a même pas une semaine, on nexistait pas lun pour lautre, et là, cest comme si on ne pouvait pas vivre lun éloigné de lautre.
- Tu trouves que cela va trop vite ?, sinquiétait lhôte des lieux.
- Non, non, je ne veux pas dire cela, ne tinquiète pas
Je nai jamais été aussi heureux avec un mec ; je veux juste dire que notre aventure nest pas
Elle nest pas banale, quoi !
Clotaire ne répondit pas tout de suite. Il quitta les bras de son compagnon pour le regarder en face, lui souriant amoureusement tout en caressant les quelques cheveux qui lui couvraient le front, preuve de la passion de leurs gestes épris. Il lembrassa sur la bouche deux ou trois petites secondes avant de prendre le temps de lui répondre, sur le ton serein qui fut toujours le sien.
- Cest sans doute parce que toi et moi ne formons pas un couple banal
Je reconnais que cela va un peu vite, mais cétait justement le sujet de la proposition que je voulais te faire depuis hier soir.
- Fais men part, je suis toute ouïe
- La semaine prochaine, ce sont les vacances et, comme tu le sais, à la rentrée, il va nous falloir présenter notre exposé
- Qui na pas beaucoup avancé !
- Précisément
Cest pour cela que je voulais te proposer de maccompagner à Trouville, dans la maison de vacances de ma famille. Là-bas, on va pouvoir se consacrer à ce travail et puis, au moins, on sera toujours ensemble et ce nest pas pour me déplaire.
- Mais
Et ta famille
? Elle va
- Je serai seul cette semaine-là ; mes parents vont voir lun de mes frères à Milan. Quant à moi, je préfère aller sur la côte ; je naime pas beaucoup voyager mais jaime vraiment bien cette maison. Et, pour une fois, je sens que ces vacances seront différentes des autres. Alors, quen dis-tu ?
- Franchement
Je
Je ne sais pas quoi dire, mon amour
- Au moins, tu mappelles « mon amour », cest déjà un bon début, plaisanta Clotaire.
- Comment je pourrais refuser ? Oui
Oui, bien sûr que je veux partager mes vacances avec toi !
- Mais vraiment, cela ne te paraît pas précipité ?
Pierre ne trouva pas dautre moyen de répondre que par un baiser sur les lèvres de son hôte, qui pouvait à présent être pleinement rassuré. Par ce baiser, Pierre accordait son accord à Clotaire pour ces vacances en couple, mais en plus, il lui prouvait à quel point celui-ci le touchait par cette volonté de rendre cette liaison pérenne. Il comprenait sincèrement que presque plus que lui, cest bel et bien Clotaire qui voulait sengager durablement dans cette relation. Cela avait de quoi surprendre, surtout si lon sen tenait à la présentation initiale de Clotaire : un jeune intellectuel seulement animé par le travail, qui se tenait à lécart des autres, qui pouvait susciter la jalousie sinon le mépris tant ses capacités intellectuelles navaient rien de commun avec celles de ses camarades.
Pierre allait sallonger sur le corps de son partenaire quand celui-ci se redressa soudainement pour linviter à le suivre. « Viens plutôt dans ma chambre, ce sera plus confortable » suggéra le maître des lieux, auquel Pierre ne pouvait plus rien refuser. Tous les deux à poil, main dans la main, ils se dirigèrent vers la chambre de Clotaire, au bout du couloir.
Pierre nen revenait pas : certes, il avait déjà pu constater la qualité des lieux qui pouvait traduire laisance financière de la famille de son amant. Mais en entrant dans la chambre, il découvrit une pièce absolument reposante : cétait une très belle pièce, assez grande pour un étudiant. La fenêtre, dont les volets étaient mi-clos, donnaient sur la cour intérieure de limmeuble. Il y avait, dans cette pièce, un beau lit style Louis XV, situé à côté dune modeste table de nuit. A lécart, juste devant la fenêtre dont il était question, se trouvait un magnifique bureau Empire, sur lequel étaient impeccablement placés papiers et fournitures personnelles, proprement rangés.
Clotaire prit Pierre dans ses bras après avoir fermé la porte. Avec délicatesse, il poussa Pierre sur le lit, avant de sallonger sur lui tout en parcourant son corps avec ses lèvres. Puis il embrassa de nouveau son amant, poursuivant ses caresses quil ninterrompait que lorsquil se redressait légèrement pour contempler son compagnon, très excité par la situation. Tous les deux avait très envie lun de lautre.
Tout à coup, sans en avertir Clotaire, Pierre se décala pour se placer à quatre pattes sur le lit de Clotaire ; dans cette position particulièrement bandante, il le provoquait évidemment en lui offrant son cul. Le jeune homme avait légèrement tourné la tête vers son hôte, lui souriant de manière insolente.
- Jen peux plus, prends-moi sil te plaît. Jattends ça depuis le début de la journée !, supplia Pierre, pressé de sentir son homme en lui.
- Ton attente sera récompensée
Cest à croire que tu ne vis que pour avoir ma queue dans ton derrière, répondit Clotaire, sur un ton très proche de la luxure.
Pierre était plus que content : Clotaire retrouvait entièrement la domination qui fut sienne et qui, jusquà présent, guidait fidèlement leurs ébats. Mais avant dinsérer sa queue dans le cul de son mec, létudiant se faisait plaisir en parcourant, de sa langue, lanus de son compagnon qui gémissait déjà. Cest assez difficile à décrire mais il est convenable dimaginer que Pierre avait décidément de la chance : Clotaire maîtrisait parfaitement lexercice de lanulingus dautant que pas une seule fois de leurs ébats intimes, depuis la naissance de leur duo, ce préliminaire nétait soustrait. Lun comme lautre aimait cela : Pierre, parce que lexcitation que lui procurait les mouvements de langue de Clotaire étaient tellement intenses quils le stimuleraient pour la poursuite de leur étreinte sexuelle ; Clotaire parce quil trouvait le derrière de son ami franchement désirable et quen donnant du plaisir à son partenaire dune telle manière, il éprouvait lui-même un curieux sentiment mêlé de plaisir et de satisfaction. Pour lui, cétait plus quune « entrée en matière » : cétait la preuve ultime quil adressait à son homme pour lui signifiait quil avait très envie de lui. Et cela, Pierre le comprenait très bien
Sans que cela ne soit excessivement long, mais tout en prenant son temps, Clotaire se plaisait à tendre deux de ses doigts à Pierre qui les suçait tout en devinant quelle était lintention de son homme : celui-ci voulait lui insérer un puis deux doigts dans son cul en guise de préambule. Mais Pierre, bien que très satisfait par leffet procuré, voulait plus : il avait vraiment envie de Clotaire en lui. Mais celui-ci naimait rien dautre que de se faire attendre. Enfin, cédant également, il cessa ses mouvements de doigts pour enfiler un préservatif. Enfin, le coït tant attendu allait commencer
Doucement, Clotaire avait introduit son sexe dans les fesses de Pierre, qui laccueillait avec bonheur. Il attendait cela depuis le matin-même. Les premiers va-et-vient de Clotaire étaient tout à fait délicats, comme si celui-ci cherchait à faire en sorte que ce rapport soit plus amoureux que sexuel. Cétait inédit mais pour une fois, il semblait avoir réellement mis à lécart son côté « dominateur » ; peut-être cela finissait-il par le lasser ; peut-être avait-il envie dautre chose
Finalement, cela nimporte que peu.
Tout cela ne devait être que lintroduction. Progressivement, les mouvements de bassin de Clotaire étaient plus énergiques, plus pressés à meure que son partenaire en voulait plus. « Encore
Putain, vas-y, ce que cest bon
Prends-moi » ; tels étaient les encouragements adressés à Clotaire par Pierre qui se branlait pendant que son amant se plaisait à le prendre, les mains fermement posées sur les hanches de son amoureux.
Clotaire était tout à son uvre. Il ne fit pas la moindre pause, aussi courte pouvait-elle être. Il semblait être saisi dune certaine frénésie car pas un seul instant il ne paraissait envisager dinterrompre ses va-et-vient de plus en plus réguliers, de plus en plus intenses. Ses bourses se cognaient contre le cul de son complice qui dut plonger sa tête dans un oreiller sous la pression de Clotaire car il nétait plus question de gémissements mais de cris de plus en plus aigus provenant de la bouche de Pierre qui devait atteindre le septième ciel
Lui-même ne voulait pas que cela sarrête ; il aimait beaucoup sentir en lui la bite de Clotaire et bien que cela fut toujours un peu douloureux tant elle était large et longue, il lui fallait peu de temps pour quil passe du mal au plaisir.
Après de longues minutes passées à combler le cul de son amant, Clotaire enleva sa queue pour sallonger sur le lit, juste à côté de Pierre qui, demeurant à quatre pattes, se plaça juste au-dessus de lui pour lembrasser amoureusement. Les mains de Clotaire allaient de nouveau parcourir tout le corps de son compagnon, de sa tête jusquà ses fesses en passant par son dos ; en retour, Pierre faisait bouger délicatement son corps en prenant de soin de lier son sexe à celui de Clotaire, les deux tous les deux érigés et liés par ce câlin qui nen finissait pas. Parfois, Pierre guidait sa main vers lengin de Clotaire pour le masturber, lequel tâchait de faire de même. Ils se branlaient mutuellement tout en se regardant avec passion, tout sourire, heureux de vivre pareil instant.
Au fond, cétait peut-être leur premier rapport sexuel vraiment « intime » : pour la première fois, cela se passait dans une chambre ; pour la première fois, Clotaire ne semblait pas dominer le jeu préférant se laisser aller tout comme son partenaire ; pour la première fois, le plaisir sexuel était décuplé par lamour que lun éprouvait pour lautre. Ils ne se connaissaient que depuis trois jours, mais ils avaient le sentiment de se connaitre depuis déjà bien longtemps ; un peu comme sils attendaient depuis des mois, sinon des années, de faire connaissance avec lêtre quils attendaient plus que tout au monde. Les deux rêvaient, depuis des mois, de vivre la soirée magique quils vivaient alors. Cétait le cas ; cest pourquoi ils étaient simplement heureux.
Clotaire, qui prenait son amant dans ses bras, tous les deux allongés sur le lit, sattardait à caresser les cheveux de celui-ci avant de le regarder dans les yeux pour lui parler.
- Tes bien avec moi ? lui demanda t-il comme un adolescent soucieux de faire plaisir à lêtre aimé.
- A ton avis, idiot
rétorqua, tout en souriant Pierre qui se réfugiait dans ses bras de manière plus intense sur ses paroles.
- Alors reste ici pour dormir avec moi.
- Tu deviendrais accro, mon ange ?
- Je le suis complètement
Eh bien tes daccord ?
- Il y a juste une nouille dans la soupe : je nai pas de vêtements de rechange pour demain et me ramener à la fac avec les mêmes fringues
- Ne ten fais pas, je vais te prêter ce dont tu as besoin.
- Ca ne te dérange vraiment pas ?
- Oh, ça va
Tes mon mec. Ce nest pas comme si je le proposais à nimporte qui
Sur ces mots, Pierre posa ses lèvres sur celles de Clotaire pour le remercier avant de lui caresser la joue puis deffleurer le front de son compagnon avec sa main.
- Cest un peu niais ce que je vais dire, mais jaime bien quand tu dis « mon mec », je trouve ça classe
- Ah
Mais bon, cest quand même un peu vrai, plaisanta Clotaire.
- Ou, cest clair mais je pourrais comprendre que tu naies pas ment envie de voir les choses de cet il-là
Clotaire coupa sèchement son acolyte pour lui répondre avec une certaine conviction qui ne manquait pas de style.
- Écoute, je ne sais pas tout à fait ce que tu penses de moi, mais tu dois savoir que jéprouve de véritables sentiments à ton égard. Cest vrai, je nai peut-être pas encore le courage dassumer notre couple, et peut-être quil me faudra quelques temps encore avant déprouver le besoin darriver à la fac en ta compagnie main dans la main. Mais un mec comme toi, je le cherche depuis des mois ; je sais quil y a quelque chose entre nous et tu peux me demander ce que tu veux pour que je te le prouve, mais cela ne me dérange de te nommer « mon mec », « mon petit ami », « mon compagnon », parce que cest le cas et jai vraiment envie que tu le comprennes
Nest-ce pas ?
-
Sans attendre quelque réponse de Pierre, lhôte des lieux, en un instant, sest extrait du lit pour revêtir son caleçon et quitter la chambre pour rejoindre la pièce principale, laissant Pierre un peu sonné par la déclaration quil venait dentendre. Une déclaration qui le touchait plus que les précédentes ny étaient parvenues. Il en était même ému ; après tout, il ne pouvait quêtre sincère car qui, sil nest pas amoureux, pourrait tenir de tels propos à quelquun quelques jours à peine après lavoir rencontré ?
Pierre imita son hôte en couvrant ses attributs de son caleçon pour rejoindre Clotaire qui se trouvait dans le salon. Assis sur un canapé, celui-ci se mit à fumer une cigarette. Pierre restait accoudé contre le mur pour le mater, le regard amoureux. Clotaire tourna le regard vers lui, lui accordant un sourire complice. « Viens tasseoir près de moi » linvitait-il avec bienveillance. Pierre ne mit pas longtemps à le rejoindre sur le canapé ; Pierre lui tendit la cigarette quil venait de commencer.
- Non merci. Jignorais que tu fumes
- De temps en temps. Ce nest pas fréquent, cest vrai, mais quand je me sens bien ou quand je suis franchement stressé, eh bien
Je succombe à ce petit plaisir un peu malsain.
- Des cigarettes mentholées ?
- Oui, je sais, ce nest pas ce quil y a de meilleur, mais cela ne me déplaît pas ; le goût du tabac y est ben moins âcre je trouve. Et puis, ne ten fais pas : ce nest pas comme si jen fumai trois par jours
Cest tout à fait exceptionnel !
- Et du coup
Si tu en fumes une
Cest parce que tu te sens bien ou parce que tu es franchement stressé ?
- A ton avis, petit malin ? ironisa Clotaire en embrassant son petit ami puisquil le considérait comme tel.
- Tout compte fait, je veux bien ten prendre une
- Tu as raison, cela va te détendre car je te trouve un peu tendu
- Pff
Idiot, va !
Tous les deux se mirent à fumer tout en discutant de choses et dautres
Notamment de leur couple. Ils se révélaient leurs sentiments communs, convenant quil était encore un peu tôt pour assumer devant les autres
Pierre, pendant un moment, était tenté de prévenir Clotaire que son amie Amandine était au courant, mais cette soirée était tellement belle quil ne voulait pas prendre le risque de tout mettre en lair. Cétait un peu le manque de courage ; et puis il ne voulait pas blesser Clotaire, qui désirait encore garder le secret à propos de leur histoire.
La soirée se poursuivait dans un esprit fort complice non dépourvu de tendresse. Parfois, Clotaire ou Pierre, cest selon, laissait ses mains effleurer celles de son partenaire, rapprochait sa propre tête de celle de lautre
Clotaire offrait même un verre de rosé à son invité avant que, la fatigue venant, ne leur prenne lenvie de se coucher. Ils se dirigèrent tous les deux vers la chambre.
Allongés sur le lit, Clotaire prit Pierre dans ses, bras, lui posant un baiser sur son front, avant de lui glisser un tendre « Je taime », auquel Pierre répondait « Moi aussi, mon petit prince ». Sitôt ces mots prononcés, Clotaire se mit à sourire. Il aimait bien cette expression emplie de tendresse et daffection ; il trouvait cela tout à fait charmant. Peut-être allait-il falloir en trouver une pour qualifier Pierre
Mais il ne prenait la peine de chercher dans limmédiat, préférant sendormir au côté de son petit ami, les bras lenserrant. Tous les deux, assez fatigués de leur journée de cours et de leurs ébats, sendormirent bientôt. Pour la première fois, ils allaient passer la nuit ensemble, cote-à-côte, corps contre corps. Ils attendaient ce moment depuis quelques temps déjà. Le lendemain, une autre journée de cours allait commencer. Pour linstant, ils prenaient place dans les bras de Morphée, plus amoureux que jamais.
[A suivre
]
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!