Conclure
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
CONCLURE
Le temps a changé, il épouse mon chagrin, javance dun pas alerte à travers le crachinJe nai plus de femme, elle ne minteresse plus. Mais jai encore une belle mère et un fils. Ils attendent sous le auvent
- Ouf, il est temps. Julie mavait promis de faire vite. Heureusement que jaiservi le repas du soir de Loic. Il est temps de le coucher ce petit bonhomme.
-Merci, belle maman. Il était entre de bonnes mains.
- Mais il ne faudrait pas charrier grandmère dans les bégonias! Maintenant que l dort, peux-tu me dire où est passée ma fille
-Malheureusement elle ne me communique pas les adresses de ses hôtes.
- Un bon mari se renseigne quand il aime sa femme. Quappelles-tu « ses hôtes », tu minquiètes, la notion est pleine de sous-entendus?
-Elle ma annoncé une visite chez Victoire, ta grande bringue de nièce. Jen viens, elle ny était pas.
- Je sentais bien que quelque chose clochait entre vous. Cest un peu de ta faute. Ton entêtement à désapprouver son désir de soigner sa ligne pour te plaire finira par vous séparer.Il est légitime quune jeune femme veuille impressionner son mari. Va avec elle à Djerba et tout sarrangera. Tu las menacée de divorcer. Jen viens à la soupçonner de vouloir déposer sa demande de divorce avant toi. Deux ou trois phrases sibyllines me font craindre le pire. Montre-toi plus souple, cher gendre. Pense à ton fils.
- Il est un peu tard. Entretiens-toi avec Julie et essaie de savoir ce quelle recherche. Pour moi, les dés sont jetés. Sa cure en dépit des obstacles que jai dressés, aboutira à un départ sans retour
- Pourtant je taimais bien. Tu étais un bon gendre avant cette histoire. Aurait-elle un autre homme en vue?
- Elle se garde bien de men parler; ce nest pas un sujet de conversation à lintérieur dun couple normal.
- Tu devrais téléphoner à Victoire pour te rassurer.
Ma fatigue est réelle. Je mendors dès que je mallonge. Je nentends pas le retour dejulie, ni son réveil, ni le départ de notre écolier. Par bonheur le réveil sonne assez tôt et jarrive au travail à lheure. A midi, je suis seul à table. Jai réchauffé un rapide repas congelé. Pour digérer les derniers événements jai pris congé. Je transfère les enregistrements dhier sur un DVD. Hélas je nai pas eu le réflexe immédiat de filmer dès le début lexpédition punitive de Richard chez lamant de sa femme et de ma femme puisquAndré a pu secouer sa canne dans le sexe de Julie grâce au secours de Victoire. Qui blâmer, lamant, la traîtresse ou la complice bénévole aux desseins surprenants? Richard a pris des risques, laquelle de ses victimes vaincra sa honte, osera porter plainte et étaler dans un commissariat ses turpitudes?
A quinze heures on sonne. Jouvre et jai du mal à reconnaître Victoire. Elle arbore un cocard qui déborde de ses lunettes, , une lèvre tuméfiée et se cache sous une perruque à longs cheveux.
- Tu peux mobserver et moffrir un café. Ne fais pas létonné. Richard ma dit que cest toi qui ma envoyé Richard à létage.Je viens te remercier. Tu devrais avoir honte de la lâcheté du procédé. Mais comment savais-tu où je me trouvais ?
-Julie devait être chez toi pour préparer son voyage. Jai pensé que vous consultiez linspirateur de toute cette mascarade. Je cours souvent avec André que je soupçonnais de se cacher derrière la liposuccion pour emballer la mère de mon fils. Javais de bonnes raisons de douter de son honnêteté. Jai donc décidé de vous trouver et je suis monté. La porte nétait pas fermée, jai entendu des voix , poussé doucement la porte de la chambre et découvert le contenu de votre réunion: vous étiez en pleine partouze, deux femmes nues en train de tenter de redresser son mât petit, mou.
- Tu aurais dû partir.
- Cela maurait évité dassister à lunion de leurs sexe grâce au concours actif de ta bouche et de tes mains
- Tu as assisté ? Malheureux. Il fallait bien que cela arrive Donc, maintenant tu sais. Or je ne viens pas pleurer ou taccuser. Je viens te mettre en garde. Tu me fais de la peine. Julie nest pas digne de toi. Je le pense depuis toujours. Tu nas pas choisi la meilleure des trois cousines.
- Cest mon problème.
- Simplement as-tu vu ta Julie depuis hier soir ?
- Non, elle est rentrée tard.
- Je sais je lai ramenée avec André.
- Tiens. Elle est partie tôt sans me réveiller ce matin.
- Ca ne métonne pas. Je lui ai rendu visite au salon de coiffure. Elle est méconnaissable. Richard nous a tapé dessus comme un fou furieux. Je suis couverte de bleus, tu veux voir ? Limperméable glisse, la meilleure des trois cousines, est debout devant moi sur ses talons rejette sa perruque et mapparaît encore plus décharnée que chez André, ne peut retenir ses larmes. A hauteur de visage je reçois la vue des bleus sur les hanches et le spectacle cru de sa vulve aux grandes lèvres boursouflées
- Oui, richard ne ma pas laissée dormir, il ma montré quil était capable de me baiser toute nuit et il ma promis de recommencer ce soir, avec des jouets sil le faut. Jai peur, il va me , je suis éreintée. Cest affreux. Il a Julie à me couper tous les poils. Puis jai dû raser ta femme. Elle nest pas belle à voir, tu sais. Elle aussi
- Quoi, Richard a tringlé Julie ? Elle avait tellement envie de baiser
Mais cest un salaud ! Cest ça son esprit de famille? Je vais le descendre.
- Ne temballe pas. Richard la cognée, obligée à jouer à la coiffeuse et au barbier sur moi et sur André Elle a les fesses aussi bleues que mon il.
- Ca passera. Elle a donc désormais dexcellentes raisons de se faire retoucher.
- Sans cur ! Elle narrête pas de pleurer et redoute par dessus tout de rentrer à la maison et de devoir te raconter ce qui lui est arrivé. Me permets-tu daller la consoler et lui assurer que tu sauras pardonner un écart. Chacun de nous est faillible. Une fois, ça passe. Sois miséricordieux. Ne sois pas odieux comme Richard.
- Tu as facile à dire. Si Richard te corrigeait chaque fois que tu tenvoies en lair avec votre moniteur daqua gym, tu naurais plus un os entier. Qui me dit que cest le premier faux pas de Julie ? Cela fait des semaines quelle me bassine avec son projet descapade avec son amant. Elle veut prendre des vacances avec lui, na aucun besoin de liposuccion : cétait ma femme, je connais chaque recoin de son corps. Bon voyage et bon débarras. Cest une salope , je lai vue à luvre avec toi et le sportif. Je divorce .
- Mais non, tu ténerves !
- Moins que Richard.
- Continue comme ça et elle va te quitter. Tu la verra senvoler
- Je nirai pas à laeroport. Bon vent et ne reviens jamais.
- Ton fils? André et elle veulent sétablir en Tunisie, lui comme kinésithéute, elle comme coiffeuse. Dans le désordre créé par mon mari, jai récupéré un calepin dAndré. Il a déjà une offre demploi pour lui et une promesse dembauche pour elle dans un salon dédié aux touristes et curistes.
- Tant mieux et tu les as aidés en lencourageant à partir.
- Au moins jaurai une chance de te gagner.
- Je regrette, nous ne sommes pas faits lun pour lautre. Ni physiquement ni mentalement. Pour tenlever déventuelles illusions tu vas regarder sur le moniteur de mon ordinateur un DVD qui comporte une sélection de videos tournées chez André sur lesquelles tu apparais assez souvent parmi ses nombreuses conquêtes. Les dernières prises datent dhier.
- Qui a filmé
- Moi. Je te connais trop pour attendre de toi un réconfort.
- Tu nes même pas capable de défendre ta famille, tu es lâche, tu baisses les bras. Avec moi, tu pourrais te venger.
- Rhabille-toi et tais-toi avant de me transformer en Richard.
- Fais donc quelque chose, agis en homme. Finalement Richard sait me prouver son amour.
- Des goûts et des couleurs
.Mais ma vengeance est en route, tu comprendras à la fin du DVD.
- Voyons
Les morceaux choisis se succèdent, je nai gardé que le meilleur.La succession de femmes mariées chez André stupéfie Victoire. Jinsiste sur le nombre et sur la nature du piège propice à toutes les formes de chantage
- Dans le calepin il y a tous les noms et dates avec les adresses des cocus. Alors comment te vengeras-tu?
-Je laisse faire. Pas e représailles. Imagine Julie debout dans des sables mouvants alors que je lui ai répété des centaines de fois quelle saventurait en terrain dangereux.,quelle devait faire demi-tour. Elle na pas voulu mentendre, elle a pris sa responsabilité. Je la vois senfoncer. Je pourrais lui tendre une perche ou lui appuyer sur la tête. Hélas jai utilisé toutes les perches sans succès, elle ne les saisissait pas. Par ailleurs je ne lui donne pas la main pour la tirer du bourbier où elle disparaîtra, Avec elle cest fini, je ne veux plus risquer ma vie, mon amour est mort hier. Je ne toucherai plus un cheveu de sa tête. Je suis inutile au bord des sables, sans haine, triste spectateur de sa noyade « Cest son choix« . André ne se contentea jamais de Julie. Les premiers jours,ils vivront une lune de miel fantastique, puis il repartira à la chasse aux femelles, il lui faudra reconsti un harem. Hier il sétait dépensé sans compter avec une amoureuse houleuse avant larrivée de Julie
- Oui, jai vu. Je connais la pauvre fille mariée à un handicapé de la zigounette.
- Il commettra la même erreur, se dispersera, connaîtra dautres pannes, la laissera sur sa faim, sexuellement insatisfaite, sentimentalement reléguée à larrière. Quant à leur rêve de vie au soleil à Djerba, dans un pays agité par des révolutions de toutes natures, troublé par des attentats qui font fuir les touristes et ruinent léconomie ce pourrait être un second fiasco. Huit jours dans un climat pareil passent encore. Mais un an, des années, loin des leurs, loin de la mère de Julie, sans voir grandir son , cela pèsera lourd, les démangeaisons intra vaginales disparaîtront comme elles sont venues. Julie aura des tas de choses à regretter . Non je ne parle pas de moi. Elle a voulu moublier, me rayer de sa vie, cest fait.
- Tu ne te rends pas compte de ta cruauté. Tu las aimée
- Jusquà sa soumission à André.
- Permets-moi de lui ouvrir les yeux. Lamour la rend aveugle. Le tableau de son avenir, dressé par toi, est effrayant. Cest insupportable.
- Non, mêle toi de tes affaires, elles sont assez embrouillées.
- Jean, pitié pour elle.
- Peut-être quelle sera très heureuse en réalité.
- Le danger est trop grand. Laisse-moi aller lui parler.
-Je te linterdis. Elle a voulu, elle ma soulé pendant des semaines avec sa liposuccion. André la prise dans une nasse. Elle sest sentie en sécurité avec lui. Elle a deviné quil voulait coucher, ça lui a plu, elle sest arrangée pour conclure hier. Ce qui est fait est fait. Quils aillent au diable sil est à Djerba.
- Aie pitié, je te la ramène.
- Sans poils, sans honneur, imprégnée des odeurs,des fluides et des spermatozoïdes et humeurs de son amant ? Non! Non, non! Ecoute ceci: Si tu me la ramènes, je donne ce DVD à Richard.
- Tu veux ma mort ?
- Ce sera ton choix.
- Que feras-tu de ces enregistrements?
Cest bon pour obtenir le divorce et la garde de mon fils. De plus si André veut revenir, je formerai un comité daccueil composé de quelques maris.
- Pas le mien ?
- Tu le mériterais pour avoir présenté Julie à André et pour lavoir poussée vers la clinique. Ca dépendra de ton silence. Dis à Julie que je quitte la ville pour huit jours. Elle pourra se rétablir et câliner son avant son départ. On se verra plus tard devant un juge.
-Tu ne maimeras jamais?
-Ca ne se commande pas.
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