La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1480)
esclave 976-038-936 au Château (suite de l'épisode N°1470) -
Monsieur Walter prend les feuilles écrites dans la journée et sans un mot, ni un regard, sort après avoir éteint la lumière et fermé la porte derrière lui... Je me suis habitué à la position et mendors assez rapidement pensant à ma future vie toute dédiée au Maître à Ses Plaisirs, Ses Volontés, Ses Exigences, à Son service.
- Debout
pisse et vide-toi, le chien
Déjà
je nai pas vu les heures passer, mais y a. t il eut des heures ?
Je ne sais mais, jai reçu un ordre alors jobéis, jai peu envie de pisser ou de déféquer
aussi cest rapidement que je me retrouve à être lavé, puis séché et emmené dans la salle habituelle que je ne me lasse pas dadmirer. En effet, je remarque aux murs de magnifiques tableaux représentant des hommes dapparence nobles et de divers époques richement habillés tenant en laisse à leurs pieds un, une ou des esclaves nus, annelés ou avec la nouille ou la chatte suintant, dautres avec les organes mis en valeur par des cockrings, dautres bavant la bouche maintenue ouverte par des écarteurs
Monsieur Walter voyant mon regard tourné vers ces uvres dart me dit, non sans une certaine fierté envers la grande et longue Lignée de la Famille des Evans :
- Les ancêtres de Monsieur le Marquis avec leurs esclaves préférés, voulant les conserver pour la postérité. Tu as devant toi, les principaux Marquis dEvans de plusieurs générations. Et le plus célèbre est là, sur le tableau central, laïeul du Maître, Charles dEvans, lami personnel du fameux Marquis De Sade (NDLA : lire Les Origines de la Saga des esclaves). Dailleurs, si tu observes bien, De Sade est même peint sur ce tableau, mais en arrière-plan, confortablement assis sur une espèce de trône et tenant en main Le manuscrit, Luvre devenue historique depuis. En effet, cette toile a été peinte, ici au Château, dans la Grand Bibliothèque en novembre 1785, à loccasion de lécriture manuscrite des Cent Vingt Journées de Sodome.
Je reste sidéré dAdmiration face à ce tableau et à son immense valeur historique qui me rappelle aussi lHistoire du Château et limmense privilège dy séjourner en tant quesclave. Puis le Majordome enchaîna dans un élan que je qualifierai de plus de fierté à me montrer lHistoire, que dune simple bonté :
- Mais nous allons justement traverser la Grande Bibliothèque, où tu vas être exceptionnellement autorisé à justement admirer cet exemplaire unique de lOriginal des Cent Vingt Journées de Sodome
Nous franchissons en effet une autre pièce, traversons un long couloir feutré pour passer ensuite une grande et haute double-porte massive et richement décorée de moulures et rosaces, donnant accès à ladite et fameuse Bibliothèque. Je ressens une certaine émotion face aux quatre longs et larges murs entièrement recouverts de nombreuses hautes étagères allant jusquau plafond à la française et occupées par des dizaines de milliers de livres anciens et parfaitement dépoussiérés, rangés, restaurés, classés, entretenus au quotidien à lévidence car il ny a aucune poussière sur les livres, ni étagères. A ne pas douter que cette exceptionnelle Bibliothèque recèle de nombreux livres rares et très certainement uniques ayant une grande valeur historique à faire envier plus dun musée. Au centre de la Bibliothèque, trône une haute armoire vitrée avec un système dalarme digne des plus grands musées. A lintérieur, un seul vieux et épais manuscrit ancien y est exposé. Une pancarte sue le côté indique : Cent Vingt Journées de Sodome du Marquis De Sade, exemplaire original -1785 -
- Le voici, je tautorise à te mettre en bipède pour admirer le fameux et unique manuscrit
Je nen cois pas mes yeux, je suis comme un devant un gâteau, les yeux grands ouverts et lémotion me submerge me faisant comprendre que je vis un instant quasi historique et que de nombreuses personnes au monde aimeraient être en ce moment à ma place, car il est rare de pouvoir admirer lOriginal de ce manuscrit, que lHistoire croyait perdu à jamais depuis 1789 ( NDLA : fait historique) et qui ferait le bonheur de tout historien
Perdu dans mes pensées admiratives, le Majordome me ramène à la réalité en tirant sur la lasse pour mobliger à me remettre à quatre pattes et à le suivre.
- Ahhh !....
- Je recommence
Javais été surpris par ce premier coup, non donné par le martinet comme les autres fois, mais par une badine souple et cinglante
- Humm
- Shag, shlag
Walter après mavoir asséné mes 10 coups réglementaires mais pour cette fois dans une pièce différente des autres jours, me délivre du carcan puis me reconduit à ma cellule, me donne mes feuilles à remplir
quitte la pièce après avoir rempli mes gamelles de nourriture et deau
Je nai pas faim
mais il faut manger, cest un ordre du Maître. Je me mets à genoux et commence à manger comme un animal, je mhabitue à cette décadence, qui me semble maintenant presque naturelle
Et en plus je mange plus proprement et mon esprit commence à ignorer le goût de cette pâtée
Je mange pour garder le corps appartenant au Maître en bon état. Le Majordome ma remis de nouvelles feuilles et je dois obéir aux ordres de Monsieur le Marquis. Je reprends donc la suite de mon expérience avec le premier Maître qui ma possédé en narrant par mon écriture :
Arrivé chez moi, je prends une bonne douche, je souhaite me laver de tout ce qui vient de se passer. Le soir, dans mon lit, je prends beaucoup de plaisir en me branlant plusieurs fois de suite
Je jouis par ce que je lai voulu et non comme un soumis qui ne peut jouir que sur ordre. Je ne retournerai pas chez cet homme qui ma humilié, rabaissé
Trois jours ont passé, mes bas instincts se sont apaisés et mes réflexions devant ma glace mont permis de me retrouver dans le quartier des Halles à Paris, devant lentrée dun magasin que je nai pas choisi par hasard car je sais quil sagit dune boutique genre sex-shop spécialisé à ce monde de la Domination/soumission.
- Bonjour Monsieur
- Que désirez-vous ?
- Euh, je cherche un
un
un collier
- Oui, pas de problème
cest pour votre soumis ?
- Non
Cest
cest pour moi
répondis-je surpris de la question assez directe du vendeur
- Ah ! là, demande au Maître qui te soumet
Son ton a changé, il me tutoie maintenant
- Il veut quel genre de collier, le Maître ?
- En cuir avec des anneaux 5-6 cm de large
Monsieur
- Bien
Voilà
Celui-là devrait faire laffaire
Le vendeur me présente un collier similaire à celui que javais porté il y a quelques jours
- Ok je le prends, Monsieur
Le vendeur met le collier dans un sac plastique
je paie et sors, trempé de sueur
Je ne pensais pas que ce serai si dur
mais cest fait. Ouf ! Oui vous avez compris, ma nature de soumis a repris le dessus, il faut que je laccepte, je suis de nature soumise. Jai besoin pour être bien, pour être bien dans ma peau, de me soumettre, de me sentir un animal avec le Maître qui me dresse pour en faire un bon animal de compagnie. La veille au soir de mon deuxième test, je me badigeonne de crème dépilatoire et tout blanc patiente les 10 mn de rigueur pour que la crème fasse effet, je fais ensuite un test
cest bon je passe sous la douche et je vois mes poils tomber par touffes sur le sol
Le signe de ma virilité, sur le sol, jen suis dépouillé
Une petite fierté, je lavoue davoir fait cela et me sentir déjà un peu plus moi-même. A lheure prévue, je sonne à la porte sur la rue, puis passe mon beau collier et monte rapidement les étages, je ne dois pas faire attendre le Maître. Arrivé, même rituel, je me prosterne et embrasse les pieds du Maître puis sur son ordre, je me mets en tenue convenable, je dois remettre le bandeau
Le Maître me guide vers la même pièce que la semaine précédente et me fait allonger sur le ventre sur une table et oh surprise !
Un autre corps est à mes côtés mais lui sur le doss
- Je veux entendre aucun son ni, de toi esclave, ni de toi le testé !
- Oui Maître, répondons-nous ensemble.
La voix de mon condisciple me fait penser quil doit être plus jeune que moi et déjà formé.
Lattente est de courte durée, de la cire chaude coule sur mon dos et selon les réactions du corps qui me touche alternativement sur le sien
Je sens que cela est difficile pour lui
Quelles sont les parties de son corps atteintes ? Je prends sa main et lui serre, lui montrant ainsi ma solidarité. Il est cependant le premier
- Ahh
- Très bien, jajoute 2 minutes à vous deux, vous êtes solidaires
Nos mains se serrent de plus en plus
Nous résistons pour plaire au Maître. Ces minutes sont longues, mais aucun cri ou gémissement.
- Esclave debout, salle de bain, dans la baignoire, retire la cire, nettoie ensuite et fout le camp
je te convoquerai quand jaurai besoin de toi.
- Bien Maître, Bonne journée Maître.
Je perçois que mon partenaire dans la souffrance, se lève et quitte la pièce. Le Maître me retire mon bandeau et ainsi je découvre la pièce où nous nous trouvons, pas très grande, un salon salle à manger, une grande baie obstruée par des volets roulants. Un grand canapé sur lequel le Maître est assis sur une serviette éponge. Mon regard est bien entendu tourné vers lui
Maître est simplement en boxer gris, son torse est rempli de poils gris-blanc, un visage serein, déterminé, envoutant
Dominateur à qui on doit obéir
Je viens juste de finir décrire cette phrase que Monsieur Walter, rentre. Je me mets à genoux, baisse la tête pour bien montrer ma soumission
- Pisse
accroupi, les chiens ne pissent pas debout
Une position surprenante pour moi
mais il faudra que je my habitue, je pense
- Couche-toi.
Comme les autres fois, mais est-ce le soir ? Je me couche mon cou est arrimé au mur, la couverture mest mise sur le corps et
cest tout
jai du mal à mendormir
mais y arrive tout de même
(A suivre
)
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