La Gêne Et Le Plaisir - Partie 3
Jenny est une étudiante qui profite d'un week end prolongé dans sa colocation vide pour s'adonner à une séance de découverte du selfbondage en solitaire. Son colocataire Damien fait irruption en pleine action, et vient pimenter l'expérience. Il lui propose alors un jeu de rôle de Maitre et Soumise pour le reste du week-end, en lui promettant discrétion et le droit de lui rendre la pareille à la fin du week-end.
Il me conduisit au salon et posa mon reflex sur le manteau de la cheminée, arrangea le cadre, et appuya sur le bouton pour lancer la vidéo. Je frémis de honte. Jespérais quil allait tenir parole quant à sa promesse de ne rien divulguer de ce week-end.
Il sassit dans le canapé, poussa la table basse dun coup de pied et me fit signe de venir maccroupir devant lui. Il défit sa braguette et sortit son sexe de son pantalon. Il avait un pénis de taille moyenne, dune apparence plutôt saine. Cela me fit quelque chose détrange de le voir nu. Nous nous côtoyons quotidiennement, mais jamais il ny avait eu dambiguïté sexuelle entre nous, jusquà aujourdhui.
- Tu vas me sucer, et bien comme il faut, comme la petite salope perverse que tu es. Si tu me suces mal, je te fais boire trois litres et je temmène au campus pour que tu urines au parc.
Je compris que javais intérêt à bien mappliquer. Il commençait à avoir une sacré gaule. Il môta mon bâillon et je me penchais entre ses jambes et refermais mes lèvres sur son gland que je suçais dabord doucement, puis de plus en plus rapidement. Je mappliquais vraiment, aussi bien que je pu, malgré mes mains liées et mon équilibre instable sur mes talons. Je vis que je lui faisais de leffet, il se crispait sur le canapé et grogna rapidement. Il se retira de ma bouche et éjacula dans un morceau de sopalin.
- Bizarrement, jai encore trop de respect pour toi pour te gicler dedans ou dessus, dit-il en rangeant son organe génital. Tu ten es pas trop mal tirée, et ça te plait à ce que je vois ?
Je me sentais toute excitée, javais des bouffées de chaleur.
- Ne te réjouis pas trop vite quand même. Tu as encore beaucoup de chose à voir avant dêtre une vraie soumise. Mais tu as mérité une petite récompense. Tu vas pouvoir te frotter le coquillage sur ma chaussure.
Je le regardais sans comprendre. Il désigna son pied.
- Tu vas te faire jouir en te frottant sur ma chaussure, comme une vraie chienne.
Je sentis mon cur tomber comme une pierre dans ma poitrine. Il ny avait donc pas moyen de toucher le fond dans lhumiliation avec lui
Je pris une profonde inspiration et maccroupis sur son pied. Il portait une chaussure en cuir avec des gros lacet épais. Ma culotte était encore un peu humide durine mais cela ne sembla pas le déranger. Mon inhibition mempêcha tout dabord de profiter de lexpérience. Je commençais par effec un mouvement de va et viens sur le soulier. Les frottements du relief de la chaussure nétaient pas très agréables. Je commençais à avoir terriblement envie de jouir, étant sur les nerfs sexuellement depuis quil sétait invité dans mon jeu de selfbondage. Jaccélérais le rythme de mes frottements, au point de me faire mal au sexe. Je levais les yeux vers lui et me sentis gênée en croisant son regard. Je ne baissais pas les yeux et continuais de le regarder ; encore ce mélange de moquerie et de dégout qui mexcitait tant
ça y était, je commençais à mouiller. Les frottements devinrent moins durs et je commençais à ressentir du plaisir à chaque geste, comme des chocs électriques. Et soudain je me déchaînais : je ne me contrôlais plus, me frottant avec violence et obstination. Je criais mon plaisir, dun cri animal et régressif. Cétait violent, mais si bon ! Ce nétait rien de comparable avec les vibrations subies de loeuf, cétait une quête désespérée de contact, de sensation. Lorgasme était proche, je faillis tomber à la renverse, mais Damien me rattrapa avant que je ne culbute en arrière et ne me fasse mal. Il baissa ma culotte et mintroduisit deux doigts dans le sexe.
- Tu es vraiment une grosse salope, dit-il en membrassant les seins. Une trainée, facile à faire jouir, une vraie chienne en rut. Tu es ma chose.
- Arrête, implorais-je.
- Je fais ce que je veux de toi, regarde !
Il introduisit un troisième doigt dans ma chatte et ses gestes devinrent plus rapides ; enfin, cétait lorgasme, brut, éblouissant. Je criais et battis des jambes. Il masséna une claque sur la cuisse, comme on punit un chien trop agité.
Je me calmais, et me couchais en chien de fusil et fermais les yeux pour ne plus rien voir. Jarborais un sourire béat. Javais eu ce que je voulais, et cétait délicieux.
Mais manifestement, Damien ne comptait pas en rester là.
- Visiblement, tu as encore besoin dune bonne leçon dhumilité. Tu sais quoi, je vais appeler un de mes copains qui habite sur le campus.
- Non ! Pitié ! Ne fais pas ça ! implorais-je. Tu mas promis que ça resterait entre nous !
Il alla chercher son téléphone. Je me jetais à ses pieds tandis quil composait le numéro.
- Code rouge ! code rouge ! criais-je.
Il rangea son téléphone, agacé. Il menvoya bouler dun coup de pied. Je roulais sur moi-même et me débrouillais pour me retrouver sur le dos, assise. Il marcha vers moi dun air peu commode et introduisit son pied entre mes cuisses serrées. Appuyant son pied contre mon sexe encore sensible, il me dit :
- Tu es vraiment sure de vouloir tarrêter là, alors que je tai fait jouir deux fois ? Si tu arrêtes maintenant, cest fini pour toujours. Ce serait dommage de sarrêter en si bon chemin.
Je ne voulais pas quil sarrête là. Je voulais encore des orgasmes et des défis. La honte et le sexe étaient comme des drogues dont je navais gouté que des échantillons.
- Tu ne vas pas me faire croire que tu ne prends pas ton pied depuis le début. Même quand tu tes pissé dessus, jai vu que tu embrassais ta véritable nature de soumise.
- Alors ?
- Je veux continuer
dis-je dune petite voix. Mais sil-te-plais, Damien, nappelle-pas ton ami
- Je te rappelle que tu dois mappeler Maître. Et tu vas me vouvoyer aussi. Tu veux continuer nos petites expérimentations ?
- Oui, Maître.
- Alors voilà comment va se passer la suite des opérations. Je vais tattacher et tenfermer dans le placard de lentrée. Tu auras luf, dont jactiverais les vibrations de temps à autre. Je vais faire venir mon pote Jacob pour faire une partie de carte et fumer un coup. Si il tentend ou se rend compte de ta présence, je le laisse te faire tout ce quil veut, et ce sera à tes risques et périls. A ta place je contiendrais donc mes ardeurs de petite chienne. Surtout que tout sentend dans cette maison. Quand je suis rentré tout à lheure, tu gémissais si fort que je tentendais depuis le jardin.
Je ne dis plus rien. Quel choix avais-je ? Je réalisais que même la perspective dêtre découverte par Jacob mexcitait. Je ne me reconnaissais plus, je nétais plus quune créature avide de sensations sexuelles. Une chienne, me dis-je.
Damien interpréta mon silence comme lexpression de mon approbation, et appela son ami Jacob. Ensuite tout alla très vite. Il mordonna daller dans le placard et alla chercher le matériel nécessaire. Dans le placard, javais à peine la place de massoir, je ne pouvais étendre les jambes. Damien mon Maître, me surpris-je à penser me détacha les menottes et le bâillon. Il me tendit luf pour que je lintroduise moi-même.
Etrangement, ce geste me fit tiquer. Subir les gestes des autres était une chose, mais être obligée de sinfliger lintroduction dun sextoy en étant observée avait quelque chose de plus humiliant. Ensuite, Il me lia les chevilles et les genoux avec du scotch, et les poignets par devant. Il me fit aussi boire de nouveau un litre deau et disposa une serviette sous moi.
- Et le bâillon ? chuchotais-je.
- Ce serait trop facile, ricana-t-il en menfermant.
Il courut ouvrir la porte, me laissant dans lobscurité. Ne pouvant pas voir autour de moi, excepté un fin rayon de lumière sous la porte, mes autres sens se décuplèrent, surtout le toucher et louïe. Il avait bien serré le scotch, impossible de me libérer. Je sentais luf en moi, et redoutais linstant où il démarrerait. Même sil glissait hors de mon vagin, il serait retenu par ma culotte, que Damien avait pris soin de sécuriser avec du scotch à la ceinture et dans la longueur, entre mes jambes. Les vibrations continueraient donc leurs terribles méfaits sur ma chair. Cétait sans issue.
Damien fit entrer son ami et je les entendis bavarder gaiement dans lentrée. Alors démarrèrent les vibrations, tout doucement, probablement au niveau un. Jeu toutes les peines du monde à rester silencieuse. Jétais paniquée, je respirais si fort que je craignais quils mentendent, et je rêvais de gesticuler mais javais peur de donner des coups dans la porte. Jessayais de profiter de la douceur des vibrations. Cétait délicieux, mais il me fallait serrer les dents pour ne pas laisser échapper un soupir. Les garçons bougèrent vers la cuisine, qui jouxtait le placard. Damien augmenta la puissance au moins au niveau trois ou quatre. Je tremblais de tous mes membres, comme une écho aux vibrations. Je laissais parfois échapper des petits gémissements et craignais à chaque instant de voir Jacob ouvrir la porte et me découvrir. Ce Jacob était un sacré bavard, cétait surement pour cette raison que Damien lavait choisi. Ils restèrent longtemps dans la cuisine. Javais tellement envie de faire pipi ! Damien diminua lintensité, ce qui me permit de reprendre mon calme un instant. Mais cétait une manuvre savamment calculée pour me faire crier en repassant au niveau cinq lorsquils repassèrent devant le placard. Je laissais échapper un gémissement impossible de le retenir et sentis lurine inonder une fois de plus ma culotte impossible de retenir ça non plus. Assise sur la serviette trempée de ma propre urine, je souffrais en essayant de rester le plus calme possible. Je me répétais « Non non non » en boucle à voix basse, des larmes coulaient le long de mes joues. Une mèche me tomba dans la figure et je reconnus une odeur de shampooing mélangée à celle de mon propre sexe. Cétait probablement à cet endroit que Damien avait essuyé luf. A cette idée, jeu un très vif pic de jouissance. Presque un orgasme. Mon Maître coupa luf, et il me fallut toute la peine du monde pour me retenir de soupirer daise. Le temps me parut encore une fois très long. Je rêvais que les deux hommes ouvraient la porte du placard et me faisait sauvagement lamour chacun leur tour. Je rêvais que Damien mattachais à un lit et me faisais un cunniligus torride. Je rêvais ensuite de lattacher et de lui uriner dessus par vengeance.
Je déraillais gravement ; au bout dun moment, Damien remit luf en marche, sur une intensité tranquille. Jentendais les deux garçons discuter dans le salon. Jespérais quils allumeraient la console ou mettrais de la musique pour me laisser jouir en paix. Mais ils nen firent rien. Finalement, ce fut le fait de ressentir en continu les vibrations qui me conduit à lorgasme, probablement plus tôt que ce que Damien espérait. Je laissais échapper un long cri de jouissance, ne craignant plus dêtre surprise, me fichant de tout. Je voulais juste jouir tranquillement. Un long silence suivit tandis que je touchais les étoiles.
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