La Hase Et Le Rapace - 5
Evelyne ne se mit pas martel en tête sur la question. En revanche, elle fut déçue par le départ précipité de lhomme et exprima sa colère en sortant et en faisant la fête plus que de raison. Sans doute aurait-elle continué si Frédéric ne lavait prévenue de son arrivée le vendredi soir pour trois journées de permission.
Heureusement, se dit-elle que ce nest pas prévu pour ce week-end. Elle savait parfaitement de quoi elle parlait mais curieusement, nosait pas lévoquer clairement. La chaleur au creux de son ventre était cependant assez vive pour quelle maintienne le défi quelle sétait lancé.
Les jours passèrent avec lenteur. Ceux passés en compagnie de Frédéric ne firent pas exception bien quelle pensa quil pourrait la distraire. Le jeune soldat ne fit preuve, durant ces trois jours, daucune originalité, daucune imagination. Certes, il la baisa correctement mais « correctement » ne lui suffisait plus. Elle se remit à penser à lhomme : à ses mains, à sa queue, à la façon dont il avait fouetté sa chatte à laide du martinet, à son gland écartant son anus et, à tout le plaisir quelle avait reçu de lui.
Pour se faire pardonner davoir pensé à un autre pendant quil la sautait, elle suça le garçon, dévotement. Mais même ainsi elle trouva pâles, les réactions du jeune-homme. Il sabandonna alors que lhomme, lui, lui résistait.
Sur le chemin de la gare, tandis quil conduisait, le soldat glissa sa main entre les cuisses dEvelyne et la doigta. La jupe relevée, la culotte baissée, les cuisses largement écartées, elle prit son plaisir. Elle aurait voulu quil la baise dans les toilettes de la gare ou même sur une banquette du wagon mais ils arrivèrent à la dernière minute, trop tard pour une galipette. Le train partit, son téléphone vibra. Lespoir, le temps dun battement de cils. « A la prochaine », lui disait Frédéric. « Plus que cinq jours », se dit-elle
La deuxième semaine ne fut ni meilleure ni plus rapide à passer que la première.
La discussion quelles eurent ce jour-là rappela à Evelyne le défi quelle sétait lancé. Fallait-il quand même le relever alors que sa fille avait le moral en berne ? Non ! Décidément, il était temps quelle soccupe de Séraphine plutôt que delle-même et de ses expériences sexuelles. Elle proposa donc à sa fille de venir loger chez elle pour quelques jours ou pour
tant quelle le voudrait. Mais Séraphine refusa : « Papa a besoin de moi et toi tu as un nouveau mec. » Deux bonnes raisons dont une seule était vraie : elle ne voulait à aucun prix se mettre entre sa mère et la bite à deux pattes quelle venait de se dégoter.
Séraphine partit comme elle était venue, dans un bruissement dailes, laissant sa mère dans les affres du questionnement. Allait-elle, oui ou non, passer ce coup de fil. Sa tête lui conseillait de nen rien faire, son corps lui disait le contraire. Il ne lui restait que vingt-six heures pour se décider. Vingt-six heures durant lesquelles elle apprit quil est plus facile de sceller les lèvres de sa bouche que celles de son sexe
Lhomme passa quinze jours harassants à préparer les conseils de classes : les collectes dinformations, les synthèses par classe et par niveau, lui prirent un temps fou.
Tout cela fit quil ne vit pas le temps passer et quEvelyne noccupa son esprit quà de rares moments. Il était dailleurs convaincu quau dernier moment, elle noserait pas lappeler. Il estimait, sans en être vraiment certain, quil naurait de ses nouvelles que le lundi ou le mardi suivant la date fatidique. Il ne sencombra donc pas lesprit avec lélaboration dun programme dinitiation mais projeta, au cas où, de faire lui-même le premier pas et de la joindre le mercredi, si elle-même ne sétait pas manifestée avant.
Cela faisait bien longtemps quil ne sétait soucié de perdre un « coup ». Mais Evelyne avait un « il-ne-savait-quoi » qui la rendait différente des autres filles quil senvoyait. Il avait envie delle comme un mâle en rut a envie dune femelle. Il ne sintéressait pas vraiment à la jeune-femme en tant que telle, il aimait juste le baiser, jouer avec elle. Mais une petite voix lui murmurait quil aurait tort den faire une soumise, quelle y perdrait sa flamme.
Il dû bien savouer quil en avait pourtant une folle envie : Evelyne ne serait pas la première à tomber dans ses filets mais sa passion pour le sexe en ferait une recrue de choix. Si ce nétait le murmure de la petite voix, il foncerait et serait pour elle un maître exigeant et autoritaire. Car, elle avait incontestablement besoin de discipline et de rigueur.
Je nai pas besoin dun programme, se dit-il. Son initiation, si elle doit avoir lieu, commencera par lapprentissage de la patience et de lobéissance. Quelques heures à genoux dans la position de lattente devraient lui mettre du plomb dans la tête et lui faire comprendre quon ne joue pas avec certaines choses
Chassant ces idées distrayantes, il se remit au boulot. Il avait au moins quinze élèves à convoquer avant la fin de la semaine.
Le fameux jeudi, lhomme arriva à sept heures au lycée, les entrevues de la veille lavaient mis en retard dans son travail administratif et la nécessité de tenir à jour ses fichiers lui imposait dempiéter sur son temps de repos.
Il rêvassait encore quand arrivèrent ses premiers collègues et les élèves les plus matinaux.
Il est dix-neuf heures quinze, à peu de chose près, quand il arrive chez lui. Dans le bus, il a rédigé le compte-rendu des trois entrevues quil a eu. Il le tapera et lenverra par courriel au proviseur après le dîner. Il a lesprit serein.
A dix-neuf heures trente précises, la sonnerie de son téléphone fixe retentit. Il laisse sonner. Il est occupé à presser une orange et na pas envie de se distraire de sa tâche. En revanche, il compte les sonneries. Dix, onze
quinze
Dix-huit
à la vingtième, le répondeur se met en marche. La voix dEvelyne se fait entendre. « Cest moi » dit-elle avant de raccrocher.
Les lèvres de lhomme se pincent. Il ne sait pas sil doit être satisfait ou dépité par cet appel. Il se dit néanmoins quil devra décrocher si elle rappelle. Comme il ne lui a rien dit pour le cas où il ne répondrait pas, il subsiste un doute raisonnable pour quelle nen fasse rien et attende quil prenne linitiative. Auquel cas, bien sûr, il ne fera rien.
Mais non ! Dix minutes plus tard, alors quil sirote son orange pressée, la sonnerie retentit à nouveau.
Il décroche sans rien dire. Un blanc puis la voix dEvelyne :
- Cest moi
Je
- Bonsoir Mademoiselle
- Bonsoir
Il sourit. Elle est complètement décontenancée, ne sait pas comment réagir.
- Je vous écoute.
- Je voudrais
Il linterrompt :
- Vous voudriez ?
Nouveau blanc puis la voix, hésitante :
- Je ne sais pas trop comment dire
Jaccepte dêtre initiée
- Initiée à quoi, Mademoiselle ?
Les mots ont du mal à passer ses lèvres mais elle doit les prononcer.
- A la
soumission.
- Ah ! Vous acceptez dêtre éduquée.
-
Oui
- Oui
?
- Oui Monsieur.
- Avez-vous des conditions ?
- Il sagirait dun test, dans un premier temps. Ce week-end, peut-être plus, une semaine
- Il faut vous décider.
- Une semaine, dix jours en fait, jusquà dimanche en huit.
- Bien ! Jaccepte vos conditions. Je serai chez vous demain à quatorze heures Nous établirons le contrat. . Vous serez vêtue comme bon vous semble. En attendant, je vous souhaite bonne nuit.
Il raccroche, sans lui laisser le temps de répondre.
Elle tient encore le téléphone dans la main. Il lui a raccroché au nez. Ça commence bien !
Pour passer cet appel, elle a éprouvé le besoin dêtre nue. Le symbolisme de la situation devait, pensait-elle, laider à franchir le pas. Ça sest révélé plus facile quelle le pensait. Bien sûr, les mots ne sont pas sortis aussi spontanément quelle lespérait mais elle a réussi à les prononcer sans faiblir. Elle repasse la conversation dans sa tête. Certains passages la font rougir. Pas par honte ou par excitation. Non, elle rougit parce quelle a commis des erreurs. Elle na pas su utiliser le bon vocabulaire, les bonnes tournures de phrases et par-dessus tout, elle ne la pas nommé malgré les signes évidents quil lui a envoyés.
Bon sang ! Elle aurait dû lire sur le sujet ou au moins préparer son discours. Mais non, elle sest jetée à leau en dilettante et elle a bu la tasse. Il a dû la trouver ridicule. Bien fait pour elle, la prochaine fois, elle réfléchira avant dagir. Se foutre à poil ne suffit pas toujours pour arriver à ses fins. Elle vient de prendre sa première leçon et, ce nest pas lui qui la lui a donnée.
Lhomme est songeur. Ils sétaient entendus sur un week-end et voilà quil venait daccepter dix jours. Ce qui signifiait aussi dix nuits. Il a beau tenter de se concentrer sur ce quil fait, son esprit est ailleurs. Il recopie cependant consciencieusement la synthèse sur son ordinateur et envoie le tout par courriel, au proviseur. Il peut désormais se concentrer sur une nouvelle tâche : établir un programme.
Vendredi ! Evelyne est assez fébrile. Elle passe sa matinée à choisir ses vêtements, les essayer, les changer. Elle voudrait que sa mise atteigne un juste équilibre entre la liberté quelle a encore de refuser le challenge et le désir tenace quelle a de le relever. Il est entre onze heures trente et midi quand elle découvre une petite robe de lin gris quelle na pas mise depuis des siècles. Elle jette son dévolu dessus : la doublure de nylon est assez douce pour quelle soit nue dessous
Vendredi ! Lhomme passe sa matinée en discussion avec des profs. Il les connaît bien et sait quels arguments il va leur servir pour quils laident à sortir tel ou tel gamin de lornière. Tous, ou presque, ont le même trait de caractère : ils sont vindicatifs. Mais ils ont aussi un cur gros comme ça et cest par là quil les attaque. Il pourrait, son statut le lui permet, les convier à un entretien formel dans son bureau. Il nen fait rien, bien au contraire, il va les voir en salle des profs, profitant dune heure de trou dans leur emploi du temps ou de la récréation. A la fin de la matinée, il est amer. Il a dû reculer sur deux cas qui lui tenaient pourtant à cur mais : « Donnez-moi l'arsenic, je vous cède les nègres ! », rien na changé depuis Ruy Blas.
Durant le déjeuner, quil prend avec deux profs qui sont également des amis, il entrevoit la possibilité de reprendre la main sur un des cas qui le préoccupe. Finalement, la matinée est plutôt bonne et cest lesprit serein quil se rend chez la femme.
Depuis la veille au soir, il a décidé de ne plus nommer Evelyne par son prénom. De cette façon, il la dématérialise, la chosifie. Il dispose de dix jours pour en faire une soumise acceptable ou pour la dégoûter à jamais de cet état. Il est bien décidé à en profiter
Il a dû prendre le métro pour arriver à lheure dite. Il est quatorze heures pile quand il sonne à la porte et que la belle lui ouvre.
- Bonjour Demoiselle, puis-je entrer ?
- Bonjour
Bien sûr
Le regard noir quil lui lance na pas besoin de traduction. Elle sest montrée impolie en ne lappelant pas « monsieur ».
Lhomme la détaille et apprécie la simplicité élégante de sa mise. Dommage quelle ait commis cette faute. Il la range dans un coin de sa mémoire : les comptes ont commencé.
- Installez-vous monsieur, dit-elle en lui indiquant un fauteuil quil voit pour la première fois. Puis-je vous offrir quelque chose à boire ?
- Jaccepterais volontiers un café. Et une chaise, près de la table, nous avons à parler.
La jeune-femme séclipse tandis quil sinstalle, et revient avec une tasse posée sur un plateau. Ni sucre ni cuillère ; elle veut montrer quelle connait ses goûts.
- Asseyez-vous dit-il. Comme je vous lai dit, nous avons à parler et à établir, sil y a lieu, un contrat entre nous.
Lhomme sort son ordinateur et ouvre le traitement de texte. Il tape rapidement :
« Ce jour, 14 novembre 20
, entre les personnes physiques saines de corps et desprit : Monsieur*** ci-après nommé le dominant et Evelyne***, ci-après dénommée la soumise, il a été décidé ce qui suit :
»
Viennent ensuite les clauses du contrat dans lesquelles sont détaillées la durée mais également tout ce que la jeune-femme refuse expressément. Vient ensuite la longue liste des obligations de la femme envers le dominant et la courte énumération des devoirs du dominant envers sa soumise.
Sur certains points, la discussion est âpre. Evelyne recule sur le collier quelle refusait de porter à lextérieur, en contrepartie, lhomme cède sur luro quil ajoute à la liste des refus catégoriques. Les discussions se poursuivent ainsi deux bonnes heures durant lesquelles chacun défend ses positions. Le contrat est finalement prêt à être signé. Il se termine par ces mots : « le présent contrat est susceptible dévoluer vers une durée indéterminée et ses clauses dêtre modifiées en fonction de lapplication qui en sera faite. Cela fera, le cas échéant, lobjet dun avenant. »
Lhomme tend à la jeune femme la version papier du contrat, obtenue grâce à limprimante portable quil traîne partout avec lui, ainsi quun stylo.
- Relisez et, si vous acceptez ces termes, signez.
- Si je ne signe pas, cela voudra-t-il dire que
- Nous revoir ne dépendra que de vous.
- Et si je signe ?
- Vous serez ma propriété jusquau vingt-trois à vingt-trois heures cinquante-neuf.
Sans prendre le temps de relire, la jeune-femme appose sa signature. Lhomme fait de même et se lève.
- Maintenant, mademoiselle, en gage dobéissance et dabandon de votre liberté, vous allez vous mettre nue, vous agenouiller et me baiser les pieds !
La jeune-femme est éberluée par la demande de lhomme. Elle sattendait à ce quil exige quelle sagenouille et lui baise la main, pourquoi pas. Mais ça, elle ne sy attendait vraiment pas. Elle jette un regard anxieux vers la baie vitrée. Les rideaux ne sont pas tirés. Tout le monde pourra la voir.
Surprenant son regard, lhomme la presse :
- Il fallait y penser plus tôt. Exécutez-vous mademoiselle, je mimpatiente
Evelyne défait la fermeture de sa robe et se dénude. Elle pose sa robe sur le dossier de la chaise. Enfin, elle sagenouille et se penche pour baiser les pieds de celui qui est désormais son Maître. Ceci fait, elle se redresse et guète dans les yeux de lhomme la satisfaction quelle pense mériter. Mais il se dirige déjà vers le fauteuil où il sinstalle.
- Venez me rejoindre
A quatre pattes ! précise-t-il.
Evelyne savait quelle serait humiliée. Elle ne pensait pas que cela viendrait aussi vite, ni de cette façon qui la déshumanise. Son esprit se révolte à cette idée mais son corps, lui, apprécie. Tout à lheure, quand elle baisait les pieds de lhomme, ces tétons étaient durs comme la pierre. Maintenant, cest sa chatte qui la trahit. « Salope ! Salope !... », se crie-t-elle tout en avançant. Lhomme la regarde faire, satisfait de son élève. Il craignait une rebuffade, il nen est rien. Parfait !
Arrivée face à lui, il lui impose une position : à genoux, les cuisses légèrement écartées, les fesses en repos sur ses talons, le dos droit et les mains croisées derrière la nuque, les bras dans la ligne de ses épaules.
- Bien, dit-il. Maintenant que vous voilà disposée, jai quelques questions à vous poser. Etes-vous prête à me répondre ?
- Oui Monsieur.
- Parfait, alors commençons. Quavez-vous ressenti ces dix dernières minutes, que ressentez-vous maintenant ?
Passées quelques secondes quelle prend pour réfléchir et organiser son discours, elle dit :
- Je me suis sentie humiliée. Et je le suis toujours. Vous baiser les pieds, jai trouvé ça
avilissant. Marcher à quatre pattes aussi. Ça métait déjà arrivé de le faire mais pas comme ça, pas sur ordre. Ce nest pas pareil quand on décide quelque chose ou quand on le fait par obligation. Cest la contrainte qui est humiliante plus que ce que vous mavez demandé de faire. Et puis il y a les rideaux que vous mavez interdit de fermer. Etre visible de nimporte qui, cest
une sensation horrible, surtout dans les postures que vous mimposez.
- Pourtant, vous vous êtes pliée à mes requêtes
- Oui monsieur.
- Pourquoi ?
- Parce que cest aussi terriblement excitant. Ladverbe « terriblement » étant à prendre dans son sens premier. Cela me fait peur dêtre excitée par vos demandes
- Vous savez que vous pouvez tout arrêter dun seul mot.
- Oui Monsieur. Je connais ce mot mais je ne souhaite pas le prononcer. Ce serait un aveu déchec et je ne veux pas regretter de nêtre pas allée jusquau bout.
- Vous pourriez regretter dêtre allée jusquau bout.
- Je préfère regretter une erreur quun échec.
Lhomme se lève et passe une main caressante sur la joue de sa soumise. La détermination farouche qui se lit autant dans le regard de la jeune-femme que dans ses mots, lui plait vraiment. Peut-être que je me suis trompé, pense-t-il.
- Japprécie vos paroles, dit-il. Mais je les aimerais plus encore si elles étaient marquées du respect que vous me devez.
Sur ces mots, il la gifle.
La violence de limpact a propulsé Evelyne par terre. Sans un regard pour elle il ferme les rideaux puis, retourne sasseoir.
Evelyne gît. Morte de honte, elle ne sait pas comment agir. Doit-elle jeter léponge, et dire que ça suffit ? Doit persévérer et reprendre la pose ? Oui ! Cest cela. Elle veut aller jusquau bout du contrat. Elle sy est engagée et ne faiblira pas. Elle se redresse, reprend la position, attend.
- Pourquoi as-tu repris la position ?
- Dans lattente de la leçon suivante Monsieur.
- Tu apprécies donc dêtre éduquée ?
- Oui Monsieur.
- Dêtre
avilie ?
Hésitation. Evelyne marque un temps et sa voix perd son assurance.
- Je suis
incapable de répondre à cette question, Monsieur.
- Bientôt, nous irons faire lemplette de quelques accessoires et de quelques vêtements, afin que ton habillement corresponde à ton nouveau statut. Quelle sorte dhabits aimerais-tu porter ?
- Est-ce bien à moi den décider ? Le contrat, il me semble, stipule le contraire. Je nai donc pas davis, Monsieur.
- Tu mettras ta robe jaune, celle que tu as si joliment abandonnée pour moi lautre jour. Avec des bas noirs et rien dautre. Mais avant cela, jai envie de goûter ta bouche. Voulez-vous me sucer, demoiselle ?
Jugeant la question de pure forme, elle ne répond pas. Lhomme insiste :
- Je vous ai posé une question
- Je ne pensais pas que vous attendiez une réponse. Je ferai selon vos désirs, Monsieur.
- Alors tant pis, ce sera pour une autre fois. Allez vous habiller.
Il ne fallut que quelques minutes à Evelyne pour se préparer. Un peu de parfum et un très léger maquillage complétait le tableau. Lhomme ne fût pas satisfait des initiatives de la jeune-femme. De sa poche, il tira un plug, celui-là même dont il sétait déjà servi.
- Mettez cela, dit-il. Ce sera votre punition pour vos manques de respect répétés et pour vous être maquillée sans autorisation.
Pour Maya.
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