Les Vacances
Amis lecteurs HDS, sachez qu'il manque ici un épisode à cette histoire inspirée de la Comtesse de Ségur, épisode censuré par la modération de notre site HDS. Cela nuit un peu à la compréhension de l'ensemble mais pas tant que ça. Aussi ai-je décidé de poursuivre la narration malgré-ce. Les curieux pourront m'adresser mail en demande (jp.jay@free.fr) je me ferai un plaisir de leur envoyer le texte un peu trop osé censuré.
Assez bon je crois. En tous cas bandant, sacrément bandant.
Ne pas mentir. Cest le thème principal de léducation que lon voulait, ici, donner aux s.
Enfin, s... Les deux grandes, Camille et Madeleine, étaient déjà jeunes filles et n'avaient plus guère à en connaître. Quant à Sophie, cette coquine, on voyait bien à la regarder vivre qu'aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années.
À vrai dire l'anecdote des culottes avait marqué les quatre filles. Surtout la plus gamine, Marguerite. Celle-ci, la plus petite, avait compris que le bonheur c'était la liberté. Et rien que ça et rien que là.
Liberté d'ôter sa culotte quand l'envie vous en prend. Liberté de vaquer fente à l'air sans rien désirer d'autre que cet état d'esprit d'ouverture aux idées. Liberté de savoir que les autres savaient mais, néanmoins, n'en pouvaient. Liberté fondamentale de faire ce qu'on voulait. Et de tous les emmerder. Les mecs, les mâles, les hommes. Los Hombres aurait dit Misa.
Les Vacances, chère Comtesse, furent cette évidence que nous étions toutes quatre lumières du siècle le cul à l'air libre, ouvert, et qu'on n'en était pas, pour autant, des matrices à fabriquer les s pour service à la Société, aux curés, aux hommes.
***
Au matin du lendemain les filles se sont retrouvées devant les tasses du petit déjeuner. Toutes quatre. Fraîches de la nuit passée en intimité avec, chacune, soi-même. Enfin...
Sur la table, nappe blanche, des amandes, du pain, un beurrier, des confitures, une orange coupée.
Madeleine, Camille, la Fichini coquine mais délicieuse et surtout Marguerite, gamine délurée que l'on aimait d'être ce que l'on avait été. Ou plutôt que lon eût tant voulu avoir été. Dévergondée dans sa tête encore plus que dans son absence de culotte.
Les quatre filles se regardaient et chacune savait que les trois autres cachaient sous leur ample jupon la raison d'être de leur émancipation. Elles ne songeaient pas à garçon, non... Leur trouble était plus intime plus personnel. Les tendres moiteurs qui les habitaient étaient images de leurs émois d'elles avec elles-même.
Les Vacances, comme le disait la Divine Comtesse, étaient point d'orgue de leur adolescence et du monde nouveau qu'elles annonçaient. Et chacune des filles se sentait maître de ce nouveau monde, puisant dans les idées révolutionnaires sans rien renier de la noblesse de leur lignée pour épouser le Progrès, la Science, la Démocratie.
Penser quun siècle plus tard lhumanité inventerait mai soixante huit et les filles aux seins nus de Californie idée exportée dans le monde entier. Pilule stérilet liberté.
Et que cinquante ans plus loin, la régression, niquam et tchador, ferait brusque reflux halal. Régression odieuse régression.
C'étaient les vacances et des quatre filles, Sophie la rebelle et Marguerite l'ingénue curieuse, menaient la troupe. En recherche en aventure.
Sophie, riche des émois de l'après midi précédent, pensait, il me faut partager et initier à mon tour. Qui ? Marguerite ? Oui, elle le mérite. Les deux cruches, Camille et Madeleine, ne comprendraient pas. Marguerite, elle, la gamine, saura.
Sophie avait compris que la fillette avait jeté son dévolu sur le cousin Paul, le grand cousin, le presqu'adulte. Sophie le lui laissait volontiers. Après la montée aux cieux sous les lèvres habiles du père, comment eût-elle pu s'amouracher du fils ?
Sophie, orpheline une première fois de Réan se voulait l'être à nouveau Fichini, rejetant cet infâme label roturier.
Sophie prit Marguerite par la main et elles allèrent de concert, sans bavardage, aux serres côté sud sous les remparts anciens du château. Là, dans la chaleur étouffante de lorangerie, elle a poussé la gamine en renverse dans la paille sèche pour relever la robe et découvrir le trésor de ses cuisses blanches. Rien ne dépassait de la faille profonde et Sophie savait les gestes et le plaisir trouble de la langue sinsinuant entre les chairs fines.
Sophie aimait les bêtises. Transgresser était sa vie, sa raison dêtre et la petite savait cela et en était toute émoustillée.
Marguerite savait déjà qu'elle allait en quelques minutes sous les caresse habiles de la Grande Sophie, gagner deux trois ans de son évolution sociale de son éducation sexuelle.
Marguerite était fille du siécle et riait des douceurs prodiguées à son chaton. Elle avait lu La Fontaine et ses fables et savait bien des choses que l'on découvre dans les livres longtemps avant de les vivre. Sade, Divin Marquis, tes enseignements m'ont déniaisée bien avant que Sophie ne vienne et que bien plus tard les hommes en nombre ne geignent sur mon ventre ouvert, cuisses hautes et regard alangui reconnaissant des plaisirs prodigués.
Marguerite était prémonition compréhension connaissance et Sophie, la trublione avait compris cela. Les filles en ce temps-là menaient le monde.C
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