L'Initiateur (3)
Voici le troisième volet de linitiation aux plaisirs de Clémence, étudiante de 19 ans par Philippe, de quelques années son ainé pendant une colonie de vacances.
Clémence est émoustillée, excitée. Elle ne connait Philippe que depuis quelques jours et déjà il lui a plus fait vivre de moments intenses que ce quelle a pu connaitre jusquà présent. Elle qui pensait que la sexualité était circonscrite dans un périmètre limité et conventionnel découvre que son champ est beaucoup plus large. Elle sait que ce quelle vit avec Philippe nest quune parenthèse dans sa vie, une sorte de moment dapprentissage quelle a bien lintention de mettre en pratique par la suite.
Ce soir, elle le rejoindra dans le dortoir, une fois que les s se seront endormis. Elle a hâte dy être, hâte de découvrir cette nouvelle étape. Elle sait une chose, cest quelle y prendra du plaisir. Bien plus de plaisir que lors de ses ébats antérieurs avec Marc
La journée passe. Clémence sait faire abstraction de ses plaisirs dans son travail. Il y a juste lorsquelle croise Philippe au hasard dune activité quelle ressent une chaleur dans son bas ventre. Arrive le soir, le coucher des s, la réunion de fin de journée. Clémence ne montre rien. A la fin de la réunion les fondus de tarot restent dans la salle, dautres animateurs annoncent leur souhait daller se promener près du lac. « Tu viens avec nous Clémence ? » lui demande Nadège. « Non, cest gentil, merci. Jai assez marché aujourdhui avec les s. Je pense que je vais rester ici. » Alors que le groupe se prépare, Clémence reste avec les joueurs de cartes. Elle se donne un petit quart dheure avant daller retrouver Philippe, le temps de sassurer du départ effectif des animateurs. Elle calcule dans sa tête. Trente-cinq minutes pour aller au lac, autant pour revenir et autant sur place. Ça lui donne une heure et demie de battement. Le tout étant dêtre couchée au retour de Nadège. « Après tout je nai pas de compte à lui rendre ».
Clémence a pris congé des joueurs de cartes. Au moment où elle sort elle voit le petit groupe franchir les grilles de la colo. Elle file dans sa chambre. Elle passe une robe à bretelles sur son corps nu. Elle prend la direction du dortoir des garçons. Dans la pénombre elle aperçoit Philippe, assis sur un lit. Il lui fait signe de ne pas faire de bruit et de le rejoindre. Elle prend place à côté de lui. Il lui prend la main et caresse son avant-bras. Il se penche vers elle « Il y en a deux qui ne dorment pas encore. Patience ! » Quelques minutes plus tard il se lève et lattire contre une armoire en bois. « Ne fais pas de bruit. Ils dorment mais on ne sait jamais. Ici on est à labri de leurs regards. » Il enlace la jeune fille et lembrasse. Ses deux mains font glisser les bretelles de la robe qui tombe en corolle autour des chevilles de Clémence. Il se frotte doucement à elle, lui faisant sentir son désir. Il a empoigné ses fesses quil caresse doucement, glissant parfois un doigt dans le sillon interdit. Au sursaut de Clémence il comprend que la jeune fille nest pas prête pour goûter aux joies de la sodomie. Et rien ne prouve quil y arrivera dans les jours qui suivent
. Ils sembrassent, mélangeant leurs salives, drossant leurs langues lune contre lautre. Philippe sent palpiter le corps de Clémence. Il a très envie delle. Mais il veut que ce soit elle qui prenne la directive de le déshabiller. Il donne de légers coups de bassin.
Clémence sent le sexe bandé de son partenaire se frotter contre elle. Elle le sent dautant plus précisément quelle est nue. Elle frotte ses seins contre la poitrine de Philippe. Ils sexcitent mutuellement. Enfin la jeune fille se décide. Elle enlève le teeshirt de Philippe et pose sa bouche sur sa poitrine, agaçant les têtons. Elle a remarqué quil aime cette caresse. Elle prend son temps, jouant avec les bouts durcis. Puis ses mains partent à la recherche de la fermeture du short. Elle libère le pénis tendu. Ils se frottent lun à lautre sachant que lissue ne tardera pas.
Le lendemain, ni Clémence ni Philippe ne travaillent. Cest leur jour de congé. Ils se sont donnés rendez-vous à dix heures devant le portail de la colonie. A sa demande, Clémence a mis une jupe. Ils vont jusquau village voisin. En chemin Philippe a glissé sa main sous la jupe de la jeune fille, caressant ses cuisses et son sexe. Elle se sent excitée. Le garçon tire sur la culotte et la fait glisser sur les cuisses. « Tu nen as pas besoin. Tu verras tu vas aimer. Tu sens le souffle de lair sur ta chatte ? Elle est libre. Libérée du tissu qui lempêche de respirer. Libre de se dévoiler à la faveur dun courant dair.
A midi et demi ils rentrent dans le restaurant. Quelques tables sont occupées, essentiellement par des hommes seuls, des voyageurs de commerce sans doute qui font leur pause déjeuner. Clémence fait face à Philippe. Ils entament leur repas en discutant. « il y a un type qui te reluque depuis 5 minutes. Doù il est, si tu écartes les jambes il verra le haut de tes cuisses. Fais-le si tu en as envie. » La jeune fille, excitée, sexécute doucement. Elle regarde de biais. Lhomme, la quarantaine, physique agréable, a le regard fixe. Son teint a viré au rouge. Il entrçoit la tâche sombre dun sexe libre de tout vêtement. « Alors Clem, quest-ce que ça te fait ? » questionne Philippe. « Cest très ...excitant. Ça me fait mouiller. » Philippe lui demande doucement « Tu aurais envie de te donner à lui ? Imagine, tu te rends aux toilettes. Il se lève et il te suit. Et il te baise. Tu as envie ? » Clémence le regarde. « Non. En phantasme oui, mais pas pour de vrai. » Philippe lui raconte quil a précisément vécu la même aventure. Il était sorti un soir à Bordeaux souper dans un restaurant. Un peu plus loin, une tablée réunissait 3 couples dont les hommes parlaient avec animation de leur travail respectif. Si deux femmes se mêlaient à la conversation, la troisième semblait sennuyer. Elle regardait ailleurs. Elle croisa son regard. Il lui avait souri. En réponse elle avait lentement décroisé ses jambes, le fixant de ses prunelles sombres. Au bout de quelques minutes elle se leva et se dirigea vers les toilettes.
Clémence lui sourit. Mais elle ne se lève pas. Le voyageur de commerce en sera pour ses frais, à létroit dans son pantalon trop serré
Le reste de la journée se passe tranquillement. Ils visitent le musée local. Sur le chemin du retour, Philippe, avisant une cabane dans un champ y entraine Clémence. La basculant à même le sol, il la retrousse et la prend comme un hussard, sans ménagement. Il na aucun mal à pénétrer la vulve trempée et à la guider vers un orgasme bruyant.
Pendant le reste de la colo, il ne se passe pas un jour sans quils ne se retrouvent et partagent des moments de plaisir et de jouissance intenses, dans des endroits aussi divers que varié. La fin de la colo arrive, sans quils ne soient particulièrement tristes. Cette page se ferme comme ils lavaient acceptée dès le début.
Plusieurs années plus tard, Clémence essaya de retrouver la trace de Philippe. Elle avait conservé son nom et son prénom dans un vieux calepin. Comme ça, par curiosité. Juste savoir ce quil est devenu. Grâce aux moteurs de recherche elle finit par le retrouver. Il est juriste dans une société en Dordogne. Elle finit par lappeler un jour. Il se souvient à peine delle. Normal, sa vie reste bornée par dinnombrables conquêtes féminines. Non, il nest pas marié, il préfère profiter de la vie. Cest à peine sil lui demande, par politesse, ce quelle devient. Elle raccroche après une courte conversation. Elle naurait pas dû appeler et garder le souvenir de cette colo et de celui qui lui permet de mener aujourdhui une vie épanouie.
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