Aimer Sans Compter
Cet été là Martine respirait à nouveau la joie de vivre, faisant fi du passé ...
Martine et moi sommes collègues, mais plus que tout, elle est une fidèle amie. Après sa douloureuse séparation suivi d'un divorce houleux, elle était dans la galère. Je l'ai hébergé un moment puis nous avons fini par lui trouver un toit où elle pourrait enfin se poser. Depuis nous sommes voisins et très complices elle et moi, vraiment ! Une belle amitié !
Martine a 56 ans. C'est une jolie femme, " mature ", comme il est coutume de dire, et j'aime sa maturité. Son visage n'est certes plus celui de ses 20 ans, mais on peut y lire ses joies, ses peines, ses combats ... Il est le reflet de sa vie, encadré d'un joli blond doré. Sa peau laiteuse, sa petite poitrine, ses fesses dessinant un bel arrondi ... Elle est féminine jusqu'au bout des ongles ... Ses mains sont fines à l'égal de ses pieds, toujours coordonnés d'un vernis rouge cerise. Comme toutes les femmes, elle se trouve toujours des " détails " négatifs concernant son physique ... Pas assez de ci, trop de ça ...
" Tout tend vers le bas ! " dit-elle souvent en riant, sur quoi je lui réponds " Arrête ! Tu sais que tu me plais " ce à quoi elle me rétorque " Heureusement que je t'ai ... "
C'est devenu un rituel entre nous.
J'aime son assurance, retrouvée, sa légèreté, son air détaché donnant l'impression qu'elle se fout de tout ... Et pourtant, quand on la connait, cette carapace n'est qu'un leurre, et je connais sa sensibilité. J'aime sa façon de s'habiller, elle n'a pas succombé au dictat du " tout pratique ". Toujours élégante, chemisier, jupe, escarpins, collants ou bas, qui sait ... ?
Nous sommes en 2003, l'été est caniculaire et Martine a décidé de s'octroyer un bol d'air frais, celui des hauts sommets. C'est bien naturellement qu'elle me confie les clés de chez elle pour garder un oeil bienveillant sur la maison. La veille de son départ, nous avons réuni quelques amis.
La soirée se termine et chacun rentre chez soi. Profitant d'une douce tiédeur estivale, je raccompagne Martine jusque devant chez elle. Avant de nous quitter, comme si le temps s'arrêtait, elle me lance un regard profond et me dit : " Tu vas me manquer tu sais " Lui offrant mon plus beau sourire je lui réponds : " Tu vas me manquer je le sais "
Dés le lendemain matin, en ami dévoué que je suis, je file chez ma voisine. En entrant chez Martine, j'éprouve immédiatement un sentiment de vide ... Elle me manque déjà ... Avant de quitter les lieux, au pied de l'escalier se situant dans l'entrée, une pulsion m'envahit ... Non je ne peux pas, je ne dois pas ... Sans savoir comment ni pourquoi, je pénètre dans sa chambre.
Dans la pièce flotte un parfum délicat, une chemise de nuit en satin nonchalamment déposée sur le lit impeccablement refait, et maintenant je sais ... Elle porte des bas ; ils sont soigneusement posés sur le dos d'une chaise. Un bâton de rouge à lèvres, un bouquin, un soin hydratant, une paire d'escarpins ... À la vue de cette toile parfaite, ma belle amie me manque encore un peu plus.
Durant toute cette semaine, je ne suis plus retourné là-haut. Néanmoins, chaque soir en me couchant, sur l'écran noir de ma nuit, je me faisais le film de Martine au sein de son alcôve, m'immisçant dans son intimité. Mes nuits furent douces et parfumées ...
Ce matin au réveil, ma première pensée : " Elle revient demain ! " Comme chaque jour je m'empresse d'aller effec la mission qui m'a été confié. J'entre chez mon amie et entends du bruit ... Martine apparaît, vêtue de cette chemise de nuit en satin dont le souvenir ne m'a pas quitté. D'un regard complice et d'un large sourire échangé, nos paroles se croisent : " Tu m'as manqué ! "
Autour d'un café, elle me raconte son séjour, me montre ses photos .
Au cours de la conversation, mon regard vagabonde ... Ses frêles épaules dénudées, l'échancrure de sa tenue dévoilant l'arrondi de ses petits seins, la fine couche de satin sous laquelle je peux deviner ses larges tétons pointer ... Parfois, quand elle se penche tout en riant, mes yeux plongent dans son décolleté et ... Oups ! Je me surprends à bander !
Avant l'épisode de la chambre, je n'aurais jamais regardé Martine comme à cet instant. Nos échanges sont souvent chargés de sous-entendus mais de façon amusée, et que cela attise la rumeur ... Tant mieux !
La séance photos terminée, Martine se lève et commence à s'affairer dans la cuisine. Je peux voir ses fesses s'agiter en tous sens sous le tissu ... Mon érection devient très embarrassante ! Je la rejoint. Ça passe ou ça casse, et si ça casse je vais ruiner notre belle amitié ! Je me glisse derrière elle, mon bras enroule sa taille et je dépose dans son cou un doux baiser. Je lui susurre au creux de l'oreille " tu m'as VRAIMENT manqué ". Martine me fait face, elle saisi mon visage et dépose ses lèvres sur les miennes. Elle m'embrasse avec fougue et rapidement nos langues se rencontrent.
Elle me débarrasse de mon haut puis glisse une main entre mes cuisses. Percevant mon désir, elle déboutonne mon bas. Notre baiser s'interrompt, puis elle disparait ... d'un geste et d'un seul, me voila nu et à sa merci. Le massage est exquis, le moment délicieux ... La bouche de Martine est gourmande et ses mains expertes ...
... ... ... Elle se redresse et fait coulisser les bretelles de satin. Sa nudité me laisse sans voix ... Sa beauté mature m'émeut ... Je la dévore des yeux ! Sans dire un mot, elle se cambre sur le rebord de la table et indécemment écarte les jambes. Sa fente est exubérante, indécente, pleine d'envie. Ma main s'immisce ... Son duvet est soyeux au toucher. Mes caresses se précisent .
À son tour, ma langue s'infiltre sur sa fente luisante. De son extrémité je stimule son clitoris, alors que les mains de Martine me rejoignent pour mieux s'offrir tout en oscillant du bassin pour mieux m'accompagner. Sa cyprine est filante et parfumée. Ma langue s'égare sur son petit anneau plissé. Martine gémit, supplie, m'implore de continuer puis tout son corps se crispant, elle jouit en exprimant bruyamment son plaisir ...
Nous ne faisons désormais plus qu'un, et à sa demande j'accentue rapidement la bestialité de mes assauts. À chacun d'entre eux, un petit clapotis obscène se fait entendre.
Nos corps se déchainent, nos sens fusionnent, nos esprits vacillent, les mots sont indécents ... À cet instant plus rien d'autre n'a d'importance qu'elle et moi ... nous noUS NOUS !!!
Martine se redresse et me fait face. Nos langues s'enlacent un cours instant, puis elle s'allonge sur la table. Nos corps s'unissent à nouveau. Ma bouche et mes mains jouent de ses petits seins. Ma partenaire est comme possédée et je suis diaboliquement excité. Je sens mon orgasme se préciser ... Les gémissements de Martine se métamorphosent en cris ... Après un ultime coup de rein, nos orgasmes se rejoignent, nous faisant perdre pieds, oubliant le temps l'espace d'un instant.
Fourbus de cet intense partage, nous sommes restés sans bouger un moment ... Mon corps allongé sur le sien, ses bras m'enlaçant, ses jambes croisées au creux de mes reins ...
Je lui murmure : " Tu sais que tu me plais ? " Elle me susurre " Je t'ai, tu veux bien me garder ? "
... en référence à notre petit rituel ...
Restant chacun chez soi, mais toujours fourrés l'un chez l'autre, Martine et moi avons partagé un Amour Passionné, sans faille et sans limite !
Aucun de nos amis communs ne fut étonné et aucun dentre eux ne nous a jugé.
En Amour, le coeur n'a pas d'âge, et Martine et moi nous nous sommes aimés pendant de longues et belles années !
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