La Gêne Et Le Plaisir - Partie 4
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Il fallut un long moment avant que Jacob se décide à ouvrir le placard. Jétais haletante, probablement hirsute et scintillante de sueur. Je reconnu Jacob, il était déjà passé à la maison. Il avait lair dhalluciner.
- Mec, cest chaud, dit-il à Damien.
- Elle a perdu, elle est à toi. Tu peux lui faire ce que tu veux.
- Cest vrai ? me demanda Jacob avec méfiance.
- Oui, oui, vas-y, il a raison, lui dis-je avec résignation.
Damien trancha mes liens avec des ciseaux et maida à sortir du placard en moffrant un appui. Je tenais à peine debout. Jexhalais une forte odeur de sexe et durine.
Jen connais une qui a bien besoin dune douche, commenta Damien.
- On peut la regarder se doucher ? demanda Jacob avec intérêt.
- On peut lui faire tout ce que tu veux.
Damien maida à monter à létage jusquà la salle de bain. Il détacha les morceaux de scotch qui restait et me retira ma culotte, quil mit à sécher sur létendoir.
- Grimpe dans la baignoire, cochonne.
Je meffectuai en tremblant. Jacob était un solide gaillard dun mètre quatre-vingt-dix, large dépaule. Il me semblait quil pratiquait le rugby. Je le connaissais à peine, je craignais quil ne propage des rumeurs à la fac et cette perspective meffrayait.
Ils me firent assoir dans la baignoire, les cuisses écartées et maspergèrent deau glacée. Je poussais un cri et tentai déchapper au jet, mais Jacob me retint dune poigne de fer. Je craignais quil me fasse du mal et me soumis.
Elle a beaucoup de poils sur la chatte, tu ne trouves pas ? fis remarquer Jacob.
- Tu veux la raser ?
Il fouilla dans mon tiroir attribué dans le meuble de la salle de bain et en sortis un rasoir neuf et une bombe de mousse à raser.
- Non, protestais-je, cétait pas
- Tiens-la pendant que je la rase, me coupa Damien en sadressant à Jacob.
Jacob coupa leau et avec une poigne de fer, me maintint solidement les cuisses écartées. Je compris que toute résistance serait inutile à moins de prononcer le code. Damien déposa une généreuse quantité de mousse sur mon sexe et létala. Puis, avec un geste de connaisseur, commença à raser la toison qui couvrait mon pubis. Le contact de la lame lorsquelle effleura mes lèvres intérieures en rasant les grosses lèvres me fit frémir ; Damien et Jacob échangèrent un regard complice. Damien me rasa jusquà ce que mon sexe soit complètement glabre et lisse. Sans poil, mes petites lèvres apparaissaient plus volumineuses et mon clitoris se découvrait. Redécouvrir mon anatomie sans poil à cet endroit me laissa perplexe et passablement excitée. Je ne pu dissimuler la coulée de cyprine qui séchappait de mon sexe.
- Quelle salope, elle ne sarrête jamais de mouiller
- Est-ce que tu as déjà gouté ta propre mouille, chienne ?
Jacob trempa ses doigts dans mon sexe humide puis les présenta à ma bouche. Jentrouvris les lèvres, excitée. Il introduisit ses doigts dans ma bouche, me dis goûter mes propres sécrétions sexuelles et me caressa lintérieur des joues. Joueuse, je léchais ses doigts. Damien alla chercher le reflex.
- Gémis, mordonna Damien. Fais la salope.
Je poussais des plaintes que je voulais sensuelles. Je fis la moue et lançais des regards langoureux à lobjectif.
- Caresse-toi, dit à son tour Jacob.
Ce fut une sensation étrange, nouvellement retrouvée, de pouvoir me caresser après avoir passé plusieurs heures à jouir les mains liées. Je me caressais le bouton en soupirant. Les garçons mobservaient, fascinés. Damien prit plusieurs clichés que je devinais terriblement explicites.
Ensuite, je fus autorisée à sortir de la baignoire. Les garçons menveloppèrent dans une serviette et me laissèrent me faire une beauté tandis quils descendaient en discutant de ce quils pourraient me faire.
Restée seule, je me regardais dans le miroir.
Jhésitais. Devais-je mhabiller ? Probablement pas. Javisais la culotte sale suspendue et la dédaignais. Je baissais ensuite les yeux sur mon sexe rasé. Je glissais une main et repris mes caresses. Cette absence de poil offrait de nouvelles sensations très appréciables. Mon clitoris, découvert et protubérant, était dressé fièrement, guettant tout éventuel contact excitant. Mes grosses lèvres me semblaient palpiter de désir. Jintensifiais mes caresses. Je minterrompis en entendant des pas sur le palier.
Jacob entra. Je me sentis très mal à laise, comme si je venais de me dénuder devant lui alors quil mavait surprise dans une situation bien plus délicate. Je couvris ma poitrine, un réflexe qui parut ridicule dans la situation présente. Il me détaille des pieds à la tête en souriant, puis mattrapant durement le bras, me dit :
- On va te faire une séance de BDSM en bonne et due forme, soumise.
Il sembla insister sur le dernier mot, comme pour shabi à la sonorité. Damien avait descendu mon carton daccessoires. Je fis un mouvement de retrait quand je vis ce quils préparaient. Jacob me retint en ricanant. Avec lui, javais vraiment limpression dêtre une vierge effarouchée entre les mains dune brute de guerrier sans morale, ce qui me faisait bien mouiller.
Jacob était accroupi devant les enceintes, en train de faire un rêglage sur son iphone. Retentit bientôt dans la pièce les percussions et basses dune musique de film que je connaissais pas, intense, grave, cérémonieuse
qui plantait une ambiance terrible. Jacob éteint la lumière du plafonnier et ne laissa que deux petites lampes allumées.
- Tiens toi droite, les cuisses écartées et les mains derrière la tête, me dit Jacob dune voix imposante.
Je lui obéis prestement, presque effrayée. Jacob vint me menotter les mains et me passer ma laisse. Puis il me lia les pieds avec une corde en me laissant à peine vingt centimètres de mou pour marcher. Il me caressa les cuisses en remontant ses mains le long de mon corps. Il sarrêta à la hauteur de mon pubis.
- Où est ta culotte, soumise ?
- A létage.
Il me mit une claque sur la cuisse, qui marracha un petit cri.
- Je suis désolée, Maître !
- Tu vas aller la chercher, et tu la prendras avec les dents. Puis tu viendras recevoir ta punition, mordonna Damien, lair contrarié.
Les deux hommes me regardèrent fixement, semblant attendre quelque chose.
- Oui, Maître, dis-je en me relevant maladroitement.
Sentant leurs regards fixés sur moi, javançais péniblement, à petits pas vers lescalier. Monter les marches se révéla une entreprise infernale, dautant plus que Damien et Jacob me criaient régulièrement de me dépêcher. Jatteins enfin létage, à bout de souffle. Je dû mappuyer contre la porte en faisant jouer la poignée avec mes mains liées pour pouvoir entrer dans la salle de bain. Je vis la culotte sur létendoir. Elle était accrochée par une pince à linge. Je me demandais avec inquiétude comment jallais réussir à la détacher. Jentendais Damien et Jacob mappeler. Je me penchais au dessus de ma culotte et appuyais sur les deux bouts de la pince à linge avec mes dents. Il me fallut my reprendre trois fois avant de réussir à louvrir. La culotte tomba au sol. Je magenouillais et plongeais pour la ramasser.
Je me retrouvais le nez enfoncé dans la dentelle noire, qui avait une porte odeur durine et de cyprine. Un courant dair passa, et me fit frissonner lorsque je ressentis sa caresse sur mon sexe largement entrouvert par ma position, humide et dénudé de poils. Je ressentis une vive envie de sexe.
Jacob me détacha les chevilles pour menfiler la culotte, geste infantilisant mais au combien excitant.. Je sentais le tissu encore humide par endroit et lodeur âcre me restait dans la bouche.
- Bien, soumise, nous allons pouvoir commencer ton initiation. Tu vas commencer par nous lécher, chacun notre tour, puis tu nous suceras, tu recueilleras notre sperme et tu iras marcher sur le chemin pour aller chercher avec les dents une cravache dont nous nous serviront pour te fouetter.
Je me mis à trembler. Il faisait déjà sombre dehors, mais il était encore suffisamment tôt pour croiser quelquun dehors.
- Au travail, soumise, dis Jacob en de déshabillant.
Il était très bien bâti, musclé et légèrement hâlé, quoiquil sentait légèrement la transpiration. Il sallongea sur le canapé et me fit signe dapprocher. Je maccroupis devant lui, et sortant la langue, commençais à lécher son torse. Ne sachant pas très bien si jétais censée promener aléatoirement ma langue ou bien couvrir lensemble de sa peau de ma salive, je my employais un peu au hasard. Sa peau avait un goût légèrement amer et sentait un peu le gel douche masculin. Je léchais son torse ; il ne pouvait sempêcher de laisser échapper quelques rires ; je léchais son bras gauche puis son bras droit, léchait son entrejambe, ce qui le fit rapidement bander, à ma grande fierté. Jacob réclama alors un baiser, que je lui donnais. Il passa sa main dans mes cheveux et me maintint contre lui le temps dun baiser langoureux. Puis je descendis le long de ses jambes, alternant entre la gauche et la droite, avant de marrêter aux chevilles. Je regardais Damien.
- Oui, même les pieds, dit-il avec un regard malicieux.
Lécher les pieds de Jacob me dégoutait, il me fallut un moment avant de me lancer. Lui sembla savourer ce moment de domination très symbolique. Javais envie de vomir mais je me sentais étrangement fière dêtre allée jusque là. Damien me donna un verre deau, ce que jappréciais, ayant la bouche très sèche.
Je mis plus de volupté et dentrain à lécher Damien, à qui je me sentais plus liée et dont je sentais ma dépendance croître dheures en heures. Lorsque je léchais sa cuisse, il ne put retenir un soupir daise. Je lui léchais les pieds toujours avec réticence, mais aussi avec lenvie de lui faire comprendre mon désir et mon excitation.
- Bien, Soumise. Tu sembles avoir compris les règles du jeu. Tu sais maintenant ce quil te reste encore à faire.
Jacob, qui bandait déjà dur, sassit dans un fauteuil, les jambes écartées. Je maccroupis devant lui et le suçais avec application, opérant des mouvements de va et viens régulier et profond, à men essoufler. Tandis que je suçais Jacob, Damien se mit derrière moi et glissa une main dans ma culotte, puis caressa doucement mon sexe. Je gémis, et Jacob grogna, au bord de lextase.
- Ça y est, ça vient, me prévint-il.
Il mattrapa par les cheveux et méjacula sur le visage. Ce fut la première éjaculation faciale que je reçu de ma vie. Lhumiliation fut si forte que je ressentis immédiatement lenvie de pleurer. Le visage encore humide, Damien mattira à lui, et je gobais son sexe, pressée den finir. Jacob entreprit pendant ce temps la de me caresser intensément, frottant mon clitoris avec insistance et introduisant régulièrement ses doigts dans mon vagin. Damien éjacula également sur mon visage, et je jouis en sentant la semence dégouliner de mon menton.
- Allez, dehors, maintenant ! mordonna Jacob en me relevant brutalement et me poussant vers la sortie.
Je me retrouvais sur le perron, en culotte et entravée, le visage couvert de foutre. Je pleurais de rage, tout en repensant au plaisir que je venais de ressentir. Après deux bonnes minutes passées, prostrée sur le perron, craignant de croiser quelquun, je maventurais enfin sur le chemin qui semblait désert. Je ne savais pas où jétais censée trouver la cravache, mais puisquil ny avait quun seul sentier au milieu de la végétation et quil faisait nuit, je mattendais à ce quils laient laissé en évidence.
Marcher les pieds entravés dans la poussière et sur les cailloux me ralentit énormément, et je dû mettre dix minutes à parcourir la distance, alors quil me fallait usuellement moins dune minute pour en venir à bout. Il faisait bon, mais mon effort était si intense, et mon émotion si forte que je brûlais littéralement, la transpiration sécoulant dans mon dos et entre mes cuisses qui frottaient lune contre lautre lorsque je marchais.
Je trouvais la cravache posée au milieu du chemin et me penchais pour la ramasser. En me relevant, je vis passer au bout du chemin, sur la route, une voiture, phares allumés. Jignore si le conducteur ou la conductrice me vit, mais je me hâtais de repartir.
Jarrivais épuisée et trempée à la maison. Damien, rhabillé, mattendait avec lappareil photo et prit plusieurs clichés. Jespérais une fois de plus quil allait tenir son engagement.
Je rentrais dans la maison. Les garçons avaient réorganisés la pièce, poussé les meubles dun côté de la maison pour dégager une moitié de la pièce.
Jacob prit la cravache de ma bouche. Il pointa le mur dénudé avec.
- Va te mettre là-bas, nez au mur, les mains derrière la tête.
Jallais me placer comme demandé. Il vint baisser ma culotte mi-cuisse, puis sécarta. Lui tournant le dos, je ne pouvais voir ce quil préparait. Le premier coup de cravache me prit par surprise, et je poussais un grand cri de couleur. Les quatre coups qui suivirent senchaînèrent, et les cinq daprès furent donnés avec plus despace entre chaque, faisant durer le suspens et le supplice. Je tanguais et sentis les larmes recommencer à couler.
Damien mattrapa par le bras et me regardant avec hauteur, me gronda :
- Enfin, tu as quel âge ? Arrête de pleurer, petite chienne, on y croit pas une seule seconde.
- Oui, Maître, répondis-je en sanglotant.
- Tu ménerves ; Jacob, passe-moi le bâillon.
Il me bâillonna.
- Maintenant reprends ta position.
Je me remis face au mur.
- Redresse le dos. Voilà. Ecarte un peu plus les jambes. Maintenant mets-toi sur la pointe des pieds.
Je me dressais comme ordonné, tanguant sur mes jambes.
- Tu vas tenir cette position pendant dix minutes. Si tu te remets à plat, si tu bouges, si tu tombes, on te rajoutes du temps et à la fin tu reçois dix coups de cravache. Cest clair ?
La perspective de leffort meffraya, mais je crains davantage les coups.
Epuisée, excitée à en mourir, je tremblais en tenant ma position. Tous mes muscles me brulaient et javais très envie de faire pipi une fois de plus. Le temps me sembla se déplier, sétendre à linfini. Je rêvais dune douche, dun lit confortable, et dune étreinte douce et romantique. Ma jambe gauche faiblit et je perdis léquilibre.
- Jenny ! tonna Damien. Franchement cest pathétique, au bout dà peine une minute trente. On te rajoute trente seconde et on noubliera pas les dix coups.
Je mempressais de reprendre ma position. Ma culotte glissa et tomba sur mes chevilles. Je sentais la transpiration qui sécoulait sur mes reins ; mon dos et mes épaules nétaient plus quun bloc de souffrance. Je serrai la mâchoire et respirais à fond.
- Encore six minutes ! annonça Jacob.
Jeu toutes les peines du monde à rester sur la pointe des pieds. Enfin, je retombais à plat.
- Trente seconde de plus. Et ça fait vingt coups.
Je me redressais. Je ne pouvais mempêcher de trembler comme une feuille.
- Tu bouges trop, on te rajoute quinze secondes.
Je commençais à pleurer. Javais mal partout, je voulais en finir.
- Trois minutes.
Le temps restant me semblait insurmontable. Je rêvais de mévanouir, dêtre secourue et choyée, laissée en paix, plus dêtre mise au défis et punie tous les instants. Ma jambe droite ploya, je faillis tomber à la renverse.
- Reste une minute cinquante plus trente secondes, donc deux minutes vingt. Sans parler des coups de cravache.
Je mordonnais mentalement de tenir, de ne pas leur donner le plaisir de tomber une quatrième fois. Je sentais sur ma peau le sperme séché, la salive qui gouttait de mes lèvres, la transpiration, et la cyprine sur mon sexe enflammé, qui commençait à coûler doucement à lintérieur de mes cuisses.
- Dix secondes.
Ce fut les dix secondes les plus intenses de ma vie. Jacob fit le décompte, et au zéro tant attendu, je baissais enfin les talons. Damien vint métreindre par derrière, et je me laissais pratiquement tomber dans ses bras, épuisée. Il caressa ma poitrine, mon ventre, et enfin mon sexe qui nattendait que ça. Déposant un baiser sur mon cou, il me murmura à loreille :
- Les coups de fouet, maintenant.
Je me raidis dhorreur. Je suppliais, criant à travers mon bâillon, mais Damien me poussa sur un fauteuil disposé au centre de la pièce, me fit basculer vers lavant, les hanches sur laccoudoir. Il mappuya sur le dos pour me plaquer sur le fauteuil. Jacob sapprocha, terrible, lair réjouis, la cravache à la main. Glissant un doigt sous la courroie du bâillon, il me rendit la parole.
- Cest toi qui va compter !
Le premier coup parti, sec, sur la cuisse droite.
- Un ! criais-je.
Le deuxième fut sur le haut des fesses.
- Deux !
Le quinzième fut un coup doux sur le sexe, mais il me fit leffet dune décharge électrique.
Au 23éme, javais larrière-train en feu.
- Vingt-quatre, dis-je avec un violent sanglot. Stop, pitié !
Les sept derniers coups senchaînèrent, marrachant des cris de souffrance pure.
Une fois les coups terminés, un silence inquiétant suivit. Damien relâcha son emprise ; je me laissais glisser à terre et me recroquevillais tandis quils saffairaient dans la pièce. Je pleurais doucement, la mâchoire tremblante, dégoutée de mon expérience. Je voulais arrêter, aller me coucher et tout oublier.
Avant que jai le temps de protester, les garçons me relevèrent et me firent allonger sur le tapis.
- Bravo, petite chienne, tu peux être fière de toi, me félicita Damien.
- Cétait pas mal, admit Jacob.
- Mais tu as encore à faire tes preuves, reprit Damien en me caressant la cuisse. Voilà ce qui va se passer. Jacob va te sodomiser tandis que tu répéteras des phrases que je te dicterais. Mais auparavant, tu auras uriné dans ce gobelet je sais que tu très envie de faire pipi, cétait culculé, et tu vas en boire une gorgée.
Mes yeux se remplirent de larmes. Jacob me fit me mettre à quatre pattes. Jentendis derrière moi le cliquetis dune ceinture quon défait, puis le bruissement de lemballage dun préservatif. Je fermais les yeux et avalais ma salive. Jacob plaça fermement ses mains sur mes hanches
et me pénétra par la chatte. Ce fut une telle surprise que je ressentis aussi un vif désir. Il effectua des allers-retours doux, agréables, tout en me caressant le dos et les fesses. Je pleurais de plaisir et de soulagement dans cette pénétration si réconfortante après ces intenses épreuves.
- Je suis fière de toi, Jenny, me dit pendant ce temps-là Damien en me caressant le visage. Tu nas pas flanché, tu nas pas cherché à prendre la fuite, tu as été endurante et obéissante. Tu es une bonne fille. Tu vas répéter ces phrases après moi : je suis une soumise.
- Je suis
une soumise, haletais-je, tout à mon plaisir.
- Je suis entièrement à la disposition de mon Maître Damien, et de ses amis sil lordonne.
- Je suis
entièrement à la disposition de mon Maître
mon Maître Damien et ses
amis sil lordonne.
- Je ne suis autorisée à jouir quavec son autorisation.
- Je ne suis autorisée
oh ! à jouir quavec
son autorisation.
- Bien. Maintenant que tout est clair, je veux que tu appliques ces rêgles pour le reste du week-end ; tu recevras dautres consignes plus tard, mais concentres-toi sur celles-ci pour le moment.
- Oui
Maître
je
- Tu ne vas pas jouir maintenant, nest-ce pas ?
- Non
non Maître.
Jétais proche de lorgasme. Jacob décida à ce moment dajouter à ses coups de boutoirs des caresses appuyées sur mon clitoris, me faisant pousser un cri.
- Jenny ! me gronda Jacob.
- Est-ce que
est-ce que
Je voulais terriblement jouir, mais je narrivais pas à parler !
- Oui, Jenny ?
- Maître ! Est-ce que vous mautorisez
.
- A quoi, petite chienne ?
- A jouir, Maître !
Je laissais échapper un soupir. Damien me punit dune claque sur la fesse, alors que celle-ci brulait encore des coups de cravache.
- Tu nas pas le droit de jouir ce soir, petite chienne.
Jacob se retira brutalement de moi, avec un bruit de succion. Je tombais en avant, haletante. A bout de force, je murinais subitement dessus, répandant une flaque autour de moi.
- Tu es dégoûtante, siffla Jacob. Dégueulasse !
- Tu vas nettoyer tout ça, mordonna Damien.
Il alla chercher un rouleau de sopalin quil me tendit. Humiliée, je courbais léchine et épongeais le parquet.
- Tu es une répugnante petite chienne qui ne pense quà se faire prendre et qui se pisse dessus. Tu es tout juste bonne à sucer, se moqua Jacob.
- Je ferais bien de poster les photos en ligne, je suis sure que tu ferais rapidement carrière, renchérit Damien.
Je nettoyais. Cen était fini du plaisir et de la fierté, je me sentais en dessous de tout. Javais honte de mêtre engagée auprès de Damien et davoir pris tant de plaisir. Soudain jéclatais en sanglots, violents et incontrôlables. Je croisais les bras et métreignis, me balançant davant en arrière.
Damien coupa la musique, un jazz bourdonnant et lancinant. Il attrapa la couverture du canapé et menveloppa dedans.
- Je suis désolé, sexcusa-t-il en me prenant dans ses bras et en me frottant le dos. Jai eu tort de te parler ainsi. Tu tes donnée à fond et cétait impressionnant. Tu nas pas à avoir honte.
Jappuyais mon front contre Damien qui me caressa doucement les cheveux. Je mapaisais. Damien me laissa me reposer, allongée en chien de fusil sur le canapé, enveloppée dans le plaid, après mavoir détachée. Je me sentais incapable de faire un geste ni dire un mot. Avec Jacob, ils rangèrent diligemment la pièce.
- On va se regarder un bon film, avec du pop corn, et après on ira dormir. Ok ?
Ils mirent un film marvel, que je suivis distraitement, pelotonnée. Je posais ma tête sur les genoux de Damien, qui me caressa doucement les cheveux, et étendit mes jambes sur celles de Jacob, qui posa sa main sur mon pied et me caressa doucement la cheville dune rotation du pouce.
Pendant ce moment de détente, mon cerveau tentait de processer ce qui sétait passé. Je nétais pas une chienne, ni un quelconque nom vulgaire de ce genre. Quelque part, cétait très fort sexuellement de perdre le contrôle. Mais javais des limites et un seuil de tolérance que je venais de franchir.
Vers la fin du film, Damien glissa sa main sous la couverture pour me caresser le dos. Jacob, quand à lui, remonta sa main entre mes jambes. Je gloussais sous lassaut de leurs caresses, qui se muèrent en bataille de chatouille. Je mendormis, apaisée.
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