L'Amant !
Amitié : Nom féminin (latin populaire amicitas, latin classique amicitia)
1) Sentiment daffection entre deux personnes ; attachement, sympathie quune personne témoigne à une autre : Être lié damitié avec quelquun
2) Bienveillance, gentillesse, courtoisie chaleureuse manifestée dans les relations sociales, privées, mondaines : Dire un mot damitié. Fais-nous lamitié de venir dîner.
3) Relations entre collectivités fondées sur le bon voisinage, la bonne entente, la collaboration : Conclure un traité damitié.
Ami, ie : Non et adjectif (vient du latin amicus, de amare => aimer)
1) Personne avec laquelle on est lié damitié. Son meilleur ami. Une amie denfance. [...] Faire ami-ami avec qqn, lui faire des démonstrations damitié.
2) Par euphémisme Amant, maîtresse. => compagne, compagnon. Petit(e) ami(e)
3) Personne qui est bien disposée, à de la sympathie envers un autre ou une collectivité. Ses amis politiques, les gens de même tendance...
Je viens aujourdhui vous faire part dune belle aventure. Il sagit de la rencontre avec un homme qui a particulièrement marqué ma vie sexuelle. Si notre collaboration na duré que quelques mois, elle a été dune incroyable intensité, empreinte dune solide amitié.
oooOOOooo
Corinne était déjà bien éméchée lorsquelle mouvre sa porte. Jentendais de la musique depuis le parking, mais je nimaginais pas quelle puisse venir de chez elle !
Mon chéri, il est venu ! sécrit-elle en se jetant dans mes bras, visiblement heureuse de me voir.
Accrochée à mon cou, ses seins sécrasent lourdement contre mon torse. Jai à peine le temps de poser ma main au bas de son dos quelle viole ma bouche en pressant fort son pubis contre mon entrejambe.
8 heures plus tôt, je ne connaissais pas Corinne et si Isabelle nétait pas venue memprunter mon walkman accompagnée de cette furie, je naurais jamais été invité à son anniversaire ! Alors quelle enroule sa langue à la mienne dans ce fougueux baiser, japerçois les autres invités.
Les présentations sont vite faites. Il est 23 heures, tous ont bu et seul un pitoyable reste de gâteau traînant sur la table semble encore frais. Joffre une tournée de bises et de poignées de main, nous échangeons nos prénoms sur fond musical, lambiance est plutôt agréable , et ce malgré létouffante chaleur de cette soirée dété.
Isa mapporte un verre pour trinquer à la santé de Corinne qui de nouveau vient métreindre amoureusement, me susurrant sa joie de mavoir ce soir. Plaquant sa tête contre mon torse, ses bras menserrent comme si nous étions depuis toujours ensemble.
Que cest beau lamour ! ironise Isa. Elle tattend depuis le début de soirée.
Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais elle est accro ! confirme Patrick, un grand bonhomme très souriant
Euh... rien. dis-je, perplexe. Enfin, encore rien !
Patrick est en fait son demi-frère, et avec ses 35 ans, cest un peu lextraterrestre de cette soirée. Si je nai que 22 ans, cest bien avec lui que je suis le plus à laise pour discuter, lorsquil nest pas en train de jouer de la guitare. La soirée sétire, Corinne se trémousse sur mes genoux, écrasant agréablement mon sexe de sa plastique parfaite. Complètement surréaliste, cette femme encore inconnue ce matin qui soffre comme si nous étions en couple.
Si parler ne lui semble pas prioritaire ce soir, elle communique avec son corps. Avec ses 55 kilos pour 1,70 mètre, force est de constater que cette charmante blondinette aux yeux bleus dispose de fermes arguments. Sans compter que ses rares paroles sont pour me dire quelle a terriblement envie de moi. Et franchement, je ne pense pas refuser ses avances, même si une autre partie de moi est loin dêtre insensible à lirrésistible charme de son frère. Eh oui, je suis bisexuel, et lorsque mon amazone ne se trémousse pas sur mes genoux, cest avec Pat que je me sens le mieux.
Vers 1h00 du matin, Patrick est le dernier à nous saluer, enlevant Isabelle, me laissant aux bons soins de sa sur, plus chaude que jamais.
Sans que nos bouches se désunissent, nos vêtements glissent rapidement au sol. Son corps est magnifique, sa poitrine arrogante haute et ferme. Ses tétons érigés frottent contre mon torse poilu, ma verge hurlante entre ses doigts, les miens découvrent sa divine croupe dans laquelle je rêve de mintroduire depuis quelle sest jetée contre moi la toute première fois.
Assise sur le bord de la table, tout écartée pour mieux maccueillir, elle me guide en elle en me demandant de bien la baiser. Oui, de la baiser, textuellement. Lheure nest pas à la finesse, mais je ne me vois pas lui faire un affront le soir même de son anniversaire !
Sans aucune difficulté ni aucun préliminaire, je me retrouve au fond de son ventre plat, ses jambes refermées sur mon dos. Elle crie son bien-être comme je commence à aller et venir, propulsant son bassin à ma rencontre, écrasant son clitoris contre mon pubis, ses douces fesses caressées par mes bourses.
Plus je mactive, plus elle en demande. Ses tétons entre mes lèvres, je me démène comme un forcené, fier de lui arracher de véritables râles de plaisirs, plaisir quelle exprime aux fenêtres ouvertes tandis que sa cyprine ruissèle sur mes testicules. Incapable de me retenir davantage, je laccompagne rapidement dans cette douce évasion quest lorgasme, avant de meffondrer sur son corps dans un bain de nos sueurs mêlées.
Ses lèvres cherchent les miennes pour moffrir un baiser tellement sensuel que jai peine à croire quil sagisse de la même personne. Avec délice, nous reprenons le cours des choses. Mon sexe quitte momentanément son doux vagin, jen profite pour maccroupir entre ses jambes. Ma bouche trouve sa petite chatte à lodeur subtile. Dun retour de langue, je découvre son bouton damour, joue à le taquiner pour mieux redescendre à lentrée de son vagin gluant de nos goûteux sucs mélangés.
Tu naimes pas ? dis-je en me redressant.
Non, pas avec un homme.
Et de nouveau sa bouche... Pourtant jaimais beaucoup son goût.
Quelques (plus tendres) étreintes plus loin, entrecoupées de pauses cigarette, Corinne a dessaoulé, se fait plus câline. Lorsque le jour se lève, je ne sais plus combien de fois nous avons fait lamour, beaucoup plus tendrement dailleurs. Je ladmire, nue en travers du lit, son superbe cul brillant à la faible lumière du jour naissant. Je rêve de le lui dévorer, mais toutes mes tentatives se sont soldées par un refus, de même que ses lèvres se contentent de membrasser.
Ainsi offerte, Morphée lemporte vers un juste repos. Sans un bruit, je me rhabille et file sur la pointe des pieds, non sans avoir griffonné mon numéro de téléphone sur un bout de papier. La rue, le chant des oiseaux... jadore le lever du jour. Roulant à travers la ville, je pense à cette nuit étrange avec une fille que je ne connais presque pas. La reverrai-je ? Cela viendra delle. Ce ne sont pas les filles qui manquent.
Aussi bizarre quinattendu, cest Patrick qui se manifeste une semaine plus tard. Il sest souvenu dans quel pub je travaillais, cest derrière mon comptoir quil me trouve. Toujours très souriant, cet homme véritablement sympathique me demande si la soirée danniversaire sest bien terminée. Je lui retourne la question pour Isa, avant dajouter ne pas avoir repris contact avec Corinne à lissue de cette belle nuit.
Je nai jamais couché avec Isabelle, mais nous sommes suffisamment amis pour que je connaisse son engouement pour la gent masculine. La petite na pas froid aux yeux, ce que me confirme dailleurs le jeune homme dun clin dil sans équivoque. Dailleurs, comment résister à un tel mec ?
La soirée est calme, il peut sans me déranger endosser le rôle du pilier de bar. Musicien et sans attache, il profite de la vie comme elle vient, et mavoue avoir un penchant pour les filles et, en bon musicos.
Après quelques verres, il est temps pour moi de fermer, et pourtant, il ne semble pas avoir envie de partir. Quimporte, sa présence est loin de me déranger, le protocole de clôture se poursuit en conversant. Mon collègue ferme les portes, remonte les chaises, nettoie les cendriers avant de nous saluer. Il est temps de maccorder (enfin) mon premier verre, lui en sers en dernier, et linvite à me suivre dans la réserve qui fait également office de vestiaire.
Enfin assis, enfin seuls... une cigarette en savourant mon C.C. (whisky Canadian Club, un de mes péchés mignons). Il semblerait que Patrick ait horreur du vide. Sans pour autant être désagréable, il est plutôt volubile, sintéresse à tout.
Tu penses revoir ma sur ? lâche-t-il juste après un bref temps de silence.
Je ne me suis pas posé la question, à vrai dire. Elle a mon numéro... ça dépend un peu delle.
Elle a souvent ce genre de comportement avec les hommes. me confie-t-il en avalant une petite gorgée.
Jai cru comprendre quelle aimait aussi les femmes, non ?
Ah. Elle ten a parlé ? Ce nest pas facile pour elle daimer les deux. Enfin, dans sa tête.
Non, elle ne men a pas ouvertement parlé. Simple déduction. Je ny vois rien de mal en tout cas.
Là, jaurais tellement envie de me confier à lui. Jaimerais pouvoir lui expliquer que de temps en temps, jai également ce besoin daller vers les hommes. Non pas pour les aimer comme je le fais avec une femme, pas de bisous, pas de torrides baisers à en perdre haleine, bien loin de moi ce désir.
Simplement la nécessité de voir leur sexe, de sentir sa chaleur dans ma main, pour le plaisir de le faire bander. Lorsquil est comme je les aime plutôt dans la moyenne supérieure, jadore le prendre en bouche et le sucer jusquà ce quil déverse avec fougue sa chaude semence. Et lui me fait très envie, il se dégage de lui quelque chose de sexuel.
Tes un mec cool, toi. Jtaime bien. Tchin ! dit-il en me tendant son verre.
Moi aussi, jtaime bien ! Tchin ! Tu sais que je joue un peu à la guitare ? Pas à ton niveau, certes.
Alors il faudra que lon se fasse un buf un soir !
Mes désirs pencheraient plus vers le besoin dun étalon que dun buf... Japprends quil est prof de musique, quil ne vit que pour elle, un vrai passionné. On termine à peu près là notre conversation, même si aller plus loin me tord le ventre autant que lesprit. Mes yeux se perdent volontiers sur la bosse de son pantalon, imaginant ce quil doit se cacher dedans. Si je ne me retenais pas, je me mettrais à genoux pour lentement le découvrir et...
La porte de service fermée, je le raccompagne à sa voiture. Il me propose daller faire un tour en boîte pour finir la soirée, mais ne suis pas dhumeur à voir du monde. Je lui souhaite une bonne nuit après avoir échangé nos numéros de téléphone, monte dans ma voiture et disparais dans la nuit. Un moment, jhésite à faire un détour par le parc pour trouver un mec à me mettre sous la dent, mais rentre finalement chez moi.
Quelques jours plus tard, Patrick minvite à prendre ma guitare avant de le rejoindre chez lui : Pizza, bières et musique. Plusieurs bières et une pizza plus tard, les classiques dEagles, Pink Floyd, Led Zep et autres Clapton devenaient plus accessibles à lautodidacte que je suis. À la douce lumière de son salon, jadmire son doigté, la rapidité de ses gestes. La facilité avec laquelle il enchaîne les riffs et part en solo me laisse rêveur.
Tu as une bonne oreille ! sexclame-t-il. Allez, on sen grille une et on reprend ?
Volontiers. Si tu as du bon café au passage, je suis preneur.
Cest parti !
Pat, comment se fait-il que tu sois toujours célibataire ?
Disons que jai du mal à me fixer. Jaime bien être libre. Jai vécu quelques années avec une femme. On a même failli se marier.
Et pourquoi ça ne sest pas fait ?
Vie de bohème ! Pas facile de vivre de sa passion. Soit tu es avec une fille qui vit à ton rythme, soit tu nes jamais en phase. Et puis on a tellement de tentations... Je commence à peine à avoir des revenus confortables. Puis les à côté avec mon groupe, ce nest pas simple.
Comme les marins, alors : une femme dans chaque concert ?
Cest un peu ça, je prends la vie un peu comme elle vient. Toi non plus, tu nes pas fixé. Non ?
Non, un peu à gauche, un peu à droite, parfois... au milieu. dis-je un peu gêné, sentant le rouge monter à mes joues.
Revenant sasseoir à côté de moi, il dépose les cafés sur la table basse du salon ; le sourire quaffiche Patrick ne laisse pas beaucoup de place au doute : il a compris le sens de ma réponse. La musique en fond comble le blanc que crée ma réponse. Puis il rompt enfin le silence.
Il y a des choses qui ne sont pas faciles à avouer, hein ?
Gêné, déstabilisé, jatt ma tasse, ne sachant pas si je vais pouvoir encore parler. Je men veux. Une fois de plus, mon impulsivité ma fait me dévoiler top vite. Peut-être était-ce illusoire de croire que javais la moindre chance avec ce beau mec.
Ma sur aime de temps en temps soffrir une femme, ça ne fait pas delle un monstre, je le comprends.
Venant dune femme, ça passe mieux, en général. Alors que pour un mec... on lui colle vite une étiquette de pédé.
Cest vrai que ça passe moins bien. Tu nas pas les attitudes dun pédé, pour reprendre ton expression. Si bien sûr tu veux en parler. Tu préfères les mecs ou les femmes ?
Je préfère les femmes, sans hésiter. Cest juste que de temps à autre, jai besoin de changer un peu de molécule. Ce ne sont pas les mêmes plaisirs.
Il me demande quels sont ces plaisirs, comment cest venu, ce qui mattire chez un homme. Au point où jen suis, je me lâche et me livre ouvertement. Perdu pour perdu, autant lui dire la vérité. Le café cède la place à un whisky bien tassé, son écoute est ponctuée de questions, de sourires, voire même de rires parfois. Mes fantasmes dados exposés, il désire savoir comment jy suis venu, pourquoi jaime tant sucer... De son côté, sil confie avoir assez souvent reçu des avances, il na jamais eu loccasion de sauter le pas soit par manque de disponibilité, soit parce que loffre nétait ni fraîche, ni sympathique, voir carrément repoussante, mais que là... la façon dont jen parle lui donne méchamment envie. La bosse que fait son pantalon ne ment dailleurs pas.
Linvitation semble claire, je comprends que cest le moment. Je me rapproche de lui pour glisser ma main vers la fameuse grosse bosse, autant en proie à lexcitation quau doute : comment est-elle ? Ce premier contact est des plus prometteur.
Ne bouge pas, sil te plaît. Laisse-toi simplement faire. lui intimais-je en glissant entre ses jambes.
Face à lui, confortablement posés sur ses cuisses, mes doigts se jouent de ses boutons de braguette. Lorsque les pans de toile sécartent, son sexe reprend son aise dans son caleçon en le déformant... significativement. Ses fesses se soulèvent pour que je puisse faire glisser ses vêtements.
Elle soffre alors enfin à ma vue, épaisse colonne dépassant toutes mes attentes, balançant au-dessus dun ventre à peine velu, affolant déjà mes sens. Dune main caressante, je la découvre, chaude, rigide, gonflée, avant que mes doigts ne lemprisonnent et lattire vers moi. Je la tiens ainsi quelques secondes, réalisant létonnante circonférence de son vit, décalottant complètement ce gland somptueux. Comme par défi, le méat semble me fixer avant de livrer bataille à ma langue ; ladversaire, il faut le reconnaître, est vraiment de taille.
Son odeur musquée parvient à mes narines comme je me baisse pour lembrasser, le lécher, en apprécier le goût et la texture. Méthodiquement, je récupère son gros paquet dans ma main libre en le masturbant lentement de lautre. Telles les lèvres dun vagin, les miennes sécartent pour accueillir Patrick en moi, pour une toute première fois. Car pour chaque partenaire, il y a une première fois.
Ma langue à du mal à circonscrire la tête de mon imposant mâle tant ma bouche en est remplie. Avec une infinie tendresse, je descends lentement à lassaut de sa hampe, prenant bien le temps de le déguster, changeant linclinaison de ma tête entre laller et le retour. En parfaite synchronisation, mes mains cajolent ses bourses et le branle tendrement, bander à rompre, dur comme lacier. Le temps de courtes pauses, ma langue, large et baveuse, remonte toute la hampe pour venir lécher son nud parfaitement dessiné. Je prends tout mon temps pour lobserver, la flatter, lui dire quelle maffole, quelle est un rêve incarné, que je vais prendre un pied terrible à le faire jouir.
Mieux que des mots, en réponse, Patrick pose une main sur ma tête. Cette main ne signifie pas ma soumission. Par ce geste, il mindique que le dernier rempart de sa résistance à soffrir à un homme vient de céder. Il est à ma merci. Car une fellation nest pas que donner du plaisir ; cest avant tout donner lillusion que lhomme gère une situation, alors quelle lui échappe totalement.
Je laide à retirer son pantalon pour être plus à mon aise. Il en profite pour avancer son bassin, moffrant un peu plus damplitude pour aimer son sexe. Son bassin réagit au rythme de ma succion, engageant de lui-même encore plus loin en moi le volumineux gland dont il me tarde de savourer linéluctable défaite.
De sa main libre, il me présente ses bourses lorsque je redescends moccuper delles. Elles sont aspirées à tout de rôle, irradiant ma muqueuse de leur goût musqué. Mes dents profitent de leur souplesse pour les mordiller gentiment, excitant encore davantage mon bonhomme.
Il souffle, râle, étreint mes cheveux, se tortille sur son séant, son bel organe totalement soumis à mes caprices. Jenserre sa hampe entre mes lèvres, redoublant d'activité. Il me crie de faire attention, car il est sur le point de jouir. Loin de meffrayer, j'accélère encore le mouvement, plus que déterminé à recevoir sa récompense ultime : son sperme. Car recevoir le sperme dun homme est un cadeau.
Le bassin tendu vers moi, le gland gonflé à lextrême propulse une violente giclée contre mon palais, remplissant complètement mes joues. Je déglutis juste à temps pour recueillir un second jet, presque immédiatement suivi d'un troisième tout aussi copieux. Devant une telle abondance, une partie s'écoule hors de ma bouche, ce qui nest pas mon habitude. Deux autres salves giclent en dilatant ce nud qui semble inépuisable. Pourtant habitué à recevoir le sperme de mes amants, Patrick me surprend par la puissance et la quantité de son éjaculation, je devrais my habi, apprendre à mieux gérer. Sil men donne de nouveau loccasion.
À la saveur de son foutre sadditionne sa puissante odeur. Perché sur mon petit nuage, je savoure les sucs de mon homme, récupérant de la langue lexcédent sécoulant sur sa hampe et sur mes doigts. Foudroyé, plus aucun son némane de sa personne. Seuls son souffle et sa queue à peine bandée dans ma main trahissent lintensité de son orgasme.
Je le garde en moi le temps quil finisse de décroître, lesprit préoccupé par la crainte de sa réaction une fois quil sera revenu à la réalité. Voudra-t-il en rester là, telle une vulgaire expérience... Acceptera-t-il encore mon amitié...
Je naurais jamais pensé prendre autant de plaisir à me faire sucer par un mec. souffle-t-il, lourdement enfoncé dans son canapé.
Dune main tendre, je câline son sexe, malaxe ses bourses, caresse son ventre plat, autant impressionné par le volume que par la douceur de ses organes. Les papilles empreintes de sa saveur, limpétuosité de son éjaculation retentit encore dans ma bouche, me donnant déjà envie de recommencer.
Sans faire de bruit, je massieds à nouveau à ses côtés, incapable de détacher mon regard de son sexe. Sa verge complètement ramollie semble récupérer, allongée sur ses belles bourses. Si sa rigidité la abandonnée, elle na rien perdu de son embonpoint. La couronne de son gland pourpre nest pas encore décidée à se laisser recouvrir par la peau de son prépuce. Après tout, un génie apprécie-t-il de rentrer dans sa lampe ?
Incapable de rompre le silence par quelques futilités, je remplis nos deux verres et lui tends le sien.
À la nôtre ! dit-il. À ma première pipe.
Aux suivantes ! répondis-je.
Sans bouger dun iota, il avale une petite gorgée avant de reprendre :
Que cest bon de se faire sucer !
Tu me la prêteras encore ?
Cest clair !
Ces mots libérèrent beaucoup despace dans mon esprit. La nuit sest continuée, partagée entre nos guitares, quelques cigarettes et du whisky. Il sintéressa à mes amants, mes pratiques, où se trouvait mon plaisir dans tout cela... Son sexe sallongea de nouveau, excité par le contenu de mes réponses. Jai dormi sur le canapé cette nuit-là, après lui avoir taillé une seconde pipe ; trop dalcool circulait dans mes veines pour reprendre le volant.
Deux jours sétaient écoulés. Toujours aucune nouvelle de Corinne. En revanche, Patrick me fit la surprise de mattendre sur le parking derrière le Pub. À la lumière lointaine dun réverbère, sa délicieuse queue trouva entre mes lèvres tout le réconfort quelle attendait. La différence fut quil me demanda de me branler en le suçant, pour ne pas jouir égoïstement. Son sperme termina dans mon ventre sans que jen perde une infime goutte. Le mien sécoula dabord sur mes doigts, avant de sajouter au sien dans mon ventre, ce qui lexcita beaucoup.
Tu aimes donc tant le foutre que ça ?
Tu nas pas idée. Jen rêvais, ado, et quand mon premier mec a déchargé dans ma bouche, ça a été une révélation. Tas jamais goûté ?
Euh... non. Mais jessaierai peut-être un jour, rien que pour ne pas finir idiot.
Et prendre un mec, ça te dirait ? osais-je, chaud bouillant.
Je ne sais pas. Il faudrait que je sois méchamment en manque !
Il y a deux jours, tu pensais que jallais te sucer ? Ni que tallais y revenir ?
Ce nest pas faut. Tu as de bons arguments, toi.
Messayer, cest madopter, tu verras. répondis-je en rigolant.
Une petite semaine plus tard, bien déterminé à obtenir ses faveurs entre mes fesses, je métais préparé dans les règles de lart afin de lui offrir le meilleur de moi-même. Ce soir-là, nous avions passé une soirée avec quelques amis dans un bar à vins. Vers minuit, nous repartions vers nos voitures garées à quelques rues de là.
Envie de tailler une petite pipe ?
Voiture ou maison ? répondis-je du tac au tac.
Chez toi ou chez moi ?
De préférence chez moi. Ce soir, jen espère un peu plus. affirmais-je, posant clairement les bases.
À peine étions-nous arrivés à destination que sa grosse verge retrouva la douce chaleur de ma bouche, ne tardant pas à y jouir violemment.
Ses performances et ses dimensions exceptionnelles me grisaient. La tenir, la sucer était un privilège, comme posséder quelque chose que les autres nont pas. La tenir dans ma main était comme posséder la clef dune puissante voiture de sport ; la sentir glisser entre mes lèvres, comme être à son volant. Quant à ses impétueuses éjaculations, cétait comme avoir flirté avec la zone rouge du compteur pour remporter la victoire. Le goût de son sperme, lodeur de la gomme sur lasphalte.
Le temps dune cigarette, je savourais ma victoire. Je me levais pour mettre de la musique et nous servir un verre. Avant de me rasseoir à ses côtés, je disparaissais à la salle de bains. Mes vêtements glissèrent à terre, une noix de vaseline graissa ma porte dérobée. De retour, il était aussi nu que moi. Je bus une gorgée et lui dis que jen avais très envie. Les mots navaient pas de place, il en était conscient.
Viens, on sera mieux dans la chambre. lui intimais-je.
Lorsque sa main glissa le long de mon dos pour arriver sur mes fesses, mon ventre se contractait agréablement, impatient de sentir le sexe que javais en bouche me pénétrer. Sa queue reprenait déjà de la consistance, mais le processus saccélérât quand un doigt timide osa sinsinuer entre mes globes.
Dabord un, puis très vite deux doigts pénétrèrent mon anus. De nouveau bandée, sa queue remplissait complètement ma bouche. Il avait joui, je comptais sur son endurance.
Tu sais que tu me mexcites ?
Viens, prends-moi, sil te plaît. Sinon, je vais te la mordre.
Couchés sur le côté, son vît solidement maintenu entre mes doigts, nous allions lun vers lautre, mû par un réel désir de nous unir. Une légère douleur se fit sentir lorsque le nud massif vainquit mon sphincter, mais quimporte. Après une courte pause, sa queue regagnait du terrain. Ma jambe se crochetait derrière la sienne, au cas où ma main cramponnée à sa fesse ne suffirait pas à lattirer encore plus en moi.
Que jen avais envie ! Viens, oui, viens comme ça. Jadore ! Depuis la première fois que je tai sucé, je te veux.
Lépaisse hampe allait toujours avant, ne revenant que pour mieux sélancer. Elle ne lâchait jamais de terrain, senfonçant toujours davantage en dilatant remarquablement mon orifice. Ma croupe bondissait vers son tortionnaire à chaque appel de son sexe pour encore mieux le sentir glisser dans mon rectum. Chaque mouvement propageait de subtiles ondes de plaisirs qui traversaient mes reins pour remonter ma colonne vertébrale.
Lorsquil fut tout en moi, il simmobilisa le temps de me mettre à plat ventre, puis reprit ses ondulations. Je me cambrais, serrais les fesses pour mieux le sentir reculer, les relevais lorsquil mempalait. Mon cul devenait souple et shabituait à son importante physionomie. jétais maintenant assez chaud pour linviter à accélérer, à me malmener. Ce faisant, il me stimulait par de petites phrases crues, pénétrant mon esprit autant que mon corps.
Notre étreinte sintensifiait, il nhésitait pas à semballer pour revenir à un rythme plus conventionnel, se faisant presque désirer. Je lappelais de tout mon être, en demandait toujours plus, le plaisir montait en moi à force de stimuler ma prostate. Nous changions régulièrement de position ; le lit était devenu presque un ring sur lequel nos corps sadonnaient à un délicieux combat.
Lorgasme eut raison de nous alors quil me possédait en levrette. Le sang battait à mes tempes. À force de sentir son pieu perforer mon ventre, je me contractais de plus en plus autour de lui, en quête de jouissance. Ses doigts rivés à mes hanches, je le sentis devenir immense et incroyablement rigide pour un tel gabarit. Lorsque son nud sécrasa aux portes de mon colon, je le sentis distinctement gicler en moi. Une intense boule de chaleur remonta ma colonne pour exploser à lintérieur de mon crâne. Spontanément, son éjaculation provoquait la mienne, libérant mon ventre de toutes tensions. Lequel de nous jouissait le plus ? Je ne saurais être catégorique, et encore moins objectif. Je jouissais, abandonné de toute réflexion.
Nous restâmes un long moment ainsi à savourer un tel instant. Sucer ce mec était déjà grandiose, comment allais-je faire maintenant pour lui résister? Quel mec ! Il éjaculait si puissamment que je lavais senti me remplir le ventre ! Quelle puissance titanesque !
Il nous fallut un long moment avant que lun de nous ose rompre le silence.
Je ne sais plus quel côté de toi japprécie le plus. dit-il enfin en retirant doucement sa verge.
Cest exactement la question que je me posais. Te sucer, cest déjà quelque chose, mais là... dis-je en me replaçant sur le dos.
Je ne devrais pas te le dire, mais tas un sacré cul, mon salaud.
Je le repris amoureusement en bouche, autant pour le remercier que pour profiter des traces de sa semence.
Toi, tu as un sacré morceau. répondis-je. Jen veux encore !
Nous avons passé une bonne partie de la nuit éveillés. On joua un peu de la guitare, but quelques verres. Inévitablement, je bénéficiai de nouveau de ses bonnes grâces, beaucoup plus tendrement cette fois-ci. À linstant où il minsémina de nouveau cette nuit-là, je naurais souhaité pour rien au monde quune fille eût été à sa place dans mon lit. Si certaines femmes mont arraché des orgasmes à déchirer le ciel, jouir par un homme et faire jouir un homme est fondamentalement différent, mais tellement complémentaire.
Dailleurs, les quelques mois pendant lesquels jai usé et abusé de Patrick, les filles passaient étrangement au second plan. Patrick était tellement fascinant, tellement exquis, à la ville comme au lit. Sa capacité à me faire planer transcender toutes mes expériences sexuelles préalables. Avant lui, je moffrais un mec pour varier mes plaisirs. Avec cet homme, une simple pipe devenait un voyage dont lui seul connaissait la destination. Par contre, cétait toujours en première classe et en Open.
Nous ne restions jamais plus de quelques jours sans nous voir et sortions souvent les soirs où je ne travaillais pas. Capable de bander de nouveau quelques minutes après avoir joui, il ne fallait pas lui en promettre. Il excellait dans lart de tester mes limites en me proposant ses doux sévices dans des situations aussi insolites quinédites pour moi à lépoque : beaucoup de parkings, de jour comme de nuit, la réserve de mon boulot, les bois lorsque nous faisions du jogging, les portes-cochères les soirs de bringue, au milieu dhomos dans le fameux parc, au dernier rang dun cinéma, en cabine de piscine... Sa queue exquise navait plus de secret pour moi, jétais habitué à faire face à ses impressionnantes éjaculations, et prenais plaisir à sentir longuement sécoulait de mon ventre après quil y ait projeté son plaisir. Nous étions unis par un accord tacite de complaisance, tout de lui était parfait pour moi.
Jai eu loccasion de faire quelques fêtes après des concerts avec ses potes sans quil y ait la moindre ambiguïté. Nous repartions parfois avec des filles pour finir nos nuits chacun chez nous sans le moindre sentiment de jalousie ni de culpabilité. Au contraire, on se racontait nos ébats dans les moindres détails, un peu comme le font deux bonnes copines. Car les filles ne sen privent pas.
Mais la vie sépare facilement les gens, quils sapprécient ou non. Lorsque Patrick a quitté la ville, jai dabord perdu un véritable ami, un confident, un alter ego. Nous nous sentions aussi bien ensemble à parler, à faire de la musique, à manger, à draguer ou encore prendre une cuite, quà partager dintenses moments de sexe.
Il est et restera à jamais lhomme à qui jai prodigué le plus de fellations complètes, et celui avec lequel avaler était pour moi aussi transcendant.
Jai revu Corinne environ un mois après le départ de son frère. Nous avons recouché ensemble deux fois. Si elle jouissait dune plastique à couper le souffle, elle navait ni le tempérament ni le charisme de Patrick : pas de sodomie, pas de fellation... je navais rien manqué.
Je nai jamais revu mon walkman non plus, pas plus quIsa. Il y eut donc un avant, mais surtout un après Patrick. Je savais ce dont javais besoin.
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