Galipettes À L'Anglaise
Avec soulagement, Mireille ferma la porte de sa salle de classe. Enfin, la journée d'école était terminée. Les gamins avaient été insupportables, comme toujours quand la fin de l'année scolaire approche. Tous les mêmes, qu'ils soient issus d'un village comme celui où elle enseignait, au fin fond du Limousin rural, ou d'une ville où elle était en poste à ses débuts. L'avantage dans cette campagne, c'est qu'elle pouvait se détendre tout de suite en sortant. Sa maison était à deux pas, un peu à l'extérieur du village. Elle y entra pour se changer et troquer son pantalon et sa tunique contre un short et un débardeur. Elle se regarda dans la glace en slip et soutien-gorge. Elle venait d'avoir trente ans. Oui, déjà trente ans. Elle repéra quelques petites rides au coin des yeux. La fatigue, sans doute. Son corps, en revanche, demeurait intact. La nature ne l'avait pas trop pénalisée. Avec son abondante crinière brune et frisée, elle ressemblait toujours à l'étudiante qu'elle avait été. Ses seins fermes, ses jambes longues et musclées de sportive, son ventre plat, ses hanches raisonnablement rondes, il n'y avait rien là qui puisse décourager un homme. Mais des hommes, ici, il n'y avait point. Le désert de Gobi. Du moins ceux qui n'étaient pas mariés et donc consommables.
Au début, à son arrivée, elle s'en fichait bien. Elle avait demandé sa mutation après la rupture avec son compagnon, coupable d'une relation adultère avec celle qu'elle croyait sa meilleure amie. Le coup classique. Plus jamais ça, avait-elle juré. Le célibat ad vitam aeternam. Elle était restée plus d'un an sans la moindre relation sexuelle et elle n'en avait ressenti aucun manque. Tout en elle se concentrait sur son travail d'institutrice. Pardon, de professeure des écoles. Et puis, à l'occasion des vacances scolaires et d'un voyage de groupe au Sri Lanka, elle avait copulé avec le guide autochtone, une véritable liane qui l'avait touchée et léchée là où personne n'était jamais allé.
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Un événement avait toutefois contribué à modifier son petit train-train. Un jour qu'elle se promenait dans la campagne, elle était tombée sur une femme peintre en train de coucher sur la toile un de ces paysages de bocage dont le Limousin n'est pas avare. Une conversation s'était engagée. La femme, d'origine anglaise et prénommée Janet, vivait dans un hameau voisin avec son mari, lequel profitait de ses rentes. Agés d'une cinquantaine d'années, ils fréquentaient essentiellement des membres de leur communauté, ce qui expliquait pourquoi Mireille ne les connaissait pas. Mais le français impeccable de Janet et sa volonté de lier connaissance avec les gens du village avaient permis d'établir des relations suivies avec l'institutrice. Celle-ci était devenue une habituée du "cottage" des Burton, toujours ravis d'avoir sa visite.
Elles s'était vite aperçue que ses nouveaux amis n'étaient pas des gens ordinaires. Leur comportement avait d'ailleurs attiré défavorablement l'attention de quelques ruraux qui dénonçaient une manière de vivre peu conforme aux us et coutumes du lieu. Seule leur qualité d'artiste (John Burton peignait aussi) avait permis une relative tolérance.
Le couple anglais avait l'habitude de vivre nu. Ils avaient été découverts plusieurs fois en train de jardiner dans le plus simple appareil, mais comme ils étaient chez eux, il était difficile de les en empêcher. Quelques paysans voyeurs les avaient toutefois incités à se replier derrière leur maison et à entourer leur piscine d'une palissade opaque. Mais leur réputation était restée. Au début, Mireille avait également été surprise.
Plus compliqué à oublier était le comportement sexuel du couple anglais. A l'évidence, ils n'aimaient guère les rapports conventionnels. Un jour qu'ils avaient invité Mireille à venir déjeuner avec eux, celle-ci avait trouvé John entièrement nu dans la cuisine, attablé devant les cuisses ouvertes de son épouse tout aussi nue, dont il dégustait la vulve toute langue dehors, en hors d'oeuvre, au milieu des assiettes et des verres, prudemment écartés. Mireille avait voulu aussitôt se retirer mais le couple s'était interrompu et se dirigeait vers la chambre pour poursuivre ses ébats :
- Viens avec nous, avait ordonné Janet.
Déstabilisée, Mireille n'avait osé refuser l'invite de son amie qui lui avait lancé :
- Tu vas nous regarder, ça te décoincera un peu.
Le couple s'était placé sur le lit, face à la glace de la penderie, en position levrette. Janet, ses seins lourds balançant entre ses bras, fixait du regard dans la glace à la fois le visage de son mari et celui de Mireille en arrière-plan. Toujours en levrette, ils s'étaient mis de profil, Janet désirant sans doute observer le travail de la bite, à en juger par son regard concentré sur la penderie.
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Ces ébats apéritifs devaient marquer profondément Mireille. Une fois à table (pour de bon), le couple ne lui cacha pas qu'il avait envisagé une partie à trois par ce stratagème :
- Une femme qui ne fait pas l'amour, c'est comme une plante qu'on n'arrose pas, elle se fane, avait justifié Janet. De ce point de vue, la quinqua anglaise était effectivement resplendissante...
Le plan avait néanmoins en partie raté. En partie seulement car John n'avait pas manqué de souligner l'intervention manuelle de Mireille sur ses bijoux de famille. L'institutrice éluda, prétextant avoir été victime de l'ambiance torride de la chambre conjugale. Elle se justifia ainsi :
- Pour moi, vous êtes d'abord des amis et j'aurais trop peur de faire mal à l'autre en faisant l'amour avec l'un de vous deux, même sous ses yeux.
Les Burton se le tinrent pour dit. Néanmoins, aux premiers beaux jours, alors qu'ils étrennaient leur piscine rouverte, ils n'avaient pu s'empêcher de s'accoupler dans l'eau devant Mireille qui, cette fois, s'éloigna. Elle avait néanmoins adopté leurs habitudes en évoluant nue chez eux, comme par politesse. Et elle y avait même pris goût si bien qu'elle avait accepté de poser pour Janet en tenue d'Eve deux à trois fois par semaine.
Et c'est ainsi qu'elle se dirigeait vers leur cottage, en ce jour de début d'été, après avoir fait la classe et s'être changée. Deux jours plus tôt, Janet et elle avaient eu ensemble une longue discussion pendant qu'elle affinait son portrait. L'épisode du triolisme manqué était l'objet du débat. Janet voulait absolument que Mireille retrouve une vie sexuelle et Mireille n'était pas contre.
- Je ne suis pas aussi libérée que toi, avait-elle fini par avouer à l'Anglaise. Aide-moi. Apprends-moi. J'ai loupé mon couple peut-être à cause de ça, je m'en rends compte maintenant.
- D'accord mais jusqu'où es-tu prête à aller ? On peut avoir une vie sexuelle sans être liée à quelqu'un.
- Ici, les hommes ne sont guère sexy, aucun ne m'a vraiment tentée et d'ailleurs, ils sont tous pris sauf les imbaisables et il y en a pas mal...
- Tu ne connais pas tout le monde dans la région. Laisse-nous faire. On va t'arranger ça.
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La soirée où Mireille se rendait était organisée autour d'un barbecue chez les Burton. Elle n'en savait pas davantage. Janet lui avait juste dit de venir en décontracté.
Cette fois, tout le monde était habillé. Trois couples d'Anglais étaient présents ainsi qu'un jeune homme tout aussi british. Il s'appelait Paul et ne parlait pas un mot de français. Mireille comprit tout de suite qu'il avait été invité pour la séduire. Elle le trouva "pas mal" bien qu'un peu rond à son goût. Elle préférait les hommes secs, dans le style de John, le mari de Janet. Petites fesses et grosse bite, avait-elle fini par s'avouer après avoir vu John à l'oeuvre avec Janet et avoir surtout entendue son amie bramer de plaisir. Comme c'était à prévoir, la grillade party, au bord de la piscine, se déroula dans la bonne humeur. Malgré son anglais incertain, Mireille parvint à nouer quelques conversations avec les couples présents. Tous avaient quitté l'Angleterre pour vivre une autre vie et sortir du "tout pour le fric". Ils avaient un côté bobo plutôt sympathique. Ils étaient le plus souvent artistes ou proches de la nature. A l'exception d'un couple, ils avaient l'âge de Janet et John. Les conversations portaient sur les relations avec les "locaux" mais aussi leur situation financière plutôt dégradée. Les femmes semblaient assez délurées. Aucune ne portait de soutien-gorge, à l'image de Janet, vêtue d'une longue robe à fines bretelles, suffisamment moulante pour épouser étroitement son fessier et révéler l'absence de slip. Au fil de la soirée, l'ambiance se réchauffa franchement. Mireille surprit une des femmes, la plus jeune avec elle, prénommée Yvonne, embrasser sur la bouche un homme qui n'était pas son mari, sans que celui-ci ait l'air de s'en offusquer. Sur ce, Janet apporta une boite qu'elle posa sur la table, sans que Mireille pût en voir le contenu.
Comme il était aussi à prévoir, car la soirée était douce, un bain de minuit impromptu fut organisé par Janet. Les vêtements volèrent. Paul fut l'un des premiers à se mettre nu, montrant un petit bedon de buveur de bière surmontant une entrejambes que Mireille jugea "classique". L'un des hommes invités dévoila au contraire une queue étonnamment longue qui ballottait contre ses cuisses. Les femmes, à l'exception de Janet, étaient toutes dodues et le pubis non rasé. Paul et l'homme à la longue queue, qui se faisait appeler Jack, semblaient particulièrement intéressés par Mireille, il est vrai la plus sexy de la soirée. Celle-ci se dépêcha de se mettre à l'eau. Cela ne découragea pas Paul qui se mit à lui tourner autour à petites brasses. Mireille le trouva comique. Mais son attention fut attirée par une scène au bord de la piscine. Assis sur un bain de soleil, Jack, l'homme à la longue queue, était en train de se faire sucer par Janet. Mireille chercha John du regard. Il subissait le même sort par une plantureuse brune avec laquelle elle avait échangé quelques mots et qui lui avait appris qu'elle vendait des fromages de chèvre sur les marchés de la région. "J'ai compris, se dit Mireille, on va tout droit vers une partouze et je suis piégée ici". A ce moment précis, il n'aurait tenu qu'à elle de récupérer ses affaires et quitter les lieux pour rejoindre son domicile. Une curiosité doublée d'excitation la poussèrent à rester. Paul se faisait de plus en plus pressant et Mireille avait du mal à le repousser. Elle choisit de sortir de l'eau et d'attr une serviette qu'elle noua autour de ses seins. Paul sortit aussi. Il était en érection. Une érection que Mireille jugea modeste en comparaison de celle de Jack que la langue experte de Janet, à deux pas d'elle, avait rendue impressionnante de longueur. Mireille s'assit sur un bain de soleil. Quand Paul manifesta l'intention de glisser son visage entre ses cuisses pour la lécher, elle ne résista pas. Yvonne subissait le même sort de l'autre côté du bassin par John et, à entendre ses roucoulades, avait l'air de s'en trouver très bien. Le troisième couple (dissocié) était resté dans la piscine, étroitement enlacé.
La langue de Paul, il fallait l'admettre, n'était pas maladroite. Il insistait avec habileté sur le bouton de Mireille qui se surprit à onduler. Son regard allait alternativement vers Jack et Janet qui poursuivaient leurs préliminaires avant un accouplement imminent. Janet fut la première à passer à l'acte, tout près de Mireille, après avoir plongé la main dans la boite posée sur la table. Une boite remplie de préservatifs... Après l'avoir coiffée, elle s'empala sur la bite phénoménale du dénommé Jack. D'abord très lentement, les pieds de chaque côté du bain de soleil et les mains sur les épaules de son partenaire sexuel, puis avec des mouvements de plus en plus amples du bassin. Le regard de Janet croisa celui de Mireille et l'Anglaise lui sourit, comme une appréciation de la tournure des événements concernant son amie. Mais son sourire disparut quand Jack se mit à ruer sous elle en lui pétrissant les seins. Elle lâcha quelques exclamations qui témoignaient de l'intensité nouvelle de son coït. Un cri surgit de la piscine. Le couple aquatique était maintenant en pleine fornication. La femme, une grande blonde que Mireille comparait à Jane Birkin pour sa minceur, avait enroulé ses jambes autour de son partenaire, lequel la collait au mur de la piscine. Cette position en suspension lui procurait manifestement un plaisir intense.
Dans ce contexte, Mireille commençait à perdre un peu de son self control. La langue agile de l'Anglais lui faisait pousser des "oh" et des "ah". Quand Paul se releva et lui tendit sa bite à sucer, elle ne le repoussa pas. D'ailleurs, cela faisait un sacré bout de temps qu'elle n'avait pas sucé de bite. Elle lui trouva un manque de fermeté et décida de l'encourager à sa manière, à petits coups de langue sur le gland. Son entreprise commençait à obtenir un réel succès, qui pouvait préluder à une suite plus consistante, quand un magnifique dard surgit à côté de celui de Paul. Une tige lourde, épaisse, parfaitement décalottée, au gland gonflé. Mireille leva les yeux et rencontra le regard de John. Deux queues pour elle toute seule ! Oui, mais John... Elle chercha Janet, qui lui faisait face, prise en levrette par Jack. L'Anglaise lui fit oui de la tête (à moins que ce ne fût yes). Alors, Mireille n'hésita plus : elle emboucha le beau chibre du mâle anglais, tout en branlant celui (plus modeste) de Paul. Elle s'en mit plein la langue, plein les joues, plein la glotte. Une envie irrésistible de pomper cette queue l'avait saisie. Paul s'échappa et revint avec deux préservatifs : un pour lui et un pour John. "Voilà, ça y est, je vais passer à la casserole", se dit Mireille, que cette perspective n'effrayait plus. Elle se demandait juste comment ces deux là allaient s'entendre pour la satisfaire...
Janet avait interrompu ses ébats avec Jack pour jouer les conseillères techniques. Elle plaça un matelas gonflable au bord de la piscine et invita John à s'y allonger.
- Tu vas te coucher là et Mireille va venir sur toi, lui dit-elle dans sa langue, mais Mireille avait compris. Elle saisit également que Janet souhaitait la participation de Jack et de Paul. Trois ! Ils allaient la baiser à trois ! Le gros chibre de John, dressé comme un sémaphore, la fascinait. Une envie irrésistible de s'empaler sur lui la saisit. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas été pénétrée... Guidée par Janet, elle s'accroupit au-dessus du chibre de John et descendit lentement. Elle sentit la main de Janet qui aidait son mari à s'enfoncer mais Mireille était si bien lubrifiée qu'elle se retrouva vite pénétrée jusqu'à la garde. Elle marqua alors un temps d'arrêt, comme pour permettre à la queue volumineuse de prendre possession de son intimité. Elle poussa un gros soupir, puis elle ondula. D'abord très lentement puis de plus en plus vite. Janet l'encourageait ("go, fuck") et elle se sentait parfaitement bien remplie. John lui caressait les hanches et les seins. C'est alors que Paul s'avança en se tenant la bite, courte et droite. Mireille comprit l'invitation. Tout en allant et venant sur John, elle goba le gland. Sensation inédite qu'elle savoura, de plus en plus électrisée. Mais ce n'était pas tout. Elle sentit deux mains se poser sur ses épaules. Celles de Jack, accroupi derrière elle. Sa queue glissait le long de la raie de ses fesses comme si elle avait été enduite d'un gel. Après avoir circulé plusieurs fois entre les deux globes, elle stoppa devant son anus. "Il va me sodomiser" se dit-elle. Ce n'était pas la première fois que Mireille pratiquait l'amour anal mais cela n'avait jamais été vraiment un succès. Ses amants s'étaient montrés maladroits. Cette fois, il en irait différemment car son anus frétillait d'impatience. Janet prononça le mot de "double fuck" qui l'édifia sur l'intention des deux Anglais. Jamais on ne lui avait fait ça. Mais au point où elle en était... Et puis, deux bites en même temps après avoir fait tintin pendant six mois... Instinctivement, elle se cambra, sans rompre le lien vaginal avec John. La queue longue et fine de Jack s'insinua dans son oeillet, creusa petit à petit et passa le sas des sphincters, arrachant un petit cri de douleur à Mireille. Mais une fois qu'il fut en elle, un plaisir inouï l'envahit. Elle lâcha un long feulement que les deux hommes identifièrent comme le signal qu'ils attendaient. L'un et l'autre la percutèrent sans ménagement, chacun dans leur position, et la jeune institutrice émit des bruits de gorge et de ventre témoignant de l'intensité de son plaisir. Les deux bites s'activant en elle, si proches l'une de l'autre, comme si elles allaient se rencontrer, lui firent perdre la tête. Elle lâcha quelques exclamations sonores qui provoquèrent un attroupement autour du quatuor car Paul vint à son tour prendre sa part sous la forme d'une pipe en bonne et due forme. Prises par tous les trous, Mireille ne s'appartenait plus, elle était ailleurs. L'ardente copulation dura plusieurs minutes jusqu'à ce Jack éjacule le premier dans le rectum de l'institutrice, bientôt suivi de Paul qui éclaboussa son visage et enfin de John dont le grognement attesta de son orgasme, lequel coïncida avec celui de Mireille. L'assistance nue applaudit comme à un spectacle et Janet vint embrasser son amie sur la bouche...
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Mireille dormit sur place en compagnie de Paul qui lui refit l'amour au réveil. Au petit déjeuner, le couple retrouva ses hôtes attablés dans le plus simple appareil. Tous les autres étaient partis. Janet félicita Mireille pour sa prestation de la veille qui démontrait selon elle un vrai don pour l'amour. Mireille sourit intérieurement. En fait d'amour, il s'agissait plutôt d'un rapport sexuel à plusieurs entrées... Mais cela lui avait plu, elle était bien obligée de le reconnaitre et elle se sentait désormais "de l'autre côté". Dès lors, elle fit partie du groupe des Anglais libertins et devint la maitresse de Paul. Mais cette relation et surtout la fréquentation de John et Janet lui valurent quelques commérages désagréables. Certains parents d'élève s'émurent auprès du maire que la "maitresse d'école" fréquentât des gens de peu de moralité. Le maire la convoquât pour explications. Mireille lui répondit que sa vie privée ne regardait qu'elle et que son travail n'avait rien à y voir. En était-il satisfait d'ailleurs ? Le maire répondit oui mais... vous comprenez... Bref, il s'inquiétait. Les tensions devinrent plus fortes au fil des semaines. L'inspection d'Académie s'en mêla et Mireille comprit qu'elle devait s'en aller, à son grand désespoir. Et c'est ainsi qu'elle se retrouva mutée à l'autre bout du département.
Pour autant, elle ne cessa pas ses relations avec le couple anglais. Ni d'ailleurs avec Paul, devenu son amant attitré, quoique compatissant. Le couple aimait cette vie sexuelle libre et sans entraves. Mais un jour, Paul lui annonça qu'il devait rejoindre l'Angleterre. Que faire ? Mireille n'hésita pas longtemps. Elle décida de l'accompagner et démissionna de l'enseignement ce qui arrangeait bien l'inspection d'Académie. De l'autre côté du Channel, elle trouva un poste d'enseignante de français dans une institution privée. Mais elle et Paul revenaient pour les vacances chez Janet et John. Ils achetèrent même une maison à retaper à bas prix dans le village où elle avait enseigné. Comme une ultime provocation...
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