Bastien - Chapitre 1 - Réunion

Partie 4

Il prend une longue respiration et relâche l’air dans un râle de satisfaction.
Je ne veux pas aller trop loin dans mon exploration de son sexe. Alors je me relève et je repars à l’assaut de ses lèvres. Le baiser est plus fougueux. C’est l’occasion de montrer à quel point notre désir est intense. Noah repousse ma langue dans ma bouche, il m’indique ainsi tout le bien que je lui ai fait et qu’il en veut encore, que la recherche de plaisir est loin d’être finie. Le baiser s’éternise alors que sa main se pose sur ma bosse et prestement caresse, malaxe mes bourses et ma queue bandée.
Alors que nous reprenons notre souffle, je lui demande :
« Tu veux monter dans la chambre ? »
Un hochement de tête m’indique sa réponse. Je le prends par la main et l’attire vers l’escalier de mon duplex. Dans les marches, de ses mains libérées, il prend l’initiative de caresser mes fesses. Pris de surprise, je m’arrête au milieu du virage. Il me rejoint sur la marche, les mains toujours sur mon cul et m’embrasse dans le dos puis dans le cou. Je tourne la tête, il dépose un baiser sur mes lèvres et d’une main alerte claque la fesse droite. Cela déclenche de nouveau l’ascension vers la chambre.

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Je ferme les rideaux pour avoir notre intimité et créer une pénombre propice à nos jeux érotiques. La dernière lucarne obturée, je me retourne et le vois debout de l’autre côté du lit. Je le trouve beau à mourir sur place. Je lui souris. Je prends mon boxer par l’élastique de mes deux mains et le glisse le long des cuisses avant de l’enlever et le jeter vers lui. Il l’att et le porte à son nez. Il respire le tissu sans bouger son regard de moi.
Je fais un pas, monte sur le lit et je me mets à genoux sur le matelas. Il s’approche et colle ses tibias au cadre du lit. Il jette mon boxer dans la chambre sans se préoccuper de l’endroit où il va retomber. Plus rien ne compte pour lui que ma bouche et ma langue s’attardant sur ces couilles velues que j’explore, j’embrasse et je lèche.

Des frissons remontent dans son dos. Les gémissements reprennent alors que sa queue retrouve le fond de ma gorge. De longs va et vient lui tire des râles. Mes mains, à l’unisson, caressent ses bourses dans un mouvement circulaire. Le plat de la main flatte le scrotum donnant un peu plus de plaisir à mon amant et faisant monter mon propre désir d’un cran.
D’un coup, il monte sur le lit, se met à genoux et dans un même mouvement ses mains poussent sur mes épaules pour me faire tomber en arrière et m’allonger sur le dos. Alors il dépose des baisers sur mon torse, mon menton, ma bouche. Ses mains courent le long de mes flancs, de mon ventre, de mes seins. Il se met sur ma gauche et sa main redescend vers mon sexe qu’il caresse. Dans une même danse, ses baisers courent le long de mon torse et il descend maintenant vers ma queue qu’il prend rapidement en bouche. Il imite mes précédents mouvements. Un peu gauche au début, il est touchant dans sa volonté de me rendre le plaisir que je lui ai procuré juste avant. Petit à petit, il s’habitue à cette queue raide qu’il fait coulisser entre ses lèvres. Il laisse d’ailleurs sa langue s’enrouler autour de mon gland. Je ne tarde pas à lui combien j’aime ça et mes râles de plus en plus explicites l’encouragent dans sa première fellation.
Il se déplace alors un peu et son bassin vient se positionner juste au dessus de ma tête. Ma langue repart à la découverte de ses couilles, je les lèche et les gobe l’une après l’autre. Je fais courir ma langue le long de la hampe de son pénis comme avec un bâtonnet de glace. Puis la pointe de ma langue vient titiller le sillon de ses couilles, de son périnée. Je le sais novice des jeux entre hommes, alors je décide de laisser son arrière train tranquille pour le moment. J’ai ferré le beau poisson mais il faut prendre garde à ne pas le brusquer au risque qu’il se détache et s’enfuit.
J’embrasse l’intérieur de ses cuisses. Et au moment de remettre sa queue dans ma bouche et de reprendre une bonne pipe, j’ai le plaisir de sentir Noah lécher mes couilles et mon périnée.
Mon tendre amant apprend vite et s’enhardit rapidement. Nous continuons dans cette position pendant de longues minutes et c’est lui qui va mettre un terme à nos plaisirs. Il revient m’embrasser et d’un air de chien battu, il me demande :
« Je me débrouille pas trop mal ? J’arrive à te donner du plaisir ? »
« Oh que oui ! Tu es un plutôt bon amant Noah ! J’adore ce que tu me fais. Je te dirai si je n’aime pas un truc. Fais tout ce dont tu as envie. »
Il est rassuré et me sourit. Nous nous embrassons encore. Je le retourne pour le mettre sur le dos, je me glisse par-dessus et descend rejoindre son sexe que je veux encore honorer. Mes aller et retour sur sa queue lui arrachent des râles de plus en plus forts, et il est si satisfait qu’il a passé ses mains derrière sa tête. Je découvre les poils de ses aisselles et je ne peux refreiner l’envie de sentir l’odeur masculine qui s’en dégage et de lécher la peau sous les bras. Un bisou déposé sur ses lèvres et me revoilà à sucer la queue droite comme un I. Il est fou de plaisir et je décide de m’arrêter avant d’aller trop loin. Je m’empare de sa queue avec ma main droite et je la maintiens devant ma bouche. Alors je commence à souffler de l’air frais sur le gland. Je bouge le sexe pour faire le tour et, tel un pompier en opération d’urgence incendie, refroidir l’ensemble du bout turgescent. J’enfourne alors prestement la queue dans ma bouche brûlante de désir et deux ou trois allers-retours ont raison de mon partenaire. Il pousse un cri de surprise. Alors je reprends son pénis dans ma main et mon souffle froid tente de nouveau d’apaiser le feu qui consume la queue de Noah.
Au bout de 4 ou 5 opérations de ce type, je m’assois sur ses jambes et c’est ma main gauche qui s’empare de son sexe, alors que je dépose une noix de salive dans le creux de ma main droite. Alors la paume humide vient se poser délicatement sur le bout en feu. Dans un mouvement délicat, les doigts mouillés s’enroulent et tournent autour du gland arrachant un « aaaaaaaaaaaaah » d’intense plaisir à mon partenaire.
Pour calmer la fournaise, deux mouvements dans ma bouche calment mon amant. Mais aussitôt ma main droite ensalivée reprend son mouvement circulaire sur le pénis. Il est plus rapide, plus pressant sur la peau du gland. Le râle est plus fort encore, et je vois les muscles de tout le corps de Noah se tendre, il rejette sa tête en arrière. « Aaaaaaaaaaah ». Et je calme l’intense activité par la douce chaleur de ma bouche.
Pour la troisième fois, je dépose de la salive dans ma main et je fais glisser le gland entre mes doigts. De haut en bas, puis de bas en haut, dans un mouvement répétitif, mes phalanges titillent puis agacent le bout ainsi violenté. La tension des muscles reprennent, et je remarque sur les bras tirés jusqu’à la pointe des doigts, que je dois porter le coup de grâce. J’enroule ma main autour du gland. Un tour, deux tours, trois tours. Le râle intense s’arrête et mon Noah me dit dans un souffle d’expiration :
« Arrête c’est trop fort ! »
Je relâche le pénis. Et je viens embrasser tendrement mon amant.
« C’était quoi ça ? » me demande t’il.
« Tu n’as pas aimé ? »
« Si beaucoup mais au bout d’un moment tu veux que ça s’arrête, c’est trop fort ! »
Et nous partons dans de tendres caresses et de doux bisous.

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« J’ai envie de te sentir en moi Noah »
« Moi aussi j’en ai envie »

... à suivre

(Merci de vos commentaires. La prochaine partie comportera les chapitres 5 et 6. C'est promis, ce sera plus long. A bientôt)

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