Il y a deux jours de cela, jai eu la bonne surprise, en me connectant à mon compte FACEBOOK, de lire un message dArnaud dont je navais pas eu de nouvelles depuis environ treize ans. Il avait fait des recherches avec mon nom et prénom. Recherches, qui, à ma grande satisfaction, se sont révélées fructueuses.
Moi - que dire ? Si je devais remplir mon profil sur un site de rencontre et que je me serais décidé à ne pas édulcorer la réalité je me décrirais ainsi :
Homme, 45 ans, 1m74 pour 82 kilos, yeux verts, cheveux châtain (coupe classique), la barbe courte et disciplinée, légèrement poilu, large dépaules avec un léger embonpoint sans être gros. Ah oui, très important, mon pénis ! Á limage de mon physique, massif. Sans être très long il est de taille respectable soit 18 cm en érection, par contre il est relativement large et le gland, par son diamètre, ne se démarque pas du reste de la verge. En pleine érection, il est parfaitement à la perpendiculaire de mon corps, bref horizontal. Globalement, sans être un mec sur lequel on se retourne je ne suis pas non plus quelquun de repoussant. Á lépoque du récit, javais quelques kilos en moins et nétais pas barbu.
Mon caractère ? Je suis quelquun de jovial, constant dans mon humeur et très sociable. Paradoxalement, relativement casanier, vous ne me trouverez ni en boite ni dans les bars ! Un de mes atouts est de ne pas être timide et timoré. Aussi, les hommes que je croise et qui me plaisent, je les regarde dans les yeux et je leur fait comprendre mon intérêt. De fait, en toute modestie, jai un peu de succès.
Revenons à Arnaud. Jai fait sa rencontre il y a treize ans alors que jeffectuais une mission intérim dans un hôtel. Javais été recruté pour un remplacement maladie comme réceptionniste de nuit. Mon job, consistait à assurer laccueil des clients tardifs, effec les sauvegardes informatiques, réaliser des rondes de sécurité et enfin à préparer les petits déjeuners.
Dans la nuit du mardi, aux alentours de 5h30, alors que jétais en cuisine pour cuire le pain et les viennoiseries mon téléphone professionnel sonna mindiquant quune personne désirait entrer dans lhôtel. Jabandonnais mes préparatifs pour aller ouvrir. Il sagissait dun homme dune trentaine dannées qui se présenta comme le livreur de linge. Je navais pas été averti de cette visite par ma hiérarchie mais je le laissai entrer avec dautant plus dempressement quil était à mon goût. Denviron 30 ans, de ma taille, mince et brun de cheveux. Mais ce que lon remarquait de prime abord, cétait ses yeux dun bleu limpide et profond surmontés dépais sourcils qui accentuaient, si cela était possible, léclat des pupilles. Il tirait un chariot à linge rempli et me demanda la clef de la lingerie. Heureusement, il put mindiquer son emplacement. Je décidais de laccompagner pour savoir où se situait le local et nous prîmes donc ensemble lascenseur. Le chariot étant imposant, nous étions à létroit et cétait parfait ainsi, je dois ladmettre ! Une fois pris connaissance de lemplacement de la lingerie, je le laissais remplacer le linge sale par le propre et men retournais à la mise en place du petit déjeuner. Lorsquil eut finit son travail je lui proposai un café quil accepta. Nous nous accoudâmes donc au bar. Cela nous permit de faire plus ample connaissance. Il sappelait Arnaud, venait chaque mardi et vendredi pour fournir en linge notre hôtel. La discussion restait au niveau professionnel et javais du mal à en suivre le cours, étant noyé dans leau de ses yeux.
Durant mes deux jours de repos jétais fébrile et impatient de reprendre le travail afin de retrouver Arnaud. Je mis plus de soin que dhabitude pour coordonner la cravate à la chemise ou pour me coiffer. Arrivé à lhôtel, je mactivais pour prendre de lavance sur mon travail et la salle des petits déjeuners était prête pour larrivée du très attendu Arnaud. Je le laissai tranquille à son ouvrage et quand celui-ci fut fini lui proposa un café quil accepta. Cette fois-ci, je linvitai à sattabler et nous servi un café accompagné de croissants. Les conditions étaient favorables pour une discussion plus personnelle. Il était marié, avait un garçon et une fille. Ses horaires décalés lui permettaient de profiter de ses s et de faire du kayak en bord de mer. Je le découvris timide et réservé, cela ajoutait à son charme. Á mon tour, je donnais quelques informations sur ma personne en nomettant pas mon orientation sexuelle, ce qui na pas eu lair de le déranger. Je tentai alors un rapprochement. Je me levai et me plaçant derrière lui posai mes mains sur ses épaules et lui proposai un jus dorange. Á mon contact, Il se contracta et jeus peur de lavoir froissé. Pour autant, il accepta sans émettre de gêne. Je partis au bar et nous ramenai un verre de jus de fruit pour chacun. Nous continuâmes à discuter puis il sexcusa et reprit sa tournée. De mon côté, Arnaud provoquait en moi un émoi certain et je me posais mille questions. La première étant de savoir si javais une chance !
Pendant le week-end je ne cessais de penser à lui et le mardi suivant, la pression avait augmenté. Je me faisais leffet dêtre une pucelle se préparant pour le bal de fin dannée ! Enfin mardi arriva. Cette fois-ci, jaccompagnais Arnaud à la lingerie et laidais à remplir les étagères de linge propre et remplir le chariot libéré de sa charge de linge sale. Je mis à profit le temps passé avec lui pour lui exposer le trouble quil éveillait en moi.
Je me relevai, fourbu et ne sentant plus mes jambes. Nous profitâmes de la présence de serviettes de toilettes pour nous essuyer. Je désirais profiter encore quelques minutes de la vision de son corps magnifique et lembrassai. Épanoui, je le remerciai pour ce moment fabuleux. Lui, semblait moins enjoué et cest avec une gêne visible quil se rhabilla et prit rapidement la poudre descampette sans même accepter un café. Javais les sens assouvis mes jétais désemparé quant à sa réaction post coïtale. Cest avec un sentiment doux amer que je finissais ma nuit de travail.
Les jours qui suivirent furent un supplice. Mes pensées étaient toutes dirigées vers Arnaud et je ne savais que penser quant à son comportement à venir. Allait-il me repousser comme un hétéro qui a commis une erreur ou allait-il accepter lévidence dun plaisir partagé. Le vendredi soir, je me dépêchais pour assurer rapidement mon travail et avoir du temps à accorder à Arnaud pour une conversation, ne pouvant rester dans lexpectative. Je fus soulagé de le voir arriver souriant. Il ne semblait pour autant pas détendu. Je lui proposai un café comme prétexte à une discussion. Il mavoua navoir jamais eu de rapport avec des hommes ni même avoir trompé une seule fois son épouse ; il était donc ébranlé par nos ébats et surtout par le plaisir quil avait éprouvé. Par ailleurs, il exprima son étonnement quant à la vigueur que je donnais lors de mes étreintes. Je lui expliquai alors que ce nétait pas la règle mais que javais tellement fantasmé sur lui et quune fois lancé je navais pu me contrôler, javais été comme possédé ! Il écouta mes dires avec une rougeur charmante aux joues. Rassuré, je le suivis. Aucun de nous nétait dupe de la tournure des évènements à venir. Une fois dans lintimité de la lingerie, nous nous embrassâmes tendrement, nos langues se cherchant puis se fuyant. Je mordillai légèrement sa lèvre inférieure puis de nouveau pénétrai ma langue dans sa bouche. Il se livrait à moi comme moi à lui. La fois précédente, javais eu le besoin impérieux de jouissance, sentir lextase jusquà lexplosion finale. Cette fois ci, je voulais lui donner du plaisir, le sentir haletant, le souffle court, ivre de sensualité. Aussi cest doucement que le déshabillais et avec tendresse que je le caressais tentant de deviner ses zones érogènes. Ma langue se libéra de la sienne et descendit au niveau de la pomme dAdam que je léchai. Puis jabordai la zone sensible des tétons que je pris entre mes dents. Au même moment ma main étreignit son sexe et entama une douce masturbation. Il gémit. Je quittai les tétons pour suivre de ma langue le sillon de ses abdominaux, humectant la ligne brune de ses poils. Arrivé à la hauteur de sa toison je menivrai de son odeur. Il apposa ses mains sur ma tête mindiqua ainsi son désir dêtre sucé. Souhaitant son plaisir, jobtempérai. Javalai son sexe et entamai des mouvements de succions en variant la pression de mes lèvres sur son gland. Lorsque je relâchai mon emprise, sa verge sélança vers son ventre tel un diablotin de sa boite. Je mamusai un temps avec la tension de son arme bandée et repris en bouche cet objet de fantasmes. Je titillai son méat, puis caressai de ma langue la couronne du gland pour ensuite avaler jusquà la base du pénis. Je remontai la hampe en y exerçant de légères pressions puis de nouveau tournai ma langue sur le gland turgescent. Au diapason de ses gémissements de plaisir Je variais la cadence de ma fellation afin de lui procurer le maximum de sensations. Jétais prêt à aller jusquà avaler sa semence mais il me demanda de me relever. Je cessai donc mon pompier et me redressai. Il entreprit de me dévêtir avec des gestes malhabiles, je laidai à défaire la boucle de ma ceinture et ma trouvai bientôt nu face à lui. Il fit descendre son doigt le long de mon torse, de mon ventre puis empoigna mon sexe tendu. Il le branla doucement comme surpris davoir en main un membre autre que le sien. Au comble de lexcitation, je naurais pu supporter ce traitement longtemps sans éjaculer. Peut-être sen est-il rendu compte car il cessa sa masturbation, membrassa, me retourna et me fit mettre sur un balluchon de sorte que je me retrouvai les fesses offertes à son regard. Je lui recommandai de prendre un préservatif dans la poche de ma veste. Jentendis le son de lemballage que lon déchire puis sentis du liquide sur ma rosette. Il venait de cracher pour me lubrifier. Sans autres préliminaires, il présenta son sexe à mon orifice et entrepris une lente pénétration. Je ne ressentis aucune douleur et mouvrait sans difficulté. Je sentis le frottement de son pubis contre mes fesses ce qui augmenta dun cran mon excitation. Il sagrippa à mes hanches et entama son va et vient dans mon fondement. Jétais en transe, dans un état second, prenant autant de plaisir à imaginer le regarder en train de me baiser que de ressentir son sexe me fouiller intimement. Le rythme de la sodomie saccélérait et mes fesses claquaient à la cadence de sa pénétration. Je sentais mon sexe humecter le tissu de sac de linge sur lequel jétais appuyé. Il haleta bruyamment puis je sentis ses doigts se refermer sur mes hanches et dans un râle guttural déchargea. Il seffondra sur mon dos. Il se retira, je me retournai puis me branlai quelques secondes avant quun jet puissant vienne asperger les poils de mon torse. Je me relevai, les jambes flageolantes et il membrassa tendrement. Nous nous épongeâmes, nous rhabillâmes et nous mîmes enfin au travail. Une fois ce dernier effectué, malgré son retard, il accepta un café et un croissant. Avant de me quitter, il massura avoir passé un très bon moment. Jétais alors rassuré quant à nos rapports futurs.
Lors de ses prochaines visites à lhôtel, le programme était invariable. Nous nous retrouvions dans la lingerie pour des étreintes passionnées. Malheureusement ma mission intérim arrivait à son terme et je quittai mon job. Je revis Arnaud, le rejoignant régulièrement sur le parking. Toutefois, il manifestait moins dentrain et notre liaison se détériorait. En réponse à mes questions, il mexpliqua vouloir redonner une chance à son couple notamment pour ses s. Le comprenant je ninsistais pas, ravi des moments torrides quil mavait offert mais triste car javais de forts sentiments pour lui.
Je neus plus de nouvelles de lui jusquà ces derniers jours via FACEBOOK. Ses s ont grandi et il sest séparé de sa femme. Il envisage que lon renoue. De mon côté, jai rencontré lamour auprès dAntoine. Je me sens bien avec même si on saccorde respectivement ou conjointement des aventures. On ne peut revenir sur le passé et sest avec un pincement au cur que je décline son offre.
Pour autant, parmi mes différents souvenirs Arnaud brillera dun éclat tout particulier, les sentiments éprouvés exacerbant les sens. Cest ce qui a motivé lécriture de ce récit même si sa lecture peut être moins excitante que dautres.
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