Les Découvertes De Ludivine - 2 : Les Cousins
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
« « Vous avez lu la première partie ? J'y racontais Ludivine et Luce, le pensionnat ... Un résumé ? Eh non ! » »
A 18 ans, Ludivine de Monnestier et Luce Vernay-Guilbert ont reçu au pensionnat une éducation très particulière : celle que leurs familles ont choisie pour elle.
Elles connaissent toutes les danses de salon, ont un maintien parfait en toute circonstance. Si toutes brilleraient dans une soirée huppée, seules quelques-unes pourraient poursuivre des études à luniversité. Isolées, protégées, leur réalité est bien éloignée de la réalité du commun des mortels.
Depuis quatre ans, plus épisodiquement cette dernière année, Luce et Ludivine partagent aussi l'apprentissage du sexe entre filles.
Du plaisir, des rires, des secrets. Homosexuelles ? Dans les actes, oui, sans pourtant que ce soit une attirance reconnue. Une complicité sans le choix dune sexualité. Sans amour.
Ni lune ni lautre naurait pensé, souhaité, voulu, partager les mêmes moments, les mêmes plaisirs avec une autre fille, une autre femme. Tristement, c'est juste une question de circonstances !
Il ny a pas d'amour entre elles, rien quune "amitié particulière" de hasard, parce quon les a depuis toujours installées dans la même chambre depuis qu'elles fréquentent le pensionnat, parce quune sur un peu folle était entrée dans leur chambre un soir où elles se racontaient des histoires comme des ados sen racontent à la puberté, de secrets échangés, Petit-Pierre pour Ludivine, ses cousines pour Luce, parce quelles étaient curieuses et délurées. Depuis ce soir-là elles ont appris ensemble toutes les possibilités des plaisirs saphiques.
A dix-huit ans, Ludivine est toujours vierge, et doit parfois se fâcher avec Luce pour le rester. Non que cela ait une si grande importance pour elle, mais cette étape-là, ce nest pas avec Luce quelle veut la franchir.
Tu viendras à la manif, alors ? ça sera amusant ! Une manif ! Nous en train de défiler ! T'imagine ?
Je sais pas. Peut-être !
Plaquée au dos de Ludivine, Luce tenait ses seins à pleine main en frottant son ventre aux fesses de son amie :
Allez ! Fais pas ta bêcheuse ! ça fait longtemps ...
Luce plongeait une main sans hésiter sous la taille de la culotte :
Toi par contre, toujours femme des cavernes ... pourquoi tu veux pas les couper ?
Ludivine s'est redressée, se tortillant pour échapper à la main qui fouillait son sexe :
Arrête, t'es chiante !
Toi, alors ! Tu vas voir, c'est tout doux.
Ludivine a repoussé la main qui serrait trop fort son sein :
Tu crois pas quon devrait arrêter ça ? Tas Jean-Charles, maintenant, ça te suffit pas ?
Luce et Jean-Charles se fréquentaient depuis un an, association de la Banque Vernay et des vins de Bordeaux
programmée par leurs familles. Ils se marieront en septembre, voyageront pendant quelques mois avant que Jean-Charles ne rejoigne lentreprise de négoce de son père.
Cest pas pareil, et puis Jean-Charles, cest pas un étalon !
Moi non plus !*
Ouais, mais ce que tu fais avec tes mains, surtout maintenant, lui, il sait pas faire.
Tas quà lui apprendre !
Il faudrait que tu lui montres, ça lui plairait sûrement de te voir faire.
Tes pas bien ? Non ?
Ben quoi ! cest plus facile quand on regarde ! Tu te souviens de mon petit cousin ?
Oh oui ! je me souviens
de lui et de sa sur, et de ton autre cousin aussi !
Paul. Tu lui plais toujours autant, tu sais ? Il parle souvent de toi
je crois même que ta mère et la sienne verraient un rapprochement dun bon il !
Je sais, ça va ! Et cest toujours non !
Tu crois que moi jai choisi ?
Tu y as mis du tien ! Personne tobligeait à baiser avec lui !
Que je baise avec lui ou pas, ça aurait rien changé, alors autant en profiter !
Luce avait gardé la main dans la petite culotte de Ludivine et pinçait son clito.
Tu me fais mal, arrête, jai pas envie.
Tes sûre ? tes quand même mouillée
Arrête, je te dis !
Elle a poussé un soupir et sest retournée vers Luce qui a dû retirer sa main. Luce sest plaquée contre son amie en lenfermant dans ses bras, écrasant ses seins contre elle :
Toi ! Comme lautre fois
Elle a contourné Ludivine et sest penchée vers le lavabo, dos à plat et jambes ouvertes, les fesses tendues vers Ludivine :
Sil te plaît
lui, il sait pas me faire jouir comme ça
Que Jean-Charles sache ou pas la faire jouir, Ludivine sen moquait. Comme souvent cette dernière année, elle a cédé à Luce sans envie.
Comme lautre fois
depuis quelle nétait plus vierge, Luce voulait quelle la caresse comme avant elle ne pouvait pas, et lui réclamait toujours plus.
Ludivine sest agenouillée derrière Luce, et a ouvert les fesses dune main, écarté les petites lèvres saillantes du plat du pouce et sans plus de précaution a plongé un, deux, trois doigts à lentrée du vagin déjà tapissé de cyprine, y a joint le petit doigt et poussé sa main à lintérieur du ventre de Luce, dune seule poussée, ouvrant les chairs humides de petites rotation de la main. Elle ne souciait pas de la douleur que peut-être elle lui infligeait. Depuis quelques mois, Luce appréciait et réclamait cette brusquerie.
Luce nessayait pas de lui échapper, au contraire, elle venait au-devant de la pénétration, et Ludivine ne sest arrêtée que lorsque ses phalanges ont dépassé lanneau de chairs étirées se refermant à hauteur de sa paume.
ton pouce, mets ton pouce
Luce haletait et ses jambes tremblaient, mais elle tendait ses fesses et creusait le dos pour garder la main au plus profond de son ventre, gémissait en sentant les doigts bouger en elle. Ludivine sest redressée, une main au creux des reins de Luce, et tout aussi brusquement quauparavant a planté son pouce entre les petits plis bruns crispés de lanus, aussi loin quelle le pouvait, et a commencé de longs va-et-vient et bougeant ses doigts à lintérieur du vagin et de lanus.
Luce haletait, ses cuisses agitées dun tremblement incontrôlable. Elle avait posé le front sur un bras replié sur la faïence du lavabo, son autre main tantôt pressant un sein tantôt caressant son clito au rythme des va-et-vient de Ludivine.
Elle a joui très vite, avec un râle de gorge, et a plié les genoux pour saccroupir et échapper à la main qui la fouillait.
Sans un mot, Ludivine a fait un pas de côté pour sapprocher du lavabo, sest lavé les mains et a quitté la salle de bain. Luce essoufflée et les joues brûlantes accroupie sur le petit tapis de sol a tourné la tête vers Ludivine qui regagnait la chambre :
un jour
tu verras
je te ferai pareil
tu verras
Tu rêves ! Jamais !
Deux mois. Dans deux mois ce seront les vacances dété. Luce rejoindra sa famille pour préparer son mariage, et elle, restera au haras tout lété jusquà la rentrée en fac de sciences où elle sest inscrite. Fini. Fini cette cohabitation avec Luce qui lui pèse de plus en plus.
Sa mère insistera bien sûr pour quelles restent proches
de Luce et surtout de ses cousins, ce cousin Paul qui la poursuit de ses assiduités depuis quils se sont rencontrés un hiver à Saint Moritz, elle avait seize ans, vacances dhiver dans le chalet familial des Vernay où on lavait invitée, pas par hasard, pour créer des liens. Mais elle résisterait à la pression de sa mère. Pas Paul ! Jamais !
Il lui avait été antipathique dès le premier jour, avec son attitude pédante et ses gestes enveloppants, son ton mielleux. Luce lui avait raconté les baisers volés et les mains baladeuses de son cousin. Elle trouvait amusant, excitant même que ce cousin deux ans plus vieux quelle lui caresse les seins et se frotte contre elle. Ses seins ! Ce dont Luce à 16 ans était la plus fière, ses gros seins quelle affichait sous des tenues moulantes.
Elles dormaient à trois dans la même chambre : Ludivine, Luce et Marie-Agnès, la sur de Paul.
Marie-Agnès et Luce aurait pu se faire passer pour jumelles : toutes les deux petites, ! toutes les deux le même visage étroit et les mêmes cheveux châtains frisés, et Ludivine na pas tardé à sapercevoir quelles avaient les mêmes seins et les mêmes fesses.
Elle prenait sa douche du soir dans la salle deau attenante à leur chambre quand Marie-Agnès ly avait rejointe. Sans être particulièrement pudique, Ludivine aurait apprécié que cette cousine de Luce quelle ne connaissait que depuis quelques heures ne se plante pas à lentrée de la douche italienne pour la détailler des pieds à la tête.
Luce disait vrai ! tes vachement bien foutue ! Je comprends quelle soit accro à vos petites cochonneries !
Pour ça aussi, Ludivine aurait apprécié que son amie soit plus discrète ! Elle avait rougi ce qui avait déclenché le rire de Marie-Agnès :
Fais pas cette tête, elle me raconte tout
la nuit dans le lit où elle me rejoint, tu sais comme elle aime
elle tas pas dit ? A nous elle nous dit tout ! Même les petits cris que tu pousses ! Paul, ça la fait hurler de rire !
Cest depuis ce séjour sans doute que Ludivine sest peu à peu détachée de Luce, a vu dun autre il ce qui se passait entre elle dans leur chambre à la pension. Même quand il ny a pas damour, les amitiés dintimité complices ont parfois besoin dexclusivité.
Marie-Agnès sétait déshabillée et avait rejoint Ludivine sous la douche. Ludivine sétait esquivée en voyant que Marie-Agnès commençait à se caresser en lui souriant.
Quand Luce avait voulu la rejoindre dans son lit le soir, pour la première fois elle lavait repoussée.
Quest-ce quil y a ? Cest parce quelle est là ? Elle sen fout, tu sais !
Pourquoi tu lui as dit, pour nous deux ? Et puis
tas quà aller la voir elle !
Ah ! Cest ça ! Quest-ce que ça peut faire ? Tes fâchée ?
Tétais pas obligée den parler à tout le monde !
Marie-Agnès ne dormait pas. Elle sest levée et a rejoint Luce pour sasseoir elle aussi au bord du lit de Ludivine :
Lui en veut pas, cest pas elle
cest moi qui lai dit à mon frère. Jai fait une bêtise, voilà ! Jaurais pas dû
tu mexcuses ? Et puis cest pas si grave
allez, pardonne-moi !
Elle sest penchée pour une bise, et en fait de bise a claqué un baiser sur ses lèvres, et sest mise à lui faire des chatouilles à travers les draps. Luce sen est mêlée à son tour.
Continuer à se fâcher ? Le premier jour où elle était invitée, avec toute une semaine à suivre ? Elle na pas voulu, elle avait 16 ans, un peu faible, cest vrai, et puis cétait amusant
Elle est bien trop bavarde, il faut lui faire payer ça !
Ludivine et Marie-Agnès ont fait payer à Luce ses indiscrétions
comme si ça la fâchait beaucoup quon lui enlève sa chemise de nuit et quon lui donne la fessée ! Cest ce soir-là que pour la première fois elle sest retrouvée vraiment toute nue, Marie-Agnès était allée chercher un petit rasoir à main dans la salle deau. Sacrée punition !
Le lendemain les trois filles et deux garçons, Paul et son petit frère Henri se sont retrouvés autour de la table du petit-déjeuner. Marie-Agnès a raconté leur soirée. Paul avait les yeux qui brillaient et gloussait, Henri, qui avait 14 ans ouvrait grand la bouche et ses joues passaient par toute les nuances de rouges en écoutant sa sur :
même entre les fesses, on la rasée ! Elle peut pas être plus nue ! aussi lisse quun bébé ! Hein, Ludivine ? Je suis sûre que tu lavais jamais trouvée aussi douce !
A vrai dire, Ludivine navait pas trouvé drôle du tout de parler de ça devant Paul qui ricanait en se penchant vers elle, et la suite lavait mise encore plus mal-à-laise :
Toi aussi, tes toute douce ?
Oh non ! Elle, cest une velue ! Tu verrais la touffe quelle se paye !
Cest pas mal non plus, un peu primitif quand même !
Les joues de Ludivine faisaient concurrence à celles dHenri.
Et cest bien dommage, parce quelle a un joli coquillage tout rose avec une jolie perle dedans
une grosse perle, en plus !
Ludivine sentait que ses yeux se gonflaient de larmes en entendant Marie-Agnès parler delle devant les garçons. Luce riait, Paul riait, Henri sétranglait avec son chocolat au lait.
Tu sais de quoi on parle Riton ?
Jmappelle pas Riton !
Oh pardon !! Môssieur Henri a-t-il une idée de lobjet de notre conversation ?
Henri haussait les épaules :
Jsuis pas neuneu !
Ok
explique, pour voir ! Quelle est cette perle dont parle Marie-Agnès ? Voyons si ta copine Julie tas bien éduqué !
Tu parles de son bouton.
Son bouton ? Elle dit ça, Julie ? Pour ta gouverne, Ludivine, Julie cest notre bonne, à Paris. Elle fait léducation sexuelle dHenri ! Pas vrai Riton ? Elle ta montré ?
Henri faisait oui de la tête. Il ne regardait personne, gardait les yeux baissé sur son bol :
Elle dit aussi « son petit cornichon »
Marie-Agnès a froncé les sourcils en levant une main, longle du pouce planté au bout de son petit doigt :
Un cornichon, quand même pas ! Mais
Elle montrait son doigt à Luce :
Hein ? Quest-ce que ten penses ?
arrête
Luce avait bien vu à quel point Ludivine était gênée, au bord des larmes, et préférait ne rien dire. Paul, par contre, semblait bigrement intéressé :
Ah oui, quand même !
Et il a éclaté de rire quand Henri a levé les yeux pour regarder sa sur, a regardé un long moment le bout de lauriculaire qui dépassait au-dessus de longle de Luce qui hochait la tête en regardant Ludivine :
Mmm, pareil !
Ludivine nétait arrivée que la veille dans laprès-midi et regrettait déjà dêtre venue, horriblement gênée quon parle aussi crument dun détail de son anatomie, et imaginait déjà faire semblant de se blesser en skiant dans laprès-midi pour fuir cette famille de fous.
A plusieurs reprise dans la matinée, au cours du repas pris avec les parents de Luce et les parents de Marie-Agnès, elle rougissait en voyant le sourire égrillard de Paul, rougissait encore du grand sourire dHenri chaque fois quils croisaient son regard.
Elle ne sest pas blessée, a fait tout son possible pour les éviter dans la maison et sur les pistes.
Cest Paul qui dès le premier jour sest fait une entorse au genou en chutant lourdement, et a dû regagner Paris avec sa mère le lendemain matin.
Tu fais la tête ?
non.
A cause de ce matin ? Cétait pas méchant !
Vous auriez pu vous en passer, tu trouves pas ?
Jai rien dit, moi, cest Marie-Agnès !
Taurais pu larrêter.
Bah, cétait marrant, non ?
Pas pour moi !
Cest con, laccident de Paul.
Tu regrettes quil puisse pas te peloter ?
Oh, tes jalouse ? De toute façon, cest pas après moi quil en avait !
Je suis pas jalouse ! Et puis je sais que cest pas très charitable, mais je me passerai très bien de sa présence !
Il te plaît pas ?
Du tout ! Mais alors pas du tout !
dommage
cest vos mères qui seront déçues
Men fous !
Tiens, voilà le ptit Riton ! Tes perdu ? Ta chambre, cest létage plus bas.
Il était déjà en pyjama, une veste en coton boutonnée et un bermuda. Il sest assis au pied du lit de Ludivine :
Elle est où, ma sur ?
Elle se douche.
Il était toujours là, secouant ses jambes davant en arrière en regardant autour de lui quand Marie-Agnès est sortie de la salle de bains, une serviette enroulée autour de ses cheveux.
Tes toute nue !
Bien vu, Riton ! Finement observé ! Quest-ce que tu fais là, toi ? Cest une chambre de filles, ici, je fais ce que je veux ! Tattends quand même pas que ta cousine ou Ludivine se déshabillent devant toi ! Tu rêves !
Il continuait à balancer ses jambes en baissant la tête, un petit sourire aux lèvres en regardant les deux autres filles par en-dessous :
Ça me gêne pas
Petit con, va ! Non mais ! Quel petit singe lubrique ! Tas pas honte ?
Marie-Agnès sétait plantée devant lui, les poings sur les hanches. Elle a fait un pas en avant et la poussé dune main sur la poitrine, et dans le même mouvement a tiré le bermuda sur ses cuisses :
Et là ! Tu fais moins le malin, maintenant ! Hein ?
Elle continuait à tirer sur les jambes du bermuda, et lui se cramponnais à la ceinture de ses deux mains en se débattant.
Eh ! Venez maider, les filles ! Il se défend le petit singe ! Ah tu voulais te rincer lil ! Tu vas voir !
Ludivine na pas bougé, partagé entre rire et plaindre ce pauvre Henri qui serrait les dents et se tortillait sur le lit pour empêcher sa sur de lui enlever son bermuda. Luce, elle, na pas hésité, elle a fait le tour du lit et a pris les mains dHenri dans les siennes les lui tirant au-dessus de la tête. Marie-Agnès a fini de lui enlever le bermuda, Luce a lâché ses mains pour soulever sa veste au-dessus de sa tête, lui emprisonnant les bras et le visage dans le coton. Il ruait et se débattait et Marie-Agnès lui a immobilisé les jambes en sasseyant dessus.
Ce pauvre Henri se retrouvait sur le dos en travers du lit de Ludivine, nu comme un ver, la tête et les bras emprisonnés dans sa veste de pyjama.
Oh !!! Mais cest quil a déjà du poil, lasticot ! Un vrai petit homme, maintenant ! Elle joue avec toi, Julie ? Elle te montre son abricot, mais toi ? Tu lui a montré ta ptit biroute ?
Assise sur ses jambes, sa sur donnait de petites chiquenaude dans sa verge, pinçait le scrotum entre le pouce et lindex et tirait sur les quelques poils noirs qui poussait dessus en riant :
Mais cest quil est bien monté, le ptit frère ! Mieux que le grand, on dirait !
Luce soulevait les sourcils en regardant Marie-Agnès.
Quoi ? Tu sais pas ? Tu las jamais tripoté, mon frère ? Lautre ? Je lai déjà vu à poil
pas impressionnant !
Elle avait dressé son index et le pliait et le dépliait devant les yeux de Luce :
Ce gamin-là est mieux servi que son grand frère, je tassure !
Elle a éclaté de rire :
Et regarde-moi ça, ce petit cochon qui se met à bander ! Trois filles pour lui tout seul, tu métonnes ! Enfin, moi, ça compte pas ! Quest-ce que vous dites de ça, les filles ? Libère-lui une main, Luce
Allez, Riton, montre-nous comment tu fais tous les soirs, quand tas fini de me mater par le trou de la serrure ! Hein ? ptêt quelles seront gentilles avec toi ? Qui sait ! Allez, montre-leur !
Luce a fini de lui enlever sa veste de pyjama, le libérant complètement. Il avait les joues rouges et respirait fort, mais contrairement à ce que Ludivine aurait cru, il na rien fait pour séchapper, et quand Luce sest baissée pour lui faire une bise sur la joue et lui a murmuré quelques mots à loreille, il a même souri.
Ludivine avait déjà vu des étalons saillir des pouliches, avait aussi surpris Petit-Pierre dans un box le pantalon aux chevilles en train de « se faire plaisir » mais elle en avait finalement beaucoup moins vu que ce quelle avait raconté à Luce, et inquiète dêtre surprise, nétait pas restée très longtemps à lépier.
Là, assise en tailleur sur son lit, elle regardait Henri allongé en travers du lit contre ses genoux. Elle regardait Henri ? Elle regardait son sexe qui grossissait et se redressait lentement par saccades, maintenant presque pointé sur son nombril, qui se soulevait de son ventre de petits sursauts.
Ses bras libérés, il les tenait le long de son corps, les doigts crispés en poings sur la couverture de laine. Il se mordait la lèvre en respirant fort, narines battantes.
Allez lapin
caresse-toi
montre-leur que tes un grand
Marie-Agnès ne se moquait plus, elle lui parlait doucement, presque gentiment.
Tu veux que je taide, lapin ? Allez
elles, elles osent pas
et puis elles ont jamais fait, tu sais
tu seras leur premier, cest pas chouette, ça ?
Elle a avancé une main pour caresser la cuisse du bout des ongles. Ludivine avait les joues bien rouges, Luce aussi. Elles regardaient la main de Marie-Agnès remonter lentement dans laine. Le sexe dHenri était maintenant décollé en permanence de son ventre, soulevé de quelques centimètres.
Bon, les filles, cest mon petit-frère, cest quand même pas à moi de le faire
Elle a pris la verge entre le pouce et lindex, du bout des doigts :
Bon je le décalotte, mais cest tout
En pinçant la verge elle a fait glisser la peau vers le bas, la peau du prépuce glissant doucement jusquà entièrement découvrir le gland tout rose, jusque sous la boursoufflure à la base, a tiré encore plus bas jusquà faire blanchir le filet de peau et déformer le gland. Elle la lâché, a pris la main droite dHenri dans la sienne et la posée sur la verge :
Allez, lapin, à toi, maintenant
je te laisse avec elles
Elle sest redressée et elle est partie vers la salle deau en retirant la serviette enroulée sur ses cheveux :
Profitez, les filles ! soyez pas timides !
Ni lune ni lautre nont bougé. Elles se regardaient, un peu gênées, puis détournaient les yeux, leurs yeux revenant sans cesse vers la main du garçon. Tous les trois immobiles longtemps.
Il a refermé sa main sur sa verge. De lents va-et-vient. Tantôt doigts serrés et tantôt souples. Il fermait les yeux. Il a soulevé sa main gauche pour aller chercher la main de Ludivine qui a résisté, un peu, sest laissée faire, et la attirée entre ses jambes. Il étirait entre deux doigts la peau du scrotum, serrait deux doigts en anneaux pour emprisonner ses testicules et serrait à rendre la peau lisse et tendue qui se gonflait de deux boules oblongues. Il montrait. Il a repris la main de Ludivine immobile sur ses cuisses et la posé sur ses testicules. Elle lavait regardé faire, elle savait ce quil attendait delle.
Il a ensuite pris une main de Luce pour la poser sur sa verge. Elle aussi savait quoi faire maintenant.
Ludivine na pas protesté quand il a tendu un bras pour passer la main sous sa chemise de nuit et caresser entre ses jambes la culotte quelle mettait pour dormir. Luce la laissé lui caresser les seins de lautre main.
Pendant une semaine, tous les soirs Henri venait les rejoindre dans leur chambre. Tous les soirs elles lont caressé et fait jouir, chacune à leur tour. Ni elles ni lui ne disaient le moindre mot.
Ludivine ne sest pas fâchée quand un soir il a passé un doigt sous lélastique de la culotte dans laine. Cétait le soir où Luce la pris dans sa bouche. Ludivine na pas voulu.
En quatre de pensionnat, elles avaient appris leur propre plaisir et comment le partager entre filles, en une semaine à Saint-Moritz elles ont appris le plaisir des garçons, dun garçon de deux ans leur cadet.
Lapprentissage des filles
vous connaissez maintenant Ludivine
deux épisodes déjà pour enfin en venir au fait !
Eh oui ! je sais je suis longue
cest maintenant en fait que lhistoire commence, lhistoire que depuis le début je voulais vous raconter.
Incorrigible ! Il men faut des détours !
Mais franchement si jen étais venue directement au fait, lhistoire aurait été incomplète ! Jamais je naurais su vous dire en peu de mots qui est Ludivine.
En fait jai déjà commencé à vous raconter, souvenez-vous
une manif ! Luce veut entraîner Ludivine à une manif ! et cest avec cette manif que lhistoire commence !
Sauf que
il est trop tard ! La prochaine fois, promis ! Vous serez là ?
La prochaine fois je vous dirai !
(à suivre)
Misa 04/2016
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