La Lune Noire En Taureau - Chapitre I Jim
Bonjour, dit le randonneur en venant par la droite.
- Bonjour », nous répondîmes en cur.
La quarantaine, brun à la peau mate, il était vêtu dun jean bleu et dun polo qui moulait parfaitement son torse.
« Vous suivez le GR 72 ?, demanda-t-il intéressé.
- Oui, nous rejoignons Barre des Cévennes où nous louons un gîte » répondis-je naturellement.
Lhomme semblait sympathique. Il avait décidé de marcher à notre mesure. Son sac à dos était imposant et laissait deviner que cétait un randonneur aguerri.
« Vous faites le GR 72 ? Demandais-je benoîtement.
- Je suis parti de St Laurent les Bains, jai gravi le Mont Lozère et je termine à Barre des Cévennes. La semaine a été épuisante, chaleur, orages. Jen ai plein les bottes ».
Cest vrai quil portait une barbe de quelques jours qui ternissait son visage.
« Au gîte, nous avons un jacuzzi, clama ma compagne, et cest bien agréable pour délasser les jambes après la randonnée !
- Je vous envie ! »
Sa réplique me laissa perplexe. Pourquoi avait-elle parlé de ce détail ? Il était tout à fait inutile sinon de susciter chez cet homme de lamertume ou peut-être même de la rancur. Voulait-elle se débarrasser au plus tôt de sa présence quelle jugeait malvenue ? Jen étais là de mes pensées lorsquil dit :
« Je mappelle Jules, et vous ?
- Cest Jane et moi Jim
- Je suis dAlbi, et vous ?
- Nous résidons à Jouy en Josas»
La conversation sengagea sur nos métiers respectifs, nos goûts musicaux, nos voyages.
Si tu voulais te débarrasser de lincruste, lobjectif semblait irrémédiablement hors datteinte, car le personnage avait de lesprit et de lhumour. Marcher en sa compagnie était un réel plaisir.
Jules avait besoin de faire une pause toute naturelle. Il séloignait de nous. Tu me demandas comment je trouvais notre compagnon de voyage, je te répondis quil était sympa, sans y mettre plus de conviction
« Et toi ?
- Il est bel homme » répliquas-tu laconiquement.
« Quelle idée davoir parlé du jacuzzi !
- Sil y a bien une personne qui mériterait dy faire un petit séjour ce soir, cest bien lui ! Répondis-tu du tac au tac.
- Daccord, daccord
»
Jules revînt vers nous. Nous pouvions observer sa silhouette élégante et sportive.
Lheure du déjeuner pointait à la porte. Nous décidions de nous arrêter près dun petit cours deau. Nous en profitions pour nous rafraîchir et reprendre un peu de force en partageant nos vivres. La bouteille de rosée fût vite vidée, et lambiance était devenue légère et badine.
De temps à autre, surgissait dans la conversation, une allusion coquine qui ne laissait aucun doute sur létat de Jules après une probable abstinence dune semaine !
« Connaissez-vous celle de cette femme qui part en croisière et qui sauve 300 vies ? lança Jules.
- Non ?
- Cest une femme qui part en croisière et qui tient son journal de bord. Vendredi : Une folie m'a prise, je me suis acheté un billet pour une croisière d'une semaine en paquebot, nous partons demain! Samedi : Ça y est, nous avons embarqué sur ce magnifique navire, beau temps, mer calme. Dimanche : Fabuleux paysages! Par ailleurs, le commandant m'a invité à dîner à sa table et s'est montré très prévenant à mon égard. Lundi : Nouvelle invitation du commandant. Toujours aussi prévenant, mais j'ai un doute, il a voulu me faire visiter sa cabine. Mardi : Je n'ai plus de doutes quant à ses intentions libidineuses! Il devient même de plus en plus pressant! Mercredi : Cet homme est obsédé! Il m'a menacé de saborder le navire si je continuais de refuser ses avances. Jeudi : J'ai sauvé la vie de ...
- Cest ce qui sappelle joindre lutile à lagréable, tesclaffant dun rire non contenu, les femmes sont prêtes à tout donner pour de grandes causes !
- Et pour quelle grande cause te donnerais-tu ma chérie ?
- Et bien toi mon chéri, répliqua-t-elle, je suis prête à tout pour toi ! ».
Nous étions étendus sur le sol pour une petite sieste réparatrice. Je te tenais dans mes bras, tournés vers Jules qui gisait à un mètre à côté de toi. Au-delà du trait dhumour, javais senti comme un défi dans ton propos. Faisais-tu allusion à nos fantasmes les plus intimes, où tu te donnais à un homme devant moi ? Cette pensée provoqua immédiatement une raideur au bas de mon ventre.
Ta main me pinça subtilement. Elle voulait attirer mon attention. Mais sur quoi ? Tu pointas ton regard vers mes yeux et tu tournas ta tête dans la direction de Jules en baissant ton regard de 45°. Effectivement au niveau de la braguette à boutons du jean de Jules, apparaissait une belle bosse oblongue qui ne faisait aucun doute sur son état de santé ! Il était aussi en bonne forme que moi, le bougre !
Ton regard ne se détachait pas et jétais de plus en plus excité à te voir contempler cette belle espérance. Je ne fis rien pour te cacher mon émoi. Tu mis secrètement ta main dans mon short pour prendre lobjet de tes désirs. Tout en me caressant, imaginais-tu faire connaissance avec la texture soyeuse du membre érigée de Jules ?
Il ne fallait plus tarder si nous voulions rentrer pour notre séance quotidienne de Jacuzzi.
Nous nous remîmes en route. Le temps était à lorage La chaleur moite et lourde associée à ta tenue légère sublimait tes formes. Un appel à lamour que Jules devait vivre comme une .
Et comme un coup de tonnerre, ta voix fendit lair suffoquant :
« Chéri, nous pourrions proposer à Jules de venir se détendre dans le jacuzzi et dîner avec nous »
Cétait vraiment la journée des surprises. Que cachait cette attitude aussi accueillante ? Je nai pas eu le temps de répondre à cette question. Tu renchéris :
« Le jacuzzi te fera le plus grand bien, et nous fêterons la fin de ton voyage ! ». Jen tombe à la renverse. Elle le tutoie sans sommation !
« Cest avec plaisir que jaccepte, et Jules rajoute dans un souffle presque inaudible, mais je ne veux pas vous déranger.
- Nous avons besoin de compagnie, et la tienne est charmante ! »
Mon cur battait la chamade, à la fois excité et abasourdi par ton comportement aussi entreprenant.
« Et moi ? Je vais cueillir les haricots ? Dis-je avec une pointe dironie.
- Mais non mon chérie, tu es toujours au première loge !»
La perspective dun bon bain bouillonnant nous fît hâter le pas
Nous avions déposé nos affaires dans le gîte et nous nous étions mis en maillot de bain. Le corps de Jules était beau. De larges épaules dominaient des pectoraux sculptés. Son ventre laissait entrevoir des abdominaux dacier. Son boxer moulait des fesses rebondies et musclées et un devant qui laissait présager dune belle promesse. Les cuisses plantaient ce corps parfaitement proportionné, qui laissait échapper une sensualité sauvage. Je ne suis pas tourné vers les hommes, mais tout en lui incitait à la caresse.
Je voyais à ton regard que tu étais troublée. Et je létais plus encore à imaginer ton émoi dans la proximité du jacuzzi, si proche de ce corps dhomme.
Quelques minutes plus tard, nous étions dans le bain chaleureux. Jules prenait un réel plaisir à détendre ses muscles martyrisés par sa semaine. Nous tournions demplacement en emplacement.
« Je ne sais comment vous remercier pour ce bienfait dis Jules.
- Me remercier, car jai pris linitiative de tinviter, affirmas-tu.
- Je vous invite au restaurant, repris Jules.
- Non, non, jai le dos en compote, un massage serait le bienvenu. Pendant que tu prépareras le dîner chéri ! ».
Jétais comme hypnotisé par la manière dont tu tissais ta toile. Lidée que ces mains viennent caresser ton corps, presque sous mes yeux, alors que les miennes seront prises par la préparation de la salade excitait à nouveau mes sens. Je pris ta main pour te faire connaître la raideur de ma réponse.
Je voyais dans tes yeux, une lumière provocatrice et impudique.
Leau bouillonnait et je ne savais ce que tu faisais de ton autre main, ni de ce pouvait faire Jules des siennes.
Dans la torpeur du massage aquatique, jai cru entendre un gémissement. Linquiétant était quil était à lunisson de la pression que tu exerças sur mon gourdin. Que sétait-il passé dans ce jacuzzi, je nen su rien précisément, mais la suite me montra que tout avait commencé là.
Après nous être séchés, mous rejoignîmes le gîte. Je profitais que Jules était dans la salle de bain à se raser pour te demander à quoi tu jouais.
« Tu as toujours rêvé de me voir avec un autre homme, non ? Cest bien ce que tu veux, non ? Il me plait, il mexcite, et je sais que toi aussi tu es excité. Alors tu es daccord ? »
Un violent trouble massaillît. Ecartelé entre ce désir de la voir jouir avec un autre homme Je savais que Jules pouvait lui donner du plaisir- et ce sentiment den être jaloux. Je bafouillais un :
« Oui ma chérie, si tu en as envie
- Oui, je veux le goûter, boire sa liqueur, quil me fasse jouir avec sa langue, quil mempale et me fasse perdre connaissance sous ses coups de butoirs. Je le veux au fond de moi ! »
Javalais ma salive. Je te découvrais sous un jour insoupçonné. La petite timorée était devenue une femme prête à se donner à un autre homme avec une assurance provocante. Un profond sentiment dangoisse me submergeait. Pourrais-je te perdre ?
Instinctivement, je portais ma main sous ta jupe. Tu navais pas encore remis de culotte, et mon doigt vérifia immédiatement la portée de tes propos. Humide et ouverte, tu étais aussi excitée que moi. Jai caressé ton bouton qui était gonflée par le désir mais le bruit de la porte de la salle de bain mis fin à cet intermède réjouissant. Jules était revenu parmi nous, avec son sourire ravageur.
La chambre à coucher se situait sur une mezzanine ouverte qui dominait le séjour. Elle était juste assez grande pour laisser un passage dune quarantaine de centimètres autour du lit. Lescalier qui y conduisait était en colimaçon et fermé par des murs. La cuisine était placée sous la mezzanine.
Tu montas à la chambre pour finir de thabiller.
« Bon, je vais préparer lapéro, dis-je, en sachant que mon initiative ferait écho à une autre.
- Jules, veux-tu venir me masser le dos ? Jai besoin de le détendre. »
Jules ne se fît pas prier et au fur et à mesure quil gravissait les marches de lescalier, une autre ascension se déclenchait au bas de mon ventre. Je narrivais pas à me convaincre que tu mettrais à exécution ta promesse. Et pourtant la brûlure intense de mon ventre naspirait quà cette évidence. Jentendais Jules parler et de temps en temps tu le guidais sur les endroits tendus à masser.
Je lançais : « Je sors quelques minutes sur la terrasse de laccueil pour regarder mes mails ». Je laissais entrouverte la porte.
Quelques minutes plus tard, jentre à nouveau dans le séjour et à pas feutré. Le silence sest installé. Plus aucun bruit. De là je peux entrevoir le bord du lit à travers les barreaux de la mezzanine. Il me semble voir tes genoux relevés et à bonne distance lun de lautre. Ta tête est penchée sur le bord du pied du lit. Un gémissement fend le silence, légèrement rauque, un cri contenu que je connais bien. Sur la pointe des pieds je perçois la silhouette de Jules recroquevillée à la tête du lit. Aucun doute possible.
Mon cur bat très fort. Mon sexe est tellement tendu. Je gravis doucement les marches qui conduisent à la mezzanine. Avant le denier virage de lescalier, je passe un peu la tête. Je te vois, nue, jusquau niveau de tes hanches. Les mains de Jules caressent tes seins et ton ventre. Je ne vois pas sa tête mais je la devine dans le prolongement de ton bassin qui se cambre à rythme régulier pour aider la langue butineuse de Jules. Ta respiration saccélère, tu tournes la tête vers lescalier. Tu me vois. Je place mon index devant ma bouche en signe dacquiescement. A cet instant, ton regard change, comme si tu me disais : « Cest cela que tu veux ? ». Une première vague de plaisir emporte toute pudeur. Offerte à la langue de cet homme que tu ne connaissais pas dhier, tes mains rejoignent sa tête que je devine dans le prolongement de tes bras. Comme pour lencourager, ton corps se cambre. Un orgasme fulgurant temporte dans des cris de jouissance jamais entendu à ce jour.
Plusieurs minutes furent nécessaires pour calmer tes soubresauts et rouvrir tes yeux. Ton visage en dit long sur ta jouissance. Ton regard est coquin et semble me jeter un défi : « Regarde bien, tu noublieras pas de sitôt ! ».
Tu te mets à genoux, fais étendre Jules, dont je ne vois que la moitié basse de son anatomie. Et dans cette moitié, se dresse un sexe tendu, dun vingtaine de centimètres de longueur, luisant, au bord de lexplosion, comme le mien. Un dernier regard pour me narguer, et ta bouche goulument enveloppe ce dard à la promesse si délicieuse. Chaque plongée au fond de ta gorge arrache un spasme à Jules. Tes gémissements étouffés par ta bouche bien pleine traduisent le plaisir que tu prends à faire frémir ce puissant sexe au nouveau goût. Tout dans tes gestes laisse présager dune envie folle de boire son breuvage : tes caresses sur ses bourses comme un appel à la chaude décharge, tes lèvres qui lemprisonnent comme un calice prêt à la recevoir. Tu accélères, et enfin dans un râle infini, Jules jouit. Je perçois chaque jet brulant de sa liqueur au fond de ta bouche, je me demande même si tu ne jouis pas aussi. Une trainée blanche jaillit à la commissure de tes lèvres et descend doucement sur son sexe. Comme une nouvelle découverte, avec gourmandise tu bois le divin breuvage.
Tu venais de faire connaissance de lintimité nouvelle dun homme sous mes yeux.
Mon sexe était en feu. Je descendais sans faire de bruit lescalier et ressortais sur la terrasse.
Dune voix voilée par lémotion je lançais :
« Cest moi ! Tout va bien ?
- Tout va bien mon chéri, Jules est un excellent masseur.
- Ah oui ?
- Je nai plus mal au dos ! »
Je mengouffre dans les toilettes pour soulager une tension devenue insupportable.
Jules semblait un peu gêné et toi tu étais rayonnante. Il devait prendre possession de sa chambre dhôte dans Barre des Cévennes. Je lui proposais de le conduire jusquà son lieu de résidence pour déposer ses affaires. Je lattendrais, puis nous retournerions au gîte.
Dans la voiture, le silence était pesant. Je pris linitiative :
«Ça va Jules ?
- Je me sens calme et délassé. Un peu sonné.
- Comme trouves-tu Jane ?
- A vrai dire, tu as de la chance de lavoir à tes côtés.
- Jen suis le premier convaincu.
- Tu ne la trouves pas attirante ?
- Euh
à vrai dire
il bafouillait sa réponse.
- Ecoute Jules, veux-tu être mon ami ?
- Oui bien sûr Jim.
- Alors, aucun sujet, aucun tabou, ne doivent faire rempart à notre relation. Es-tu prêt à devenir mon ami ?
- Je comprends
Je ne sais pas
Je suis embarrassé Jim.
- Tu as quelque chose à me dire ?
- Jane est très attirante
- Et
- Je suis un homme !
- Bon dieu, Jules, accouche ! Je vais taider ! je vous ai vu dans la chambre à coucher. Elle avait mon accord, et tu en as bien profité. Nest-ce pas ?
- Euh
oui
- Elle suce comment ?
- Jim ! Euh
divinement
- Et tu nes pas maladroit de ta langue visiblement !
- Alors voilà Jules, si tu veux être mon ami, nous devons être complices. La règle du jeu est simple. Tu pourras bénéficier des faveurs de Jane quà sa propre initiative. De ton côté, tu nen prendras aucune sans notre accord. Et si tu tombes amoureux de Jane, alors il faudra cesser définitivement de nous voir. Capito ?
- Capito ! »
Nous arrivions devant sa chambre dhôte. Jattendais quelques minutes, puis nous voilà sur le chemin du retour.
« Ce soir je serai le maître du jeu, Jules, et tu en percevras les intérêts.
- Vos désirs sont des ordres Monseigneur ! »
Lapéritif fut joyeux, le dîner qui suivit aussi. Au fur à mesure de lavancée de la soirée, les conversations se remplissaient dallusions : ici, à la fermeté de Jules, là, à tes aptitudes aux langues étrangères, ou bien au meilleur des apéritifs quétait une séance de massage.
Au dessert, lalcool aidant, je lançais un sujet à brûle pourpoint :
« Je suis convaincu quune femme ne peut reconnaître le corps de son compagnon les yeux bandés.
- Nimporte quoi, repris-tu, chaque homme est différent : la texture de sa peau, ses formes, son odeur.
-Et toi Jules, quen penses-tu ? Me tournant vers lui.
- A vrai dire, la vue joue un rôle très important dans lidentification dune personne. Lobscurité fait perdre beaucoup de références. Comment vérifier ton hypothèse ?
- Cest simple faisons un test. Bandons les yeux de Jane, et proposons-lui nos index à toucher.
- Excellente idée mon chérie. Mais pour que le test ait une valeur scientifique, il faudra me faire dautres propositions ! »
Le regard malicieux que tu me portais ne laissait aucun doute sur la nature des autres propositions. La soirée sannonçait pour le moins distrayante.
Tu étais assise à califourchon sur une chaise, les yeux bandés, les bras semi tendus, la paume des mains orientée vers le ciel. Le protocole de test était simple. Au top nous devenions silencieux Jules et moi. Nous nous croisions dans le séjour pour te faire perdre tout repère spatial. A mon signal nous nous approchions de toi, et nous placions notre index droit dans la paume de ta main. Tu avais une minute pour essayer didentifier lappartenance de lextrémité proposée. Au terme de ce temps, nous nous reculions, nous nous croisions de nouveau plusieurs fois pour enfin te demander ton verdict :
« Alors, chérie, as-tu deviné à qui appartenait les doigts ?
- Euh, pas facile en effet, au hasard, je dirais que le tien était à gauche.
- Perdu, cétait celui de Jules, voyons avec les mains
»
Le test repris. Tu caressas les mains dans tous les sens. Tu semblais plus certaine de leur appartenance. Mais encore une fois, tu te trompais.
«Mes mains ne vous reconnaissent pas, mais mes seins, jen suis sûr !
- Tu es sûr ?
- Oui, oui, jen suis sûr. Caressez mes seins
»
Rapidement torse nue, nos mains cheminèrent sur tes seins qui pointaient de plus en plus. Tes murmures de satisfaction nous encourageaient. Au terme de 5 minutes, nous attendions à nouveau le résultat :
« La main à ma gauche est celle de Jules.
- Effectivement ma chérie, tu avais raison.
- Vous mavez émoustillé. Jaimerai continuer le test dans la chambre. Jai des propositions à vous faire. Mettons-nous nus. »
- Excellente idée dit Jules.
- Alors, devant une telle unanimité, concluais-je, je propose quà chaque fois que tu réussis le test ma chérie, tu demandes à lun ou lautre daccomplir un gage.
- Génial, mon chéri Jules prépare toi ! ».
Nous nous déshabillions dans le séjour, puis les yeux toujours bandés, nous te conduisons vers la mezzanine. Après avoir retiré le dessus de lit, javais dans lidée que la soirée se terminerait arrosée, nous te couchâmes sur le dos.
« Alors, Madame le cobaye, quel est le prochain test ? Demandais-je.
- Je fais le pari que je suis capable de reconnaître lindex et la langue de chacun. Chacun à votre tour, pendant trois minutes vous me caresserez ma pimprenelle, puis de même ensuite avec votre langue. Allez, à louvrage ! »
Après avoir essayé de faire perdre toutes références spatiales, dun signe, jindiquais à Jules que je débuterais.
Je commençais à caresser ses cuisses, son ventre et progressivement, japprochais mon doigt de son abricot. Je titillais doucement jusquà ce que Jules me fît un signe. Ma bouche embrassa son sexe qui commençait à shumidifier. Ma langue naviguait entre ses lèvres et sa pimprenelle. Tu touvrais comme la corolle dun Lys. Je sentais ton plaisir montait en vague incessante. Une tape sur lépaule marracha à ma douce besogne. Cétait au tour de Jules. En réponse à ses doigts, tu poussas un gémissement. Visiblement, ta sensibilité sexacerbait de plus en plus. Tu touvris impudiquement à sa langue. Je pouvais observer les signes de ta revendication à la jouissance : ventre qui se creuse, bassin qui se relève, soupires qui saccélèrent.
Je tape sur lépaule de Jules qui abandonne avec regret sa mission. Brutalement il sarrête. Quelques instants passent. Je tentends implorer : « Continue, continue, je nen peux plus
», Je vois ta main se porter sur ton abricot pour en finir.
Je murmure à Jules : « Fais la jouir avec ta langue. Elle adore que le pouce joue avec son anus ».
Je prends ta main fouineuse et la pose sur son côté. Je caresse tes seins et je joue avec leur pointe érigée. Jules revient entre tes cuisses et pose une de ses mains sur ton ventre. Jimagine que lautre a suivi ma consigne. Tes gémissements saccélèrent. Cest un des plus beaux spectacles de la nature que la jouissance dune femme. Je vois ton bassin avancer vers Jules. Je me doute pourquoi. Son pouce va te traverser. Cest le moment où tu exploses dans me semble-t-il plusieurs orgasmes. Jentrevoie sur les draps prés de ton entrecuisse une grande tâche qui sétend. Jai eu quelques fois ce rare honneur de te voir fontaine. Sans aucun doute, Jules était de la trempe des fontainiers !
Jules reste à butiner. Tu reprends tes esprits. Tu me regardes. Je tinterroge :
« Alors ? As-tu retrouvé tes petits ma chérie ?
- Bien sûr, tu étais le premier et Jules le second !
- Ce nest pas possible, comment fais-tu ?
- De toi, jai une certaine habitude et de Jules un souvenir récent.
- Tu as gagné, quel est le gage ?
- Jai besoin dêtre transpercée, écartelée, comblée. Vous devez terminer votre uvre exiges-tu tout en te plaçant en levrette. Chéri, pardonne-moi, mais je nai jamais eu à faire à si bel équipement. Jules accompli ta promesse de tout à lheure. Chéri, laisse-moi aspirer de tes entrailles tous tes sucs. Jen veux des litres ».
Jai cru que mon cur explosait. Elle préférait Jules à moi. Un sentiment étrange mêlait jalousie et excitation de savoir quelle était prête à empaler sans vergogne, le pieu vigoureux de Jules.
Jules se relève, et senfonce au plus profond de toi qui crie de bonheur. Je me place devant toi sur les genoux, torse droit, pour que tu puisses uvrer confortablement. Tu mengloutis avec ferveur. Tu veux sans doute me remercier de ma générosité. Je vois Jules te pourfendre à chaque coup de rein et dans le même élan ta bouche menveloppe totalement. Je ressens un plaisir immense. Jimagine ta main passer entre tes cuisses et serrer les réservoirs de Jules pour lappeler à te remplir. Je tentends gémir de plus en plus et je suis captivé par tes spasmes incontrôlables.
Je nen puis plus de te voir offerte ainsi. Je clame « Tu nas pas honte, petite coquine de te donner au premier homme venu. Cest un beau calibre, nest-ce pas ? Il te fait jouir ma chérie. Tu nas pas honte.
- Oui
oui
Il me fait jouiiiiiirrr
»
Je ne pus empêcher la libération de ma semence dans un tourbillon de plaisir qui envahit tout mon ventre. Plusieurs jets frappent les parois de ta bouche. Au même moment, Jules aussi exprime dans un râle sans fin sa délivrance. Son corps entier est tendu vers lavant. Sil avait pu, il serait entré tout entier dans ton antre. Enfin, tes cris de jouissance, provoqués par un violent spasme déchirent lintimité de la nuit. Ton orgasme semble sans fin.
Nous restâmes quelques temps imbriqués, puis nous nous sommes étendus. Tu étais dans mes bras, en chien de fusil, Jules devant toi, que tu enlaçais. Nous sombrâmes dans un sommeil irrésistible.
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