Le Joli Mois De Mai. 8 Ème Partie
Car cest au tour de ma femme et de Pierre de reprendre possession de la scène. Bien échauffés par leurs amis, ils glissent tous les deux et trouvent une position qui nous offre une vue merveilleuse sur leurs deux corps. Lui, allongé sur le dos, écarte les jambes en face du miroir dont il semble ignorer quil ne nous cache rien de leurs ébats. Les genoux un peu repliés, il attend Christelle qui face au miroir vient se poser sur lui de dos. Appuyée sur le bras gauche elle garde une main libre pour saisir ce sexe qui la désire, et le présente à lentrée de sa chatte ouverte. Est-il vraiment possible quelle ne me voie pas ? À quelques mètres de moi, derrière cette vitre sans tain nos regards se soutiennent. Le sexe de Pierre maintenant bien enfoncé en elle, elle commence à baisser le bassin vers son amant qui vient à sa rencontre en même temps. Louise et moi voyons ce beau sexe dhomme, senfoncer jusquà la garde dans le sexe ouvert de ma femme. Cette position je la connais bien, elle offre la possibilité dune pénétration très profonde et je sais que Christelle lapprécie. Son partenaire aussi visiblement puisque bien campé sur ses appuis, il se penche pour voir sa bite la baiser. Lair concentré de son visage témoigne de sa volonté de profiter de ces instants. Christelle se tourne un peu vers lui et lui demande :
- « Prends ma taille ! »
Il sexécute et lui maintient le bassin, pendant quil est seul à bouger. Nous voyons ce sexe coulisser en elle et ces deux couilles qui viennent frapper contre la vulve à chaque coup de rein. Je sens le plaisir monter en elle, je sais quelle va jouir. Comme je lai entendue le faire mille fois, elle sabandonne à cet instant même dans un soupir que je connais bien. Pierre ralentit le rythme et finit par faire une pause, toujours planté en elle.
Essoufflée, mais heureuse du plaisir pris, elle se sépare de Pierre pour mieux le reprendre, cette fois tournée vers lui. Cest son joli cul musclé quelle nous montre et saisissant à nouveau ce membre bandé pour elle, elle le reprend.
Reprenant de la vigueur sous le travail intensif de Corinne, David se rappelle au bon souvenir de tous. Son sexe redevenu ferme est de nouveau protégé par un préservatif et je comprends son intention quand je le vois se positionner aux pieds du lit derrière ma femme. Loin de manifester le moindre recul, Christelle se pose sur le torse de Pierre et en se cambrant facilite la pénétration de David en elle. Il enfonce sa verge dans le petit illet sombre de ma femme lentement comme pour ne pas la blesser, mais je le vois disparaître inexorablement. Je me remémore les sensations éprouvées la semaine dernière quand je lai prise ainsi avec Stéphane et ce souvenir mexcite au point que je commence à me caresser. Mon trouble semble gagner Louise qui elle aussi assise dans le voltaire posé à côté du mien commence à se masturber avec un des sex-toys posés sur la table basse.
De lautre côté du miroir, se sentant peut-être délaissée, Corinne sapproche en rampant de son mari et lui présente son sexe en le posant sur son visage tout en faisant face à Christelle. Toutes les deux sembrassent avec gourmandise, leurs langues tournoyant en une folle sarabande. À voir les ondulations de son corps, les soins que lui prodigue Pierre ne laisse pas la jolie blonde insensible. Les deux femmes se montrent très sensuelles dans leurs attentions à lautre, leurs mains se touchent, leurs cheveux se mélangent quand elles senlacent. Pendant ce temps David continue à sodomiser ma femme consciencieusement et Pierre marque un temps darrêt dans ses va et vient.
Reprenant de plus belle son activité, Pierre se cale sur les mouvements de létalon qui fouille Christelle face à nous. Je me branle de plus en plus vite moi aussi et nous jouissons tous les trois juste après Christelle. David dabord sest extrait du piège où il sagitait et se répand sur le dos de ma femme redressée dans son propre spasme. Je vois Pierre se contracter ensuite jusquà soulever Christelle, agitée de soubresauts incontrôlés. Je les rejoins moi aussi en me vidant sur le visage de Louise qui entre temps ne voulait pas perdre une goutte de tout mon sperme.
Retombant épuisés sur le lit, tous les quatre se remettent de leurs émotions. Nous voyons, Louise et moi leurs poitrines se soulever, cherchant lair qui leur manque. Essuyant son front perlant de sueur David, répète sans cesse : « My God ! It was so good ! ».
Tandis que Pierre et Corinne sembrassent avec une tendresse mêlée dérotisme, leurs langues se cherchant et se trouvant alternativement entre leurs lèvres entrouvertes. Abandonnant le lit le bel étalon noir la queue encore superbe, se dirige vers la table basse et se sert un verre. Retirant délicatement son préservatif plein de sperme Pierre roule sur le côté et le rejoint. Les yeux dans le vague, ses seins superbes montant et descendant au rythme de sa respiration, ma femme les suit du regard et pose une main entre les cuisses de Corinne, comme pour sentir sur le sexe encore chaud de son amie les vagues de chaleur qui les ont emportées toutes les deux.
- « Elles sont vraiment très belles » me dit Louise.
- « Oui ! » me contenté-je de répondre, perdu dans mes pensées où les images de ces deux sexes dhommes qui fouillaient ma femme se heurtaient aux cris, et aux soubresauts quelle ne contrôlait pas quand elle sabandonna au plaisir.
Pour la première fois je voyais ma femme jouir sans moi. Lors de notre week-end avec Seb et Lisa, ils avaient fait lamour de leur côté, mais seuls leurs cris et leurs râles métaient parvenus. Lorsque nous avons baisé tous les trois, pour sa première double pénétration nous vivions notre fantasme commun, ce soir pour la première fois elle a joui de se faire prendre et je nétais pas prévu dans son programme.
Louise ressent mon trouble et me propose de passer à autre chose. Fine mouche, elle me demande de la suivre. Les cheveux encore en bataille, mais le visage essuyé de mon foutre, ma partenaire du soir, me fait un clin dil plein de malice et de mystère. Dun geste très féminin, elle réajuste sa robe et me dit, tournée vers la porte :
- « Suis-moi ! »
Je jette un dernier regard en quittant la pièce. Derrière le miroir sans tain, le lit est vide, ma femme a disparu de mon champ de vision. Le temps de me réhabi à la lumière du couloir, je fixe les courbes de Louise devant moi, légère, ses pieds nus ne semblent pas toucher le sol. Elle glisse sur la moquette épaisse, laissant derrière elle des effluves de parfum dans un bruissement de soie.
Combien sommes-nous ? Tout autour de moi des hommes et des femmes forniquent. Quelques-uns qui mont été présentés et dautres, inconnus. Jeunes, vieux, beaux ou laids sembrassent, se caressent, font lamour partout. Dans la pénombre je distingue bien maintenant leurs corps, leurs gestes, je surprends des regards, jévite des couples enlacés, je frôle des mains, des bras magrippent. La musique couvre mal les gémissements, les cris de ceux qui baisent et les commentaires des voyeurs.
Arrivés dans une vaste chambre, une mise en scène étonnante, est en train de se mettre en place. Sous les ordres de Nicolas, deux messieurs bandent les yeux de plusieurs femmes complètement nues. Dociles, certaines attendent leur tour, les yeux déjà fermés, quand dautres visiblement excitées sagitent comme des ados lors de leur première boum.
En se rapprochant de moi, Louise me dit :
- « Tu vas aimer ! »
Lorsque je perçois parmi lassistance un mouvement, je comprends alors que, ces femmes vont se donner à tous ceux qui voudront les prendre.
Elles sont huit, nues, les yeux bandés, assises au bord du lit qui en devient presque petit. Les mains sagement posées sur leurs cuisses elles patientent, attentives aux sons et aux mouvements autour delles. Leurs têtes suivent les bruits émis autour delles. Lune notamment est visiblement plus impatiente que les autres. Sentant une présence elle tend ses mains vers la taille dun des hommes de lassistance qui en se déplaçant dun coin à lautre de la chambre est passé à sa portée. Il se laisse faire et attiré par cette harpie, se retrouve bien vite happé par une bouche avide. Son sexe encore flasque disparaît aspiré entre ces lèvres qui lenserrent. Il pose ses mains sur la tête de cette femme en lui imprimant un mouvement cadencé davant en arrière. Lhomme commence à apprécier puisque son sexe grossit à vue dil en même temps que ses hanches qui vont et viennent à la rencontre de sa partenaire. Toutes les autres femmes ont trouvé à soccuper maintenant. Deux sont même renversées sur le lit et entre leurs jambes sactivent sans ménagement deux hommes. Bien vite un des deux jouit, aussitôt remplacé par un autre. Retournée présentant sa croupe au public de voyeurs devant elle, une femme au corps replet est littéralement pilonnée par son amant. À chacun de ses coups, elle semble vibrer et ses formes sagitent parcourues dune onde qui va de ses fesses rebondies à ses bras plantés sur le lit. Ses seins agités en tous sens suivent des courses étonnantes parfois interrompues par les pognes qui les saisissent, les malaxent, les pincent sans égards. Lhomme quitte le sexe de la femme tout dun coup et sintroduit dans son cul, son travail lui est facilité car maintenant avachie, la poitrine écrasée sous son propre poids sa maîtresse écarte ses fesses en signe de soumission. Pénétrée avec force, elle crie de plus en plus fort dautant que sabat sur elle une série de claques sonores qui laissent sur sa peau claire des marques cramoisies. La tête rejetée en arrière, elle subit les assauts de son étalon qui manifeste son propre plaisir par des grognements sourds entrecoupés de commentaires où fleurissent les « salope, tu aimes ça hein ! », les : « Cest bon hein ! Tu en veux encore ? » Et autres insanités.
Partisan de plus de délicatesse je les laisse à leurs jeux pour trouver ailleurs de quoi assouvir mes penchants de voyeur. Mon regard se pose sur une scène magique où deux hommes sont sucés par une même bouche. Une jolie brune au profil grec, très bien faite, avec une taille très marquée, sest emparée dans chaque main dune bite est les porte à sa bouche à tour de rôle, puis ensemble. Son visage masqué par le bandeau de soie est déformé par cette bouche démesurée où sengouffrent deux sexes de belle taille. Goguenards les deux hommes discutent entre eux comme si de rien nétait. Les deux joues de cette femme se gonflent et se remplissent à mesure au gré de ses mouvements. Experte, cest au contraire de sa voisine, elle qui mène le jeu en imposant ses caresses, ses coups de langues alternativement à lun, à lautre ou aux deux hampes de chair des deux compères. Son savant manège dure encore quelques minutes avant quun des hommes ne se retire, visiblement juste à temps pour ne pas jouir. Lautre profite dès lors de toutes les attentions de la jeune femme qui lavale jusquà la garde. Imperceptiblement je bande devant ce spectacle qui mexcite au plus haut point je sens la main de Louise qui se saisit de moi en forçant ma braguette, mempoigne et commence à me caresser pendant que son autre main lui donne son propre plaisir. Les yeux rivés sur ce beau visage qui avale cette colonne consciencieusement, je sens que mon amie cale son rythme sur celui que nous fixons comme hypnotisés. Quelle sensation exquise de sentir ses doigts agiles qui me caressent et de voir de profil ma partenaire se cambrer, la robe relevée, sa main droite glissant sur ce merveilleux bouton de nacre. Curieusement elles ont un physique assez proche toutes les deux, avec un je ne sais quoi qui émane delles, un peu comme dans ces grandes familles nobles : une sorte de classe naturelle et de certitude de leur beauté.
- « Viens derrière moi. » lui intimé-je.
Docile et piquée par la curiosité elle sexécute et plaque son corps contre moi. Je glisse ma main entre nous en remontant le fin tissu rouge. Je sens ses seins sécraser sur mon dos et son clitoris palpiter sous mes doigts. De sa main droite elle retrouve ma verge et reprend son activité et me caresse la poitrine de lautre. Son visage est posé sur mon épaule et nous commentons à voix basse ce que nous ressentons :
- « Elle sait faire ! » lui dis-je.
- « Aussi bien que moi tu crois ? » rajoute Louise mutine.
- « Il faudrait que je puisse comparer ! »
- « On verra, si tu es sage je te présenterai » me dit-elle pleine de mystère.
- « Tu connais tout le monde ici ou quoi ? »
- « Tout le monde non, mais elle oui
cest ma sur ! »
Je ne peux retenir un léger mouvement de surprise, mais sûre de son effet, Louise me saisit vigoureusement le sexe et me dit :
- « On ne bouge pas, jai dit : si tu es sage... noublie pas
! »
Et elle reprend son va et vient lent et sensuel au même rythme que sa sur engouffre le sexe qui lui est offert.
Comme à regret nous voyons lhomme se défaire de ce piège torride et dun geste ferme saisir les épaules de la jeune femme encore assise pour lamener au bord du lit et la prendre en levrette. Pendant quelle prend la pose, il saisit une capote, lenfile et pénètre le sexe imberbe quelle lui offre. Posée juste au bord du lit, totalement impudique comme toutes ces femmes qui ignorent quels sont ces hommes quoi les fouillent, elle apprécie visiblement de se faire prendre ainsi. Lhomme en voyant la jeune femme se cambrer encore plus décide de monter à son tour sur le lit et toujours derrière elle, la reprend. Le sexe presque à la verticale senfonce lentement, en douceur mais inexorablement. Il entre et sort ainsi en guidant sa bite de sa main tout doucement pendant de longues minutes puis se met à la prendre avec frénésie alternant moments de calme presque amoureux et moments de baise très intense. À ce petit jeu il a tôt fait damener sa partenaire vers le plaisir. Quand il se sent lui aussi prêt à succomber il se retire, repose les pieds au sol et, en se finissant lui-même, il se vide sur ces fesses dans de longues saccades. Sa partenaire essoufflée reste immobile ainsi quelques secondes et finit par sasseoir la poitrine soulevée par de grandes respirations, la bouche ouverte. En se relevant, elle retire son bandeau et semble rechercher son amant mais lhomme a disparu dans la foule des voyeurs. Son regard trouve alors celui de sa sur. Elle lui sourit puis son regard croise le mien. Comme si nous voulions les rattr tous les deux nous nous caressons Louise et moi en cherchant à jouir vite. Nos doigts savent comment faire pour hâter le moment où nous ne pourrons plus nous retenir et nos mouvements se font plus précis. Cette fois cest Louise qui me devance et son plaisir déclenche le mien presque instantanément. En se mordant la lèvre inférieure, elle se détend après cet orgasme express et relâche la pression de ses doigts sur mon sexe qui encore dur vient denvoyer un geyser de foutre vers sa sur qui vient à notre rencontre. Malgré le côté trivial de la scène elle a beaucoup de classe quand elle att une lingette et sen essuie les fesses sur lesquelles les traits clairs du sperme de son amant dessinent comme des coups de fouets sur sa peau bronzée. Elle sapproche de nous et dans un sourire me dit :
- « Ça vous a plu ? »
Ces yeux sont aussi expressifs que ceux de Louise. On y trouve la même espièglerie.
- « Toutes ces émotions mont donné soif ! » rajoute-t-elle en membrassant sur la bouche sans façon. Et à ladresse de sa sur : Tu ne fais pas les présentations ? »
- « Je suis Pascal. Oui jai trouvé le spectacle très excitant
et je sais où trouver du Champagne ! »
- « Pascal je te présente ma petite sur : Julie » enchaîne Louise.
Je les accompagne en les prenant par la taille toutes les deux, sous le regard envieux du premier partenaire de Julie, qui voit sa proie lui filer entre les doigts, sans avoir jouit delle.
Laînée accrochée à un bras et sa cadette à lautre, nous laissons lorgie en cours se poursuivre sans nous. Lune toujours nue et lautre ayant réajusté sa robe, moi-même de plus en plus mal fagoté, nous formons un trio assez hétéroclite mais non dénué de charme et de fantaisie.
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