La Lune Noire En Taureau - Chapitre Ii Jane
Bonjour, dit le randonneur en venant par la droite.
- Bonjour », nous répondîmes en cur.
Tiens, pensais-je, cest rare de rencontrer un beau randonneur. Il devait avoir la quarantaine. Jai remarqué tout de suite son polo moulant.
« Vous suivez le GR 72 ?, demanda-t-il intéressé.
- Oui, nous rejoignons Barre des Cévennes où nous louons un gîte » répondis-tu.
Dès les premiers instants, cet homme ma troublé. Il dégageait une sensualité sauvage mais aussi rassurante. Je ne savais pas quoi, mais quelque chose mattirait. Son côté baroudeur peut-être. Son type méditerranéen sûrement.
« Vous faites le GR 72, demandas-tu ?
- Je suis parti de St Laurent les Bains, jai gravi le Mont Lozère et je termine à Barre des Cévennes. La semaine a été épuisante, chaleur, orages. Jen ai plein les bottes ».
A lévidence, il avait besoin de repos. Nous avions à notre gîte un jacuzzi que nous mettions à lhonneur après chaque randonnée. Dans la continuité de ma pensée, je dis :
« Au gîte, nous avons un jacuzzi, et cest bien agréable pour délasser les jambes après la randonnée !
- Je vous envie ! »
Un silence prolongea sa parole. Tu me regardais fixement comme si javais dit une bêtise.
« Je mappelle Jules, et vous ?
- Cest Jane et moi Jim
- Je suis dAlbi, et vous ?
- Nous résidons à Jouy en Josas»
La conversation sengagea. Il me charmait. Ses doigts étaient longs, les ongles bien faits, ses mains fines, un peu poilue sur le dessus comme je les aime. Baroudeur peut-être, mais aussi éduqué, intarissable sur lopéra. Il était propriétaire dun commerce spécialisé dans le sport nature. Il avait aussi beaucoup dhumour, et nous fît rire plusieurs fois à nous raconter certains démêlés croustillants avec ses clientes.
Jules sécarta de nous pour rendre justice à dame nature.
Je navais pas remarqué jusquà présent son jean qui moulait parfaitement ses fesses que lon devinait musclée.
« Jim, Comment le trouves-tu ?
- Ouais, il semble sympa, et toi ?
- Il est bel homme, en imaginant ce quil devait tenir dans sa main.
- Quelle idée davoir parlé du jacuzzi, sur un ton de reproche.
- Sil y a bien une personne qui mériterait dy faire un petit séjour ce soir, cest bien lui ! Répondis-je du tac au tac »
Tu acquiesças dun ton dubitatif.
Jules revînt ver nous. Vraiment cest un bel homme. Sa barbe de deux jours lui donnait un côté très sexy. Je lui ferais bien une gâterie, réprimant aussitôt cette pensée coupable.
La faim commençait à me tenailler. Les hommes choisirent de sarrêter près dun petit cours deau.
Lendroit était paisible et ombragé. Cétait parfait pour pique-niquer. Javais peut-être un peu trop bu de rosé. En tout cas, je navais plus aucune inhibition. Bien au contraire, une petite chaleur irradiait mon bas ventre. Quand Jules nous expliqua, en me regardant avec insistance, quà la fin de cette semaine dabstinence e des plaisirs de la vie, il éprouvait le même sentiment dexcitation que les femmes le premier jour des soldes, jai senti sa présence au fond de moi. Ses yeux ne lâchaient pas les miens. Je me sentais déshabillée. Une bouffée de chaleur menvahit, je devais rougir, je baisse le regard. Une douce humidité envahissait mon sexe. Jétais excité par cet homme qui avait réussi à me mettre en tension.
« Connaissez-vous lhistoire de cette femme qui part en croisière et qui sauve 300 vies, lança Jules ?
- Non ?
- Cest une femme qui part en croisière et qui tient son journal de bord. Vendredi : Une folie m'a prise, je me suis acheté un billet pour une croisière d'une semaine en paquebot, nous partons demain! Samedi : Ça y est, nous avons embarqué sur ce magnifique navire, beau temps, mer calme. Dimanche : Fabuleux paysages! Par ailleurs, le commandant m'a invité à dîner à sa table et s'est montré très prévenant à mon égard. Lundi : Nouvelle invitation du commandant.
Jessayais de garder le contrôle, mais lidée que cette femme puisse se donner à un homme, de guerre lasse, mexcita plus encore. Finalement, la coquine avait dû en tirer un plaisant bénéfice.
« Cest ce qui sappelle joindre lutile à lagréable, mesclaffais-je tout en faisant mine de contenir un rire, les femmes sont prêtes à tout donner pour de grande cause !
- Et pour quelle grande cause te donnerais-tu ma chérie, tu me demandas ?
- Et bien toi mon chéri, répliquais-je, je suis prête à tout pour toi ! ».
Jules me déshabillait du regard régulièrement. Il profita du moment de la vaisselle pour me frôler, toucher ma nuque, il me prit même par la taille le plus naturellement pour maider à me relever. Jétais en feu
Peu de temps après, nous faisions la sieste. Jétais tournée vers Jules. Javais une vue imprenable sur le haut de son jean. Yeux mi-clos, je me mis à rêver de ce quil contenait : long, ferme, soyeux, luisant, des réservoirs bien remplis, lexpression de la puissance masculine. Et curieusement, le jean se mît à gonfler, laissant augurer un outil de belle taille. Je pinçais ta main et dun regard subtil, je te faisais découvrir lobjet du délit.
Javais besoin de sentir la raideur dun sexe dhomme. Je plongeais ma main dans ton short. Oh ! Surprise ! Il était dans le même état que celui de Jules. Me voilà bien, pensais-je. Deux incendies à éteindre. Je te caressais doucement, sans pour autant déclencher lexplosion finale
Tu dis quil ne fallait plus tarder si nous voulions rentrer pour notre séance quotidienne de Jacuzzi.
Nous nous remîmes en route.
Jétais comme hypnotisée par la situation et ce beau mâle.
Je me lançais le cur battant et mon bouton en flamme :
« Chéri, nous pourrions proposer à Jules de venir se détendre dans le jacuzzi et dîner avec nous. Le jacuzzi te fera le plus grand bien, et nous fêterons la fin de ton voyage !
- Cest avec plaisir que jaccepte, et Jules rajoute dans un souffle presque inaudible, mais je ne veux pas vous déranger.
- Nous avons besoin de compagnie, et la tienne est charmante lui répondis-je dun petit clin dil ! »
- Et moi ? Je vais cueillir les haricots ? Dis-tu mi-figue, mi-raisin.
- Mais non mon chérie, tu es toujours au première loge !»
Je te le promets. Tu seras aux premières loges de mon plaisir.
Au gîte, nous nous changeâmes. Secrètement, jadmirais le corps dApollon de Jules. Cest décidé, je vais r de tous ses atouts dont lun me met en appétit depuis le début de laprès-midi. Immédiatement une nouvelle humide impatience naît au creux de mon ventre. Je vais boire son délicieux breuvage qui je nen doute pas de sa semaine dabstinence, jaillira brulant et puissant.
Cest la mousson au fond de mon maillot de bain !
Quelques minutes plus tard, nous étions dans le bain chaleureux qui apaisait mes sens en émoi. Pour linstant, je ne pouvais rien tenter, nous tournions demplacement en emplacement.
« Je ne sais comment vous remercier pour ce bienfait dis Jules.
- Me remercier, car jai pris linitiative de tinviter, répondis-je.
- Je vous invite au restaurant, repris Jules. »
Loccasion était trop belle, jentrevoyais enfin le moyen dentrer en contact charnel.
« Non, non, jai le dos en compote, un massage serait le bienvenu. Pendant que tu prépareras le dîner chéri ! ».
Je tobservais. Jai vu que tu avais compris mes intentions et que tu ne ty opposerais pas. Enfin nous restâmes sur le même emplacement à rêvasser. Et si josais
je portais ma main doucement vers le renflement qui abritait les espoirs de la soirée. Jeffleurais le maillot de bain, puis progressivement je maintenais une caressante pression. Jules ne réagissais pas et restais les yeux mi-clos. Mais javais la preuve dans ma main quil nétait pas insensible à mon avance. Le volume que pris son membre mimpressionna et déclencha au fond de mon ventre une vague irradiante. Dans lautre main, javais pris possession de ton gourdin. Javais là les plus beaux trophées quune femme peut espérer. A travers le textile, je sentis le contact de la main de Jules sur mon bouton épanoui par le désir. Je ne pus contenir un gémissement. Nous devions arrêter là lescalade avant que tout ne devienne incontrôlé
Après nous être séchés, mous rejoignîmes le gîte. Jules était dans la salle de bain pour se raser.
« A quoi tu joues ? Me demandas-tu.
- Tu as toujours rêvé de me voir avec un autre homme, non ? Cest bien ce que tu veux, non ? Il me plait, il mexcite, et je sais que toi aussi tu es excité. Alors tu es daccord ? »
Ton oui ne fût pas franc et massif. Le mien létait ! Sans équivoque et le plus profond de mon intimité en portait les stigmates !
Je sentis ta main se plaquer à ma cuisse, puis remonter vers mon sexe que tu fouillais dexcitation. Tu ne pouvais avoir aucun doute sur la réalité de mes intentions tant déjà jétais prête à la jouissance.
La porte souvrît. Rapidement je mis de lordre. Jules était magnifique, même la porte sembrasait !
Je montais à la mezzanine pour finir de mhabiller. En fait, je devais mettre une culotte, mais finalement, je décidais de me mettre nue, enveloppée dans une serviette qui pourra éventuellement cacher quelques parties intimes au moment du massage ! Je ny croyais pas trop !
Jentends ta voix du séjour « Bon, je vais préparer lapéro.
- Jules, veux-tu venir me masser le dos ? Jai besoin de le détendre. »
Le sourire ravageur de Jules pénétra dans la mezzanine. Je décidais de mallonger tête vers le pied du lit, sur le ventre, ainsi tu pourrais éventuellement voir le spectacle qui sannonçait. Je lui ordonnais :
« Faites votre travail cher masseur.
- A vos ordres chère Madame».
Il prit les côtés de la serviette qui menveloppait et la plia sur mes fesses. Il versa quelques gouttes dhuile essentielle sur ses mains. Il se plaça entre mes jambes et commença à me masser le dos.
«Oui, cest bon, plus à gauche, là
». Je le guidais. Il descendait doucement vers le bas de mon dos. Puis il entreprit mes mollets mes cuisses, remontant vers mes fesses.
« Un peu plus haut, encore, tu sens le point de tension
». Il était sur mon bouton qui bourgeonnait de désir. Ma vulve une nouvelle fois trempée, accueillit ces deux doigts avec délectation. Tu devais te douter de ce qui se passait. Javais décidé de moffrir à cet homme et jen étais gonflée dexcitation comme jamais. Jentends :
« Je sors quelques minutes sur la terrasse de laccueil pour regarder mes mails ». Je me tourne sur le dos, je redresse mon torse. Je déshabille Jules avec frénésie, je prends sa tête et la porte vers le bas de mon ventre. Je veux que sa langue me conduise au nirvana.
Offrir ma plus profonde intimité à cet homme encore inconnu il y a quelques heures, et complice avec toi de ce forfait, memportait vers des sommets de jouissance. Sa langue était une pure merveille. Il était difficile de résister à la vague avant ton retour
Je te vois, tu es là, au coin de lescalier, enfin je peux moffrir totalement. Je tenvoie un dernier message. Il va me faire jouir Jim. Mes cuisses s'ouvrent à l'offrande de la jouissance, la vague de plaisir me submerge et arrache de mon ventre des cris. Un tourbillon memporte, jai limpression de perdre connaissance.
Combien de temps londe de choc dura ? Je nen sais rien. Jétais sonnée par ce tsunami. Mais je navais pas perdu de vue la promesse gourmande de Jules. Bien plus quune cerise sur le gâteau, bien plus quune friandise, cétait un magnum soyeux au nectar débordant qui mattendait. Jallais me délecter devant toi, te montrer à quel point jaimais la découverte dun dessert qui nétait pas le tien. Cétait la première fois, et je voulais profiter pleinement de ce nouveau goût. Je te regardais à nouveau et tu as lu dans mes pensées.
Je fis étendre Jules sur le dos et me mettais à genoux à ses pieds. Un magnifique aiguillon dune vingtaine de centimètre se dressait devant moi. Les deux aumônières de Jules étaient gonflées, tendues, et donc prometteuses. Mes mains se posaient sur chacune des cuisses de Jules. Dun mouvement lent, je les remontais vers son torse, faisant ainsi basculer ma tête vers ma convoitise. Jouvris ma bouche, et je fis pénétrer son pieu au plus profond de ma gorge. Jules gémit de plaisir. En revenant sur la pointe turgescente de son dard, le bassin de Jules se souleva pour que ma bouche lenveloppe à nouveau. Il était à ma merci. Je le sentais déjà proche de la jouissance. Le bout de ma langue détecta un petit goût salé évadé de louverture de son dard. Il va et vient dans ma bouche, ses mains arrimées à ma ta tête. Jentends ses râles. Il sait que jaime et je lui prouve par des sussions goulues et des « va et vient » frénétiques. Une onde de plaisir me traverse. Je veux maintenant le boire, le sentir jouir dans ma bouche, me délecter de sa semence. Une de mes mains caresse ses fesses, l'autre saventure sur ses doux réservoirs si proches de l'explosion. Son ventre se contracte, ses cuisses sont secouées par les spasmes de plaisirs. Des jets chauds et puissants jaillissent. Jai limpression que la source ne se tarît pas. Je bois son délicieux breuvage au goût différent du tien. Il dégage un parfum de marronnier en fleurs. Je me sens coquine, canaille, polissonne et sans crier gare un orgasme me submerge à nouveau. Je ne veux rien laisser de ce succulent met, je nettoie jusquà la dernière goutte. Jéprouve une forme de sérénité, une confiance en moi encore insoupçonnée. Jentends la porte du séjour souvrir.
« Cest moi ! Tout va bien ?
- Je mentends dire avec aplomb, tout va bien mon chéri, Jules est un excellent masseur.
- Ah oui ?
- Je nai plus mal au dos ! »
Jules repris ses esprits et se rhabillât rapidement. Avant de descendre, il posa ses lèvres sur les miennes, puis murmura à mon oreille : « Je ne veux pas partir avant de tavoir possédée coquine, tu ne pourras pas échapper à la jouissance de mes assauts. ». Les propos de Jim déclenchèrent une inondation. Mon Dieu, je devenais nymphomane !
Je descendis quelques minutes plus tard, quand tu proposas de te rendre à Barre des Cévennes et déposer les affaires de Jules à la chambre dhôte. Avant de partir, ton regard lumineux en disait long sur lamour que tu me portais. Jen éprouvais une douce émotion. Je me mis à la préparation du dîner.
Les hommes revinrent et nous prîmes lapéritif. Lambiance était détendue, les conversations légères et les allusions à ce qui sétait passé à peine voilée. Je trouvais mes deux hommes curieusement proches. Etaient-ils même complices ? Je réfléchissais à la manière de me retrouver seule avec Jules. La meilleure solution était de le raccompagner à sa chambre dhôte en espérant quelle soit un peu isolée. Tu serais sûrement daccord avec cette proposition. Jen étais là de mes pensées, un peu embrumée par le rosé quand tu dis : « Je suis convaincu quune femme ne peut reconnaître le corps de son compagnon les yeux bandés.»
Mon chéri, tu as le sens de limprévu, mais celle-là, personne ne sy attendait.
« Nimporte quoi, repris-je ma stupeur passée, chaque homme est différent : la texture de sa peau, ses formes, son odeur.
-Te tournant vers Jules, et toi Jules, quen penses-tu ?
- A vrai dire, la vue joue un rôle très important dans lidentification dune personne. Lobscurité fait perdre beaucoup de références. Comment vérifier ton hypothèse ?
- Cest simple faisons un test. Bandons les yeux de Jane, et proposons-lui nos index à toucher »
Ben voyons mon chéri. Tu as une idée derrière la tête toi ! Tu veux jouer ? Alors jouons !
«Excellente idée mon chéri. Mais pour que le test ait une valeur scientifique, il faudra me faire dautres propositions ! Dis-je avec malice ».
Me voilà assise à califourchon sur une chaise, les yeux bandés, les bras semi tendus, la paume des mains orientée vers le ciel. Jattendais que les index me soient proposés. Jai tenté de tidentifier, mais vos manèges incessants me firent perdre tout repère.
Je sentis un doigt venir se poser dans chacune de mes mains. Jexplore le bout des ongles, essaie de détecter la pilosité des phalanges, cherche à évaluer la longueur du doigt son épaisseur. Aucun indice me mis sur ta piste ou celle de Jules. Vous vous retirèrent, nouveau manège, et enfin tu me demandes mon verdict :
« Alors, chérie, as-tu deviné à qui appartenait les doigts ?
- Incapable de répondre, je dis perplexe, pas facile en effet, au hasard, je dirais que le tien était à gauche.
- Perdu, cétait celui de Jules, voyons avec les mains
»
Le test repris. Jessayais par une exploration minutieuse des mains de percevoir une différence. Elles étaient trop semblables au toucher, dans leur forme, leur texture. Définitivement, cest plus dans la manière dutiliser notre anatomie que nous distinguons les nuances. Je vais en faire la démonstration
«Mes mains ne vous reconnaissent pas, mais mes seins, jen suis sûr !
- Tu es sûr ?
- Oui, oui, jen suis sûr. Caressez mes seins vous dis-je !»
Je sens des doigts safférer pour déboutonner mon chemiser. Une main se glisse derrière mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge. Cest une sensation très agréable dêtre manipulée par plusieurs mains. Me voilà seins à lair, à la merci de vos mains, Messieurs !
Mon Dieu ! Quel délice, chacune à sa propre personnalité. Je reconnais très vite ta main à la manière dont tu pinces délicatement mon téton. Les doigts de Jules parcourent le mamelon comme un surfer sur la vague. De temps en temps une petite pression exacerbe ma sensibilité. La tienne aime flâner autour de laréole et provoque rapidement une fermeté annonciatrice du désir.
Je passais le test haut la main ! Javais senti juste ! Mais maintenant, Messieurs, il va falloir cultiver ce que vous venez de semer. Tu répondis :
« Effectivement ma chérie, tu avais raison.
- Vous mavez émoustillé. Jaimerai continuer le test dans la chambre. Jai des propositions à vous faire. Mettons-nous nus. »
- Jentendis Jules dire, excellente idée!
- Et toi de conclure, devant une telle unanimité je propose quà chaque fois que Jane réussit le test elle demande à lun ou lautre daccomplir un gage.
- Et sans plus aucune pudeur, je mentends dire, génial, mon chéri. Jules prépare toi ! ».
Vous finissez de me déshabiller. Tout en baissant mon dernier rempart, une main un peu plus aventureuse plonge entre mes lèvres déjà bien humidifiées par une divine sécrétion. Lun dentre vous avait voulu probablement vérifier ma nature accueillante. Je suis guidée vers la mezzanine, puis étendue sur le dos. Retour à la case départ !
Je tentendis :
« Alors, Madame le cobaye, quel est le prochain test ?
- Je fais le pari que je suis capable de reconnaître lindex et la langue de chacun. Chacun à votre tour, pendant trois minutes vous me caresserez ma pimprenelle, puis de même ensuite avec votre langue. Allez, à louvrage ! »
Je ne me reconnaissais plus. Insolente, provocatrice, je ne ressentais aucune gêne. Bien au contraire. Javais deux hommes à mes pieds et pour le plus grand de mes plaisirs.
Deux mains se plaquèrent sur mes cuisses. Dhumeur vagabonde, elles partent à la découverte de ma peau, de mon ventre. Cest bien dans ton style. Un doigt sévade et sapproche de mon abricot prêt à être cueilli. Puis un pouce se présente à lentrée de la force obscure. Jen suis certain cest toi. Tu as voulu commencer pour me préparer à Jules. Quelle délicate attention mon chéri ! Mon Dieu, ta langue entre en action. Ne va pas trop vite mon chéri. Je veux inonder de jouissance notre invité.
Changement de propriétaire, une main fébrile entre en action. Sans autre forme de procès ses doigts remontent du raphé médian du périnée jusquà ma pimprenelle intumescente, par un chenal inondé de cyprine. Je suis à toi Jules. Joue ton prélude. De gémissement en gémissement, la vague monte. Un spasme secoue tout mon corps quand ta langue poursuit sa partition. Je mouvre totalement pour sentir le moindre contact. Jai le sentiment que tout mon sang sest donné rendez-vous dans mon bas ventre. Je ne suis plus quun immense sexe. Jaccompagne Jules avec mon bassin pour lencourager.
Brutalement il sarrête. Quelques instants passent. Jimplore : « Continue, continue, je nen peux plus
». Je me caresse. Jentends un murmure.
Une main prend la mienne et la remonte. Deux mains entreprennent mes seins. La langue revient. Une main se pose sur mon ventre. Un pouce se présente devant ma porte obscure et entre doucement, mais fermement. Le plaisir est à son paroxysme. Cest un concerto en rut majeur pour trois mains, un pouce et une langue. Jexplose dans un orgasme multiple. Plusieurs jets chauds jaillissent de mon corps. Je perds conscience quelques instants. Retour au réel. Jules a décidé de résider entre mes cuisses.
« Alors ? As-tu retrouvé tes petits ma chérie ?
- Bien sûr, tu étais le premier et Jules le second !
- Ce nest pas possible, comment fais-tu ?
- De toi, jai une certaine habitude et de Jules un souvenir récent.
- Tu as gagné, quel est le gage ?
- Jai besoin dêtre transpercée, écartelée, comblée. Vous devez terminer votre uvre, dis-je, en me plaçant en levrette. Chéri, pardonne-moi, mais je nai jamais eu à faire à si bel équipement. Jules accompli ta promesse de tout à lheure. Chéri, laisse-moi aspirer de tes entrailles tous tes sucs. Jen veux des litres ».
Jamais je naurai pu imaginer parler ainsi, si crûment, sans trouble ni embarras.
Ma croupe appelle le membre viril de Jules. Il plonge dans mon écrin brûlant et inondé qui marrache un cri. Ma bouche vient à la rencontre de ton goupillon de chair. Je le happe goulûment. Les acteurs sont en place. Je me sens totalement remplie. Chaque coup de rein de Jules me pourfend avec cette sensation que je suis pénétrée jusquà la gorge. Ma bouche dans le même élan englouti ton manche aussi dur que du chêne. Les « va et vient » se succèdent. Le ventre musclé de Jules et ses réservoirs chauds et durs alternent le contact avec ma peau. Il va me remplir de sa liqueur brulante et cette idée memporte dans des spasmes de plaisir sans fin.
Le son de ta voix accroît plus encore le plaisir :
« Tu nas pas honte, petite coquine de te donner au premier homme venu. Cest un beau calibre, nest-ce pas ? Il te fait jouir ma chérie. Tu nas pas honte.
- Oui
oui
Il me fait jouiiiiiirrr
»
Je moffrais à une ardente jouissance. Je livrais à cet être devenu quelques instant mi-homme, mi bête mes chairs les plus secrètes. De puissants jets bouillants me submergent, au fond de moi comme dans ma bouche, accompagnés de râles de bêtes sauvages. Etre remplie et dégoulinante des deux côtés déclenche en moi un orgasme encore inconnu
Je reste hagard, hébété par ce séisme époustouflant. Quelques minutes plus tard, vous êtes encore bien ferme en moi tant lexcitation avait été extrême.
Nous nous étendons. Je me place entre vous deux en chien de fusil, et nous sombrons dans un sommeil irrésistible.
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