L'Épouse, L'Amant, L'Époux ! 5
À lextérieur la nuit recouvrait la ville lorsque lépouse dun pas sûr pénétra dans le bar. Le bruit de ses talons aiguilles se noya dans le fond sonore des conversations, des effluves du tabac en feu, des molécules dalcools, des bleuâtres douces lueurs du lieu.
Une demi-douzaine dhomme occupait le comptoir ; une autre causait assis à des tables ; lendroit népousait pas la solitaire en fourrure haute sur talons. « Mon vagin me chatouille
sa bite doit être grosse lui
peut-être pas
et lui-là
un beau corps mais une sale gueule !
ha lui là-bas au comptoir ! Faut voir ça de près
»
Elle se rapprocha de lui : la cinquantaine, blanc, cheveux grisonnants, légèrement à lécart des autres au comptoir.
Soudain comme assaillit par un ours il se retourna pour sourire à celle devant lui : quarantenaire de type caucasienne à la crinière très noire, close dans une fourrure grise, aussi agréable du corps que du visage. Visuellement il appréciait tout en elle, avec une préférence pour sa poitrine volumineuse.
-Je vous offre à boire ?
-Non merci. Cest pas ça que jattends de vous.
Quattendait-elle de lui ? Pourquoi le fixait-elle ? Il ouvrait la bouche lorsquà travers son jean la main de létrangère soudainement tâta son pénis.
« Suivez-moi, murmura-t-elle dans son oreille, si vous osez !» Elle séloigna de lui. Il la vit disparaître derrière la porte des aises pour femmes sous les regards caressants des autres types du bar. À lidée que lun deux pouvait le devancer il avala dune traite son verre quil claqua contre le comptoir puis se leva ensuite disparut comme elle derrière la porte des sanitaires.
-Désolé si vous attendez que je vous paye
-Pourquoi ?
-
javais pas prévu daller aux putes aujourdhui.
-Jsuis pas une pute.
-Quêtes vous alors ?
-Une femme qui jouit.
Debout contre le mur ils senivraient réciproquement lun de lautre en sembrassant.
« Pas ici chaud lapin ». Elle avait parlé calmement. Cétait dans la même mesure retournée. Ça le déconcertait.
-On va baiser chez moi.
-Chez toi ?
-Oui.
-Mais
-Soit tu viens ou soit tu ne viens pas
-Ah bon ?
-
si tu ne viens pas jen ramène un autre.
-Sérieux ?
-Oui.
Cela faisait une fraction de seconde quils se trouvaient assis dans la confortable berline de la dame dont lintérieur en cuir noir semblait tout juste sortie de lusine. Une agréable émanation synthétique flottait au milieu des cinq sièges. Elle mettait de bonne humeur le nouveau couple.
-Faut que je vous dise
-Oui.
-Vous devez mettre ce bandeau pour garder mon secret.
-Quel secret ?
-Ça nest plus un secret si je vous le dit.
Il respira bruyamment puis scruta du regard le bandeau noir quelle lui proposait. « Vous êtes pas obligés daccepter. Vous pouvez tout aussi refuser et sortir de cette voiture ». Elle avait causé dun ton ferme tout en souriant. Ça devait être la première fois quune femme lui parlait de la sorte. Ça le titillait. Il voulait le dernier mot.
-Je suis joueur. Jaccepte !
Le bandeau remplit son regard de nuit.
-Jespère que vous nêtes pas lune de ces femmes
-Quoi?
-
que les trafiquants dorganes utilisent comme appâts.
-Hé, qui sait ? Peut-être que jen suis une.
-Franchement
vous me le diriez nest-ce-pas ?
-Je vous dirais quoi ?
« Si vous me meniez à labattoir. Jai pas de bons organes, je bois, je fume, jsuis quun vieux con de plus de cinquante berges.
Ensemble ils rigolèrent puis le silence sinstalla. On entendait les plaintes du moteur. « Ma bite me a un jour !» Pensa-t-il lorsque la voiture se mit à rouler.
Cela faisait plus dune heure quil attendait, nu, à mêle le sol, étendu, collier de chien autour du cou joint à une chaine enchainée à un pilier en bois, cage pour chaste en acier noué au pénis. Maintenant ses yeux sétant habitués à lobscurité il voyait nettement les parois de sa geôle malgré le peu de lumière qui y filtrait toujours. La ronde du monde continuait. Il attendait. Il ne faisait quattendre. Par chance, ni la faim, ni la soif, ni lenvie duriner, ne lharcelaient, pour linstant, pour combien de temps encore ? Il devait seulement attendre sagement à sa place quelle reviennent avec la proie du jour. Cétait tout ce quil devait faire.
Soudain il entendit quelque chose. Du bruit. Des pas. Des pas descarpins célestes mêlés à ceux sourds et trainards dun homme. Une salive neuve coula vers lavant de sa bouche. Sa queue enfla dans la cage dabstinence. « Elle ne rentre jamais Bredouille. Cest à croire quon ne peut lui résister ». Les bruits des pas stoppèrent devant la porte de sa prison. Le bois grinça. Un éblouissement aveugla la pièce. Il découvrirait la proie du jour.
La voiture sétait arrêtée au feu rouge. Tandis que sa main gauche tenait le volant sa main droite reposait sur le jean de lhomme au niveau de lentrejambe. Les doigts rouges féminins dézippèrent la fermeture éclair puis sintroduisirent sous la culotte où une broussaille pubienne avait proliférée. Les doigts aux ongles rouges entourèrent le pénis puis le serrèrent. Le phallus gonfla. Les délicats doigts le masturbèrent délicatement, sattardèrent subtilement sur le gland, puis descendirent soudainement vers les testicules gorgées de sperme. Elle entendit la respiration de lhomme saffoler. Elle ralentit ses caresses.
-Tas envie de me baiser ?
-Oui ! Quaurait pas envie de te baiser ?
-Il va falloir patienter jusquà larrivée.
-Si je mécoutais... Je te violerais !
-On risque davoir un accident
-Je men fous !
-Il va pourtant falloir que tu patientes.
-On peut sarrêter dans un parking et
-Non ! On va baiser où et quand je voudrais !
-Ok.
Un quart de litre de sang se trouvait compressé dans la verge verticalement tendue prisonnière de la main féminine qui la masturbait à son bon vouloir quand elle la sentait faiblir ou la tenait seulement entre les doigts quand elle la devinait trop puissante.
Ils arrivèrent enfin.
-Je peux virer mon bandeau ?
-Pas encore.
Elle descendit du véhicule puis le prit par la main. « Jai fait du karaté quand jétais gosse ! Je sais me battre ! » Il avait parlé à haute voix comme à déventuels assaillants ; il connaissait des histoires sordides où des bombes sexuelles avaient séduites des hommes qui sétaient réveillés de leurs idylles charnelles avec un rein ou les deux testicules en moins, ou encore qui ne sétaient jamais réveillés. On est jamais assez prudent avec les humains. Comme réponse elle se contenta de rire.
« Enfin arrivé ! Je vais enlever ton bandeau ».Elle détacha le bandeau. La lumière laveugla. Le voile lumineux diminua. Ils se trouvait dans une chambre quelconque : un lit, quelques tableaux accrochés aux murs, une commode, pas lombre dune glacière de conservation dorganes, pas dassaillants, queux, lui et elle, dans une chambre parmi les million que comptait le monde.
« Viens allons nous asseoir sur le plumard ».Par le bras elle le mena jusquau lit sur lequel ils sassirent ensuite elle déposa sa main à la manucure rouge sur le genou de lhomme.
-Jai un secret à tavouer.
-Lequel ? Ah! Je crois que je le connais.
-Non.
-
en série qui tue les hommes après les avoir baisés !
-Non idiot ! Mon maris est ici.
-Sérieux ?
Il parcourut la chambre du regard : personne.
-Mais si ton mari est là dans la maison, il va sénerver !
-Tinquiète pas. Mon maris est mon esclave.
-Je me disais bien cela. Vu tes manières autoritaires.
Soudainement elle frappa le bois de sa main puis souleva une portion du drap qui recouvrait le dessous du lit.
-Sors de là larvette !
-Oui Maitresse.
Un rampement souterrain séleva den dessous le lit puis tout à coup en jaillit le tronc dun homme.
-Cest mon mari. Cest mon esclave. Il habite là-dessous !
-Ah Bon?
Elle cracha sur le sol puis écrasa le crane de lesclave avec son escarpin.
-Nettoie ça !
-Oui Maitresse.
Avec étonnement lamant du soir regardait la langue soumise baigner dans la flaque de salive dominante. Une tête dune vingtaine dannée sous lemprise dun escarpin. Ils étaient en gynarchie.
-On va baiser toute la nuit mon amant et moi.
-Oui Maitresse.
-Es-tu daccord pour me baiser toute la nuit ?
La main aux manucures rouges toucha la fermeture éclair.
-Oui !
Les lèvres de lépouse embrassèrent les lèvres de lamant.
-Nettoie mes pieds larvette !
-Oui Maitresse.
Pendant que la langue soumise léchait le cuir rouge des escarpins la langue dominatrice senfonçait dans la bouche de lamant.
-Sors de là !
-Oui Maitresse.
-Entièrement !
-Oui Maitresse.
La Maitresse attrapa la laisse du chien puis sans ménagement elle le tira à elle.
-Salope ! Jai dit de sortit du lit pas de téloigner !
-Désolé Maitresse.
Elle le gifla.
-Ouvre la bouche !
-Oui Maitresse.
Elle crachat dans sa bouche.
-Avale !
-Oui Maitresse.
La salive de la Maitresse glissait dans la gorge du soumis pendant quelle embrassait de nouveau lamant. Assise sur le lit, la Maitresse écarta les cuisses, découvrit le rose intérieur de son entrecuisse au soumis qui à quatre patte bandait douloureusement dans sa cage pour chaste.
-Tu me toucheras plus jamais ça !
-Oui Maitresse.
La Maitresse introduisit lavant pointu de son escarpin dans la bouche du soumis.
-Debout !
-Oui Maitresse.
Elle tira verticalement la laisse du chien qui se retrouva à genoux puis elle sapprocha de lui ensuite elle lui tourna le dos.
-Enlève-moi ma jupe !
-Oui Maitresse.
Le soumis débarrassa la Maitresse de sa juge puis son nez se retrouva à quelques centimètres de son postérieur rond.
-Enlève mon haut !
-Oui Maitresse.
Elle joignit les mains en lair. Ses parfaits seins refaits défiaient la formule dEinstein nus. Lamant tétait ses tétons. Il se déshabilla. Il faisait face à lépouse debout qui frottait son gland rond contre la chaude ouverture du vagin pendant que le soumis étendu sur le sol léchait les escarpins rouges.
-Tas envie de me baiser ?
-Oui !
« Allonge-toi sur le lit comme ça tu pourras lécher ma chatte pendant que mon cocu lèchera mes chaussures ». Lamant sallongea sur le matelas. Lépouse sassit sur son visage. Elle caressait la clairenorme pendant que la langue de lhomme ouvrait ses lèvres vaginales.
-Sa bite est beaucoup plus longue que la tienne.
-Oui Maitresse.
Sous les assauts de la langue de lamant elle expira daise. La Maitresse se leva puis introduisit ses doigts dans son vagin humide ensuite elle les colla sur le nez du soumis quelle tenait en chaine.
-Quest que ça sent ?
-Votre vagin Maitresse.
-Enlève-moi mes chaussures et mes bas !
-Oui Maitresse.
Le soumis débarrassa la Maitresse des escarpins puis des bas. Découvrant les orteils aux manucures rouges de sa Maitresse il banda un peu plus.
-Mes pieds
lèche mes pieds !
-Oui Maitresse !
Comme celle dun chien la langue du soumis parcourut la peau claire des pieds féminins.
-Maintenant tu vas sucer la bite de mon amant !
-Oui Maitresse.
-Je ne me suis jamais fait sucer la bite par un homme.
-Tas quà imaginer que cest une pute !
-Je vais essayer.
-On va lui mettre un peu de rouge à lèvres.
La Maitresse ouvrit la commode, sortit un tube de rouge à lèvres quelle appliqua grossièrement sur les lèvres du soumis. Elle tira lesclave par la laisse puis le traina à genoux jusquau milieux des jambes de lamant.
-Suce sa bite !
-Oui Maitresse.
De la main elle pressa la nuque du soumis contre la bite de lamant qui gardait les yeux clos. Cétait la première fois de sa vie quil se faisait sucer par un homme. Cette bouche active sous les insultes féminines lui procurait un indéniable plaisir même si intérieurement il alternait entre lenvie de rire et celle déjaculer.
« Viens ici, suce mes seins ! » Elle décolla la bouche cocue du braquemart de lamant qui se mis à sucer les seins pendant que le soumis léchait les escarpins. « Caresse ma chatte ! » Cétait la première fois quune femme le commandait au pieu. Les sensations que lui procurait cette voix à la fois féminine et autoritaire lui semblaient étrangement exquises. Obéissant comme jamais il gratta le vagin de la Dominatrice.
-Allonge-toi !
Lamant sallongea sur le dos, verge verticale.
-Cocu !
-Oui Maitresse.
-Un préservatif !
-Oui Maitresse.
Le cocu rampa jusquà la commode. Il ramassa un préservatif quil tendit à la Maitresse.
-Non ! Mets le lui !
-Oui Maitresse.
Le soumis déchira lemballage du condom, sortit le préservatif, monta sur le lit, linstalla sur la verge rivale prête à satisfaire sa Maitresse.
-Elle a un peu molli. Suce larvette !
-Oui Maitresse.
Les lèvres du cocu emballèrent la saucisse étrangère. La main de la Maitresse lhumiliait en accompagnant les montés et descendes de sa bouche par des pressions à la nuque. Le latex lissait sa bouche.
-Ça suffit !
-Oui Maitresse.
-Regarde comment il va me baiser.
-Oui Maitresse.
-Tu ne pourras jamais me baiser !
-Oui Maitresse.
Pendant que sa cage dabstinence sexuelle devenait de plus en plus étroite pour son pénis le cocu uni à sa Maitresse par la laisse de chien vit le vagin de son épouse progressivement sasseoir sur la bite de son rival.
-Suce le talon de mon escarpin !
-Oui Maitresse.
-Suce le comme une bite !
-Oui Maitresse.
La bouche du soumis recueillit le talon aiguille de lescarpin de la Maitresse alors quelle soupirait de plaisir en chevauchant le braquemart de lamant qui den dessous apercevait la sévère figure féminine au galop senjailler. Il pressa les parfaits seins ronds entre les mains comme elle accéléra ses coups de reins violemment. Il cru mourir dun infarctus lorsquil éjacula en criant !
-On ma jamais baisé comme ça !
Il souffla.
-Moi, plusieurs fois.
Elle lembrassa.
-Jen doute pas.
Brusquement elle tira la laisse du chien.
-Viens ici !
-Oui Maitresse.
Ses ongles rouges ôtèrent le préservatif de la verge de lamant.
-Ouvre la bouche !
-Oui Maitresse.
Dans la béante bouche du cocu elle renversa le contenu de la capote.
-Avale !
-Oui Maitresse.
-Ça te fera des vitamines !
Les deux amants rigolèrent puis leurs lèvres se mêlèrent.
-Faut pas que je reste trop avec toi.
-Pourquoi ?
-Je risque de finir comme lui
ton soumis.
-Mais tes déjà mon soumis.
Là-dessus elle sassit sur le visage de lamant puis lordonna de lécher son vagin. Le dominant sexe.
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