De La Sexualité Des Nains
Ma barbe se glace, et pend dans la neige à la hauteur de mes genoux. Le blizzard gronde, mais je continue davancer vers la lumière que japerçois dans le lointain. On dirait une vilaine habitation humaine, jespère quils auront tout de même de la bière. Jai soif. Je remets ma hache en place, renforce ma détermination et reprends ma route. La peau dours qui mentoure et me recouvre me protège du froid, mais cest surtout ma robuste constitution de Nain qui me permet de survivre par ce temps glacial. Nul autre naurait pu accomplir cette mission et encore moins un elfe. Je déteste ces bêtes-là. Ils sont arrogants, immenses, couards (pourquoi se battrait-il avec un arc sinon?) et surtout imberbes. Heureusement, je nai que peu de chance den croiser dans ces terres, leur royaume est à des milliers de lieux dici et ce nest pas dans cette vallée infernale quils pourront réaliser les pirouettes quils osent appeler danse ou sabreuver dhydromel. Que le diable les emporte tous.
La vallée continue de sétendre devant moi, recouverte de son manteau blanc, elle est par endroit dénaturé de son immaculée blancheur, mais ce nest pas plus mal. Ce sont des traces danimaux, de pisteurs ou de villageois. Des empreintes qui me permettent de voir dans ce brouillard impénétrable où ne luit que cette lumière dont je me suis tout de même rapproché. Encore, une lieue à parcourir puis je pourrai enfin reposer mon corps. Pour un Nain, je suis un beau Nain, je mesure presque 1 mètre et ma barbe dor fera bientôt 80 centimètres (si seulement je navais pas dû la couper il y a de cela 40 ans) et je nai que 98 ans. Un jeune Nain, quoi ! Pourtant je nai pas bonne allure, vraiment je suis à bout de force.
Enfin, les sons de la bâtisse que je voyais au loin arrivent jusquà mes oreilles. Je crois entendre des rires et de la musique, ce bruit me rappelle lun de ces endroits que jaffectionne le plus. Serait-il possible ? Oui, je le crois bien.
Enfin, je vois la porte et le nom de lenseigne : « À lelfe déculottée ». Rien que le mot suffit à faire frissonner mon âme, je sens un rayon de glace glissant le long de mon échine. Toutefois, je ne veux ni ne peux passer une nouvelle nuit dehors. Je me décide à entrer et tire la lourde porte en bois de lédifice grinçant sous les assauts du vent. La salle, éclairée par quelques bougies et un foyer ardent, reste par endroit sombre, je ne peux discerner tous les clients, ils semblent tous être de la race des Hommes. Je mavance en direction du comptoir en bois et frappe sur le montant pour signaler ma présence au tavernier qui fait semblant de ne point me voir. Comme si je nétais pas assez grand. Sous mes coups, le bar vibre, laubergiste ne peut mignorer et je le vois déjà se pencher vers moi afin de savoir ce que je veux.
Sans même le regarder, je dis :
- Du pain, de la viande et un tonnelet de biè
Je ne peux terminer ma phrase, serait-ce mes yeux qui me trompent ? Mon long périple et lobscurité sans doute ? Je me ressaisis, ferme les yeux une seconde puis les rouvre. Non, ils observent toujours la même chose. Sagit-il dune mauvaise carabistouille ? Je pense à fuir tant ce spectacle mest insupportable. Jatt ma barbe et lutilise pour me laver le visage. Saloperie, rien ny fait. Soudain, jentends une voix cristalline.
- Et un tonnelet de quoi, oh, grand seigneur nain ?
Cest bien cela. Comment ai-je pu me retrouver dans la seule auberge du monde à être tenue par ce que je méprise encore plus quun elfe, une elfe ? Elles ont tous les défauts de leurs congénères masculins auxquels il faut rajouter une voix pouvant réveiller les morts, une grâce rappelant les mouvements dune douce brise de printemps soufflant sur un champs de fleurs en train déclore et une beauté telle que le soleil ne peut que séclipser pour quelle puisse sincruster dans nos rétines à tout jamais telles des étoiles imprégnant le drap sombre de la nuit.
- Bière
- Oh, comme cest mignon, on dirait un zombie des terres nordiques, eux aussi ne savent prononcer quun seul mot.
- « Un tonnelet de bière ! » Répété-je, en frappant de mon poing fermé le comptoir.
- « Que ce coup me semble violent, seigneur Nain, face à tant de grandeur je ne peux que trembler de peur. Je vais donc vous apporter votre commande aussi vite quil me sera possible; en attendant allez vous asseoir sur cette table, elle sera sans doute à la hauteur de votre valeur » me dit-elle en ricanant.
Ces elfes
Je men vais vers la table quelle ma désignée et my assieds. Je suis dans un coin où je serai tranquille tout en étant près du feu. Cest surement la meilleure table de cette auberge. Cette insupportable elfe nest pas si méchante après tout, enfin si elle la fait exprès. Ma nourriture et surtout mon tonnelet de bière arrivent enfin. Jobserve malgré moi lelfe. Elle est belle, sa peau est blanche comme la neige venant de tomber par une froide nuit dhiver, ses yeux sont des cristaux débènes, ses cheveux sont longs et me font penser aux nuages quand une tempête sannonce lors des chaudes soirées dété. Son corps, musclé et vif sont parfaitement mis en avant par la robe blanche étoilée quelle porte. Sa silhouette mince laisse apparaître des formes me faisant penser à des temps dopulence. Et merde, voilà que je bande. Trois mois à marcher seul pour une stupide mission et me voilà à fantasmer sur les nichons dune elfe. Vite, il faut que je pense à autre chose, un barbier par exemple, il ny a pas pire que les barbiers. Rasoir, mousse à raser, couteau, imberbe, barbier, serviette chaude, coupure. Voilà, cest bon, je sens ma grosseur disparaître. La tenancière dépose à ma table les mets que je lui avais commandés. Jattends quelle se retire, mais elle ne séloigne pas.
- « Que me voulez-vous ? » dis-je.
- « Je voulais juste discuter un peu avec vous, jaime savoir qui sont mes clients. » Me répondit-elle.
- « Ne vous inquiétez pas, vous naurez pas le temps dapprendre qui je suis, demain dès laube je serai parti »
- « Dès laube ? »
- « Oui »
- Mais ce sera bien avant mon grand seigneur !
- Comment cela ?
- Voyez-vous, mon auguste auberge est fameuse dans ces contrées et nombreux sont les voyageurs à sy arrêter, il ne reste donc plus aucune chambre de libre, il vous faudra donc partir dès la fermeture du bar, ce qui arrivera sous peu. À moins que
Plus de lits ? Mazette ! Je nen peux plus de ce froid et cette nuit la tempête est particulièrement virulente. Vraiment, je ne peux passer la nuit dehors, au pire jen mourrai, au mieux jy perdrai mes dernières forces.
- « À moins que ? »
- « Vous êtes-vous demandé doù venez le nom de cette auberge ? »
Le nom de lauberge, je ne sais plus, je me souviens juste du mot elfe, il mavait retourné le coeur. « À lelfe déboutonnée » ? Non, ce nétait pas cela. À lelfe décapsulée ? Non, cela na pas de sens. Peut-être « À lelfe décontenancé » ? Non plus. « À lelfe incontinent » ? Peu vendeur, cela ne doit pas être ça.
Plongé dans mes pensés, je la sens attr ma main qui sengouffre sous un tissu et finalement sent du bout de mon doigt une toison de poils soyeux. Je me souviens soudain; « À lelfe déculottée ». Je retire ma main comme si elle brûlait dans le coeur dun volcan et regarde lelfe.
- Mais vous êtes nue sous votre robe ?
- « Oui » dit-elle, avec un sourire en coeur.
- En quoi cela a-t-il un rapport avec ma situation ?
- Le rapport, grand seigneur, cest quil ny a plus aucun lit dans cette auberge, la seule et unique place qui pourrait vous êtres attribuées et celle de qui se trouve dans ma chambre où vous aurez un lit et où je saurai vous tenir chaud.
Je la regarde avec horreur, je serais la honte de ma race si cela arrivait. Cependant, ce froid meffraie et même si je tente de chasser ces pensées, il est vrai que cette elfe est horriblement belle. Je ne sais que faire. Jatt ma bière et commence à en boire goulûment pour me donner contenance et surtout le temps de bien penser à la situation. À peine mon tonnelet levé, je sens une pression légère à travers le tissu protégeant mon entrejambe et entends une voix qui me chuchote dans loreille :
- « Je sens que mon seigneur est en train de grandir. Terminez votre repas et venez me retrouver dans ma chambre. Elle est au sous-sol, cela devrait vous plaire. Jai toujours été curieuse de savoir comment sont fait les Nains » me dit-elle en me jetant un regard lubrique.
Elle séloigne et me laisse à mon repas. Une elfe, cela me donne envie de vomir, mais, quand même
.Ces jambes
et un lit
chaud
Bon, ce ne sera surement pas si désagréable après tout et nul ne sera au courant, mon honneur sera donc sauf. Et puis même, je viens de retrouver la pierre céleste, cela pourrait même compenser une nuit avec une elfe. Bon, je suis décidé, jy vais.
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Je suis dans ma chambre, je me prépare. Des pas lourds retentissent dans les escaliers, jentends les marches grincer. Je me dépêche denfiler ma robe transparente et de parfumer la pièce dune douce amertume extraite doranges que jai cueillies ce matin. Des coups sur la porte retentissent.
- Avant dentrer, seigneur Nain, je vous prie daller vous laver, je vous ai fait couler un bain dans la pièce adjacente, leau y sera chaude et cela vous fera du bien. Ne prenez pas la peine de vous revêtir avant de me rejoindre.
- Un bain ? Dois-je comprendre quelque chose ?
- Que votre odeur est à la hauteur de votre grandeur
-
..
Les pas séloignent, jai encore quelque temps avant quil ne me rejoigne. Je termine mes préparations, même un nain ne pourra succomber à mes charmes. Je me demande depuis si longtemps ce que cela peut faire de faire lamour avec un être si différent, tellement de poils, tellement de caractère, si bourru, si barbu. Ma chattoune en pleure dimpatience. Jattends.
Enfin, la porte résonne, je lui signale quil peut entrer. La porte sentrouvre. Je ne peux mempêcher de rire. Il est si mignon avec son air grincheux. Ils froncent les sourcils, il a lair dêtre mécontent de sa présence en ces lieux, cependant cet appendice de chair qui sest frayé un chemin au milieu de cette barbe drue me laisse penser quune partie de sa pensée et de son corps sont très excités à lidée de cette entrevue. Il ne sait pas encore exactement ce que jai en tête, la nuit va être longue pour lui.
Je lui fais signe de savancer et lui laisse une place sur mon lit. Je souris, je le vois sauter pour me rejoindre sur le lit qui est un peu haut. Il est maintenant assis à côté de moi, sa fierté toujours sérige à travers sa barbe, mais il est figé comme une statue. Je mapproche de lui et dit :
- « Vous savez ce que jattends de vous cette nuit ? »
- « Oui
»
- « Et en avez-vous envie? »
-
Il ne répond pas, je pose ma main au coeur de sa barbe et répète ma question.
- En avez-vous envie ?
- « Oui » répond-il en baissant la tête.
- Je souris. « Très bien, dans ce cas allongez-vous et laissez-vous faire si vous le voulez bien »
- « Daccord » me dit-il en grognant. Il est si mignon avec son air revêche.
- « Couchez-vous alors . »
Il se couche et ne bouge plus, maintenant je veux avoir accès à ce qui se cache derrière cette longue barbe dorée. Je la retrousse et la rabats sur son visage, il ne voit plus rien pendant que je peux tout voir, elle est bien plus impressionnante que je ne le pensais. Difficile de croire quun sexe si imposant (relativement parlant) se cache sur ce corps. Corps particulièrement sculpté dailleurs, on peut faire de nombreuses critiques sur les Nains, mais il est vrai que leur nature besogneuse leur fournit des corps qui peuvent rappeler les statues que lon peut apercevoir parmi les ruines des anciennes civilisations. Des abdominaux visibles, des pectoraux saillants et très étonnamment aucun poil, comme sils avaient tous décidé dintégrer sa barbe et dabandonner le reste de son anatomie. Jouvre la tablette située à côté de mon lit et en sort ma cordelette, je lutilise pour entraver les mains du nain, cet artefact a des capacités magiques, il ne fera aucun mal à la personne entravée tandis quil est impossible de briser le lien sans mon accord. Mon invité tire un peu sur la corde, mais très vite abandonne et décide visiblement de me laisser faire, comme il men avait donné laccord. Je continue donc de partir à la découverte de ce corps dont je ne connais rien, il est si semblable et en même temps si différent de ceux des Elfes. Son corps est chaud comme le nôtre, son sexe dur, palpitant dans ma main, il semble apprécier mes caresses, je sens son bassin sagiter comme sil en voulait plus.
******************
Saleté delfe, même au lit cette race magace. Elle me touche, me palpe, me sent. Mon désir monte et je ne peux rien faire pour accélérer la cadence. Ma barbe enfoncée sur mon visage mempêche de parler et cette corde ne cède pas malgré tous mes efforts, si seulement jy arrivais, je lui ferai regretter à grand coup de pilon dêtre aussi lente à agir. Tout à coup, je sens une langue sapprocher de mon gland, un petit coup, bref, soudain, léger, comme si elle avait peur de plonger dans leau et voulait sassurer quelle nétait pas trop froide, ou comme si elle voulait sassurer que mon goût nest pas différent de celui des autres. Sa langue se dépose une seconde fois sur mon sexe érigé, cette fois elle part de mes bourses et remonte tout le long de ma hampe pour finalement humidifier mon gland avant de se retirer. Le désir parcourt mon corps et jessaye de le lui faire comprendre en secouant mes hanches. Jentends son sourire à travers sa respiration haletante et dire :
- « Daccord mon grand »
Sa bouche enfin mentoure, elle est chaude et humide, cest une elfe, mais Dieu que cest bon. Sa langue me caresse, ses lèvres se serrent autour de moi, je la sens sactiver. Je profite de mon absence de sens et de mon entrave pour me concentrer uniquement sur cette douce caresse. Après un temps que je ne saurais déterminé, elle arrête subitement son traitement. Cette absence de plaisir ne durera que peu de temps. Très rapidement, je me sens menfoncer dans un doux tunnel de chaire, tunnel particulièrement étroit qui plus est. Je suis impressionné par sa vivacité. Son corps bouge à toute vitesse sur moi, jaimerais tellement la voir sagiter, voir sa poitrine gigoter et la saisir avec une tendre fermeté entre mes mains, mais elle nentend pas ma prière et laisse ma barbe là où elle est. Elle va trop vite, je sens ses fesses taper sur mes cuisses, sa mouille couler sur moi, son vagin mentourant et se contractant autour de mon corps et ses gémissements qui sont sans aucun doute les plus beaux sons que je nai jamais entendus. Je ne peux plus me contenir. Cela fait des mois que je rêve dune nuit comme celle-ci (même si je ne voulais pas dune elfe) et jouis en elle. Elle se retire peu de temps après et sort en me laissant là où je suis, attaché, bâillonné et aveugle. Après quelques minutes dattente, je mendors.
Je me réveille délivré de mes liens.Laube est arrivé et le blizzard sest retiré, la journée sera belle, je repars sur ma route, je rentre chez moi le coeur léger.
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