Dépossession - 1
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Les vacances dété avaient été chaudes, et cest avec un courage nouveau que javais attaqué cette première année à luniversité.
Tout avait changé pour moi il y a environ un mois : le changement de ville, découvrir la vie en autonomie, et surtout lenvironnement des études post-bac. Je passais depuis la rentrée mon temps à me balader entre les amphis et ma chambre en cité universitaire.
Cétait nouveau pour moi ! Ma petite chambre ne contenait quun seul espace, où javais réussi à caser un lit, un bureau, un frigo et une bibliothèque. Avec une pointe de détermination, javais collé quelques affiches de mes films préférés au mur, et javais installé une plante verte à côté des larges vitres qui donnaient sur le parc central, entre les bâtiments pour les cours et ceux dédiés aux logements étudiants.
Bref, tout ça pour dire que je métais fait mon petit chez-moi ! À mon âge, cétait aussi loccasion dapprendre à vivre par moi-même, et peut-être de faire des rencontres. Si je suis en couple avec une fille rencontrée en classe à la rentrée, je nen suis pas moins ouvert pour de nouvelles rencontres amicales, et cest avec plaisir que je passe des soirées chez les uns et chez les autres.
Malheureusement, compte tenu de lépaisseur des murs des chambres universitaires, jai bien du mal à inviter des amis à boire un coup, ou même ma copine, pour tirer un coup, cette fois-ci.
Ce qui mest arrivé hier soir et tout à fait particulier, et cest pour ça que jai besoin de le coucher sur le papier maintenant. Cest arrivé à peu près vers une heure du matin, peu de temps à près le couvre-feu de 23h. à cette heure-là, le campus est plutôt tranquille, il est même plutôt mal vu de faire du bruit. A quelques exceptions près évidemment, à savoir les gens qui rentrent de soirée légèrement abîmés.
Cest vers cette heure-là que je commence à mendormir.
Je venais tout juste de commencer que jai entendu du bruit dans le couloir, malgré mes oreillettes vissées sur les oreilles. Le bruit se rapprochait et je reconnaissais la voix, transformée par lalcool, de mon voisin de chambre, avec lequel je partageais un mur. Ce nétait pas la première fois quil revenait beurré, je ne men suis pas donc soucié.
Cest donc le dos à la porte, que jai entrepris de recommencer ma consciencieuse astication nocturne.
Cest alors que jai entendu le bruit de clés dans la serrure de ma porte : il sétait probablement trompé ! Jentendis le léger grincement des gons sans pouvoir y faire grand-chose : dans ces bâtiments, il est mal vu de senfermer à clé, au risque dêtre soupçonné de cacher des choses de valeur.
Mon voisin est donc entré dans ma chambre, peut-être sans le vouloir, et sest retrouvé nez-à-nez avec mon pantalon posé à lautre bout de la pièce et ma main serré autour de ma hampe. Aucun doute possible : il mavait vu en pleine action, lécran de mon PC ne pouvait que confirmer. Jétais justement en train de défiler les photos HD dun blog dillustrations homosexuelles
Il resta quelques millisecondes légèrement pétrifié, puis après avoir jeté un coup dil sur mon écran puis sur mon entrejambe que je cachais comme je pouvais : jétais nu comme vers ! Quelle honte, jétais pétrifié. Mon dieu, ça deviendrait mon pire souvenir de toute ma vie. Cest alors que tout a basculé : je lai vu esquisser un léger sourire.
Il referma la porte, avec lui à lintérieur, et jai écarquillé les yeux : je pris alors conscience de la situation, me précipitant vers mon pantalon.
- Heu, désolé, je bredouillais.
- Non ! Me chuchota-t-il avec violence.
Faisant mine de navoir rien entendu, je commençais à enfiler mon pantalon. Mais une fois la porte refermée à double tour et les clés soigneusement rangées dans sa poche, mon voisin se précipita sur moi, me poussant légèrement contre mon bureau, me prenant le bras fermement. Je prenais toute la mesure de notre différence de gabarits. Jétais fin, les bras extrêmement maigres, lui était légèrement plus petit que moi, mais bien plus épais. Il devait soccuper en faisant du rugby. Toujours est-il que sa main faisait largement le tour de mon bras, quil bloquait totalement. Jétais mal. Jallais me faire péter la gueule et je ne pouvais espérer que men tirer sans dents cassées.
- Jai raté mon coup cette nuit putain. Je nai pas réussi à baiser, fais chier, articula-t-il dun ton monolithique.
- Ha merde, désolé pour toi me-mec, je bredouillais. Ça marchera peutete-peut-peut-être pardon , ça marchera peut-être mieux demain ?
Je sentais son haleine alcoolisée, cétait une violence supplémentaire. Il nétait pas vraiment dans son état normal. Jétais nu, je ne débandais pas. Bordel, cétait fini pour moi, je vais terminer aux urgences, défiguré, cest sûr.
- Tu vas me sucer, là, maintenant.
- ATTENDS, DE QUOI ?
Il me saisissait encore le bras, alors jai tenté de me dégager avec mon autre main. Il renforça son étreinte, et utilisa son autre main pour me saisir mon deuxième bras. Sous le choc je navais pas réagi avec rapidité. Jétais totalement bloqué.
- Nan, sérieux, tu vas me sucer, et en silence.
Jétais complétement vaincu. Ce mec faisait probablement deux fois mon poids en muscle, en plus davoir une demi-tête de plus que moi. Probablement un futur champion de rubgy. Je tentai lhumour.
- De quoi ? Haha sérieux mec, rentre chez toi, tes ivre mort là.
- Tas pas compris gars. Là tu vas me sucer au lieu de te branler. Jai vu tes sites, taime ça, et moi je suis teeeellement en manque.
- Jamais de la vie, tes dingue ou quoi ? Jai fait.
- Sérieux. Ne bouge pas.
Il a sorti son téléphone. Jai retenté de me dégager, mais rien à faire, je nétais juste pas assez fort. Il sest reculé un peu tout en continuant de me saisir, il a pointé lobjectif de son téléphone vers moi. Jai entendu un *clic*.
- Si tu me suces pas, jenvoie ça à ta copine. Il me montra la photo : on me voyait à poil, lintégrale, avec mon écran juste derrière.
- Nimporte quoi, tas même pas le numéro de ma copine.
Mauvaise idée. Il chopé mon téléphone sur le bureau, juste à côté de moi.
- Bah si. Et il prit en photo aussi son numéro.
- Okay, okay. Bon, je vais te branler daccord, et tu supprimes la photo ?
Je narrivais même pas à croire ce que jétais en train de dire. Il me lâcha le bras.
- Si tu tarrêtes avant jenvoie le message, sale pute, il ma lancé.
Alors il ma poussé pour sassoir sur le bureau, en retirant difficilement son jean. Ses fesses étaient posées sur mon clavier dordinateur. Son caleçon était déformé par une bosse gigantesque.
- Vas-y.
Jai pris mon courage à deux mains. Je navais jamais eu dexpérience gay avant, mais jassumais clairement mes attirances bisexuelles à mes amis. Cétait le moment dy aller. Jai saisi son caleçon pour le tirer.
Malgré lalcool, son sexe était parfaitement dur. Cétait un magnifique chibre légèrement plus épais que la moyenne, de ce que jen avais vu sur internet. Il me visait, prêt à me cracher dessus. Jai regardé ce mec qui mavait dominé si facilement dans les yeux.
- Allez, astique putain, cest pas comme si tu savais pas comment faire, haha, lâcha-t-il un peu trop fort à mon goût. Pitié, je suppliais tous les dieux que mes voisins navaient pas entendu ça.
Jai commencé à faire un mouvement de bas en haut, en mefforçant de continuer à le regarder dans les yeux. Sans vraiment me lavouer, cette situation mexcitait au plus haut point, à un tel niveau que javais envie de me branler en même temps. Dans le doute, jévitai.
Il ressorti alors son téléphone. Je le regardais impuissant lancer ce qui pouvait être soit une photo, soit carrément une vidéo. Dans tous les cas, jétais coincé.
- Souris à la caméra, lopette.
Je ne souriais pas, justement, et jétais concentré à abréger cette situation le plus vite possible. Javais donc entrepris de lui malaxer les couilles par la même occasion, ce devait offrir un formidable plan pour sa carrière de réalisateur de film X.
- Allez, maintenant tu suces.
Je le regardai avec des yeux ronds.
- Je.. Je nai jamais fait ça, jai pas envie.
- Tu veux que je poste ma vidéo sur Facebook alors, lança-t-il en sallongeant plus fortement sur le bureau.
Aucune échappatoire.
Je crois que ma volonté sest brisée à cet instant précis. Jai pris son chibre dans ma bouche, et je lai sucé. Jai fait au mieux, sans baver. Son sexe était propre, il sentait bon. Mon voisin prenait son pied, allant jusquà me saisir la tête en signe de domination. Je nai jamais eu limpression dêtre aussi humilié de ma vie. Je mappliquais malgré tout, passant du temps sur son gland, à vitesse constante.
Et puis au bout de longues minutes, il se cambra légèrement, en expirant de manière bruyante. Je reçu ses jets de sperme à lintérieur de la bouche, jusquà la glotte. Ne trouvant ça pas si mal, jai avalé ! Jessayais de me convaincre que je vivais simplement une expérience, et que javais le droit daller jusquau bout.
- Ho mon dieu salope, jen demandais pas autant ! Mh
Il sessuya avec un de mes T-shirts qui ne trainait pas loin.
- Bordel, ta bouche est vraiment un bon coup. Tu ferais un bon sextoy, me glissa-t-il. Il me caressa la tête avec une soudaine tendresse, à la manière dun chien qui avait rapporté los.
Jeu du mal à parler, parce que jessayais encore de tout avaler et que ma bouche me faisait mal.
- Pitié, sil te plait, supprime les photos et les vidéos, pitié, pitié. Je pleurais.
Il finit de se nettoyer les mains dans mes cheveux. Il semblait bien plus sobre que tout à lheure.
- Désolé, je peux plus.
Une énorme vague de terreur me parcourra léchine.
- P.. Pourquoi ?
- Cest déjà envoyé sur le facebook de ta copine. Et salope, cest vrai quelle est bonne !
Il claqua la porte derrière lui. Il avait pris mes clés.
Sur mon téléphone, je retrouvais des messages envoyés de mon profil à ma copine le mois dernier lui partageant en secret ma bisexualité. Puis plus bas, des messages venant de ce soir, trois photos me représentant humilié, des mains entourant mon visage et un chibre enfoncé dans ma bouche, qui souriait et regardait la caméra. La légende disait : « Enfin ! ».
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