Une Gamine Géniale Me Redonne Confiance

J’ai vivement protesté cette fois. Je frappe où ça fait mal; cela lui apprendra à douter de ma virilité. Cocu, passe. Essuie pied, NON. Je sais mordre parfois, malgré mon désir de vivre en paix . Il ne faut pas trop me chercher :
- Nora a une maison, si elle veut recevoir Richard, elle pourra l’accueillir chez elle. Je le lui conseillerai à la prochaine vexation.
Ma révolte a fait son effet. Le dimanche, après les orgasmes délirants du samedi avec Richard, Louise a voulu nous comparer. Je me suis avantageusement comporté. Louise m’a flatté avant d’imposer une nouvelle règle :
- Mon chéri, je sais que mon aventure avec Richard te chiffonne. (Notez l’euphémisme). Tu es un bon mari. Pour t’épargner de subir nos manifestations de bonheur, ne serait-il pas préférable de déplacer nos rencontres. Nora veut bien nous accueillir pour 24 heures, chez elle, le vendredi soir. Je te reviendrai le samedi, aimante comme une bonne épouse.
Elle a adopté un comportement prévisible. Quand elle se fend d’un compliment, il faut attendre un désagrément dans la foulée.À quoi bon protester ou refuser. Serait-elle inconsciente ou devenue folle ? Elle impose, elle va me tromper à l’extérieur. C’ est sans doute anodin, inexistant pour Louise : elle demeurera « bonne épouse » croit-elle . Il faut oser le dire ! Ça va faire jaser dans notre quartier où tout se sait. Croit-elle, par ailleurs, que je supporterai longtemps ses caprices ?… De plus Nora les recevra. Donc du vendredi soir au samedi soir, je serai célibataire. Seule concession obtenue : le samedi soir, alors que Louise se reposera de ses amours adultères, et se remettra de ses courbatures sportivement gagnées, elle autorisera Nora à me dorloter un peu. J’ai le choix, ou on s’accorde ou elle me quittera, je le sens au son de sa voix. Un bon accord valant mieux qu’un mauvais procès, la mort dans l‘âme, je cède. Une fois encore.

Avec le temps l’escapade du vendredi se prolonge.

Personne ne vient à moi le samedi. Puis personne le week-end. Un lundi midi, je ne trouve ni femme ni repas. La maison de Nora devient peu à peu leur base habituelle. Louise revient irrégulièrement, environ deux fois par semaine, et étrangement sans Nora « occupée à ranger sa maison ».
Au bureau, Chloé de son côté se réjouit, elle constate les absences fréquentes de son père hors de son domicile et se félicite de la réussite de son plan. Une dénommée Nora l’héberge et son père paraît plus heureux. Bien que cette compagne semble une dévoreuse d’homme.
- C’est vrai, toi, Hervé, tu reprends des couleurs; au contraire mon père semble de plus en plus fatigué. Il est trop jeune pour décliner. Ne pourrais-tu pas conseiller à cette Nora de montrer moins d’appétit ?
- Ton plan a abouti à un résultat inattendu : ton père réjouit deux femmes. Lui, Nora et ma femme vivent le plus souvent chez Nora depuis un certain temps. Il s’est montré gourmand, un peu trop peut-être après des années de privation.
- Et toi ? Tu vis seul?
Je ne nie pas, je me tais. Faute de trouver un repas chaud chaque jour chez moi, je décide d’aller manger à la cantine régulièrement. Je suis contraint de passer l’aspirateur et de laver mon linge. La penderie de Louise se vide quand je suis absent. Par ci, par là, elle vient s’inquiéter de mon sort et passe une nuit avec « l’homme de sa vie ». On baise parfois, sans doute quand Richard a préféré Nora. Est-ce encore de l’amour ? Où est passée la passion ? Il y a dans son comportement plus de rage que d’enthousiasme. Un mal intérieur la ronge, elle n’en parle pas. J’ai la vague impression d’être un pis-aller, à la limite, (mais est-ce possible ?) je sers à attirer l’attention des deux autres.
Je veux connaître la provenance de deux gros bleus sur sa jambe. Elle a fait une chute dans un escalier. Elle a perdu la mémoire quand je veux savoir comment elle porte des traces sur les seins. Les marques sur les fesses datent d’une autre chute.
Ces chutes à répétition m’intriguent, mes questions l’indisposent et elle espace encore ses visites à domicile. Trois semaines, je reste sans nouvelles. La machine à laver de Nora tombe en panne. Louise me téléphone du quartier comme si on la séquestrait : elle passera avec Nora et Richard pour prendre notre lave-linge qui rendra plus de service à trois personnes qu’à un homme seul. Là, Richard dépasse les bornes, il a de quoi en acheter une. Ma femme, ma machine à laver, quoi encore ?
Le stage de Chloé se termine ce vendredi, à midi, par un pot . La coquine, pour me narguer, maintenant que son rapport de stage a été approuvé et signé, se présente ce matin dans la tenue du premier jour. Comme le premier jour, elle attend une sortie de Lydie pour renverser une pile de dossiers. À ce moment, je relève une différence dans sa tenue : elle se penche pour ramasser, jambes raides et écartées, croupe haute et bras tendus : elle fait doucement pour me laisser constater l’absence totale de culotte. Ah ! Si son père prenait la peine de veiller sur son au lieu de se dépenser avec les deux salopes. Passe encore pour la veuve, mais Louise, mariée. Évidemment elles le tiennent par la queue, elles s’étaient fait les mains avec la mienne.

D’elle-même Chloé contrôle méthodiquement qu’aucun papier n’est parti sous les meubles. Sa chatte bâille, mon sang bout. Faire un coup pareil à un homme marié, sevré de relations sexuelles, lui étaler sous le nez un mignon petit cul et une jeune fente aux lèvres rebondies relève d’un sadisme innommable. Quelle famille !
- Tu m’as dit que ta femme t’a quitté. Toi, si gentil. Permets-moi de venir te préparer un repas ce midi. Ce sera pour te remercier de tes bons conseils durant mon stage.
- Ce n’est pas prudent, petite. Enfin si tu l’offres si aimablement, viens.
- Jamais je n’ai été lesbienne. Mon père, malheureux en amour, m’avait raconté que ta femme avait dévoyé celle qu’il aimait. J’ai voulu te mettre en garde.

Mais Chloé n’est pas venue pour bavarder.
- Je n’aurais pas dû me mêler de tes affaires. Je me sens coupable. Toi si droit et si gentil. Pardonne-moi.
- Tu n’y es pour rien. C’est la vie. Je me suis mal débrouillé, et puis si ma femme est partie, c’est son affaire. Un jour ou l’autre elle aurait fait ses valises, alors autant la laisser poursuivre ses rêves : c’est ma façon d’aimer, ne pas retenir de force ou par ruse.
- Je ne comprends pas. Plus je te regarde, mieux je te connais, plus je me dis que tu es un mec ouf. Ta Louise est aveugle ou dingue. Tu sais ce qui me ferait plaisir ? Je voudrais voir ton grand lit à trois places, je n’en ai jamais vu.
Qui lui a parlé de ce lit ?Je lui montre le chemin. La coquine saute sur le matelas et en moins de deux se retrouve nue.
- Monsieur, fais-moi l’amour !
La cuisinière est médiocre. Mais la fille sans culotte qui s’est installée dans le grand lit en retirant ses quelques grammes d’habits est de toute beauté.
- Rhabille-toi, tu es folle ? Que dirait ton père ?
- Que t’a-t-il déclaré en enlevant ta Louise ? Lui, c’est lui. Moi, c’est moi. Allez, viens, j’ai envie de toi depuis si longtemps. Maintenant nos relations professionnelles terminées, nous pouvons faire l’amour sans problème, on ne pourra pas t’accuser d’user de ta position hiérarchique pour r de moi.
- Rhabille-toi, Chloé.
- Ah ! Je ne suis pas assez belle pour toi ?
Couchée sur le dos, elle passe ses phalanges sur le haut d’un sexe beau à croquer. Je te plais ? Oui ? Alors prends-moi.
C’est le comble de l’invraisemblable. Comment comprendre qu’une jeune fille se jette aussi spontanément dans les bras d’un trentenaire abandonné ? Ma femme m’a quitté, c’est mauvais signe, je ne dois pas être « un bon coup ». Elle ne me l’envoie pas dire :
- Ou bien, tu n’as rien dans le caleçon et c’est pour ça…
Oh ! Ça fait mal, j’enrage, je craque. Tant pis s’il y a un piège. Je vais lui montrer… Je ne rêve pas, elle m’attend.
Ses bras levés vers moi ramènent à leur place deux seins déjà lourds, aplatis par la position, ses lèvres s’ouvrent et le mouvement de la langue pointée en forme de « u » est un appel. Je m’allonge le long du jeune corps, mes mains caressent le velours de sa peau, la font frémir. Nos bouches s’unissent. Je savoure un baiser merveilleux, les yeux plongés dans ses yeux rieurs. Elle m’offre ses seins. Je les couvre de baisers. Sa main appuie sur mon crâne, pousse et ma bouche se pose sur le pubis où fleurit une toison ébouriffée.
- Mange-moi
Je lui bouffe la chatte. Elle l’a voulu. Je ne me retiens plus, langue, lèvres, doigts. L’appétit vient en mangeant. J’ai faim d’elle, je lèche, j’aspire et j’avale le jus de son sexe. Mon nez s’emplit de son odeur fraîche. Elle m’appelle pour une nouvelle étreinte, hume le parfum de son sexe sur mon visage, suce son propre suc sur mes doigts.
- Prends-moi, fais-moi jouir. Sois sans crainte, tu l’as constaté, je ne suis plus vierge, et aujourd’hui je t’appartiens.
Son ventre bouge sous mon poids, ses jambes servent d’appui à l’offrande de son bassin et ses doigts fins me conduisent à l’entrée de son paradis. Quand je la pénètre, elle me trouve « fort », quand je lime elle dit « encore », quand je la défonce, elle me dit haletante « plus fort ». Elle me tient prisonnier de ses bras et de ses jambes. Elle me crie « je t’adore » et je l’expédie dans un orgasme fou où elle semble s’évanouir quelques secondes. Elle me revient souriante, heureuse, mais non repue. Elle prend les commandes, goûte sur ma verge le mélange de nos fluides, lape à coups de langue rapides et courts le long de ma tige, s’acharne à me rendre ma rigidité et s’embroche sur mon pal en riant. Elle joue à la sorcière sur mon manche à balai, monte et descend gaiement, s’esclaffe quand son élan lui fait perdre ma massue, quand mon gland quitte le losange de son fruit acidulé, le bel abricot.
- Alors, « Monsieur », c’est bien, j’aurai des compliments. « Monsieur » que dirait Louise ?
La mise en boîte nous secoue de rires. C’est un amour jeune, gai, la célébration de son « mimi » de son « minou », c’est la fête à « minette ». Sa « moule » réclame une lichette, son « berlingot » veut être sucé, sa chatière demande à mes doigts de trouver son point G. Tout l’amuse, tout la fait rire. Elle s’agite sur mon majeur qui a trouvé le bon emplacement, connaît un orgasme foudroyant. Elle jure de me faire retrouver ma gaîté, ma joie de vivre. Je pourrai compter sur elle, si jeune et pourtant si mûre. Je promets de la rendre heureuse. Fol après-midi, je revis, elle s’endort dans mes bras. Je la contemple, ému. Quel avenir ? Je me souviens, Louise et moi étions aussi fous.

La sonnette me tire de mon état de béatitude. J’abandonne la couche du miracle, me vêts, descends. Ils sont trois, Richard, Nora et Louise.
Elle veut emporter son lave-linge. Ils accepteront un café suggère Richard. Nous buvons au salon. Louise est pressée. Richard prend la main de Nora :
- Hervé, garde cette machine, j’ai ce qu’il me faut. Nora et moi t’annonçons nos fiançailles et souhaitons te rendre ton bien le plus précieux, Louise, ta femme.
Louise vire au vert, échoue sur le canapé à galipettes, seule, en larmes.
- Ni Nora ni moi n’avons réussi à nous défaire d’elle. Elle parasite notre couple malgré nos efforts. À toi de la ramener à la raison. Jamais je n’ai eu l’intention de te la voler. Nora a fait son choix et veut devenir ma femme. Elle souhaite une vie normale dans un foyer normal, à deux.
Louise se lève, flageole sur ses jambes, sort et claque la porte comme d’habitude lorsqu’elle se fâche. Elle revient presque aussi vite en hurlant :
- Qui est cette créature dans mon lit ? Il suffit que je tourne le dos cinq minutes pour que tu me trompes. Dégoûtant ! Je vais crever cette putain. Tu les prends au berceau maintenant. Salaud.
La porte s’ouvre encore, apparaît dans sa tenue provocante, ma petite Chloé.
- Ah ! Bonjour papa, tu me présentes ta fiancée… Enchantée…
Louise est muette, assommée par l’aplomb de la donzelle. Richard tombe des nues mais ravale sa colère.
- Au revoir, chef, me dit la tendre Chloé en se marrant. Devant son père médusé et les deux femmes, Chloé me fait une bouche… Si quelqu’un a eu des doutes sur la raison de sa présence, il est guéri.
Je la raccompagne.
- Tu pars déjà ?
- Oui, mon copain m’attend dans sa voiture devant la porte. Je lui avais fixé rendez-vous à dix-huit heures, il est très ponctuel. Embrasse-moi encore… et rappelle-moi si tu es seul : je te consacrerai mon samedi après-midi, jusqu’à mon mariage.
Elle lève les yeux, toujours hilare :
- Ah ! Au revoir, Louise ! Et merci pour le cadeau.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!