Un Sacré Mariage
Ce mariage, Rosy sy préparait depuis des mois. Pas pour elle (non, elle avait déjà donné et vivait désormais en célibataire endurcie) mais pour sa fille. Comme quoi lexemple parental ne sert pas toujours. Et même au contraire. Le mariage aurait donc lieu dans un village de la Creuse, département réputé pour le nombre de ses vaches et pour la minceur de ses infrastructures ferroviaires. Rosy avait invité son amie Carine, avec laquelle elle avait accompli naguère quelques frasques sexuelles, ce qui crée toujours quelques complicités. Là, il nen était plus question. On ne plaisante pas avec le mariage, surtout quand il est religieux.
Avant le grand jour, Rosy avait procédé à quelques formalités indispensables. Elle sétait dabord acheté une robe dété au ton vaguement léopard dont elle supposait quelle mettrait son corps mince en valeur. Après tout, pourquoi ne pas séduire dans un jour comme celui-là ? Elle serait « quinquagéniale » avec ça. On se défend comme on peut quand on a lâge de marier sa fille.
Puis elle avait contacté le curé de la paroisse pour réserver léglise. Une voix chaude et amicale lui avait répondu au téléphone. Rosy en avait été favorablement impressionnée car elle sattendait à une voix chevrotante de vieil abbé proche du paradis. Rendez-vous fut pris avec le curé pour régler les détails, notamment financiers, car un mariage à léglise, cest tout sauf gratuit.
Le jour venu, Rosy sonna au portail du presbytère de ce village de la Creuse perdu au milieu des bois et des prés. Un type en sortit en bras de chemises, barbu et décoiffé, le poitrail velu bien en évidence, tout à fait le genre ouvrier agricole très sexué. Tiens, se dit Rosy, le curé a un copain.
- Cest à quel sujet ? demanda lhomme.
- Euh, pour un mariage, répondit Rosy en se présentant.
- Mais entrez donc, je vous attendais !
Rosy bredouilla. Ainsi donc, ce type rural aux bras velus et puissants était le curé.
- Appelez-moi Alphonse, cest mon prénom. Oui, je sais, cest un peu démodé mais je ny peux rien, jai été baptisé ainsi et je my suis fait.
Bien quagnostique, pour ne pas dire athée, Rosy était assez séduite par cet homme déglise dallure virile et à la voix chaude. Elle y repensa sur la route du retour et fit part de ses commentaires à Carine par téléphone, tout en roulant :
- Hep là, ne temballe pas, un curé reste un curé, lui répondit son amie, qui se vantait dêtre très pieuse et pratiquante, sans pour autant être une oie blanche, mais cest un autre sujet.
Le jour J arriva enfin. Rosy ne savait plus où donner de la tête, les sollicitations arrivaient de partout en même temps. Les problèmes à régler nen finissaient pas. A commencer par la nervosité de sa fille, vraiment insupportable. Carine était venue, comme promis, vêtue dun ensemble blouse-pantalon très seyant mettant la profonde vallée de ses seins en évidence.
- Tu es sûre que cest convenable daller à léglise avec ça ? demanda Rosy.
- Et toi, avec ta robe de cougar fendue à la cuisse ? Jespère que tu vas mettre un slip, contrairement à tes habitudes.
- Pas sûr, je minterroge, répliqua Rosy, toujours adepte de la provocation.
Avant la cérémonie, les deux filles se rendirent au presbytère pour régler les derniers détails. Sans le dire ouvertement, Carine avait hâte de découvrir ce fameux curé.
Celle-ci se déroula de la manière la plus classique, mais Carine et Rosy navaient dyeux que pour le curé Alphonse, majestueux dans sa tenue chamarrée, très éloquent dans son sermon. Si bien quune idée vint à lesprit de Rosy : linviter pour le repas du soir. Ce nétait pas prévu mais une assiette de plus ou de moins ne changerait rien. Elle le chuchota à loreille de Carine, sa voisine déglise, qui désapprouva mezzo voce :
- Tu es folle ! Cest un rite paien indigne dun curé.
- On verra bien.
En définitive, le curé ne marqua pas la moindre hésitation pour répondre favorablement à linvitation, arguant quun représentant de Dieu à une aussi belle fête serait placer cette union sous un bon présage. Carine eut lair sceptique mais Rosy rayonnait. A se demander si, des deux, ce nétait pas elle la chrétienne
Le repas avait lieu dans une salle des fêtes réservée pour loccasion. Il y faisait une chaleur détuve et les dames nen finissaient plus de se découvrir. Rosy se félicita davoir opté pour le fourreau léger léopard. Elle se demandait comment faisait le curé, assis juste devant elles, pour supporter sa soutane tout en mangeant comme quatre.
- Je te dis quil est à poil dessous, murmura Carine.
- Tu fantasmes, répondit Rosy.
Elle avait à peine formulé ces propos quelle laissa tomber sa serviette par terre. Carine sécarta pour la laisser la ramasser mais Rosy sattarda plus quil nest convenable la tête sous la table. Quand elle se releva, elle était rouge. Elle murmura à loreille de son amie :
- Tu avais raison
Carine pouffa dans sa serviette. Le curé surprit leur complicité.
- Quest-ce donc qui vous fait rire, mesdames ?
- Euh, rien, une histoire entre nous, bredouilla Rosy, infiniment troublée par ce quelle avait vu : une solide paire de cuisses velues encadrant un magnifique braquemard au repos. Le curé Alphonse riait dans sa barbe :
- Vous pratiquez la spéléo ? Cest un sport où on fait de belles découvertes, nest-ce pas ?
Carine pouffa encore. Rosy prit le curé au mot :
- En principe, ce sont plutôt les hommes qui font de la spéléo mais il est vrai quun curé est un homme à part.
- Comment à part ? Moi aussi, jaime les explorations souterraines.
Et sur ces paroles, il laissa tomber sa serviette par terre et sattarda pour la ramasser. Rosy, mue par un réflexe, écarta légèrement les cuisses, regrettant de ne pas avoir pris Carine au mot en se débarrassant de son slip comme elle aimait à le faire par temps chaud.
- On voit de jolies couleurs dans certaines grottes, répliqua-t-il en se relevant, nullement troublé. A lévidence, lalcool avait désinhibé non seulement les dames, mais aussi le prêtre.
Le repas sacheva tard dans la nuit. On dansa, on chanta, mais le curé Alphonse séclipsa, ne voulant pas choquer les âmes pieuses.
Rosy dormit mal. Dans son sommeil troublé, elle voyait les deux grosses boules balançant entre les cuisses du curé. « Il ma mis le feu » admit-elle in petto. Et dire quil fallait quelle aille le payer dans quelques heures
Quand elle se rendit au presbytère, elle sonna mais personne ne répondit.
- Hem hem, fit Rosy, décidée à ne pas espionner plus longtemps le couple, car cen était un, fût-il incongru.
- Ah vous voilà, vous, répliqua lhomme déglise sans se démonter, au sens propre comme au figuré. Approchez un peu je vous prie, que je vois de plus près la jolie grotte aperçue hier soir.
Rosy avait troqué la robe cougar pour une jupette largement au-dessus du genou, car elle comptait bien séduire le prêtre pour sa visite. Mais une fois de plus, cette garce de Carine lavait devancée. La main puissante lui attrapa le genou, lattira vers la chaise et se glissa entre les cuisses de Rosy. Celle-ci frémit de tout son corps. Une main de curé était en train de se frayer un passage vers son slip. Il fallait vraiment être dans la Creuse pour voir ça. Cest alors que Carine se releva et commença à se mettre à poil :
- Bon, monsieur le curé, va falloir assumer maintenant. Je ne suis pas venue pour entendre la messe et ma copine non plus. Et gardez votre soutane sil vous plaît, ça me donne des idées.
Carine se positionna cul en lair, prête à se faire prendre en levrette. Le formidable pénis du curé neut aucun mal à se frayer un passage devant létroite minette de Carine, que la situation avait parfaitement lubrifiée. Rosy avait glissé sa tête sous la soutane arrière et laissait courir sa langue sur les bourses bien remplies du prêtre, lequel en fut tellement stimulé que Carine cria de plaisir. Le petit jeu dura un bon moment jusquà ce que Rosy interpelle son amie :
- Bon, tu as eu ta part, à moi maintenant, nom de Dieu !
En un clin dil, elle se débarrassa de sa jupette, de son slip, de son chemisier et de son soutien-gorge pour sasseoir sur la table de la sacristie, coudes posés et cuisses ouvertes :
- Allez curé, fais-moi ton offrande avant que je te paye le mariage.
Nullement désarçonné par la verdeur du langage de la mère de la mariée, le prêtre releva sa soutane et senfonça résolument en Rosy :
- Hou, vous êtes fondante, ma sur, je vois que je vous fais de leffet, dit-il en la percutant virilement, arrachant à sa partenaire des cris de gorge témoignant de son plaisir intense. Le curé y allait de bon cur, dautant que Carine lui mettait en même temps le doigt dans lanus, de quoi lenvoyer en enfer pour un bout de temps. Puis ce fut autour de Carine de recevoir sur le sol de la sacristie lhommage dans la position du missionnaire, expression qui prenait tout son sens vu la position de la soutane, relevée jusquà la taille du curé. Le petit jeu à trois dura un bon moment car lhomme déglise était dune endurance rare et ce furent finalement les deux amies qui demandèrent grâce, laminées par les coups de boutoir du chibre béni. Lequel les arrosa copieusement à tour de rôle de son sperme sacerdotal.
- Eh bien, monsieur le curé, vous voilà soulagé pour un moment ! sexclama Carine, qui persistait à vouvoyer son partenaire, comme une marque de respect très chrétienne.
- Merci mes surs pour avoir offert vos faveurs à une pauvre âme solitaire, Dieu vous le rendra, répliqua le prêtre en se rajustant. On se quitta respectueusement, Rosy nayant pas oublié de remettre à lofficiant le chèque du mariage religieux.
Sur le chemin du retour, Carine et Rosy échangèrent leurs impressions :
- Celle-là, on ne lavait encore pas fait, je me demande comment on va le prendre là-haut, murmura Carine.
- Tinquiète, il regardait ailleurs. Et quand on sera vieilles, ça nous fera un sacré souvenir. Finalement, je crois que je vais me mettre à fréquenter léglise sur mes vieux jours, conclut Rosy.
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