Vue Sur Croupe
Louise réagit à mon accusation :
- Ah !
Pardon. La douleur de la déception mégare. Jai cru que tu aimais te partager, que tu prenais plaisir à changer de femme, à tirer Nora ou à me prendre avant ou après elle. Tu ne te plaignais pas, tu ne me blâmais pas, tu nexigeais pas quelle quitte la maison, que nous cessions de nous lutiner, de nous unir. Jai pensé que le spectacle que nous te donnions te fichait des frissons et lenvie de nous rejoindre. Me suis-je trompée?
- Oh Oui. Sur le moment jai été anéanti par la découverte de votre liaison charnelle « talée sans pudeur parce que vous pensiez être seules,et jen suis tombé sur le cul, au sens propre comme au figuré. Je ne soupçonnais pas tes penchants saphiques et tout à coup je découvrais crûment la lutte lascive de deux femmes folles de leur corps tordus de volupté. Je navais pas imaginé cet enfourchement de vos jambes qui vous poussait vulve contre vulve à des frottements acharnés et qui soulevait vos deux bassins accolés. Ensuite jai vu que la relation était sexuelle mais aussi sentimentale. Pour ne pas te perdre complètement je me suis soumis à ta volonté de continuer ta vie avec elle. Une certaine dose de curiosité a facilité mon acceptation du fait accompli. A lévidence vos corps ne pouvaient plus se passer lun de lautre. Ma curiosité cependant a vite tourné en agacement.
- Mais cela ne ta pas empêché de pénétrer Nora autant de fois.
- Avais-je le choix? Pour rien au monde je ne voulais te perdre. Pourquoi, je me le demande aujourdhui ?
-Parce que, maintenant, tu veux bien me perdre ?
- Je taimais alors, malgré ta conduite extravagante et tu menaçais de partir avec elle. Ma lâcheté ma desservi puisque tu as fini par partir malgré tout. Je naurais pas dû attendre ton départ, je naurais pas dû inviter Richard, mais jaurais mieux fait de vous foutre à la porte, toutes les deux, à poil, comme vous étiez sur le lit, de vous envoyer au diable et de divorcer.
- Oh Non. Moi aussi je taimais. Je vous aimais, javais besoin de votre amour. Si tu savais comme Nora a changé après larrivée de Richard. Je suis devenue la cinquième roue de la charrette quand nous avons emménagé chez elle. Fini le grand lit et la chambre commune. Jai eu droit à un lit simple dans une chambre vide, tournée vers le nord et avec vue sur la maison où tu vivais seul. Les conditions de la mélancolie étaient réunies dans ma prison sentimentale. Une fois ou deux par semaine Richard minvitait dans le lit de Nora et nous ordonnait de nous câliner avant de me sauter sous la surveillance de Nora et avec le concours de ses doigts. Elle le préparait, elle écartait mes lèvres et les pinçait au passage, pour mexciter disait-elle en riant, avant lintromission de la verge. Au plus fort du plaisir, elle nous séparait et prenait ma place. Javais à peine le droit daspirer hors de son vagin le sperme de Richard.
- Quoi? Dès le début ? Pourquoi as-tu insisté ? Tu aurais pu revenir.
- Jai cru à une mise à lépreuve pour savoir si mon amour était sincère et durable. Cette preuve dintérêt me rendait tout supportable. On me testait, donc on pensait à moi : cela me faisait plaisir et me poussait à reculer les limites des mauvais traitements, par amour ! Au bout dun certain temps, les vexations nont plus été plus fortes que mon désir de revenir. Je tavais quitté, blessé gravement et je jugeais impossible de réintégrer notre demeure, javais trop honte de ma conduite.
- Si tu mavais aimé, tu naurais pas hésité.
- Parce que je taimais je ne voulais pas tinfliger le fardeau que jétais devenue. Le comportement de mes ex-amoureux prouvait que jétais une mauvaise femme; tu mavais prise comme jétais, je ne pouvais pas toffrir ce cadeau empoisonné une deuxième fois. Maurais-tu reçue ?
- Où es-tu à présent ? Tai-je accablée, rejetée?
- Pas encore
mais .
- Je noublie pas que tu es propriétaire pour moitié de cette maison. Daccord, tu peux tinstaller dans cette chambre.
- Pour aujourdhui ou pour plus longtemps ? Ça marrangerait. Je voudrais avoir le temps de me retourner, tu comprends,de me reconstruire. Qui sait, nous pourrions
- Nous pourrions quoi ? Nous aimer de nouveau ? Rebâtir ce que tu as si assidûment déconstruit ? Hélas, je ne men sens plus capable après autant de jours pendant lesquels tu mas traité comme quantité négligeable, depuis ta première trahison dans les bras de Nora, puis ta lutte pour taccaparer Richard ici, et enfin et surtout depuis ta dernière visite déjà si lointaine et si rapide.
- Tu ne veux plus maimer? Quallons-nous devenir? Mais tu me permets dhabiter ici. Je ten remercie.
- Ne te fais pas dillusions. Je théberge à mes conditions. Tu les observeras ou nous arriverons à la solution définitive : nous vendrons la maison, rembourserons nos emprunts et naurons que des miettes à partager lors de notre divorce. Mon dossier de divorce est déjà bien fourni, ta prochaine « erreur » fera déborder le vase.
- Cest vrai, tu me laisses une chance? Tu ne divorces pas immédiatement ! Crois- moi, je ne ferai plus derreur; promis, juré. Tu as constitué un dossier ? Où est-il ?
- Non, ne membrasse pas. Jai pris un avocat et nous étions sur le point de passer au tribunal. Alors au premier faux pas, tu ny couperas pas. On passe à mes conditions, veux-tu les entendre ?
- Jattends lénoncé de tes conditions.
- Pendant les trois prochains mois, comme tu me las fait subir, plus longtemps que trois mois dailleurs, tu nauras plus de relations sexuelles ni avec Nora, ni avec Richard, ni avec aucune femme ni aucun homme dans cette maison. Bien entendu, tu nessaieras pas de me séduire.
- Va pour les autres! Je les déteste. Mais si je remarque chez toi des signes de désir, si je vois une bosse, là, dans ton pantalon, pourrai-je voler à ton secours ?
- Rien. Dailleurs tu as vu la petite dans le grand lit : elle ma promis ses samedis après-midi, jai bien lintention de partager avec elle des heures de bonheur. Alors je lui confierai le soin de réduire ma bosse, au moins une fois par semaine
- Tu es plus cruel que Nora et Richard réunis et Dieu sait sils mont fait des vacheries pour me décider à partir. Tu veux te venger, sache que jai expié en grande partie mes fautes. Pas ça, sil te plaît, pas cette Chloé !
- Je regrette, cette condition nest pas négociable. Tu refuses ? Nous arrêtons la négociation et je tappelle un taxi.
- Hervé, ne fais pas ça, ne me chasse pas Daccord : Je quitterai la maison le samedi après-midi, pour ne pas entendre jouir cette fille. Mais nest-elle pas trop jeune pour toi ?
- Lâge de Richard, plus âgé que moi de cinq ans , a-t-il été un obstacle à vos jeux ? Lorsquon peut faire les gestes de lamour, la différence dâge na pas dimportance. Ne tinquiète pas, Chloé doit se marier dans quelques mois et notre liaison ne durera pas plus longtemps.
- Cest du propre, tu vas coucher avec une fiancée. Toi, je ne te reconnais plus. Tu as drôlement changé Vous avez tous changé
- Grâce à toi. Ah ! Ne te réjouis pas, Chloé a prévu de se trouver une remplaçante dans mon lit. Garde tes leçons de morale. De ta chambre tu voyais la maison, te souciais-tu de ce que jendurais, seul ? Autre condition, tu as vécu longtemps sans travailler. Nous navions pour vivre que mon salaire. Tu as eu loccasion de tennuyer au point de vouloir te divertir en invitant en mon absence une Nora et peut-être combien dautres personnes.
- Personne dautre, je le jure.
- Oui, mais en cachette.? Tu as détruit ma confiance. .Loisiveté est la mère de tous les vices. Donc pour téviter lennui et toutes les tentations quil charrie, tu devras te trouver rapidement un emploi.
- Je cherche dès demain. Ah ! Si au boulot je rencontre quelque un qui
me fait la cour, que ferai-je ?
- Tu auras le choix. Compte cette fois sur ma vigilance pour que je le sache et que japplique ma règle Si tu me préfère ton galant, si cest lui que tu aimes, fonce, quitte-la maison, suis-le. Mais choisis mieux cette fois . Car ton nouveau départ sera sans retour et lancera la procédure de divorce.
- Y a-t-il dautres conditions?
- Les tâches ménagères seront partagées : cuisine, vaisselle, entretien des parties communes.
- Accomplies ensemble. Je ferai la cuisine, les chambres avec toi ?
- Non, chacun aura sa semaine de corvées. Chacun soccupera de sa chambre. Je nirai pas dans la tienne, tu nauras rien à faire dans la mienne.
- Pourrais-tu me monter mes bagages dans ma chambre, sil te plaît ?
- Tes bagages ou tes poubelles ? Tu as acheté tout ça ?
- Non ce sont des affaires que jai emmenées progressivement.
- Tu as su les emporter seule ? Eh! Bien , débrouille-toi. Ne me prends plus pour ton larbin.
Avec une moue de déception mais en silence Louise descend lescalier, arrive près de ses sacs, se penche pour saisir le premier. La couture arrière de sa robe cède sous la pression des fesses rebondies, les deux pans de tissu sécartent et apparaît la pleine lune de sa croupe de femme mûre, moins somptueuse que celle de Nora, mais plus imposante que le jeune et tendre cul de Chloé. A chaque âge ses dimensions. Chloé tout à lheure était attendrissante. Louise, venue sans culotte, réveille mes sens pourtant soulagés. Il faut le reconnaître Louise a une paire de miches des plus appétissantes. Elle a senti le craquement du fil et se redresse aussi vite. La vision a été de très courte durée, suffisante cependant pour contrarier mes résolutions et pour déclencher un début dérection.
Elle navait pas calculé lincident, je nai pas dominé ma réaction spontanée. Je me sens en danger. Reste la question : pourquoi se promène-t-elle sans culotte ? Était-ce une règle de conduite chez Nora pour la rendre disponible à tout moment soit pour une lèche, soit pour accueillir Richard ? Je ne peux mempêcher de poser la question en descendant à son secours. Elle marque un point malgré linterdiction de tenter de me séduire.
- Tu sais, je ne lai pas fait exprès. Cest encore un mauvais tour de Nora qui a voulu que je porte cette robe moulante un peu trop étroite. Je me demandais pourquoi elle insistait tellement. Maintenant je le sais; elle tenait à mhumilier encore
Louise sassied sur lavant dernière marche et se met à pleurer une fois de plus.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!