Petits Jeux Pervers Au Bureau 3-Complices

3- Complices

Avec les semaines, Maud et moi on est vraiment devenues bonnes copines. On a commencé à se voir en dehors du travail. Elle comme moi étions célibataires et n'avions pas de famille trop proche. C'était une fille assez froide et secrète. Je me rendais compte qu'à part moi, elle ne fréquentait personne. Je l'aimait déjà beaucoup en tant qu'amie et complice. Je voyait bien comment elle arrivait a mettre tout le monde à distance et les collègues qui avaient tenté une « approche » en avaient été pour leurs frais. Je me sentait d'autant plus flattée qu'une fille comme elle soit aussi proche de moi. Un soir autour d'un verre après le travail on a eu une discussion qui nous a rapproché un peu plus. Elle m'a dit :

Tu sais, ce qu'on fait au boulot... Ça te gêne pas ?
Ben, en fait, c'est vrai que c'est un peu bizarre mais si on le faisait pas on péterais les plombs, non ?
Peut-être ouais... Mais tu sais, il y a pleins de gens qui trouverais ça carrément dégueulasse. Alors si tu préfère on arrête.
Bon d'accord, on est peut-être un peu salopes de lui faire ça, mais franchement elle le mérite.
C'est clair ! Mais ma question c'est : Est-ce que tu veux qu'on arrête ?
Ben heu...non. Pourquoi tu veux plus le faire ?
Bien sûr que non mais disons que je voudrais être sûre que ça te plaît... tout ça.
Oui oui, j'adore. Répondis-je un peu vite en me sentant rougir.

Maud me fit un grand sourire :

_ On est sur la même longueur d'onde alors ?
_ Ben oui...
_ Ça t'excite pas tout ce qu'on fait ? Me dit-elle, plus bas, en vrillant son regard dans le mien.
_ Si. Répondis-je, rougissant un peu plus.
_ Ouais hein ? Seulement, on n'a pas intérêt à ce que ça se sache tout ça. Écoute Catie, je vais être franche avec toi. Ça fait un moment que je fais ce genre de truc et je vois bien que c'est nouveau pour toi. Moi, je fais ça depuis que je suis gamine.

Ce qui est nouveau pour moi, c'est que c'est la première fois que je partage mon délire avec quelqu'un d'autre. Et j'apprécie vraiment beaucoup ça. Mais comprend moi, c'est mon trip à moi. Je suis pas une gentille fille. Je sais pas si t'est comme moi au fond...
_ Ben, moi tu sais, quand je t'ai vu faire la première fois, c'était bizarre parce que ça m'a surprise, ça m'a fait rire aussi mais ça m'a fait... comme... des frissons de te voir faire. Je vois bien comment ça t'excite de faire ça et du coup ça m'excite aussi. Peut-être qu'en fait je préfère te voir faire que de le faire moi-même. Même si j'aime ça aussi. Ajoutais-je précipitamment.
_ Je suis contente de t'avoir rencontrée Catie, c'est la première fois de ma vie que je ne me sent pas seule.
_ T'est mon amie Maud. Moi aussi je suis contente de te connaître et de faire tout ces trucs ensemble.

Par la suite, notre amitié c'est rene. J'ai réussi à la faire sortir un peu de sa coquille. On se faisait des sorties ensemble. C'était une époque vraiment super, on sortait de temps en temps avec des copains mais ni elle ni moi n'étions dans l'optique de nous maquer. Je voyait bien comment, elle se découvrait de bonnes habiletés sociales. Elle était de plus en plus a l'aise. Évidemment dès qu'on se retrouvaient seules, on parlait beaucoup de cette connasse de Marika et de nos petits jeux pervers. A cette époque j'ai pris conscience de l'importance de ma relation avec Maud et de ce que nous faisions ensemble. Au fur et à mesure que le temps passait, je me rendais compte que nos « activités » m'avaient fait mettre a distance mes préoccupations sentimentales. Même si ça ne me comblait pas sexuellement, j'éprouvais un sacré plaisir à partager ça avec une fille comme Maud.

C'est vrai que d'un coté ça peut paraître dégueulasse mais franchement, elle nous traitait vraiment comme ses suivantes. Je ne vais pas faire l'inventaire de toutes les petites mesquineries qu'elle nous faisait subir mais nous avions appris par nos collègues qu'elle nous surnommait « les blondes ».
Marika était un monstre d'incompétence, c'en était hallucinant. Chaque fois que le directeur pointait un problème, elle nous faisait porter le chapeau de manière complètement injuste. Elle se plaignait a tout le monde de la difficulté à avoir du « personnel compétent ». La plupart de nos collègues n'étaient pas dupes et nous demandaient comment on pouvait supporter de bosser sous les ordres de cette conne. De lui faire toutes ses petites saloperies par derrière ça nous aidait vraiment à tenir le coup. D'une manière ou d'une autre elle devait sentir qu'on avait le dessus sur elle parce qu'elle essayait toujours de nous foutre les boules, de nous traiter comme des moins que rien mais au final ça ne nous atteignait jamais. Au contraire ça nous donnait encore plus envie d'être salope et ça nous enlevait toute la culpabilité qu'on aurait pu ressentir.

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