Dépossession - 4
Un mois et demi que jétais devenu encagé, et deux semaines que nétais officiellement plus un homme mais Docile, et que tous les jours, ou presque, Maitresse passait me voir dans lappartement qui lui appartenait désormais pour que je lui procure un peu de plaisir avec ma bouche. Quelques semaines que je navais ouvert la bouche que pour lécher sa vulve. Je lui envoyais une photo de moi toutes les heures, y compris pendant la nuit, au point que je perdais au fur et à mesure la notion du temps et de sommeil profond. Jétais à présent plongé dans un état second en permanence.
Jétais en train de préparer une salade végétarienne pour ma Maitresse je devenais très bon en cuisine, puisquil sagissait dun des seuls passe-temps que je pouvais mautoriser - quand jentendis le cliquetis des clés contre la serrure. Je ne me retournai pas, un meuble ne se retourne pas quand sa propriétaire entre mais seulement quand elle sadresse à lui. A ma grande surprise, jentendis un voix dhomme, plutôt grave :
- Ha ouais, pour de vrai en fait ! Cest vraiment bizarre !
Je vous le rappelle, toute cette histoire avait commencé parce que mon voisin était revenu bourré de soirée et mavait obligé à le sucer. Ce voisin habitait à quelques mètres, voire centimètre de moi (nous partagions un mur), mais je navais beaucoup eu loccasion de le croiser dans les couloirs, parce que je ne sortais quasiment plus, à part pour faire les courses pour ma maitresse.
Il sagissait bien de lui, aux côtés de Maîtresse. Elle portait comme dhabitude les clés de ma cage autour du cou, cou accompagné dun large décolleté qui faisait entrevoir le début de sa poitrine. Elle gagnait en assurance de jour en jour.
- Docile, je te présente Adem, il sagit du voisin de lhomme que tu étais avant tu nacceptes de devenir mon esclave. Je crois que tu le connais déjà un peu.
WAOW, ça commençait fort ! Je ne pensais pas me retrouver dans cette situation un jour.
- Docile, continua Maitresse, lève les yeux vers nous. Soit fier.
Je trouvais la force intérieur de relever la tête et de les regarder tous les deux, habillés et avec un demi-sourire sur le visage. Adem avait lexpression de lhomme dominant sur le visage, une grosse bosse déformait son pantalon.
- Très bien, tu vas nous servir à manger pendant que nous faisons notre travail pour la fac, tu as compris ?
Elle nattendait plus que jacquiesce quoi que ce soit (je ne parlais maintenant que très rarement), et sinstalla sur le canapé avec Adem, sortant ses feuilles de classeur. Elle commença à lui parler de son cours de psychologie, de manière tout à fait naturelle : je nexistais pas en tant que personne dans cette pièce. Lui, écoutait, répondait naturellement il semblait très bien connaître le sujet lui aussi - me lançant de temps à autre des regards pervers. Il prenait son pied dans cette situation.
Je leur servi à manger, minstalla dans un coin de la pièce, en attendant quils terminent.
Cest Adem qui brisa la situation actuelle et mhumilia encore plus.
- Tiens Céline, comme ça, Docile pourrait se mettre juste à nos pieds ? Jai besoin de quelquun pour me tenir mon coca.
Maitresse le regarda ravis, je pense que cest ce quelle attendait de lui. En sadressant à moi, elle me lâcha :
- Lorsque Adem demande quelque chose tu exécutes, tu as compris ?
Sans me faire prier, je me déplaçais à ses pieds, le regarda dans les yeux, ce qui était très humiliant. De mon point de vue il semblait magistralement grand. Il faut dire que je ne métais pas tenu debout face à quelquun depuis des semaines. Il me donna son verre de coca, que je tins pendant un certain moment, alors quils reprenaient leur conversation.
Maitresse jouait, samusait de cette situation. Elle le contrôlait aussi, finalement. Alors quil parlait dun sujet qui métait inaccessible intellectuellement (cest ce que javais fini par me dire, même si ce nétait pas vrai), elle passa sa main sur sa bosse entre les jambes. Elle sourit, il lui rendit son sourire et lui passa ses doigts dans les cheveux. Jobservais la situation du sol, mon verre dans la main, le bras toujours tendu.
Elle déboutonna son pantalon, se colla à lui, en fermant les yeux. Il laida à baisser son caleçon. Sa verge était de taille tout à fait raisonnable, un peu large. Très poilue, elle était à quelques centimètres de moi, toujours à genoux.
Maitresse samusa à caresser le torse dAdem avant dentourer sa verge de sa main dans un geste langoureux : je savais comment elle procédait, javais été à sa place il y a quelques semaines encore.
Ils sétaient tu, la main de Maitresse passait le long de la verge de cet homme. Je ne pouvais pas me sentir plus soumis à cet instant. Je regardais, contemplatif et docile, celle qui fut ma copine, branler mon violeur. Il luit prit tendrement les seins, les faisant sortir de sa tunique. Ils sembrassèrent.
- Docile, mordonna-t-elle, branle-le un peu veux-tu ?
Sa main quitta la verge de son amant, et elle entreprit denlever son pantalon, puis sa culotte. De mon côté, javais en plan rapproché le chibre que javais avalé il y a deux mois. De nouveau, je devrais lavaler. Je suis parfaitement conscient que cest fou, mais jattendais ce moment depuis que je lavais vu entrer dans la pièce. Je me rapprochais de lui, il écarta les jambes, je pris sa verge entre mes mains.
- Cest bien salope, cest la seule chose que tu sais faire, me cracha-t-il. Ta maitresse a de la chance.
Je sentais son regard me juger, mhumilier, je ne pouvais être plus bas.
- Suce, petite salope.
Je ne me fis par prier deux fois. Jouvris la bouche, acceptant ma condition de suceuse. Je passa un petit moment à flatter son manche, ma main droite ayant pris position autour de ses boules. Je devais lavouer, je nattendais que ça depuis des semaines. Cétait ma situation, celle qui mattendait depuis toujours. Sucer des bites. Être un jouet sexuel. Maitresse avait su accélérer la découverte de ma véritable nature. Je ne la remercierais jamais assez.
Alors que je mappliquais sur cette fellation qui nen finissait pas, je pris une claque de la part dAdem, qui me poussa par terre dun revers de la main.
Maitresse se préparait dans la salle de bain, et venait de revenir.
- Tu es tellement belle Céline.. Chuchota-t-il lorsquelle apparut de lembrasure de la porte.
Elle sapprocha de lui, alors que jétais encore par terre. Langoureuse, elle sassied en écartant ses cuisses sur ses jambes. Il lui prit de nouveau les seins et caressa ses courbes.
Avec un regard séducteur, elle se plaça au-dessus de sa verge, en amazone. Adem pointait comme jamais, il était devenu rouge dexcitation. Elle inséra alors son chibre entre ses grandes lèvres, en poussant un profond soupire de satisfaction. Sen suivit un ébats passionné, où Maitresse, nue, sactiva sur le corps dAdem, encore habillé. Je ne pouvais rien faire, totalement spectateur de cette union pleine de tendresse. Ils sembrassèrent quelques fois, il lui lécha les seins, bref, ils firent comme si je nétais pas là.
Les mouvements se firent soudain brutaux, plus rapides, et on sentit leur respiration accélérer. Lorgasme approcha, et cest dabord Adam qui lâcha, fermant les yeux, le visage écrasé contre la poitrine de Maitresse qui ne tarda pas à le suivre dans un gémissement sonore. Elle eu alors un regard dans ma direction, un regard dur et compatissant ; jai cru voir dans ses yeux le fait quelle se demandait si elle nallait pas trop loin dans ma domination.
Je ne pu alors mempêcher de juter, dans ma cage. Ouais. La situation était tellement au-delà de tout ce que jaurais pu imaginer que mon cerveau avait débloqué : je venais de lâcher ma semence sur le sol, à mes pieds, sans pour autant avoir pu toucher mon sexe ni même avoir une érection. Je lavais fait en silence, alors je priai pour quils ne le remarquent pas. Je ne savais pas comment Maitresse réagirait quand elle verrait ça.
Elle sen aperçu en se désengageant de la bite encore tendue dAdem.
- Mais ! Docile !!
Jétais honteux, conscient de faire une faute pareille devant Maitresse et son amant. Quelle serait la conséquence de cette trahison vis-à-vis du pacte signé avec elle ?
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