Dépossession - 5
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
- Mais ! Docile !!
Jétais honteux, je savais que je venais denfreindre une des règles posées par ma maitresse : je venais de juter dans ma cage, alors que maitresse faisait lamour à son amant (qui est accessoirement la personne qui a abusé de moi et qui est la cause de toute cette histoire).
Jai senti son regard se poser sur moi, en colère. Jétais terrifié. Adem ne souriait pas lui non plus, il prenait son rôle très au sérieux. Maitresse se leva, sapprocha de moi. Comme jétais à genoux, son sexe était ma hauteur, je sentais cette odeur enivrante qui mélangeait cyprine, semence, liquide pré-séminal, hormones féminines et masculines. Ses poils étaient trempés. De mon point de vue, la perspective jouait, elle semblait immense, colossale.
Colossale, oui, comme la gifle qui vint me frapper les joues. Je tombai par terre sous le choc, tête la première. Sonné.
- Comment oses-tu me désobéir ?! Devant mon amant en plus ?
Jétais parfaitement anéanti. Devant son amant ? Je nétais donc définitivement plus quun jouet, un objet pour elle ? Cette claque était encore plus forte que la précédente : elle mutilisait comme godmichet quon range après lorgasme. Mon humanité, elle sen battait les couilles. Je nexistais plus en tant que personne. Cétait dans mon contrat. Je nen avais jamais autant pris conscience que maintenant. Avais-je encore le droit dutiliser « je » ?
- Tu as tout gâché, Docile ! Cest ta faute !
Adem se leva, sapprocha de ma maitresse, qui fut autrefois ma petite copine. Celle avait qui je sortais au cinéma quelques fois, à qui je faisais des bisous dans le cou pendant que nous regardions Netflix sur ma télé. Il lentoura de ses bras musclés, lui caressa les cheveux.
- Chuut, il ne refera plus jamais ça. Il le sait, lui susurra-t-il dans loreille, quil mordilla avec tendresse
- Comment est-ce que je pourrais en être sûre ? Cracha-t-elle sans me lâcher du regard, mais en passant sa main sur les fesses de lhomme, comme pour chercher du réconfort.
- Eh bien parce que sinon tu publieras toutes ses photos sur le facebook de la fac, tout simplement
Elle se tue quelques secondes. Cétait un peu fort. Elle semblait hésiter et cherchait dans mon regard une excitation, un quelque chose qui lui validerait que cette nouvelle règle aurait du sens dans le jeu sexuel qui nous liait. Mais elle ny trouva que de la pitié, pour cet être faible que je devais paraître à cet instant, écroulé au sol et la joue rougeâtre.
- Oui, exactement, tu as raison, déclara-t-elle finalement alors quAdem lui malaxait un sein. Docile, si jamais tu rejutes encore une fois, toute la fac sera au courant. Tu ne pourras plus jamais ressortir dici avec ton identité dhomme, mais tu seras humilié partout où tu iras.
Mon sexe me faisait de nouveau mal dans ma cage ; sans cette dernière, jaurais bandé de plus belle à lécoute de cette injonction.
La soirée se termina, je fis la vaisselle, ils se quittèrent en sembrassant. Comme tous les jours depuis plusieurs semaines maintenant, je prenais une photo de moi, nu bien sûr (il était rare que je ne le sois pas depuis un bon moment), activant le réveil analogique pour lheure prochaine. Je devais envoyer une photo de moi toutes les heures à Maîtresse, y compris la nuit, sous peine de ne plus la voir pour plusieurs jours. Chose qui me semblait totalement impensable, ma vie se résumant à elle depuis le début de ma chasteté.
Mon absence totale de sommeil profond commençait à attaquer mes neurones, je devais ladmettre. Alors la cage me plaçait dans un état second permanent de mon corps, ce manque de sommeil me rendait peu à peu moins réactif, plus lent à comprendre les choses et surtout moins prompt à me rebeller : bref, je devenais peu à peu docile à ne plus pouvoir contredire quoi que ce soit (mais le faisais-je avant ?)
Maitresse et Adem repassèrent plusieurs fois dans la semaine. Un jour, jentendis la porte souvrir plus violement que dhabitude (ma chambre ne possédait plus de clé depuis ce fameux jour) : cétait Adem qui était seul.
- Ma chérie nest là pas aujourdhui, elle dort chez une amie.
Jétais là à lécouter sans broncher. Ma bouche nétait plus quun organe sexuel après tout et navait plus vocation à émettre des bruits humains.
- Du coup je suis en manque de petite fente humide, tu comprends salope ? J'imagine que c'est impossible pour toi.
Jétais quasiment sûr de comprendre.
Comme pour me confirmer mon pressentiment, il sapprocha de moi en défaisant sa ceinture plus la braguette de son jean. Il me saisit par les cheveux, qui avaient poussé depuis, il faut le dire.
- Allez, à quatre pattes, comme une petite pute qui obéit à son Maître.
Contrairement à Maitresse qui gardait un ton neutre pour se rendre encore plus humiliante, Adem, que je devais à présent considérer comme mon Maître, prenait un certain plaisir à tourner ses phrases de sorte à le faire passer pour un dominateur romantique. Spoiler : ce nétait pas le cas. Il nétait pas romantique.
Je me plaçais alors sur le lit, à quatre pattes, lui faisant dos. Cétait la première fois que ça arrivait. Je ne métais jamais servi de mes fesses pour le sexe et pour tout dire, ça me faisait un peu peur.
Maître (jai les yeux rouges de honte rien quà le dire) sapprocha du lit à son tour. Je sentais sa bite sur ma raie. Ce fut la sensation la plus déroutante et la plus excitante que je vécu depuis un bon moment. Une sensation dhumiliation pure, dappartenance.
Il commença dabord à passer un doigt sur mon trou. Il avait pris avec lui un peu de lubrifiant, quil passa sur mon anus. Jécartais un peu les fesses pour laider. Jallais peut-être ressentir du plaisir, qui sait ?
Il menfonça un doigt. Totalement possédé, je vécu ce moment intense comme la brisure dun nouveau morceau de mon être, le déverrouillage dun nouveau palier de ma soumission.
Il enfonça un deuxième doigt si bien que je commençais à dandiner du cul.
- Mhh, tas lair daimer ça, ma petite salope.
Cétait le moment. De ses deux grandes mains de rugbyman (il parlait souvent de ses matchs avec Maîtresse), mon Maître menfonça son chibre au fur et à mesure dans mon anus. Je me délecter de ma situation, tout en pensant à la honte que représentait le fait quun meuble puisse ressentir du plaisir. Une fois au bout, enfoncé jusquà la garde, il commença les allers-retours. Je sentais ses bourses taper contre mon scrotum. Jétais en transe. Maître se faisait plus brutal, ses coups étaient moins retenus, et produisait quelques sons gutturaux de temps à autre.
Je fermais les yeux pour savourer ce moment nouveau, cette nouvelle situation. Il me claqua sur les fesses, comme il faisait parfois à ma Maîtresse.
Au bout dun certain temps, le rythme saccéléra, la cadence saccompagna de plus de bruits de sa part.
- Souris pour la caméra, me dit-il en riant.
Jentendis un clic, il venait de prendre une photo de la situation. Puis il eu un son plus fort que les autres, auxquels saccompagna sa jouissance. Je senti mon anus rempli de sa semence, je me sentais entier, vivant. Ma propre bite me faisait mal au point que jaurais voulu larracher, et cette douleur se rajoutait à mon plaisir.
Son foutre dégoulinait sur son chibre tendu lorsquil se désengagea de mes fesses. Je me retournais, sachant quelle serait la prochaine étape : javais suffisamment été blâmé pour mon manque dinitiatives.
Je pris donc son sexe en main, alors quil était maculé de son sperme. Je le pris en bouche, en rétablissant le contact visuel, comme dhabitude.
- Ma chérie, ta maîtresse, est très contente de te voir progresser dans la découverte de ta sexualité, mannonça-t-il le nez collé à son portable alors que je continuais à lui pomper la queue.
Jétais satisfait que mon Maître me complimente ainsi et redoubla dardeur pour tout nettoyer.
- Je pense que nous allons pouvoir passer à la prochaine étape très bientôt petite salope.
Devant mon regard interrogateur, il rajouta :
- Tel que tu es, tu nes pas à 100% des fonctions sexuelles que nous pourrions utiliser, ta maîtresse et moi. Nous allons devoir y remédier.
Il juta une nouvelle fois dans ma bouche. Son liquide était chaud, je prenais goût à ce breuvage qui devenait une boisson quotidienne.
- Fais tes adieux à ta dernière once de masculinité.
Puis il quitta la pièce après que je lui ai refermé moi-même son jean et sa braguette en silence.
Ce soir-là, je tremblais en pensant aux jours prochains. Ma santé mentale se dégradait à vu dil.
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