La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°670)
Vanessa au Château (suite de l'épisode précédent N°669) -
La fin du déménagement se passe sans autre incident, et Walter attache les esclaves dans le camion avant de refermer la porte
- Bien je vais vous laisser, je vais récupérer les soumis restés au nettoyage et je vais ramener ces chiens au chenil de Monsieur Le Marquis.
- Merci bien Walter, voulez-vous prendre le café avant, vous avez un peu de temps ? demande le Commandant.
- Avec plaisir Monsieur, je vous remercie.
Laurent passe devant prenant Vanessa par la main suivit du Majordome jusquau salon, il installe sa compagne dans le canapé face au fauteuil que prend Walter.
- Attends je vais servir le café, propose Vanessa.
- Non, reste là je men occupe, insiste Laurent.
Vanessa se retrouve seule face au Majordome, assise au même rang que lui, elle ne se sent pas à sa place et conserve les yeux au sol de peur de croiser son regard. Walter sent sa gêne, mais il ne souhaite pas en r, trop respectueux des règles énoncés par son Maître concernant le rang particulier de cette soumise.
- Pas facile comme situation nest-ce pas, dit-il pour briser le silence quil sent pesant pour la jeune femme.
- Non, cest vrai, répond-t-elle timidement.
- Heureusement, on se verra rarement en ces lieux, au Château tout est plus simple, peu de risque que lon prenne le café ensemble dans un des salons du Maître.
- En effet, sourit-elle osant lever les yeux pour découvrir le Majordome lui sourire.
- Cétait si difficile de tenir cette cravache pour dix ridicules petits coups ? lui demande Walter.
- Oui, javoue quà mon sens la faute involontaire de ce soumis ne méritait pas cette sanction.
- Pourquoi ça ?
- Cest difficile à expliquer à un dominant, je suis soumise dans lâme, et jai cette chose au fond de moi qui me pousse à protéger ceux de mon rang, mais je comprends que ce soit difficile à comprendre pour quelquun qui a toujours tenu la cravache.
- Oui je te comprends, au début ce nest pas toujours évident !...
- Vous voulez dire que vous me comprenez ?
- Oui tout à fait
- Comment cela ? interroge surprise la jeune femme.
- Monsieur Le Marquis ma tout appris ! Je lui dois tant ! Tient, je vais même texpliquer comment je suis arrivé à rencontrer ton Maître et à devenir son Majordome et son homme de confiance
- Oh oui, je suis très honorée que vous souhaitez me raconter cela, oui vraiment, je vous remercie déjà de votre confidence
- Jétais, jadis, ce que lon pourrait appeler un petit Maître sans trop dexpérience et javais surtout lenvie dapprendre à tenir justement la cravache ! Et jai trouvé, il y a bien longtemps mon mentor, celui avec qui jai tout appris et qui deviendra par la suite mon employeur dans sa vaste demeure. Alors, voila comment cela sest passé. Alors que je cherchais un emploi de Majordome ayant déjà de bonnes références en la matière (jai beaucoup travaillé en tant que domestique dans la bourgeoisie lyonnaise) et lors d'une soirée, j'ai rencontré un personnage dun charisme hors norme. Un homme à l'allure élancée, chez qui tout respiraient l'intelligence, la finesse, lélégance. Son regard Dominateur et éclairé nourrissait ses auditeurs, ses gestes avaient quelque chose de mystérieux, à la fois raffinés et dune autorité naturelle. Je limaginais fort bien le voir d'une main assurée donner du fouet sur le cul d'une soumise, car une grâce certaine touchait cet homme, et la suppliciée en deviendrait ipso facto altesse. Après mêtre renseigné auprès des convives de cette soirée, jappris que ce Marquis disposait d'une immense propriété viticole dans le Beaujolais, perdue entre vignes et forêts, un domaine du nom dun des plus grands crus de ce divin nectar rouge. Une grande habitation, ce Château d'un autre siècle, aux pierres épaisses, aux cheminées nombreuses et à la quiétude certaine. Ah si ces murs pouvaient parler, il est évident quils auraient tant à dire avec tous ces Marquis dEvans ayant vécu dans cette majestueuse demeure au fil des siècles.
Walter parlait avec nostalgie et surtout une énorme admiration envers Monsieur le Marquis se dégageait de son regard, de sa voix, quand il respira un grand coup pour reprendre :
- Intrigué, javais réussi à approcher le Noble et j'avais également réussi entre divers bavardages futiles à donner ma carte au Marquis, espérant un jour recevoir un appel, car je rêvais à la fois dêtre son Majordome mais aussi davoir beaucoup à apprendre de ce Maître exceptionnel. Car je dois bien lavouer, une certaine admiration envers ce personnage me poussait à agir ainsi. Un pressentiment de générosité chez cet homme m'animait
Enfin, trois semaines plus tard, un soir mon téléphone vibra, et au son de sa voix, je compris tout de suite que c'était Lui. Après quil minvita à être à laise dans mes propos suite à quelques balbutiements de mes premiers mots, je lui expliquai alors quelles étaient mes attentes envers mes 2 soumises lesquelles je peinais à dresser faute dexpérience, ne sachant pas manier la cravache, nosant pas men servir. Le savoir me manquait terriblement, et qui de plus apte, de plus qualifié que le Marquis dEvans pouvais-je trouver pour mapporter ce savoir. Je lui expliquais donc quel genre de cérémonie je souhaitais partager avec lui afin quil mapporte son il dexpert, ses conseils, son expérience. Je lui précisais aussi que mes deux soumises étaient à mon instar, débutantes mais très attirées par le monde de la Domination/soumission et je lui demandais sIl était daccord pour quelles viennent avec moi chez Lui pour vivre sous sa formation, une véritable séance D/s avec tout le cérémonial
. Peu loquace, Il me proposa alors de venir le rejoindre dans sa demeure si réputée pour un week-end. Cette proposition venait après un long silence au téléphone, silence lequel je comprenais quil réfléchissait avant daccepter ma demande
Walter sarrêta de nouveau .
- Le week-end se passa formidablement bien, en deux jours jappris beaucoup, déjà et je mabreuvais de lexpérience de Monsieur le Marquis à le voir et à mapprendre à dominer mes deux petites chiennes
A lissue de ce merveilleux week-end, et au moment où jallais partir, jai aussi ce magnifique souvenir, qui allait sceller mon destin professionnel et ma vie : Des mots, oui des mots de la bouche du Marquis dEvans, de Sa proposition dembauche, oui ces mots raisonnent encore dans ma tête 20 ans après et étant toujours à son service, et il me sied de te les répéter :
- Walter, je te propose de tembaucher comme Mon Majordome, car le vieil Adrien va prendre sa retraite dans 6 mois et il me faut penser à le remplacer. Tu seras parfait pour ce poste, surtout que maintenant tu connais Mes occupations, je pourrais également compléter ta formation de Maître.
6 mois après jentrais donc au service du Marquis dEvans comme chauffeur et Majordome. Et ma complicité avec Marie la cuisinière fut dès le début très forte
Voila comment cela sest passé
Cest à ce moment que le Commandant les rejoint stoppant cette discussion et laissant la jeune femme impressionnée par cet aveu.
- Walter, nous voulions vous remercier pour votre disponibilité, annonce le Commandant en lui tendant la tasse.
- Ce nest rien Monsieur, cétait un plaisir de rendre service à un grand ami du Maître.
- Mais cétait une charge de travail supplémentaire, et je sais à quel point la gestion du Château et du cheptel de Monsieur Le Marquis est prenante.
- Effectivement, mais Monsieur a des serviteurs pour assurer en mon absence, dailleurs je dois retourner à mes tâches vérifier que tout sest bien déroulé.
- Je vous raccompagne, répond le Commandant en se levant.
Le Majordome pose la tasse de café et avec le Commandant sortent de la pièce pendant que Vanessa ramène les tasses à la cuisine repensant à ce que Walter vient de lui avouer.
- Eh bien tu as lair bien pensive ?
- Euh oui
je
euh
non ce nest rien.
- A peine installés ensemble et déjà des cachotteries ? sourit son amant.
- Cest juste que je pense à quelque chose que Monsieur Walter ma dit lorsque tu préparais le café, et disons que
tu las connu toi avant quil ne soit le Majordome de Monsieur Le Marquis ?
- Ah, Walter ta parlé de son passé ? sétonne Laurent
Oui cétait un petit maître sans envergure au tout début ! Et sans ton Maître, il ne serait jamais devenu ce quil est devenu
Cest pour cela que Walter a une admiration et une reconnaissance sans borne et à vie pour Monsieur le Marquis
Il doit vraiment tapprécier pour te lavoir dit, cest clair !.
- Oui il ma expliqué comment il est arrivé à ce poste de Majordome au Château
- Oui cest vrai, Monsieur le Marquis lui a vraiment tout appris, avant de devenir son bras-droit et son complice.
- Son histoire me provoque encore plus dadmiration envers mon Maître et jai donc vraiment conscience que je nai pas nimporte quel Maître, mais un Grand Maître de renom et dexpérience
Sur ces mots Vanessa se lève, ils terminent de ranger et décident de sortir en ville pour la fin de la journée.
(A suivre
)
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