Première Rencontre

Voilà, j'allais franchir le pas. Il avait été patient et avait écouté et répondu à toutes mes inquiétudes quant à la sécurité et à la protection des rapports. Comme moi, ses préférences se manifestaient dans un cadre intime uniquement. J'ai toujours été attirée par la soumission. C'est même la seule chose qui m'excite depuis que je suis ado. Soumission mode bisounours: je n'aime pas avoir mal, je n'aime que ce soit propre et que ça sente bon...etc... Féministe et n'acceptant pas que l'on décide à ma part, j'ai souvent eu du mal à concilier pourquoi l'idée d'être traitée comme une chienne m'excitait autant. Il me fallait un homme avec du caractère et structuré sinon j'allais mener la danse. Il l'avait très bien compris et une fois qu'il eut répondu à mes craintes, il exprima sans ambages que ses règles devaient être suivies.
Il refusa la première rencontre dans un café et la proposa dans sa voiture. Il viendrait me chercher et il roulerait dans le centre de la ville. A la fois intime et exposé.

Je l'attendais au croisement de deux petites rues. Je portais un manteau sur la tenue qu'il avait exigée. Une jupe, une chemise. La couleur lui importait peu tant que c'était uni. Il voulait une tenue "pratique": un chemisier ça se déboutonne pour montrer mes seins, une jupe courte ça se relève pour montrer mes jarretelles et me baiser. Il l'avait dit en ces termes puis avait ajouté:
"Quand on est une soumise, on s'habille en tant que tel. Tu seras là pour me plaire, me donner envie de te baiser et de t'éduquer. Ca commence avec les vêtements: sous ta jupe, tu mettras des porte-jarretelles, pas de slip ou de string. Tu pourras porter un soutien-gorge et à tes seins tu mettras un lien autour du téton pour le maintenir en érection constante. Colore tes tétons pour les rendre plus rouge. Des boules de geisha dans le vagin et un roseplug dans le cul. Talons de plus de 7 cms et maquillage. Voilà comment s'habille une salope comme toi qui va rencontrer son maître.

"
J'avais suivi ses instructions à la lettre. J'avais acheté une pompe à seins et appris à mettre un lien en caoutchouc autour du téton et j'avais utilisé un crayon à lèvres pour les rendre rouge. Je trouvais le résultat obscène et je me sentais déjà ravalée au rend d'objet sexuel. Je l'attendais en sentant le vent sur mes cuisses et le plug dans mes fesses. Le mélange de honte et d'excitation que je ressentais en attendant sa voiture était troublant et avant même de le rencontrer je me sentais déjà femelle.

Il se gara sur le trottoir et me fit enlever mon manteau avant de m'inviter à monter dans sa voiture. Je sentais son regard sur mon corps et je gardais les yeux baissés. J'étais pétrifiée.
"T'es une jolie salope" dit-il simplement en se ré-engageant sur la route.
Je supposait que c'était un compliment et répondit poliment" euh... merci"
"Maître".
"Merci Maître" Je crois que ma voix avait tremblé sur le dernier mot. Ce n'est pas si facile à dire la première fois.

Au bout de quelques secondes, peut-être une minute, il lança sèchement "Je ne suis pas ton chauffeur mais tu es ma future salope alors comporte toi en temps que tel: jupe relevée, fesses sur le siège, jambes écartées et chemisier ouvert sur tes seins. Vite"
Je m'exécutai une boule dans l'estomac. Mes doigts tremblaient alors que je défaisais les boutons du chemisier et je retins difficilement un tressaillement lorsque sa main vient se poser possessivement sur mon porte-jarretelle. Il s'engagea et se gara dans une toute petite rue puis arrêta la voiture pour se tourner vers moi. "Seins hors du soutien-gorge!". Les yeux toujours baissés et sentant les siens sur moi, je baissai les bonnets sous poitrine exhibant mes seins tendus et colorés. Il ne dit rien mais fit glisser sa main entre mes cuisses pour sentir les boules de geishas puis la remonta sur mon sein gauche.
"Que je n'ai jamais à te répéter ta tenue de salope, compris ?"
"Oui..Maître".
"Bien, il est temps de voir tes aptitudes" ajouta-t-il en baissant sa braguette. Il enfila un préservatif. "Suce moi".

Je le regardais choquée. Pour moi ce n'était qu'un premier rendez-vous pour voir si nous nous convenions et je n'avais pas envisagé qu'il voudrait plus que me voir ou me toucher. Puis il faisait jour et même si il s'était arrêté au fonds d'une impasse déserte, j'avais peur que quelqu'un ne passe. Il sorti son sexe en érection avant d'ajouter d'une voix sèche "Fais ce pourquoi tu es là. Suce et suce bien." Presque malgré moi je me penchais vers lui, j'hésitais. De sa main droite il attrapa ma tête et je retrouvais ma bouche collée contre son sexe. Il relâcha sa main et je me mis à donner de lents coups de langue sur son pénis."C'est ça, sois une bonne petite salope". Et alors que je le prenais entièrement dans ma bouche, je sentis ses mains peloter mon corps. Si un passant était passé du coté droit de la voiture, il aurait pu me voir presque agenouillée sur le siège passager et mon cul nu godé exposé à la vue de tous.
En 10 minutes il m'avait déjà transformée en sa femelle sexuelle. L'excitation me fit le sucer de plus en plus fort et il pressa sa main contre ma tête pour entrer plus profondément en moi avant d'éjaculer dans ma bouche. Je me relevai dans un état second presque surprise de ce qui venait de se passer. Du sperme coulait le long de ma bouche, ma chemise était toute ouverte sur mes seins tendus et rouges et ma jupe était relevée quasi au niveau de la taille. Pour la première fois depuis que j'étais montée dans sa voiture, je regardais cet homme. Je réalisais que je n'avais pas "joué" à la soumise et que cet homme m'avait très facilement ravalé et utilisé au rang d'objet sexuel. Mon respect n'était pas feint.

Il prit un kleenex pour m'essuyer doucement les lèvres puis reboutonna ma chemise avant de me demander de m'asseoir normalement. Il semblait amusé par mon air hébété.

"Nous commencerons les choses sérieuses à la prochaine session. Je te ramène chez toi. ok ?"

J'acquiesçais. Il remit de l'ordre dans sa tenue puis redémarra la voiture.

Arrivé à l'intersection où il m'avait récupérée il me demanda quand je serai disponible pour nous revoir.

"Dès que vous voulez..."