Jérémy Hulk Apprends La Branlette

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Quand tout va mal, que je suis triste ou très fatigué. Quand je suis malade, et que je rate tout ce que je fais, bref, quand je n'ai pas le moral, la nuit, je me réfugie dans les bras de mon héros, Hulk. Dans mes rêves, il n'est pas vert. C'est un homme, très grand et très puissant. Dans ses bras, je suis tout petit, mais invulnérable. J'ai tellement été blessé dans ma vie, que j'ai besoin de ce genre de fantasme pour survivre. De là, à penser qu'il existe vraiment, il y a un monde. Et pourtant, je l'ai rencontré.
Nuit d'hiver, dans les couloirs interminables de la station de métro parisienne de Chatelet- les Halles. Je rentrai de mon travail, quand je me suis retrouvé, nez à nez avec lui. Il s'exprimait comme un retardé mental. Vous savez, ce parler nasillard et un peu lent, ces paroles semblant stupides ou ines.
- Ge t'ai fait peur ? Demanda-t-il.
- Non, mentis-je, impressionné.
- Les autres, quand ils me voient, ils ont peur !
- Ben, il faut dire, quand même, que tu es impressionnant !
- Alors, pourquoi t'as pas peur, toi ?
- Parce que je t'ai déjà rencontré plusieurs fois.
- Alors, on est copains ?
- On peut dire ça....
- Quel âge tu as ? Continuai-je.
- Je sais pas. On m'a jamais dit...
- Et tes parents ?
- Papa m'a dit que Maman est morte, quand je suis né.
- Tu vis avec ton père ?
- Non. Lui, il est tombé dans un trou, ici. Fit-il en montrant les rails du métro.
- Et tu vis où, alors ?
- Jusqu'à Noël, avec les infirmières.

Depuis, ici.
- Dans le métro ?
- Oui ! C'est là que mon père est mort !
- T'as pas de maison ?
- Si, mais je suis tout seul. Alors je suis parti ! Tu veux venir avec moi ?
- Pourquoi ?
- J'ai jamais eu de bébé, je voudrais essayer avec toi !
- Faire un bébé avec moi ?
- Mais non ! Je suis retardé, mais pas idiot ! Les bébés, c'est avec les filles...
- Je peux pas !
- Pourquoi ?
- Elles ont peur de moi ! Et puis, elles sont trop petites !
- Et qu'est-ce que tu veux faire avec moi ?
- Comme mon Papa, te déshabiller, te tenir tout nu dans mes bras et te mettre en pyjama pour dormir !
- Mais je suis pas un bébé !
- Alors, pourquoi t'es tout petit ?
Cette conversation, c'était réel ou c'était dans mon rêve ? La suite me prouva que tout peut arriver. Renseignements pris dans les hôpitaux, et auprès des pouvoirs publics, il 'appelait Jérémy et avait 33 ans. Tiens, tiens....
Je l'ai accompagné chez lui. C'était une maison à sa taille. Les plafonds étaient hauts et les meubles gigantesques. Ses parents devaient êtres comme lui. Finalement, ça s'est passé comme il a dit. Il m'a déshabillé entièrement, et m'a pris dans ses bras, comme une maman berce son bébé pour l'endormir Puis, il m'a donné un bain, et m'a revêtu d'un pyjama. Enfin, lui, s'est déshabillé, lui aussi, pour prendre une douche.
- Tu as déjà couché avec une fille ?
- J'en ai jamais vues !
- Et dans le métro ?
- C'est tous des bébés !
Je commençais à comprendre.

- T'as jamais fait l'amour ?
- C'est quoi ?
J'ai saisi son sexe avec mes deux mains. Imaginez un sexe de cheval, deux fois moins long, mais deux fois plus gros.
- C'est pour faire pipi !
Ce pauvre garçon n'a peut-être jamais eu de pulsions. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé de réparer le coup du sort, de lui offrir le plaisir, l'espace d'un spasme.
Je l'ai fait asseoir sur le lit, et me suis penché entre ses cuisses. Vu la taille de l'engin, il était illusoire de vouloir lui tailler une pipe. J'ai attrapé le membre reptilien et l'ai léché à grands coups de langue. Le serpent est devenu boa. Moins d(une minute plus tard, j'ai reçu une averse de sperme en pleine figure.
- Wouah ! S'écria-t-il. Qu'est-ce qui s'est passé ? C'était bon ! Encore !
- Je vais te montrer comment faire !
Il était indéniable, qu'il ne pourrait jamais trouver une compagne de jeux à sa taille. S'il ne pouvait se taper une femme, ou un homme, il pouvait toujours se branler.
J'ai attrapé sa main, lui ai dit de cracher dedans, et j'ai resserré ses doigts autour du sexe anacondien. J'ai pris le mien pour lui montrer, et il s'est branlé pour la première fois de sa vie. Plein de gratitude, il me prit à nouveau dans ses bras, mais cette fois c'était pour m'étreindre. Il m'a serré si fort, que je me suis réveillé. J'avais rêvé de nouveau, ou quoi ?
Sur ma table de chevet, s'étalaient des documents concernant un certain Jérémy, provenant d'un établissement de soins psychiatriques.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!