Les Récits De Sandie - N° 3.
Me prosti (suite).
Ce vendredi, après avoir déposé mon fils à lécole, je prenis lautoroute pour Marseille. Je ne voulais pas prendre le risque dêtre reconnue par une amie de club ou un voisin sortant du sex-shop face à larsenal. Javais pris soin de noter les adresses des sex-shops de Marseille sur le net et bien sur ladresse gentiment fournie par lamie de Roger.
Je décidais de commencer par cette adresse. Espérant trouver de suite mon bonheur, ainsi je naurais pas à passer la porte dun sex-shop. Les prix nétaient pas donnés. Je payais quarante euros pour une mini mini-jupe noire en latex brillant, et presque cent euros pour une paire de bottes à talon haut noires brillantes. Accessoires que jestimais indispensables et qui nétaient pas dans ma garde-robe.
Je retournai à Toulon, je voulais essayer la mini-jupe, les bottes, mhabiller, me voir en pute. Je me changeais dans ma chambre face à la glace. Jenfilais un body noir sans manche presque transparent que je possédais. Puis assise sur mon lit, une paire de bas auto-fixant en voile noir qui montait très haut. Ensuite la mini-jupe, je tremblais presque de désir. Elle mallait parfaitement. Je me regardais dans la glace. Je ne me reconnaissais pas. Aussi provocante aussi sexy alors que je suis plutôt classique et bon genre. Je me rasseyais pour mettre mes bottes. Javais vraiment lair dune pute.
Ce nétait pas moi la petite brune typée aux cheveux tirés en arrière et maintenus en queue de cheval que je voyais dans la glace. Mais une jolie petite pute. Je bougeais devant la glace, prenais des poses, me regardais. Appuyée dos au mur un genou relevé, je nen croyais pas mes yeux. Le body allait parfaitement avec la mini-jupe, mes petits seins se devinaient de façon très suggestive sans être provocants sous le voile noir légèrement transparent. Je mentrainais à descendre et enlever la mini-jupe. Elle était superbe, et glissait toute seule.
Le reste de la journée fut stressant et se trainait en longueur. Jessayé différents hauts, chemisier, top mais je retins le body noir même si un simple soutien-gorge noir en dentelle porté seul était aussi très sexy avec la mini-jupe et les bas en voile noir. Javais aussi essayé différents maquillages, différentes façons de me coiffer.
Jessayais les cheveux biens tirés en arrière et retenus par une barrette ou un choux-choux. La queue de cheval ainsi faite me donnait lair sérieuse tout en restant très féminine. Le soir Roger me téléphona
Il prenait le train le lendemain matin. Je lui racontais ma journée. je lui dis que je me sentais prête même si javais beaucoup dappréhensions, et que jétais morte de trouille. Il essayait de me rassurer.
Mes amis sont venu chercher mon fils un peu avent dix-huit heures. Javais auparavant préparé ses affaires pour la nuit. Ils ne sattardaient pas et ils me laisseraient rapidement. Je leur en étais reconnaissante. Je voulais avoir du temps pour prendre un bain, mhabiller, me préparer. Je venais juste de donner la dernière touche de maquillage lorsquon sonna :
- Oui ?
- Cest moi, nous sommes en bas. On peut monter ? Tu es seule ?
- Oui
bien, bien sûr.
Je bafouillai et tremblai démotions devant la montée subite dadrénaline. Jappuyai sur le bouton de déverrouillage de la porte dentrée. Je regardai lheure. Il était moins le quart. Il faisait nuit dehors. Je regardai autour de moi la porte de la salle de bain qui était restée ouverte. Le salon, ce qui nallait pas, la chambre en désordre. Je nétais pas prête, jaurais voulu hurler. Quelques secondes pour tout ranger, cétait impossible je maffolais. Le grincement de la porte de lascenseur. Les deux petits coups de sonnettes. Jallais mévanouir.
- Bonjour
Entrez vite
Je croisai le regard de Roger, je ne savais quelle attitude adopter.
- Comment vas-tu, je vois que tu es déjà prête. Tu es très jolie. Voilà Alain et son amie dont je tai parlé.
Je regardais Alain, un homme ayant la cinquantaine peut être plus, les cheveux ternes. Vêtu dun costume gris sur un pull noir. Il me dévisageait un instant, je le trouvais de suite moins intéressant que Roger, plus quelconque. Nous nous sommes dabord serrés la main, puis il sest approché et nous nous sommes embrassés sur les joues.
- Sandrine
Enchanté, moi cest Alain. Et Catie mon amie
qui te donnera des conseils.
- Salut, je suis Catie, on peut sembrasser aussi. Je tavais emmené quelques affaires au cas où
Mais je vois que tu es déjà habillée. Ta tenue te va très bien, tu as bien su choisir. Cela vient de la boutique non ? Je reconnais la jupe.
Catie, avait la quarantaine, blonde les cheveux dans le cou, le visage fatigué certainement par lalcool, les cigarettes et la vie nocturne. Habillée dune robe verte, une paire de bas ou de collants résilles. Elle enlevait son manteau après mavoir embrassé et sasseyait dans un des fauteuils du salon. Je ne sais pas laquelle de nous deux faisait plus pute. Elle avait un sac qui semblait contenir des vêtements.
Les toutes premières minutes étaient les plus difficiles je crois. Je sentais leurs regards sur moi, les deux hommes sasseyaient à leur tour. Le silence, et une certaine gêne de part et dautre. Je leur proposais des boissons, un verre dalcool. Cétait whisky pour tous. Je crois que jen avais le plus besoin. Ils me regardaient faire le service, me dévisageaient. Je sentais leur regard sur mon corps, mes seins mes jambes. Je rougissais, jaurais voulu être invisible mourir.
Alain me demanda soudain :
- Comme cela, tu veux faire la pute ?
. Ça te fait fantasmer ?
Je nosais pas répondre. Catie sest mise à rigoler doucement. Roger me regardait, me souriait mais ne disait rien.
- Sandrine cest ton véritable nom ? Cest joli ! Mais tu vas tappeler Sandie pour nous. Ce sera ton nom pour tous ceux que tu vas rencontrer, les michetons et tes consurs. Les michetons ce sont les clients, ceux qui payent.
Catie me regardait en souriant bêtement
Je nétais pas très enthousiasmée dêtre baptisée par le petit nom que me donne Jean. Mais je nosais pas aller à lencontre dAlain qui semblait être le chef :
- Tu es jeune bien foutue et bandante, tu as la tenue idéale pour faire là pute. Mais il ne suffit pas de fantasmer pour être une bonne pute. Montre-nous ce que tu sais faire.
Cest Alain qui me parlait. Jétais pétrifiée.
- Allez ne sois pas timide, viens me montrer ce que tu sais faire.
Il écartait les genoux et avançait le bassin en sétirant sur le fauteuil. Linvitation était explicite. Catie rigolait doucement en disant cela !
- Il veut que tu le suces !
Jétais peu habituée à cette caresses mais je devais me lancer, me jeter à leau au risque de paraitre ridicule. Je reposai mon verre et me levai sans un regard pour Roger qui ne disait rien. Je mordais mes lèvres en maccroupissant devant lui entre ses genoux. Je sentais leurs regards sur moi. Javais honte, mais la situation mexcitait autant quelle me gênait.
Je nosais pas regarder le visage dAlain, lever les yeux sur les siens. Je ne voyais que mes mains détacher la ceinture, puis déboutonner le pantalon et en descendre la fermeture éclair. Javais je crois limpression de regarder un film, je ne sais pas. Je ne me reconnaissais pas. Il portait un boxer noir, et son sexe faisait une bosse.
- Branle-le un peu, fais le bander puis tu lui mets une capote ! Tiens !
Catie déposais sur la cuisse dAlain un préservatif rose quelle venait douvrir. Son sexe était chaud vivant, je le serrais doucement, le pressais et bougeais la main de bas en haut. Il posait une de ses mains sur ma tête, caressait mes cheveux. Il commençait à durcir, à bander.
- Mets-lui la capote maintenant.
Je pris le préservatif et le déposai sur le gland. Jessayai de le faire glisser.
- Tu ne sais pas faire, cest trop lent
fais voir, je te montre.
Elle sagenouillait à mes côtés et me prenait le préservatif des mains. Je la regardais faire, apprenant ma première leçon :
- Tu la tiens par le bout avec deux doigts et tu la fais glisser avec lautre main. Continue.
Javais compris le principe et je la déroulais entièrement sur la verge tendue.
- Voilà, tu vois, ce nest pas compliqué, suce le maintenant. Il ne faut jamais sucer ou baiser avec un mec sans capote dans ce métier. Sinon tes foutue, et tu finis au cimetière Saint-Antoine !
Elle restait près de moi, Alain avait toujours la main sur ma tête. Je me penchai et avançai les lèvres au-dessus du gland en tenant et serrant doucement la verge devant moi. Je le prenais dans la bouche et essayais de le caresser avec mes lèvres en allant le plus loin possible. Catie me conseillait toujours :
- Tiens-le aussi en serrant à la base comme cela tu fais monter la sève mais retarde le départ ! Et caresses le, masse le avec lautre main sous les couilles. Nai pas peur dappuyer et daller loin. Certains aiment les caresses sur lanus, ils sont comme nous. Ça les fait partir plus vite.
- Laisse là, elle sy prend bien. On voit quelle na pas lhabitude mais elle sapplique.
- Elle doit aller plus vite avec le micheton. Le temps cest de largent.
- Je ne suis pas un micheton mais votre protecteur.
Pendant ce dialogue entre Catie et Alain, je continuais de faire descendre mes lèvres, le plus loin possible et les remonter en serrant le membre. Comme elle me lindiquait, je le caressais, le massais aussi sous les couilles. Jétais très excitée par la situation, la honte, la gêne navait néanmoins pas totalement disparu. Catie toujours à mes côtés se déplaçait dans mon dos. Je la sentais contre moi. Je continuais de sucer son mec. Elle me tenait par les hanches. Je sentais ses mains venir sous mes seins les soupeser, puis les presser. Elle me dit :
- Ils ne sont pas bien lourds, mais jen connais qui vont adorer les maltraiter.
Je continuais de mappliquer, allant le plus lentement possible. Catie, toujours collée dans mon dos me murmurait des encouragements, des conseils tout en continuant de presser doucement ma poitrine quand Allain dit dune voix forte :
- Ça suffit Sandie, vas toccuper de Roger, Catie va finir le travail. Cétait très bien. »
Comme on me le demandait je me relevai. Elle me regardait, me souriait en menvoyant un baiser de ses lèvres. Roger avait déboutonné son pantalon. Il me faisait signe de venir massoir à côté de lui. Je prenais le préservatif que me tendait Catie en disant :
- Toujours mettre une capote, tu sauras faire ? Il ny a quavec moi que tu nen auras pas besoin.
Je lui souriais et ne relevais pas la dernière remarque. Je masseyais aux côtés de Roger. Il avait sorti son sexe. Je le pris doucement dans ma main. Il était doux, chaud. Il bandait déjà. Jaurais aimé le prendre dans ma bouche ainsi, je déposais un doux baiser sur le gland qui, à Lyon, mavait donné tant de plaisir. Je lui souriais et présentais le préservatif qui se déroulait du premier coup. Je me penchais sur lui et ouvris mes lèvres pour le prendre dans ma bouche. Sa main se posait sur ma nuque. Je commençais de le sucer le plus lentement et en allant le plus loin. Javais remarqué que Catie avait pris ma place entre les genoux de son mec :
- Sandie ouvre tes jambes.
Lordre venait dAlain assis en face de moi. Jécartais les jambes les genoux comme il me le demandait.
- Un peu plus Sandie, tu veux être une pute ? Tu ne dois pas avoir honte de te montrer. Roger dégrafe là sil te plait.
Je mexécutais tout en continuant de donner du plaisir à Roger qui relevait sur mon ventre la mini-jupe. Sa main passait entre mes cuisses, il dégrafait mon body permettant à son ami de me voir complètement. Mon léger bronzage naturel me donne une jolie couleur de peau.
- Jaime beaucoup ton abricot. Lisse comme il est, il va beaucoup plaire, Sandie. Tu as une très jolie petite fente. Il serait dommage de la cacher
ou ne la réserver quà ton mari.
A ces mots, je fermai les yeux, comment pouvais-je avoir un tel comportement, une telle tenue dans mon propre salon ? Je ne me reconnaissais plus. Mon comportement était celui dune chienne en chaleur. Ce nétait pas moi Sandrine lépouse modèle de Jean, maman dun petit garçon. Je nosais imaginer la réaction de Jean sil savait. Javais véritablement honte. Mais jétais aussi terriblement excitée.
Je continuais de sucer le sexe de Roger en gardant les jambes ouvertes. Aux soupirs de plaisirs dAlain se mêlaient ceux de Roger qui ne tardait pas à jouir lui aussi en me touchant. Jattendais avant de me relever, je continuais de le sucer jusqu'à quil me demande darrêter :
- Il est presque dix-neuf heures trente, nous devons y aller si tu veux travailler pour nous rembourser Alain et moi
Je me rhabillai, ragrafai correctement le body et lissai la jupe en écoutant Alain dire :
- Les deux trajets aller-retour, les péages, le gazole mais aussi la place sur le trottoir à Marseille, la chambre, la protection et surtout le manque à gagner pour Catie dêtre avec nous pour texpliquer plusieurs choses : Tu me dois mille cinq cent euros. Mais comme tu es une protégée de Roger jai arrondi à mille euro. Il faut que tu les gagnes ou tu en seras de ta poche.
Roger continua de son côté :
- Je vais texpliquer dans la voiture quelques petits trucs comme la dit Alain.
Cette nouvelle de savoir que je devais leur donner mille euros ne me réjouissait guère. Mais jusquici je navais pas réalisé et pris en compte le fait que je serais payée. Si largent que je gagnerais devait leur revenir, ce nétait pas grave. Je men foutais. Je ne le faisais pas pour largent. Mais je ne voulais pas leur devoir de largent, ça non. Je ferais en sorte que cela narrive pas.
Jallai dans la salle de bain pour me rafraichir un peu et donner une dernière touche à mon maquillage. Catie me suivit, elle aussi voulait arranger sa coiffure. En souriant, elle me dit :
- Il ne faut pas trop ten faire pour largent Sandie. Alain est très conciliant, on pourra toujours sarranger. Quatre ou cinq michetons et tu as déjà réuni la moitié de la somme. Il suffirait que tu acceptes une spéciale pour que le compte y soit ensuite.
- Une spéciale, cest quoi exactement ?
- Je texpliquerai ! Dépêches toi !
Jétais prête. Mon cur battait plus vite. Une boule dangoisse extrêmement agréable prenait naissance dans mon ventre. Une dernière goutte de parfum derrière les oreilles. Un ultime regard à la fille dans le miroir, ses yeux sa coiffure ses lèvres : elle est si jolie que jai envie de lembrasser. Je lui envoyai un dernier baiser en murmurant : Courage Sandie !
La sortie de la résidence sest faite sans aucune difficulté. Mon manteau cachait ma tenue. Je naurais pas trop aimé croiser quelquun, une de mes voisines. Cest lorsque nous avons pris lautoroute que Catie qui était assise à mes côtés à larrière de la grosse berline me dit :
- Bon Sandie écoute moi, je texplique. Le micheton va vouloir connaitre tes tarifs. Cest les mêmes partout en gros. Il les connait, mais il va quand même te les demander. Cest une façon de taborder. Alors la pipe seule, tu demandes trente euros. Mais en chambre cest rare quil demande quune pipe.
Je lécoutais avec attention malgré ma nervosité et mon stress :
- Pour lamour tu prends quatre-vingt euros et cent si il veut que tu sois à poil. Pour ce prix tu le suces pour lallumer. Quatre-vingt, tu te dégrafes et tu tallonges sur le lit comme tu es et il jouit dans la capote. Cent tu te fous à poil. Tu as compris ? Tu enlèves ta jupe, le haut, les bottes et tu gardes les bas. Certains font vouloir finir sur toi, ton ventre, tes seins. Ils enlèvent la capote et tu les termines à la main ou ils se le font eux même. Vaut mieux que tu sois à poil, tu comprends ? Tu le laves avant, tu lui fais sa toilette. Il y en a qui en ont vraiment besoin. Tu lui savonnes la queue et le gland, tu lessuies après lavoir rincé et tu lui mets la capote. Tu as compris ?
- Oui jai compris, trente euros la fellation, quatre-vingt lamour habillé, et cent si je suis nue.
Jétais surprise dentendre tout ce quelle me disait. Les tarifs, devoir laver le sexe du client avant. Tout cela était bien sûr nouveau et très surprenant pour moi :
- Bon
tu nacceptes pas dêtre attachée ou menottée à moins de bien connaitre le micheton. Tu sais
Il y a des fadas
Il vaut mieux se méfier ! Ce qui nest pas ton cas. Lorsque tu es seule avec lui dans la chambre, tu refuses sil te demande. Et tu sors en courant sil insiste. Tu cries si tu as le moindre problème avec lun deux. Gérard et moi viendrons de suite.
Et Catie ajoute :
- Gérard, cest celui qui donne les serviettes et qui veille sur toi. Je te le présenterai. Il y a les extras comme les godes que certains apportent avec eux et quils veulent utiliser sur toi. Si tu acceptes, tu le charges de vingt ou trente euros, en fonction de la taille du gode. Tu laves le gode avant et tu lui mets aussi une capote. Si il veut être en-godé, pareil, vingt euros. Sil veut tenculer, cinquante de plus. Si tu acceptes de faire ça
te faire enculer bien sûr.
Catie me regardait et attendait une réponse de ma part :
- Je ne sais pas. Cela dépendra du type, je veux dire sil est bien, sil est gentil.
Catie rigolait de ma réponse ainsi quAlain. Je me sentais rougir.
- Tu las déjà fait au moins ? Tu tes préparée pour ça ? Enfin, si tu as besoin, tu trouveras des tubes de gel lubrifiant dans la chambre.
La voiture ralentissait et empruntait une sortie sur une aire de repos en suivant un camion. Nous avions déjà passé un des deux péages. Alain ce tourna vers moi et me dit :
- Prépare-toi Sandie. On va voir ce que tu as dans le ventre. Tu vas essayer de monter un des routiers. Il faut te lancer. Tu ne risques rien, on te surveille, si cest trop long Catie viendra te chercher, et si il part avec toi à bord
on le fait stopper. Nai crainte, il ne tarrivera rien.
Mon cur se mit à accélérer, je tremblais et essayais de cacher mon stress mon émotion. La voiture ralentissait dans le parking. Alain la rangeait sur une place doù on pouvait voir trois ou quatre camions stationnés lun derrière lautre à une centaine de mètre a peine de nous. Ils nétaient pas éclairés directement. Mais ils nétaient pas vraiment dans lobscurité. Des lampadaires étaient disposés plus loin sur laire de stationnement des voitures.
Catie me dit :
- Tu vas en marchant jusquau bout du premier, là-bas au fond. Tu ne marches pas trop vite et pas trop près des camions que les chauffeurs puissent voir la marchandise. Puis tu reviens en regardant les cabines. Si un des type tappelle, tu tapproches pour lui donner les tarifs, tu montes côté passager si vous êtes daccord. Tu lui fais son affaire et tu reviens vite fait, tu ne tattardes pas.
Alain ajouta :
- Sil le faut, tu fais deux ou trois aller-retour, ils ont besoin de temps pour se décider. Sinon tu reviens et on va à Marseille, ce nest pas grave. Prends ta pochette. Tu as des billets de dix et de vingt, des capotes les kleenex ? Tiens des capotes et un tube de gel, mets les dans ta pochette. Enlève ton manteau.
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