Le Joli Mois De Mai. 12Ème Partie.

Notre travail nous happe, toute la semaine, mais les fins de journées sont propices à l’évocation de ce que devient notre vie de couple, sexuellement parlant bien sûr. Nous profitons des derniers rayons de soleil de mai dans le jardin de notre maison nantaise. Un verre de mon Bandol rosé préféré à la main, l’oreille à peine distraite par l’album de Chet Baker qui tourne en boucle dans le salon, nous discutons de nos aventures libertines quand le portable de Christelle se met à vibrer.

C’est Louise qui nous informe de l’heure à laquelle elle prend son train samedi pour retourner vers Bordeaux. Jean-Marc la déposera chez nous vendredi vers dix-sept heures. Ils attendront discrètement que tout le groupe en séminaire soit parti pour pousser vers Nantes. Professionnelle jusqu’au bout des ongles notre jolie consultante aux cheveux rouges, ne mélange jamais le travail et le plaisir.
J’ai hâte de la retrouver, Christelle aussi.

Lorsque la voiture de Jean-Marc s’engage dans l’allée de la maison, nous sortons sur le perron et accueillons nos deux amants. Déçus, nous apprenons qu’il doit partir tout de suite, mais qu’il ne manquera pas de nous prévenir dès qu’il sera dans la région. Par contre Louise reste avec nous jusqu’à ce que nous l’abandonnions au train demain soir. Nous prenons les choses en main et lui concoctons un programme de visites accéléré. Nantes ne manque pas d’attrait et d’endroits sympa, que nous décidons de lui montrer. Nous décidons de prendre le tramway plutôt que la voiture, car le terminus est proche de la maison et circuler dans Nantes n’est pas une sinécure. De plus comme nous risquons de boire plus d’un verre, je préfère ne prendre aucun risque de perdre le peu de points qu’il me reste sur mon permis.
Il fait beau et nous nous baladons dans le centre historique puis le long de la Loire, pour finir sur l’Île de Nantes, quai des Antilles, dans un café-concert assez rock.
Pour la gastronomie on repassera mais l’ambiance est là et nous nous contentons de tapas comme dîner et de Caïpirinha ou de ti punch pour les faire passer.

L’alcool aidant nous commençons avoir les oreilles rouges et les yeux qui brillent. Vers minuit nous décidons de rentrer un peu éméchés. Marcher jusqu’à l’arrêt du tram nous fait du bien et nous prenons de justesse un des derniers tramways. Les voyageurs quittent le tram au fur et à mesure et nous sommes quasiment les seuls dans le wagon pour finir le trajet. Les filles passablement saoules commencent à se peloter de plus en plus ouvertement. Oubliant toute retenue elles se roulent ce qu’il est convenu d’appeler des pelles, à grands coup de langues tout en laissant leurs mains s’égarer de plus en plus loin sous leur vêtements. Assis en face d’elles j’ai du mal à rester stoïque. Ces très belles femmes qui se caressent langoureusement, en me jetant des regards explicites de temps en temps commencent à me chauffer les sangs. Quand retentit la voix féminine nous annonçant le terminus je suis déçu d’être déjà arrivé car Christelle et Louise sont presque nues et leurs caresses tout à l’heure simplement coquines virent à la scène de cul. Leurs doigts inquisiteurs s’immiscent dans leurs intimités, leurs bouches échangent leurs salives et leurs mains se font baladeuses.
Cuisses écartées, elles m’offrent un spectacle d’une totale impudeur et d’un érotisme qui m’excite terriblement.
Le tram est maintenant arrêté, silencieux, dans la pénombre depuis plusieurs minutes. Dans mon ivresse je n’ai pas tout de suite remarqué le chauffeur qui effectuant sa tournée de contrôle de la rame nous observe. Subjugué lui aussi, le pauvre homme se régale devant le spectacle qui lui est offert. Deux femmes se gouinent dans son tram devant un mec. Quand, du coin de l’œil Louise l’aperçoit, elle se détache de Christelle et l’apostrophe :

- « Bonsoir, mon gros chat ! Ça te plait ? Viens par ici ! »

Il bredouille un vague rappel des consignes et du règlement, parle de la police, mais ne bouge pas, comme pétrifié.

C’est Louise qui se lève et qui se plantant devant lui à seulement quelques centimètres, Pose sa main sur le sexe du brave homme, extirpe d’une main agile son sexe du pantalon, et commence à le branler.

Petit, assez bedonnant, fine moustache et cheveux gris, il reste là, la bouche ouverte ne sachant visiblement pas quoi faire. Mais la nature reprend ses droits et il se met tant bien que mal à bander sous les doigts experts de cette sublime salope. Toujours en le fixant droit dans les yeux, elle agite frénétiquement ce sexe encore trop mou à son goût. Elle a un regard dur, dominateur, presque sadique que je ne lui connaissais pas et sous nos yeux elle finit par obtenir ce qu’elle veut du chauffeur : une bonne trique.
Rouge pivoine dans son uniforme vert, il ne lui faut que quelques secondes pour exploser en longs jets dans le vide au milieu du tram entre deux fauteuils.
Satisfaite mais sans se départir de son regard d’acier, Louise lui dit dans un sourire désarmant :

- « C’est bien ! Comment tu t’appelles ? »

- « Gérard... »

- « Et bien Gérard tu peux rentrer ton tramway au garage maintenant. Ensuite tu retournes chez toi. Tu es marié ? »

- « Oui »

- « Et bien cette nuit, ta femme, tu la baise comme jamais ! Voilà, allez mon gros, bonne nuit ! »

Puis à notre attention, elle rajoute en appuyant sur le bouton d’ouverture dans un geste de théâtre :

- « Bon on y va ou quoi ? »

Et nous nous sauvons en riant dans la nuit.
Ce n’est que le lendemain que je me suis demandé si les chauffeurs de tram avaient eux-mêmes la possibilité d’effacer les bandes de vidéo surveillance de leur rame.
Je n’en ai pas parlé aux filles, mais je ne peux pas m’empêcher de penser à cette scène quand je vois les demi-sphères noires au plafond des wagons qui nous observent dans nos transports quotidiens.
La marche à pied la nuit permet de nous dégriser et nous arrivons bien vite à la maison. Toujours « énervées », Christelle et Louise se vautrent dans le canapé et reprennent là où elles en étaient avant d’être interrompues par Gérard.
Pour leur plus grand plaisir et pour le mien.

Je vais nous chercher un rafraîchissement et m’installe devant elles dans un des fauteuils avec mon verre et une bouteille.
C’est ma tendre épouse qui prend les devants en demandant à Louise de s’asseoir au bord du canapé. Obéissante, presque allongée elle s’offre à la femme que j’aime. Les jambes écartées, la poitrine dénudée et la tête en arrière, elle ferme les yeux pendant qu’elle se fait titiller le clitoris. Les doigts agiles de Christelle passent en effleurant à peine de bouton rose et provoquent chez notre belle rouquine des feulements, comme une chatte qui se laisserait caresser. Les yeux toujours mi-clos, elle trouve la poitrine de sa maîtresse et en écartant les bretelles de sa robe les caresse avec tendresse. Parfois elle s’attarde sur les pointes, pour ensuite tournoyer autour, ou alors elle soupèse ces seins superbes tendus vers elle puis recommence son ballet érotique. Les caresses de Christelle se font de plus en plus précises et elle introduit maintenant deux doigts dans la chatte épilée de son amie. Comme j’ai vu Sébastien le faire avec elle, Christelle recourbe l’index et le majeur et à la recherche du point G de Louise commence à aller et venir en elle. Elles s’embrassent avec douceur laissant courir leurs langues sur les lèvres de l’autre. Glissant dans le cou leurs bouches se posent sur le lobe de l’oreille qu’elles aspirent comme elles le feraient d’un clitoris.
Le travail de Christelle commence à provoquer chez Louise une montée de désir telle qu’elle saisit ma femme et, la collant contre sa bouche, transforme ses baisers légers en un véritable festival de langue mouillée qui pénètre, comme un sexe d’homme, la bouche entr’ouverte qui s’offre à elle. Leurs bruits humides et les gémissements qui les accompagnent résonnent de plus en plus forts dans le silence du salon.
Leur plaisir monte et elles en veulent de plus en plus. Tout en l’embrassant à pleine bouche, Louise invite Christelle à venir sur elle et à moitié posée sur ce corps parfait ma femme commence, un pied au sol, à frotter sa jambe sur son sexe maintenant béant.
Pendant que l’une se frotte, l’autre empoigne les seins de sa partenaire, les rapproche et en se redressant fait courir dessus une langue fureteuse. Passant de l’un à l’autre dans une farandole de mordillements, de baisers, d’aspirations, elle provoque chez Christelle des petits cris de douleur et de plaisir. Je la sais très sensible et elle aime qu’on s’occupe de sa poitrine. Elle aime ses seins généreux et quand elle me demande de les caresser je connais le plaisir qu’elle prend et qui l’amène à s’abandonner complètement à mes caresses.
Le genoux de ma femme entre les cuisses de Louise monte et descend au même rythme que la main de Louise qui fouille son sexe imberbe. Ayant abandonné les deux globes dorés de ma femme c’est elle qui la pénètre, ses doigts la fouillant de plus en plus loin, de plus en plus fort, dans un ballet dont la cadence irait crescendo. Je n’existe plus à leurs yeux, elles sont seules au monde avec leur plaisir. Ma femme et son amie font l’amour, ont du plaisir ensemble et se font maintenant jouir dans des gémissements étouffés par leurs baisers.
Quand essoufflées, elles émergent de leur extase mutuelle, j’ai enfin droit à un peu de considération.

- « Ça te plait de jouer les voyeurs ? » me demande ma rousse incendiaire.

- « Je suis comme tous les hommes ou presque... Je viens de vivre encore un de mes fantasmes : deux femmes qui font l’amour devant moi ! »

- « Moi j’ai découvert un truc, c’est que j’aime les femmes. Mais rien ne vaut une bite bien dure pour me faire jouir. » ajoute Christelle.
- « Une ou plusieurs... ? » corrige Louise.

- « Tu as raison...et tu me donne des idées... » dit-elle en disparaissant en direction de l’étage.

Louise se rapproche de moi, saisit mon verre et, trempant ses lèvres qui ont encore le goût de ma femme dans le divin breuvage, me lance :

- « Vous me plaisez tous les deux... »

Sur ces entrefaites, Christelle réapparaît armée de son cadeau de la dernière Saint Valentin.

- « Qu’est-ce que tu disais déjà ? » prononce-t-elle alors avec un grand sourire à l’adresse de Louise.

- « Oh ! Voilà qui promet ! » répond cette dernière en découvrant le sex-toy que j’ai offert à ma femme il y a trois mois.

Christelle enfourne l’objet dans sa bouche pour l’humecter et en me regardant fait mine de sucer ce sexe noir, réaliste avec son gland bien dessiné sur une hampe où apparaissent veines et replis comme un moulage du sexe de ce beau noir que je l’ai vue baiser avec fougue lors de notre partouze chez Nicolas et Valérie. Elle ignore toujours que je la regardais caché derrière un miroir sans tain.
Louise devine mon trouble et me regarde avec dans les yeux, cette flamme que j’ai déjà vue ce soir-là. Sans retirer le jouet de la bouche de ma femme elle s’en saisit et la fait aller et venir comme David le faisait de son sexe.
Sans me quitter des yeux toutes les deux elles miment une fellation. Nue, debout devant moi, ma femme se fait prendre par cette bite empoignée d’une main ferme. Sa bouche distendue par la taille du gode, fait disparaître et réapparaître ce pieu de caoutchouc sombre. Et les propos de Louise s’enchaînent.

- « Tu aimes ? Tu aimes les bites noires n’est-ce pas ? Surtout grosses comme celle-là, hein ? Tu en veux une autre qui te prenne en même temps ? Celle de Pascal ? Devant ou derrière ?... »

Je n’ai pas à me faire prier : je bande comme un fou depuis tout à l’heure. Quittant mon fauteuil, je me place derrière ma femme qui se penche en avant sans quitter son jouet. Je me saisis de mon membre et me plonge dans son sexe brûlant, trempé. Je la pénètre doucement mais inexorablement au même rythme qu’elle avale le sex-toy que lui tend notre amie. Nous continuons quelques instants jusqu’à ce qu’elle jouisse dans des cris étouffés par cette bite dans sa bouche.
Nous n’en n’avons pas fini pour autant et je demande à Louise de venir me remplacer. Elle se positionne à son tour derrière Christelle qui lui facilite la pénétration en écartant elle-même ses fesses. Je me plante d’autorité en elle. En la saisissant par les cheveux je lui imprime le rythme que je souhaite. Elle grogne quand elle est prise par derrière et jouit à nouveau très vite en fermant les yeux. Dans un regard complice Louise me fait comprendre ce qu’elle a en tête.
Pour faciliter l’intromission Louise porte à sa bouche le sex-toy et l’avale en le mouillant de sa salive. Juste un peu surprise quand elle sent le gode se présenter contre son œillet serré, Christelle ne lui offre aucune résistance. D’abord lentement, puis de plus en plus fort elle se laisse sodomiser par son amie. Il nous suffit de quelques mouvements pour la faire jouir interminablement. Je la rejoins à mon tour en me vidant en elle. Quand je reviens à moi, Christelle s’est redressée et ce sont les lèvres de Louise qui essuient mon sperme sur sa bouche. Le sex-toy a changé de mains. Au tour de Louise de goûter à « David ».
Cependant la nuit avançant, la température baisse et je propose à mes deux coquines de grimper à l’étage. Il y fait meilleur et je pense nous y ébattre plus confortablement dans un lit.
Allumeuse de première, Louise me double au pied de l’escalier et dans un savant déhanchement monte les marches en m’offrant une vue imprenable sur son cul bronzé. Trentenaire, sportive, elle possède une croupe superbe. Elle le sait et en joue avec beaucoup de talent. Arrivée sur le palier ne connaissant pas les lieux elle s’arrête net et en se retournant me présente son minou auquel je n’ai pas goûté depuis une semaine. Là dans l’escalier je n’ai qu’à m’incliner pour porter à mes lèvres sa chatte excitée. Derrière moi Christelle loin de se plaindre de l’embouteillage glisse sa main entre mes jambes et empoigne mon sexe revenu à des proportions plus raisonnables. Elle commence à me caresser les couilles en promenant ses doigts partout, en glissant ses ongles sur la peau des bourses dans lesquelles je sens le désir revenir à la charge. De contractions en contractions involontaires ma bite se gorge à nouveau de sang et elle peut maintenant m’astiquer d’une main et de l’autre continuer son manège autour de mes testicules gonflés. Je n’en continue pas moins mes soins à Louise et aspire goulûment chaque goutte du délicieux liquide qui imprègne son sexe, mélange de sueur et d’excitation. Le gode toujours en main elle le porte à sa bouche et à son tour l’enfourne et fait courir sa langue sur le gland.
Encouragés par Christelle nous continuons et allons vers le fond du couloir. Au lieu d’ouvrir la porte de notre chambre Louise ouvre celle de la salle de bains et découvrant notre douche italienne s’exclame :

- « J’adore baiser sous la douche ! »

- « Moi aussi ! » répond Christelle.

Moi je ne dis rien parce que de toute façon j’aurai baisé avec elles sur le toit si elles l’avaient voulu.

Il ne faut que quelques poignées de secondes pour que l’eau chaude commence à couler et j’en profite pour aller chercher des préservatifs dans notre chambre. Quand je reviens, les filles sont sous le jet et emboîtées l’une contre l’autre se caressent lascivement. Ma femme plaquée dans le dos de Louise, promène « David » sur ce sexe gonflé d’excitation. Quand, enfin protégé je me place devant Louise, elle se dresse sur la pointe des pieds pendant que je remplace le gode par ma bite turgescente. Je la pénètre facilement tant elle est mouillée et sa bouche rejoint la mienne. Je la sens qui écarte les pieds et je comprends que Christelle commence elle aussi à vouloir la prendre aidée en cela par son ami. Enduit de gel douche il pénètre l’anus de notre rousse dont le visage comme en extase montre le plaisir qu’elle ressent à se faire prendre devant et derrière.
Je sens le sex-toy manipulé par Christelle glisser dans son étroit fourreau, si près de ma bite. Quelques millimètres de chair seulement nous séparent et je me cale sur ses mouvements pour faire monter la voix de Louise dans des vocalises où se bousculent des mots, des râles et des gémissements de plaisir. Elle commence à onduler du bassin accentuant nos pénétrations et finit dans un cri par jouir en hurlant dans un souffle :

- « Putain ! C’est bon ! »

Je jouis à mon tour pour la deuxième fois en quelques minutes. Sans réelle éjaculation cette fois mais avec une folle intensité.
Nous restons sous l’eau chaude encore un instant, mon sexe débande presque à regret, agité de spasmes incontrôlés. Nous nous séchons et allons nous blottir dans notre lit. Je m’endors cerné par deux corps de femmes. La mienne contre moi et notre maîtresse plaquée dans mon dos. Leurs poitrines se soulèvent au rythme de leurs respirations apaisées. Je ne connais pas leurs rêves mais je vis éveillé un des plus doux. Je sens le souffle chaud de l’une dans ma nuque et j’ai sous les yeux le visage reposé de ma femme. Je la trouve très belle, ses cheveux bouclés encore mouillés, plaqués sur sa joue. Je l’embrasse et m’endors bien vite à mon tour.

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