Élise (6Ème Et Dernière Partie)
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Élise se remet de ses émotions. Martin en fait tout autant. Ça a été
foutrement bon. Là. Le calme revient après la tempête. Pour combien de temps? Elle ne le sait pas. Lui ne le sait pas non plus. Ce quils savent par contre, cest quils sentendent bien au lit et quil ny a pas de problème. Mieux! Ils nont même pas eu besoin de se parler à certains moments. Il ne leur suffisait que de sons et/ou de regards. Les lèvres et la langue de la femme ont rendu lhomme faible. Il a plié
et il a fini par rompre. Élise est on-ne-peut-plus fière. Elle la entendu
Il a aimé cette turlutte. Et quand il la prévenue quil était «tout près», que «ça venait»
. Élise a pris chaud. Elle le voulait, le jus de son sucre dorge. Alors, tout en le masturbant, elle est allée et venue sur le gland. Et puis
Le cri de lhomme, foudroyé par lorgasme, résonne dans les oreilles de la femme. Ça a été un boucan à réveiller les morts. Mais ça voulait dire ce que ça voulait dire. Ça a été
bon. Et ELLE la fait jouir. Curieuse, espiègle, coquine
Cochonne
Elle ne sest pas retirée quand elle a senti le sexe vibrer entre ses lèvres. Un petit coup de langue et cétait la goutte deau qui faisait déborder le vase. Martin a gémi comme un petit animal blessé, traqué. Cétait
émouvant. Son sperme a jailli du méat en quelques jets. Cétait le pompon, le clou du spectacle. Le bouquet final du feu dartifice. Elle est fière, à présent. Elle est dans tous ces états. Elle
Ce quil vient de se passer entre eux, ça dépasse ses meilleures espérances. Et de loin! Elle garde le précieux liquide encore un petit peu dans sa bouche. Oh ce bon sperme
Elle a encore envie
Le week-end ne fait que commencer, après tout
Et les possibilités sont diverses et variées. Et elle est tout sauf rassasiée
Élise sourit. Un peu béatement, elle se dit. Mais cest parce quelle est heureuse. Tout simplement. Martin a éjaculé et là, elle veut garder son sperme en bouche encore quelques instants.
Elle prend une posture féline, à quatre pattes, comme tout à lheure, et elle sapproche de lhomme. Elle a ce sourire béat aux lèvres. Elle ne peut pas sen empêcher. Elle a un petit rire. Elle le voit, Martin
Il est dans sa ligne de mire. Il lui sourit, en retour. Voilà. Voilà. Ils font bien la paire, eux deux. Elle colle et frotte intentionnellement son corps contre celui du guide touristique. Cest quelle aime ça
Cest comme quand elle danse un slow. Ou encore cest quand elle est à linitiative dun massage unilatéral ou
réciproque. Là. Elle arrive, visage contre visage. Elle baisse la tête et approche ses lèvres de la bouche de son amant. Sa poitrine se colle au torse poilu. Elle lui parle. Elle lui dit sans aucun détour quil fait delle une femme comblée. Elle lui dit de but en blanc quelle aurait aimé le rencontrer bien avant. Martin soupire. Martin sanglote. Ah
Cette femme
Lui aussi, ça lui aurait plu de la connaître depuis plus de temps. Cest comme ça. De ses deux mains, il ceinture la femme et la colle un peu plus encore contre lui. Elle lembrasse. Les lèvres, le menton, la mâchoire, le nez, les joues, le cou
Élise
se
déchaîne.
Ils ont beaucoup donné. En plus dêtre couverts de sueur, ils sont épuisés. Ça, Élise le voit quand elle regarde son amant et quelle lobserve avec attention. Bien quelle sache pertinemment que le temps défile et quil ne peut pas être rattrapé lorsquil est perdu, Élise se dit quils ont besoin de saccorder un repos bien mérité
avant de remettre le couvert.
Le corps allongé sur celui de son tendre amant, elle sent le sexe qui débande. Elle sent la sueur qui recouvre la peau. Martin est tout cuit, tout rôti. Et elle sait que tout est envisageable. Non! Possible, ni plus, ni moins, avec lui! Elle se blottit. Elle lui fait sentir son corps. Elle remue, juste un petit peu. Ils sont corps-à-corps. Et
ça lui plaît. Leurs visages se frôlent et se touchent. Pareil pour leurs nez. Quant à leurs bouches
Nen parlons même pas
Élise est on-ne-peut-plus ravie. On-ne-peut-plus heureuse. On-ne-peut-plus
espiègle. Elle rit comme une collégienne rit avec ses copines. Elle ne peut pas sen empêcher. Elle se sent bien. Cest aussi simple que ça. Elle presse ses lèvres contre celles de son partenaire. Elle y va de bon cur. Franchement. Élise aime donner des baisers en tout genre. Elle aime faire des caresses diverses et variées. Là, le temps sarrête un peu plus encore. Elle se prélasse. Elle profite au maximum. Elle sait aussi, dans le même temps, que ses seins se sont collés aux toutes fines tablettes de chocolat du jeune monsieur. Que de bons moments
Élise est blottie contre Martin. Elle fait attention à lui. Elle sait quelle a quelques kilos en trop. Et là, alors quelle est allongée sur lui, elle a peur de lui faire mal. Alors, elle adapte sa posture. Cependant, elle na
pas
du
tout envie de sarrêter dans ses coquineries. Même pas en rêve! Et puis
Elle se dit que cest pareil pour le jeune monsieur. Du coup, tout en adaptant sa position, elle reste comme elle est. Parce que cest tout simplement comme ça quelle est le mieux, là.
Là. Elle a ses mains à lui qui la touchent. Le bas de ses reins
Ses fesses
Puis, les mains lentourent, la ceinturent. Elles sarriment
IL sarrime à elle. Quil reste comme ceci, alors
Parce quelle aime ça. Oui
Elle aime, elle raffole de ses deux mains. Elles sont jeunes, elles ne portent pas encore les séquelles du temps qui passe. Elles sont douces, elles ne font pas preuve de brutalité. Quil les laisse sur elle, ses mains
Oui
Et dailleurs
Mmmh
Là. Elle le lui dit. Ou plutôt
Elle le lui
chuchote. Oui. Cest intime. Et même si, bien évidemment, il ny a personne dautre dans la maison, ces mots nappartiennent quà Martin et à elle. Ils doivent rester secrets, par conséquent. Il ny a que Martin qui puisse
qui doive les entendre. Oui. Ils ne sont rien que pour lui. Et vu comment elle se serre
Vu comment elle sest collée, blottie contre lui
Oui
Ça ne fait pas lombre dun doute. Ce sont des minutes précieuses. Cest un bon moment. Si ça tenait quà elle, elle voudrait le revoir. Cependant
Quest-ce quil en est, de lui? Il faut quelle sache
Tout en se prélassant contre le corps chaud et un peu musclé de lhomme, Élise prolonge ses espiègleries. Elle est pleinement en confiance, alors elle ne sen prive pas. Ils sont visage contre visage, nez à nez. Ventre contre ventre, corps-à-corps. Le nombre de fois où elle a fantasmé sur CETTE situation, le nombre de fois où elle en a rêvé
Oui
Elle sait quelle doit lui parler. Mais
Dun autre côté
Elle a envie de profiter de ce câlin quils se font. Elle est partagée. Prise entre deux feux. Son cur nen finit pas de battre fort. Vite. Elle doit se calmer.
Le rythme est nettement retombé à présent. Élise et Martin en profitent pour reprendre leur souffle. Là. Voi
là. Ils se détendent, ils se prélassent sur la couette moelleuse
et trempée de sueur désormais. Le calme revient après la tempête. Lui, elle lentend. Sa respiration est une jolie musique, elle trouve. Ça lapaise. Elle est tellement bien, à ses côtés. Voilà. Elle est en paix avec elle-même. Mieux! Elle est la femme espiègle, passionnée quelle a toujours voulu être en compagnie dun homme. Elle se colle à lui, elle lui dit des mots enflammés. Elle ne se pose plus de question. Elle na pas à sen poser. Martin lui a fait lamour et il lui a donné deux beaux orgasmes. Elle, elle lui a fait cette fellation dont elle a eu tellement envie
et il a joui dans sa bouche. Le temps défile, cest sûr, et elle a encore envie de profiter de lui, de sa présence chaude. Tout en lui posant la main droite sur sa joue gauche, elle lui dépose un petit baiser. Petit mais
elle donne tout, dans ce geste affectueux. Il lui plaît beaucoup
Elle est te-lle-ment bien avec lui. Ses lèvres sont collées à celles de Martin. Elle ne veut pas se détacher de ce baiser, Élise. Elle est bien. Et pourtant
Il va falloir quils fassent quelque chose. À commencer
par une bonne douche réparatrice
et chaude
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Leau coule. Elle jaillit du pommeau de la douche qui est bien en hauteur. Elle est chaude, leau. Elle tombe sur le sol de la cabine. Là. Ils sont bien. Leau caresse leurs deux corps pendant que eux se touchent et se caressent. Ils sembrassent même à pleine bouche. Ils se sont finalement décidés à quitter momentanément le lit, la chambre. En fait
Ça a été elle qui a fait le premier pas. Vu quil est tout cuit, tout rôti, il na rien dit et il sest laissé entraîner. Mais elle a été douce. De la chambre à la salle de bains, ils se sont tenus la main. Ils étaient toujours entièrement nus. Ils étaient bien et ils avaient toujours aussi chaud malgré la nudité de leurs corps. Martin, par intermittence, a regardé sa maîtresse. Discrètement, bien sûr. Elle nen finissait pas de lémoustiller. Il fallait que leurs jeux continuent
Corps-à-corps, ils laissent encore et toujours libre cours à leurs instincts ainsi quà leurs désirs. Élise voit bien que Martin la regarde. Non! Quil la fixe, carrément! Bien quelle soit depuis un paquet de temps toute nue, la sensation de ces yeux-là, cest quils la déshabillent. Mais ça ne la dérange pas. Au contraire
Cest agréable. Ça lui plaît et elle ne demande que ça, désormais. Ses «kilos en trop»
Combien de fois elle la entendu, ça
Pendant toutes ces années, ces «kilos en trop» lont rendue malheureuse parce que cétait une remarque qui revenait sans arrêt. Ça la rendait mal à laise avec son corps. Oui, elle avait rencontré au lycée lhomme qui est au jour daujourdhui son ex-mari et avec qui elle a eu ses deux s. Mais pendant de longues
très longues années, elle sest sentie, déclarée coupable davoir ces «kilos en trop». Okay. On ne change rien comme ça, du tout au tout, sur un coup de baguette magique. Là, pourtant, aux côtés de Martin, pour la première fois, elle ne réfléchit pas et elle révèle la sensualité quelle a secreté en elle pendant toutes ces années. Et cest à Martin quelle offre cette sensualité en cadeau. Et là, elle se saisit de gel douche au cèdre du Liban et sen verse une rasade dans ses paumes de main. Elle a
une idée
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Leau continue de couler à flot. Elle est toujours aussi agréable tant elle est chaude, juste comme il faut. La mousse qui recouvrait le corps de son jeune monsieur glisse désormais et tombe sur le sol avant de sécouler. Il est tout beau, tout neuf, Martin! Elle le regarde presque avec les yeux de lamour. Et pourtant
Elle ne le sait que trop bien: ils ne sont pas ensemble. Néanmoins
Au travers de ce quelle vient de faire, au travers de son regard sur elle
Il sest laissé aller
et ça lui a plu, son accès daudace. Elle est sûre quil a gravé CE moment précieusement dans sa mémoire. Le connaissant
Il va se souvenir du moindre détail
Et sil sen servait pour écrire une nouvelle histoire érotique? Tiens
Il faudra quelle le lui demande
Lui écrire un récit coquin
Mais ce qui la rend bien plus fière, cest quil a pris du plaisir, rien quen se laissant toucher pendant cette
«simple» douche.
«Simple»? Pas si «simple» et pas si gentille que ça, la douche. Elle a voulu soccuper de lui, une fois encore. Et vu que ses mains étaient sur lui
Ça aurait été étonnant quelles ne soient pas baladeuses. Curieuses. Coquines. Ni une, ni deux, les mains recouvertes de gel douche, Élise les a portées sur le corps de lhomme. Ses mains, Élise voulait quelles soient douces. Cétait tout pour Martin, rien que pour Martin. Elle qui aime et qui raffole des massages parce quils mettent son esprit sans dessus dessous
Cette douche
Élise avait envie de montrer à quoi ses massages pouvaient bien ressembler. Et là, les déplacements de ses mains étaient lents. Délicats. Langoureux. Sensuels. Dune voix toute douce, elle lui a susurré de se «détendre», de se «laisser faire», de lui «faire confiance». Là. Cétait elle qui était à ses petits soins. Un coup, elle regardait ses mains posées sur lhomme. Un coup, elle braquait ses yeux dans ceux de lhomme et elle se mordait les lèvres, exprès. Cen était définitivement fait delle. Elle était complètement folle de lui.
Tout nu, debout, il a été entièrement à sa merci. Et comme elle le lui a demandé, il sest laissé aller. Partant de là, Élise sen est donnée à cur joie. Elle a posé ses paumes recouvertes de gel douche parfumé sur la peau et avec la mousse qui est apparue, elle a orné le corps juvénile de son amant. De ses mains, elle a façonné lanatomie comme sil sagissait dune sculpture. Les gestes étaient divers et variés. Toucher
Palper
Caresser
Masser
Malaxer
Pincer
Titiller
Elle a veillé à ce que ce soit
à ce que ça reste agréable pour lui. Il le fallait. Martin est son uvre dart à elle. SON chef duvre. Et une uvre dart, un chef duvre, on en prend bien soin. Élise y a mis du cur et de lapplication. Elle voulait quil se souvienne de tout ça.
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Leurs corps sont humides. Leau tombe sur le carrelage blanc, immaculé de la salle de bains. Ils sont collés lun à lautre. Comme
de par hasard
Mais cest quelque chose quils aiment
Du coup, quand ils sont sortis de la douche, la première chose quelle a fait, ça a été de tendre la main vers le séchoir. Elle a attrapé la grande serviette de bain qui y était. Elle la dépliée et a entouré leurs deux corps avec. Là. Une nouvelle fois, ils sont corps-à-corps. Élise presse son corps contre Martin. Il ne sent que trop bien ses seins, elle se dit. Ses cheveux sont tout mouillés et des mèches se collent à son front. Elle rit légèrement, gaiement. Elle se sent comme une adolescente. Elle est lâme et le cur légers. Elle est insouciante. Quen est-il de lui? Autant il peut être audacieux dans son texte, autant elle sait quil est terre-à-terre dans la vie de tous les jours. Elle aimerait quil lui parle. Quil lui dise ce quil pense. Et si
Oh! Elle a une nouvelle idée en tête
En-core! Une de plus! Cest Martin qui fait quelle a limagination débordante, désormais. A-lors
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En rendant l'étreinte plus ferme encore, Élise et Martin ont été davantage proches. C'était intime, comme moment. Hormis la grand serviette qui les a couverts, ils étaient en tenue d'Ève et d'Adam. Et là
Surprise! Elle a clairement vu ET senti son amant se ragaillardir. Oh? Oui! Martin apaisé semble laisser sa place à Martin fougueux. Elle a senti les mains de son amant l'entourer et se poser sur la chute de ses reins puis sur ses fesses. Limite, il l'avait ceinturée. Elle, elle raffolait de ça. Oui, Martin pouvait la toucher comme il en avait envie ET autant qu'il le voulait. Elle était à lui. Ses seins étaient collés au torse. Même si Martin n'était plus en érection, Élise a senti le «petit animal» se frotter à elle. Elle en a gloussé. Soudain, elle a senti les deux mains
tièdes
se détacher de son corps. Mais
Mais pourquoi? Et puis
Il a délicatement déposé les lèvres sur les siennes. Un baiser délicat
«Vas-y, Martin
Embrasse-moi.»
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Ils sont dans la cuisine, toujours entièrement nus et ils boivent un nouveau verre de vin. Ils viennent de trinquer, les yeux dans les yeux. Martin observe Élise. Élise demande à Martin ce qu'il y a, pourquoi il braque ses yeux sur elle comme ça. Il pose son verre sur le plan de travail, comme tout à l'heure. Il n'y a pas de surprise, à priori. Et pourtant
Rien que quand il fait ces gestes-là, elle aime. Il va s'approcher d'elle
Il va poser ses deux mains sur ses joues
C'est écrit. Elle le veut. Elle l'entend. Elle le voit la regarder droit dans les yeux. Elle fond, elle est vaincue. Là. Leurs lèvres se touchent. Il lui dit qu'elle a «les yeux brillants», qu'elle lui «plaît» et qu'il n'est pas «rassasié d'elle». Elle baisse les yeux puis elle le regarde de nouveau, elle glousse. Elle lui dit qu'il peut «la manger autant qu'il en a envie», qu'elle est «tout à lui», qu'elle «n'attend que ça». Là. Il l'embrasse. Lentement, délicatement. Puis
Fougueusement, goulûment.
Élise se laisse aller, elle soupire. Élise capitule, Élise gémit contre les lèvres de SON Martin. SON Martin, oui. Elle le lui a dit. Elle lui a dit aussi que le week-end ne faisait que commencer
Droit dans les yeux, les mains sur les joues de la femme, Martin lui a chuchoté «Oui
MON Élise
Il ne fait que commencer
.»
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