La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°682)
Vanessa au Château (suite de l'épisode précédent N°681) -
Au bout de quelques minutes, Vanessa se relève un peu et Laurent se retire
- Tu as aimé, lui demande-t-elle souriante.
- Il y a des questions qui ne sont pas nécessaires de poser à un homme.
- Il est 10h, tu veux quon reste au lit ce matin.
- Déjà ! Non, la journée est chargée, je dois mettre en place plusieurs choses, te briefer, il est temps de se lever.
Ils prennent leur douche, puis déjeunent dans la cuisine, cest ce moment que Laurent choisit pour expliquer à Vanessa la suite des évènements.
- Bien, je reçois lhomme du restaurant aujourdhui, pour un premier test. Tu vas y assister, et tu vas my aider, sans être soumise, mais tu devras suivre mes directives.
- Mais je serai quoi alors ? sétonne la jeune femme.
- Mon bras droit, répond souriant Laurent.
Vanessa ne dit rien mais il voit bien à sa tête quelle appréhende de ne pas être à la hauteur et de faire rater ce quil a prévu.
- Ne tinquiète pas, je te guiderai, tu nauras rien dautre à faire quà suivre le mouvement.
- Mais Monsieur Le Marquis, il est au courant ? sinquiète la jeune femme, ne voulant pas accepter un rôle sans laccord de son Maître.
- Penses-tu réellement que je pourrai tamener sur un chemin qui déplairait à ton Maître ?
- Non évidemment, désolée.
Laurent ne lui donne pas tous les détails, mais il lui explique ce quelle aura à faire dans un premier temps, sassurant point par point quelle a bien compris ce quil attend delle. Ensuite ils descendent à la cave préparer certains objets et installer les lieux comme Laurent le désire, enfin il est midi, ils mangent un repas léger avant de prendre la voiture
Ils se garent devant la place où le jeune homme doit normalement venir se garer. A 12h55 une voiture se gare face au mur, un homme en sort, Vanessa ne le reconnait pas, elle ne la jamais vu, mais au sourire de Laurent, elle comprend que cest lui.
- Première leçon : toujours faire patienter un soumis, ou une soumise, sourit-il.
Vanessa ne répond rien, mais sourit, comparant cette phrase à toutes les situations dattente quelle a déjà vécue aux pieds de son Maître. Il est maintenant 13h15, Vanessa ne doute pas que lhomme doit avoir limpression dattendre depuis des heures, même si les sonneries de lhorloge doivent laider à se repérer dans le temps. Elle regarde son amant qui lui fait signe de la tête dy aller
Elle sort de la voiture et sapproche de celle de lhomme, sassurant quil ne puisse pas la voir arriver. Vanessa ouvre la porte arrière et prend place juste derrière lui. Elle ne dit rien, laisse son inquiétude monter, elle observe sa respiration quil retient, dans lattente dun signe, dun geste.
- Hum, tu as osé venir finalement, dit-elle dun ton volontairement dédaigneux.
- Oui, répond-t-il dune voix assurée (trop au goût de Vanessa.)
- Oui Madame ! ordonne-t-elle avec un naturel qui la déconcerte elle-même.
- Oui Madame, répond lhomme dune voix plus faible.
- Bien, à partir de maintenant, je ne veux entendre aucun son sortir de ta bouche, tu ne parleras que sur ordre, est-ce bien compris ?
Lhomme reste muet, il se contente dacquiescer de la tête. Elle sourit et se surprend à apprécier ce rôle dans lequel hier encore elle se détestait. Sans dire un mot Vanessa lui tend un bandeau de cuir noir occultant complètement la vue. Lhomme sen saisit et le regarde un instant hésitant, comprenant pourtant ce quon attend de lui.
- Passe le rapidement, je nai pas de temps à perdre, continue-t-elle sur un ton toujours très sec.
Lhomme passe le bandeau autour de sa tête, positionne les caches parfaitement sur ses yeux, puis Vanessa vérifie le serrage pour sassurer quil ne glissera pas
Elle sort ensuite de la voiture, fait un clin dil à Laurent et patiente à côté de la porte conducteur, observant avec délice lhomme se décomposer.
- Apprécierais-tu la situation, sétonne-t-il en comparaison à la situation de la veille
- Cest assez excitant, javoue, je comprends un peu ce que tu peux ressentir dans ton rôle de Maître.
- Tu men vois ravi. Bien il sagirait de ne pas faire attendre notre hôte.
Vanessa va vers la porte passager, sans un mot elle sort lhomme de la voiture et le mène jusquà la voiture de son amant où elle le place sur la banquette arrière. Elle prend la place du passager alors que Laurent reprend le volant, et ils reprennent la route vers leur domicile
Régulièrement Vanessa se retourne, un sourire au coin des lèvres, observant cet homme fébrile le stress visible sur tout son corps. Mais il reste figé, nose rien dire, obéit pour le moment sans difficulté au seul ordre qui lui a été donné. Ils arrivent chez eux, Laurent attend que le portail soit refermé et sort lhomme de la voiture avec force. Sans un mot, il le fait mettre à genoux et lui passe un collier de cuir noir autour du cou, il tend la laisse à Vanessa qui le guide à quatre pattes jusquau cabanon où se trouve lissue de secours de la cave.
- Bien, déshabille-toi, tu vas entrer en la demeure du Maître, il est interdit aux chiens dy être debout et habillé
.
Sans dire un mot, le jeune homme retire tous ses vêtements, laissant apparaitre un sexe dressé qui fait sourire Vanessa, sachant bien que Laurent aura vite fait de le faire redescendre. Elle le remet à quatre pattes et le guide jusquà la cave aménagée en donjon à travers le couloir de lissue de secours.
- Parfait, ce chien a-t-il été obéissant ?
- Pour le moment, oui Monsieur.
- Parfait, va léquiper, répond-t-il en désignant les objets sur la table.
Vanessa se saisit dune paire de bracelets de cuir quelle passe aux poignets du jeune homme avant de les relier dans son dos avec un mousqueton. Puis elle le positionne au centre de la pièce, à genoux, la laisse entre les dents
Laurent sourit, il désigne une tenue de latex à Vanessa quelle prend pour découvrir une robe très courte au décolleté très plongeant, accompagné de cuissardes à talons hauts. Vanessa sétonne, il lui fait comprendre par des signes que cest pour elle et quelle doit la passer. Elle pose donc ses vêtements sur un fauteuil dans un coin de la salle et passe cette tenue un peu spéciale. A peine est-elle habillée que la sonnette du portail retentit, Laurent vérifie la caméra sur sa tablette, il actionne louverture du portail, et fait signe à Vanessa daller ouvrir. Sans un mot, elle lui fait comprendre quelle ne peut pas y aller dans cette tenue, mais il insiste lui faisant comprendre que la personne qui arrive est de leur monde
Vanessa file à la porte dentrée, elle ouvre la porte au moment même où son Maître se présente devant. Immédiatement, elle baisse les yeux et sagenouille devant lui les mains dans le dos.
- Bonjour Maître, dit-elle dune voix fébrile.
- Bonjour soumise, eh bien quelle est cette tenue ? il ne te manque que la cravache pour la compléter, aurais-tu décidé de changer de bord ? sourit-il.
- Je suis désolée Maître, ce nest pas une tenue qui sied à mon rang, je ne savais pas que cétait Vous, sinon je laurai retirée, cest Laurent
enfin
Monsieur le Commandant qui ma demandé de la passer.
- Hum
allez lève-toi et mène-moi à lui, répond Le Noble intrigué par ce qua préparé son ami pour avoir habillé sa soumise en Dominatrice.
Sans dire un mot, la jeune femme précède son Maître jusquà la cave. Le Marquis découvre le Commandant assis dans un fauteuil un verre de scotch à la main, observant un jeune homme nu à genoux devant lui. Il sourit en comprenant de quelle partie voulait parler son ami, mais ne reconnait pas de suite lhomme soumis.
- Bonjour très cher, je vous attendais, comment allez-vous ? dit Laurent en se levant pour saluer son ami.
- Toujours très bien lorsque je suis reçu dans de telles conditions, samuse Monsieur Le Marquis.
- Je vous en prie, prenez place dit-il désignant un fauteuil proche du sien et servant un verre à son ami.
Vanessa est debout au milieu de la pièce, ne sachant pas trop quelle attitude adopter, Le Marquis sen aperçoit, et comme pour la délivrer claque des doigts. Elle comprend immédiatement et vient sagenouiller à côté de son Maître, les mains dans le dos.
- Un nouveau venu ?
- Vous ne le reconnaissez pas ?
Le Noble regarde plus attentivement lhomme, mais ayant lhabitude de reconnaitre les personnes par le regard, il ne parvient pas à savoir doù vient cet homme.
- Non, devrais-je ?
- Le restaurant
- Ah, donc vous avez bien fait de ne pas parier, nest-ce pas ? samuse Le Marquis.
- Effectivement.
- Et donc vous en étiez où ?
- Au début, vous souhaitez poursuivre ?
- Non peut-être plus tard, faites donc, répond Le Noble curieux de voir ce que son ami a prévu.
- Puis-je, demande le Commandant désignant Vanessa.
- Je vous en prie, sourit Le Marquis en claquant des doigts
(A suivre
)
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