46.10 Une Queue Pour Deux

(Mais du jus que pour un seul).


Mais putain… il ne va quand même pas faire ça… finir en lui sans capote… non, il ne va pas tremper la queue à cru dans cet inconnu, si canon soit-t-il, et prendre un tel risque juste parce qu’il ne sait pas résister à la tentation de fourrer son jus dans un cul… il ne va pas lui faire ça dans le dos…
Naaaan, mon Jérém… ne fais pas ça… même si tu prends davantage ton pied sans capote… là c’est trop risqué… et en plus c’est vraiment pas correct vis-à-vis de l’autre…
Mais comment faire pour l’en empêcher s’il a décidé, ou si l’alcool, le joint, ainsi qu’une forme de colère que je sens désormais l’habiter, ont décidé à sa place qu’il en serait ainsi ?
Je le regarde fixement, ahuri… je le vois tenter de s’essuyer le front moite avec le revers de la main, passer ensuite la même main coté paume entre les pecs pour tenter d’éponger la transpiration là aussi… pendant ce temps, l’autre main court dans les cheveux pour les aérer, dans la tentative de dégager de ce beau corps cette sensation de chaleur étouffante…
J’ai le cœur qui bat à mille… il faut que je trouve le moyen de l’empêcher de faire ça… Jérém... ne sais pas tu donc que monter à cru est dangereux pour la santé !?!?!?!?!?
J’ai presque envie de lui dire un truc pour l’en dissuader… je cherche mes mots, je cherche la façon, je sens que je n’ai pas vraiment le temps, je sais que lorsqu’il sera rentré bien au chaud, ce sera trop tard… j’inspire très fort, un seul mot s’affiche en lettre capitales dans ma tête… « NON !!! »…
Un mot qui est prêt à être éjecté de ma caisse thoracique pour exploser dans le petit séjour… un mot qui reste coincé de justesse au fond de ma gorge, lorsque je le vois soudainement tourner la tête dans ma direction et que je capte à nouveau son regard… le visage drapé des couleurs de l’excitation, dans ses yeux cet air coquin, sensuel, empreint d’érotisme brûlant que je lui connais si bien… c’est juste à tomber à la renverse et plus jamais s’en relever…
C’est un regard qui semble résumer à lui seul toute la situation de l’instant… « t’as vu mon petit, je lève les mecs que je veux et je leur fais ce que je veux… me faire sucer, avaler, les baiser, et même les amener et te faire sucer toi aussi… il t’aurait même avalé si j’avais un peu insisté… alors, si tu veux coucher avec moi, pas d’écarts avec des Stéphane ou de petits merdeux levés au KL… ».


A gifler. Et à faire jouir d’urgence.
Et puis il a ce geste à mon adresse… un petit signe de la tête accompagné d’un clin d’œil prétentieux et presque arrogant, mais sexy à envoyer mon cœur en fibrillation…
Sur le coup, je ne comprend pas ses intentions… Jérém a compris que je n’ai pas compris… une poignée de secondes plus tard, il att mon poignet, m'attire à lui presque brutalement, en me chuchotant :
« Mets toi à sa place… ».
C’est lorsque je comprends enfin les intentions de mon beau brun, que mon cœur manque de s’arrêter pour de bon.
Jérém et moi, une équipe parfaite… il ordonne, j'obéis... et je le fais avec bonheur…
« Allez, pousse toi un peu… » fait mon Jérém au beau barbu, en accompagnant le geste à la parole, sa main se posant sur sa hanche et le poussant vers l’extérieur du lit.
Ce sont ses mots à la virgule près… des mots qui résonnent tout à fait comme un « maintenant dégage… ».
Un instant plus tard, je me retrouve à quatre pattes sur le lit à la place de Romain… mais pas tout à fait dans la même posture… si je suis moi aussi au bord du lit, c’est plutôt mon arrière train qui regarde le vide… Jérém est descendu du lit et se tient désormais debout derrière moi…
Je croise alors le regard de Romain, un regard brûlant d’envie et déchiré de frustration… je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur son sort, sur la privation de son bonheur… car mon bonheur à moi m’attend, puissant, intense, lorsque, après qu’un doigt enduit de salive se soit introduit en moi pour une préparation sommaire, son manche se faufile entre mes fesses avec un mouvement direct, précis et bien calculé, visant exactement et premier coup le cœur de cible…
Ses mains prennent appui sur mes hanches, son gland n’a pas trop à insister pour vaincre la résistance de l’entrée de mon intimité… sa queue glisse en moi lentement… elle avance tout doucement, semblant vouloir déguster la moindre sensation de ce premier frottement, tout comme elle me fait déguster au passage, chaque centimètre de son envergure…
Elle avance lentement, mais elle avance avec assurance, avec une puissance maîtrisée… elle avance et elle ne s’arrête que lorsqu’elle arrive à la butée des ses bourses, lorsque je ressens la fermeté de ses couilles caresser l’intérieur de mes fesses…
Ça fait une semaine que je n’ai pas senti son gourdin en moi, à part cette pénétration tout à l’heure dans les chiottes de la Bodega, une courte visite « sans animation », et pourtant si excitante, car commise dans le but, ou du moins avec seul résultat, de me donner envie de jouir très vite et très fort…
Oui, ça fait trop longtemps que je ne me suis pas fait prendre par mon Jérém… j’ai pensé à ça, fantasmé ça, eu envie de ça toute la semaine… au point que, en me préparant tout à l’heure pour aller à la soirée, je me suis dit et juré que, coûte qui coûte, ce soir je me ferais sauter par mon beau brun…
Et voilà on y est… et même si les conditions de cette baise ne sont pas du tout celles que j’avais imaginées, qu’importe… ce qui compte c’est que mon beau brun est en moi, et qu’il ne va pas tarder à se décharger en moi… en moi, et non pas dans une capote, dans le cul d’un inconnu…
Peu importe la raison qui l’a conduit à délaisser Romain pour s’occuper de moi…
Que ce soit parce qu’il a envie vraiment de jouir en moi, comme une espèce de continuité avec la parfaite complicité des sens trouvée dans le creux de ses pecs ; que ce soit parce qu’il aime mon cul tout particulièrement, plus que le cul musclé de ce beau barbu (quoique, je l’ai déjà vu préférer jouir dans un autre cul, celui de son cousin, en ma présence, et sans capote) ; que ce soit parce qu’il ait eu envie de changer de trou suite à l’impertinence et aux provocations de Romain, sorte de riposte « façon Jérém » : ou alors, qu’il ait juste envie de jouir sans risque avec sa queue libérée de plastique, jouir en se répandant dans un petit cul bien accueillant… jouir sans capote, ce qui, autant coté sensoriel que psychologique, semble augmenter de façon considérable son plaisir de mec…
Dans l’un comme dans l’autre cas, m’en fous… c’est un cadeau qu’il me fait là, un cadeau d’autant plus précieux qu’inattendu… un cadeau que j’apprécie à sa juste valeur…
Alors, quelle que soit la raison qui l’amène a avoir envie de se vider en moi, peu importe.
Moi, j’achète !
Me voilà à quatre pattes sur le bord du lit, mon Jérém débout derrière moi, la queue bien au chaud dans mon petit trou… j’adore quand il fait ça, quand il s’arrête bien au fond de moi… et j’adore l’idée qu'il soit sur le point de me baiser après s’être bien chauffé la bite dans le cul du beau Romain…
Mon Jérém est là, en moi, il me possède entièrement, et je lui appartiens entièrement… à ce moment là, mon bonheur est tel qu’il en arriverait carrément à effacer de ma tête tout fantasme de domination et de soumission… à ce moment là il y a juste une complémentarité de corps, de sexualités, d’envies et de plaisirs, une complémentarité si parfaite que c’est beau à en pleurer…
Oui, c’est bon de l’avoir en moi, juste l’avoir en moi, bien au chaud… et c’est bon aussi, c’est bon surtout parce que… parce que c’est… Jérém tout simplement…
Et ça… tout plaisir qu’il ait pu prendre par ailleurs en se faisant défoncer par mon beau brun, ce plaisir là Romain n’aura pas pu lui voler… tout comme mon beau brun, tout fier qu’il soit d’avoir fait le cul à un mec qui au départ voulait se faire le sien, ne pourra jamais trouver dans ce barbu, ni dans personne d’autre, un corps aussi dévoué et perfectionné que le mien à l’art de son propre plaisir…
C’est bon cette attente avant le début de l’action… ce moment où, tout en goûtant au bonheur de me sentir rempli par sa queue, j’ai le loisir de me demander quand le jeu va commencer, comment il va se dérouler… est-ce qu’il va être musclé, ou alors tout en douceur…
Les secondes passent et Jérém semble bien décidé à faire durer cette possession immobile, cette connexion sexuelle qui se passe de tout, y compris de coups de reins… mon corps envahi par son sexe, le désir suspendu et languissant dans l’attente de sentir l’expression de sa puissance… complètement à fleur de peau… totalement complètement concentré sur sa présence en moi… je suis comme jamais à l’écoute de mon corps, à l’affût de la moindre stimulation…
Je suis tellement à l’écoute, ma sensibilité décuplée, que je finis par capter les battement accélérés de mon coeur résonnant dans ma tête, provoquant une sorte d’écho se propageant dans tout mon corps, jusqu’à marteler autour de cette queue qui me remplit, jusqu’à faire vibrer ma rondelle fébrile resserrée autour de son engin…
L’entrée de mon fondement devient hypersensible… j’ai l’impression que les battements de mon corps, les pulsations de mon désir se transmettent à sa queue, lui apportant comme des petites décharges électriques, faisant frémir son gland à l’intérieur de moi…
Ses mains se referment un peu plus sur mes hanches… ses doigts semblent se crisper, presque pincer ma peau… je l’entends inspirer bruyamment…
Allez Jérém… n’essaie pas de te contrôler… vas-y lâche toi… vraiment envie de toi… de te sentir prendre ton pied… en moi…
Voilà ce que j’ai envie de lui balancer… je suis à deux doigts de laisser ma voix mettre mes pensées en musique… c’est là que son corps commence à remuer… la queue toujours bien calée au fond de moi, son torse se plie, ses abdos s’enroulent autour de mes fesses, de mes reins, ses pecs effleurent la peau de mon dos… sa chaînette se pose entre mes omoplates… son visage est si prés de moi que je ressens non seulement le bruit de sa respiration mais carrément le souffle sur la peau de mon cou, sur ma nuque, sur mes oreilles…
Et là je crois que je change de dimension… sa main vient se poser à la base de ma nuque… elle se balade nerveusement dans mes cheveux… ses doigts se crispent, se relâchent… je ne sais pas ce qu’il est en train de faire exactement… c’est… c’est rageux, c’est nerveux, c’est maladroit, c’est mal assumé, c’est même pas très agréable par moments … c’est du pur Jérém… mais ça ressemble quand même à…
Oui, ça ressemble quand même à ce qu’on appelle communément… une caresse…
C’est peut-être une envie qui arrive à s’échapper par une brèche provisoire apparue dans la roche épaisse de ses blocages psychologiques… un passage éphémère, dont la pérennité est rendue très aléatoire par un fort risque d’avalanches d’ego masculin mal placé…
Lorsque sa main quitte ma nuque, je sens son torse se plier encore un peu plus… ses abdos glissent sur mes fesses, autour de mes reins… je frissonne, je suis fou… je sens sa respiration vraiment toute proche… ses lèvres ne sont pas loin de ma peau… il ne va quand même pas faire ça… et là je ressens le contact doux…
… et chaud…
… et brûlant…
… et moite…de son front entre mes omoplates…
Soudaine envie de lécher son corps partout, d’essuyer sa transpiration de mâle en rut avec ma langue… putain.
.. ça me donne le vertige de penser au nombre presque infini de bonnes choses à faire avec un beau brun… quand je pense qu’il y a encore des mecs hétéro… c’est là que je me dis qu’un hétéro n’est vraiment qu’un mec qui n’a pas encore essayé avec un autre mec…
Quoiqu’on fasse avec un beau brun, il restera toujours pleins de choses qu’on aurait envie de faire et qu’on devra sacrifier sur le moment au gré de choix inévitables, mais les uns plus durs que les autres… il jouit dans ma bouche… c’est mes fesses qui vont être frustrées… il préfère ces dernières… c’est a bouche qui se languit… bon, d’accord, sur ce plan là, avec Jérém j’ai souvent le droit à un tir de rappel… mais enfin… quand on a à ce point envie de tout faire à un mec… on sera toujours quelque part frustrés…
Alors, quand mon beau brun est enfoncé au plus profond de moi, prêt à se lâcher en quelques coups de reins, chose que j’attends avec une impatience frémissante… voilà… si soudainement l’envie de le lécher partout se manifeste en moi, je sais pertinemment que c’est foutu… je n’oserais jamais essayer de me dégager de lui pour assouvir cette envie de léchage soudaine… et je sais qu’après avoir joui, il ne me laissera plus poser la langue sur sa peau…
Le beau brun s’abandonne sur moi de tout son corps ou presque, je suis rempli de lui, je suis habillé de lui, de la douceur et de la chaleur de sa peau…
Surtout, surtout, surtout, surtout, surtout… ne sors jamais de moi !!!!
Il n’a même pas encore mis le moindre coup de reins et je suis déjà fou… fouuuuu!!!
C’est tellement bon tout ça… ce partage silencieux entre nous, cette voix des corps qui se mélange en un duo qui s’exprime de façon si claire et si mélodieuse… j’en oublierais même qu’on n’est pas seuls… car à ce moment je suis seul au monde avec mon Jérém, seul dans une parfaite osmose des sens, une osmose partagée, une osmose qui semble faire écho à celle, pourtant existante à mon sens mais pas assumée par mon beau brun, celle des esprits….

Un instant plus tard son torse se relève, ses mains se posent sur mes épaules, son bassin recule tout doucement… le glissement de son manche dans mon ti trou rendu hypersensible par sa présence prolongée et par une envie brûlante, est un pur bonheur…
Et lorsqu’il arrive tout au bord de ma rondelle, il s’arrête juste avant de la quitter… il s’y attarde, le gland juste à l’intérieur, la titillant volontairement, sciemment, jouant avec mon hypersensibilité… j’ai chaud, je sens sa présence en moi irradier dans tout mon corps, jusque dans ma tête… et là je crois que je m’envole pour des contrées de bonheur encore inédites…
Dans ma tête, une prise de conscience se manifeste en toutes lettres… la conscience que, au delà de tout et sous tout point de vue… même en essayant de faire abstraction du fait que Jérém soit MON Jérém à moi… voilà, le fait est que le beau brun est quand même un sacré bon coup… je sais… à l’époque je n’avais pas vraiment de mètre de comparaison… mais c’est quand même une sensation qui s’était gravée en moi depuis le premier jour et qui, au vue du plaisir que je retirais régulièrement de nos ébats, ne faisait que se confirmer avec le temps… une sensation qu’aujourd’hui, tant d’années et un certain nombre de mecs plus tard, est devenue une certitude…
Alors, s’offrir à un mec qui vous fait tant d’effet, qui vous fait tant jouir, il n’y rien de plus beau, de plus bon au monde, quelle que soit la circonstance, quelles que soient les conditions… définitivement, avec Jérém, c’est quand il veut, où il veut, comme il veut, autant qu’il veut, et même avec qui il veut…
Ce petit jeu au bord de ma rondelle semble lui procurer également un plaisir intense… par moments, sa respiration haletante semble s’entrecouper par des frissons, son gland stimulé au gré de ses mouvements et des contractions de ma rondelle… des contraction d’abord involontaires mais que, une fois découvert l’effet sur sa queue, je provoque de façon délibérée et rapprochée…
Voilà un petit jeu plutôt agréable… son gland cherchant à titiller ma rondelle, cette dernière jouant à le piéger et à le faire vibrer de plaisir… un petit jeu qui prend fin lorsque mon beau brun commence à coulisser en moi, tout doucement…
Je sais qu’au point d’excitation où il se trouve, il ne va pas tarder à venir… je sais que mon plaisir sera de courte durée mais intense…
De courte durée… ou pas… le beau brun a déjà tiré deux cartouches dans la soirée, et l’une à distance rapprochée… alors, peut-être qu’il va lui falloir un peu plus de temps pour recharger l’artillerie et balancer de nouvelles munitions…
De plus, j’ai comme l’impression qu’il essaie toujours de se maîtriser, de faire durer… et de faire ça en douceur… chose qui marque un contraste assez frappant par rapport au traitement qu’il vient de réserver au beau barbu…
Avec Romain, ses coups de reins ont été de plus en plus puissants et brutaux, notamment au fur et à mesure que ce dernier le cherchait en essayant de lui faire admettre qu’il aimerait un jour se laisser faire exactement ce qu’il était en train de lui faire… la rage que mon beau brun semblait insuffler dans la baise ressemblant presque à une intention punitive…
Une intention n’atteignant d’ailleurs pas du tout l’effet escompté… ou, pire, carrément l’effet inverse… car, la virulence de ses assauts n’avait eu que pour seul effet celui d’augmenter l’excitation et le plaisir du beau barbu, l’esprit de ce dernier se libérant de plus en plus comme sous l’effet d’un alcool joyeux et libératoire, l’amenant à dégager ses réserves, à fluidifier sa parole, à exprimer son ressenti, son plaisir… le plaisir de se laisser faire, un plaisir nouveau pour lui aussi et dont l’explicitation par les mots semblant faire écho aux troubles de mon beau brun…
Oui, Jérém… ça n’a servi à rien de se débattre dans le cul du beau Romain, de le défoncer au point qu’il se souviendra de ton passage pendant des jours… tu lui a donné autant de plaisir que t’en as pris, si ce n’est plus… et dans son plaisir tu as vu celui que tu fuis encore et toujours…
Jérém coulisse en moi tout doucement, et je jouis à en pleurer… heureux de ce « cadeau » inespéré, un « cadeau » qui semble montrer qu’il pense quand même un peu à moi…
Complètement sous le charme de cette queue puissante, je ressens moi aussi, comme Romain tout à l’heure, juste l’envie de lui balancer « Vas-y, mec, défonce moi… »… mais aussi « vas-y, prends ton pied, lâche toi, défonce moi autant que tu veux, mais… surtout, surtout, surtout, n’oublie pas de me remplir le cul avec ton jus de mec, avec ta semence brûlante, parce que c’est toi le seul et unique étalon dans cette pièce, en tout cas le seul et l’unique qui me fait cet effet de dingue… ».
Tu es tellement « The étalon » que je ne t’en veux même pas d’avoir baisé Romain… à la limite ça découple mon excitation, ça te rend encore plus sexy, furieusement baisable.. un dieu du sexe qui me fait jouir du cul comme personne…
La progression de ses assauts me rend dingue… petit à petit, son allure prend de l’ampleur, de la vigueur… je sais que c’est le signe… on est déjà parti pour le dernier tour de piste avant le bouquet final, mais qu’importe… court mais si intense…
Et lorsqu’il commence des va-et-vient de plus de plus rapprochés, je sais qu’il va jouir très vite, qu’il va fourrer sa semence dans ce cul qui lui fait envie…
J’ai moi-même joui il n’y a pas longtemps, mais j’ai la queue si raide qu’elle me fait presque mal… ma peau est un vaste champ percuté par les impacts d’un plaisir diffus et insensé…
Sa respiration se fait de plus en plus courte et bruyante… il va venir, je le sais… c’est tout proche…
« Tu prends ton pied, là, mec ? » j’ai à mon tour envie de lui demander… envie de lui demander pile pendant qu’il jouit, envie de le mettre devant l’évidence, envie de profiter de ce moment où ses défenses vont provisoirement baisser devant la révolution de l’orgasme, de ce moment où un mec ferait et dirait n’importe quoi pourvu qu’on ne lui coupe pas son plaisir… envie de l’obliger à avouer l’inavouable, pile au moment lorsqu’il s’y trouve directement confronté…
Envie de l’entendre le dire qu’il n’a jamais pris autant son pied qu’en baisant des mecs… une fois je l’ai vu baiser une nana, et avec son cousin Guillaume et moi-même, ce sont trois mecs… et il n’y a pas photo… mon beau brun a l’air de s’éclater bien davantage avec les mecs… en tout cas, il se lâche bien davantage avec… envie qu’il prenne conscience que sa belle queue a quand même besoin d’un ti cul de mec bien serré pour prendre son pied… que sa queue a autant besoin de mon petit trou que ce dernier a besoin de sa queue…
Mais je n’ai pas le courage de me lancer… pas envie de gâcher l’instant magique de sa jouissance en moi… alors, sans que mes mots inutiles ne viennent perturber son sprint final, ses coups de reins se succèdent désormais avec une cadence dont le rythme a quelque chose d’une mélodie parfaite…
Son torse se plie à nouveau pour épouser la courbe de mon dos, ses mains quittant mes épaules pour permettre à ses bras de se croiser à l’avant de mon ventre et de me serrer très fort contre lui, très très fort…
Quelques coups de reins encore et il jouit, il se répand au plus profond de moi en tentant d’ un grand râle puissant… je sens une énorme vague d’énergie et de chaleur s transmettre de son corps au mien, j’ai l’impression de sentir carrément la vibration de son orgasme… il jouit en moi et c’est comme si toute sa virilité était alors insufflée, distillée dans mon corps… comme si je la sentais bouillonner en moi…
Son plaisir est tellement intense, son râle tellement puissant et tellement étouffé, que le corps de mon beau brun va avoir une réaction que je ne lui ai encore jamais connue… le hoquet s’empare de lui et commence à le secouer à intervalles réguliers…
Et quel bonheur de le sentir ce physique de petit con sexy secoué pas les spasmes du hoquet et par l’écho d’un plaisir qui l’a une fois de plus retourné… quel bonheur de le sentir s’abandonner sur moi, un abandon cette fois ci total, complet…
Ses abdos enveloppent mes reins, ses pecs caressent mon dos, je retrouve le bonheur intense, la sensation magique de me sentir habillé de lui, de sa chaleur de mec, toujours envahi par sa virilité tendue, les couilles désormais plus légères, mais toujours calées entre mes fesses…
Sa peau moite et brûlante contre la mienne, sa respiration bruyante se mélangent à ma respiration, sa chaînette posée entre mes omoplates, son front trempe de sueur remonté presque à l’arrière de mon cou… ses bras croisés à l’avant de mon ventre me serrent toujours très fort à lui… et…
Et… ses lèvres se posent entre mes omoplates… oui, ce coup-ci ce n’est pas son front, mais bien ses lèvres… bonheur suprême lorsque j’ai l’impression de les sentir remuer sur cette région hypersensible à l’arrière du cou, comme en esquissant un baiser léger qui ne s’avoue pas… impression ou illusion, qu’importe, tant que cela me provoque mille frissons et manque de me faire à nouveau pleurer de bonheur…
Lorsque je reviens suffisamment à moi pour me rappeler de la présence du beau Romain, je réalise que le beau barbu, le dos calé contre la tête de lit, nous regarde en se caressant la queue tout doucement…
Je finis par capter son regard… je suis encore dans une autre dimension, alors je n’ai pas encore récupérée toutes mes facultés pour arriver à lire dans ce regard ce qui se passe dans sa tête…
Je pense qu’il doit quand même y avoir une certaine frustration du fait que le beau brun l’ait dégagé pour se finir en moi... et aussi une forme de jalousie… une jalousie qui peut être interprétée de plusieurs façons… soit dans le fait de ne pas avoir été celui que le beau brun a choisi pour son pied, le fait de voir qu’il préfère se finir dans un autre… ou si cette jalousie se situe au niveau d’une sorte de fascination... la fascination d’avoir vu dans notre ébat une connexion parfaite… deux mecs qui baisent comme un couple… deux corps qui se connaissent, en parfaite osmose...
Quoi te dire, beau Romain…bien sur il a aimé te baiser… comment ne pas prendre son pied dans un beau cul comme le tien, un cul inédit, qui plus est… oui, il a aimé te faire le cul… mais il a carrément adoré jouir en moi… le fait c’est que… toi il t’a baisé… mais moi, moi je crois bien qu’il m’a fait l’amour… même s’il ne veut pas l’admettre !
Et je pense que c’est bien ça qui te trouble, beau Romain, même si tu as du mal à l’encaisser…
Quoi te dire, beau Romain…bien sur il a aimé te baiser… comment ne pas prendre son pied dans un beau cul comme le tien, un cul inédit, qui plus est… oui, il a aimé te faire le cul… mais il a carrément adoré jouir en moi… toi il t’a baisé… mais moi, moi je crois bien qu’il m’a fait l’amour… même s’il ne veut pas l’admettre !
Jérém toujours calé au fond de moi, mon excitation est vive, violente… ma queue me fait mal tellement elle est raide… prête à exploser… et lorsque je sens la main de mon beau brun se poser dessus, j’ai l’impression de péter un plomb, dans ma tête c’est le black out total…
Mon Jérém qui empoigne ma queue et qui me branle… le bonheur de sentir qu’il a beaucoup moins de mal de se saisir de ma queue que de celle de Romain… sentir ses doigts qui l’enserrent promptement sur une bonne longueur… ressentir sa main prodiguer un geste net, ferme, doux et puissant à la fois… c’est inattendu, et c’est sacrement bon… au point que j’en suis, il ne va avoir besoin de fatiguer son biceps pour me faire venir… c’est avec un sentiment d’incrédulité et de surprise détonants dans ma tête que je commence à croire que mon beau brun soit décidé de m’amener jusqu’au bout, un terme qui se rapproche à grande allure…
Mais lorsque mes sens commencent à entrevoir la fameuse borne affichant la mention « Point de non retour », lorsque mon corps tout entier commence à frissonner en entrevoyant la vague du plaisir ultime… c’est là que la main du bonheur quitte son poste…
Bah, oui, ça paraissait déjà trop beau… décidemment, un orgasme coupé si près du bout est un véritable délit qui mériterait d’être puni…
Quoi qu’il en soit, son buste se relève, son bassin recule, il sort de moi… c’est là que je remarque que le hoquet de mon beau brun a cessé… dès que mon corps se retrouve libéré de la domination de sa bite, au sommet de l’excitation, j’ai besoin de le regarder… de caresser du regard le mec qui m’a offert ce bonheur sensuel…
Je m’assois au bord du lit et je le regarde… je le regarde passer une main sur le front pour essuyer la transpiration qui coule le long de ses tempes, de ses joues, jusqu’à son cou, se répandant dans le fameux creux de ses pectoraux…
C’est beau un mec qui vient de jouir… presque autant qu’un mec qui est train de jouir... et tout comme un mec qui est sur le point de jouir...
Un mec titubant de fatigue, repu des plaisir multiples de cette nuit, le corps encore vibrant et chaud du plaisir qu’il vient de le submerger… sa peau encore parcourue par de petites décharges électriques, le bas ventre chauffé par cette intense, puissante, débordante douceur qui diffuse un bien être intense dans le corps… l’esprit embrumé et heureux comme sous l’effet d’un joint… un bonheur des sens qui va hélas bientôt laisser place à ce petit mais inéluctable vague a l'âme, une tristesse à laquelle personne ne peut échapper… sauf peut-être, lorsqu’on fait l’amour avec la personne qu’on aime… lorsqu’on assume et le fait d’aimer et celui de faire l’amour…
Mon beau brun est toujours là, debout contre le lit, la queue tenue bien droite devant lui avec ses doigts, son regard se posant tour à tour sur son gland luisant de sperme et sur moi, nous rapprochant, nous aimant…
Comment résister au bonheur de l’avaler après le plaisir qu’il, qu’elle m’a donné, comment ne pas se laisser tenter par l’envie de me jeter dessus, d’essuyer, d’astiquer ce magnifique outil, de lui offrir l’entretien qu’il mérite ?
Alors je me lance sans plus réfléchir… je sais qu’il a envie de ça… et moi aussi j’en crève d’envie… alors, qu’importe si cette prise en bouche, après la saveur exquise de sa semence, m’apporte un arrière-goût de caoutchouc, le goût de sa baise avec Romain…
Et puis, envie de montrer à Romain ce que c’est d’être complètement soumis à la queue de mon beau brun… chose que je ne crois pas qu’il ait compris jusqu’au bout, même s’il en a eu par deux fois un très bel aperçu…
Je pense que cette dernière baise offrira à mon Jérém un sommeil profond, son orgueil de mâle redoré par le fait d’avoir maté ma petite mutinerie entre le KL et le On Off, ainsi que par le fait d’avoir soumis ce beau barbu qui lui a fait cet effet inattendu, qui a essayé de le soumettre et qui a osé le provoquer…
Il m’a montré qui est le véritable chef,
Et il me l’a montré a moi… montré qu’il peut faire de moi ce qu’il veut, même se taper un autre gars sous mes yeux, et qu’en plus je finis même par aimer ça et trouver cela terriblement excitant… me montrer que mes reproches, mes remontrances, le fait de lui faire la gueule parce qu’il se permet des libertés avec sa queue, n’ont pas lieu d’être si je veux continuer à baiser avec lui… parce « baiser » c’est le seul truc qu’il veut, qu’il peut m’offrir… il me prend quand il veut, comme il veut, autant qu’il veut et je n’ai pas mon mot à dire… en ne prêtant attention qu’à ses envies et en se foutant des miennes…
Essayer de m’extirper de sa domination, faire mon sketch dans la voiture… ça ne me réussit pas… il peut me faire tous les coups du monde, se balader seul dans une back room, me laisser imaginer qu’il va tirer son coups dans une cabine minuscule et glauque… quoi qu’il fasse, il trouve toujours le moyen de détourner la situation à son avantage…
Oui, mon Jérém a toujours un coup (de bite, notamment) d’avance… incroyable réaction chimique qui fait que plus je lui montre que j’ai envie de me rebeller et de me soustraire à son emprise, plus j’obtiens pour seul résultat de m’enfoncer encore un peu plus dans ma soumission à lui…
Ce mec a un pouvoir fou sur moi… et même si, parfois, il peut se laisser aller à autre chose, comme tout juste à l’instant, en jouissant… il ne faut pas que je me fasse des illusions…
Encore que… il faudrait qu’on me dise comment on fait pour ne pas se faire des illusions, lorsqu’on aime…
Oui, Jérém il m’a montré une fois de plus qu’il était le chef ; il se l’est montré à lui-même. Et, il l’a montré au beau barbu, un mâle plus âgé que lui… son triomphe viril semble total… Jérém semble très fier de lui, son ego de mâle hissé à des sommets inatteignables… c’est du moins ce qui semble acté à cet instant précis… hélas, ni lui ni moi ne pouvions imaginer que cet état de chose n’allait pas tarder à changer…
En attendant, je me délecte en continuant à sucer mon beau brun… c’est un truc, ça, l’avoir en bouche, dont je ne me lasserais jamais… je me délecte jusqu’au moment où je sens sa main se poser sur mon épaule et y exercer une légère pression… c’est le signal… il en a assez… une dernière incursion de ma langue au creux de son gland en guise d’au revoir gourmand, un dernier frisson parcourant son corps en guise d’ultime récompense et je me résigne à abandonner ce lieu de bonheur…
Lorsque je révèle mon buste, mon attention est à nouveau captée par le regard du beau Romain, un regard visiblement déçu du fait de ne pas avoir pu offrir la jouissance à mon beau brun, un bonheur qu'il avait ressenti si proche....
Offrir son cul pour le plaisir d’un si beau brun… et à la fin n’en recevoir que les prémices, rater le clou du spectacle… voilà un truc qui est terriblement frustrant… je sais de quoi je parle pour l’avoir vécu dans le rôle de Romain, lors de la baise avec Guillaume, le cousin de Jérém, quelques semaines plus tôt…
Jérém semble amorcer le mouvement qui l’amènera tout droit en terrasse à la rencontre de celle qui pourrait être la dernière cigarette de la soirée. C’est là que j’entends le beau barbu lui balancer, tout en lui attrapant fermement le poignet :
« Eh… mec… ».
Je continue de penser qu’à un moment ou à un autre, ce réflexe d’attr le poignet ou l’avant bras de mon beau brun va lui valoir un bon pain dans la gueule…
Comme on pouvait s’y attendre, Jérém dégage violemment son bras en continuant à avancer et se retrouvant ainsi à proximité de la porte fenêtre.
Sans se démonter, Romain continue :
« Si tu ne veux pas t’occuper de moi, laisse le faire lui…. ».
Et là, en s’adressant directement à moi, il me balance, en joignant un sourire sexy à faire fondre un glacier de haute montagne au mois de janvier :
« Je sais que t’en as envie… ».
Je suis troublé… je ne sais pas quoi répondre… j’ai envie de dire que non, je n’en pas envie… mais ce serait faux, dans l’absolu, ce mec me fait terriblement envie… envie de tout, tout ce qu’il a envie… même au delà du raisonnable…
Et comment ça pourrait en être autrement, lorsqu’on regarde son beau visage masculin, sensuel, cette étincelle lubrique dans son regard sexy, ses yeux coquins… cette belle barbe drue, ces oreilles fines, son cou puissant, sa chute d’épaules à l’angle délirant, ses biceps rebondis, ces pecs saillants, cette légère toison en partie haute de son torse, cette peau mate, ces abdos dessinées, ce pli de l’aine saillant,
ce chemin du bonheur un peu étalé mains finement couvert d’un duvet de poils fins à craquer, sa queue tendue… cette sensualité bouillante, ce feu d’artifice à la testostérone se dégageant à plein nez de ce corps magnifique…
Oui, comment on pourrait affirmer qu’on n’a pas envie de lui faire tout ce qu’il a envie ? Il faudrait être particulièrement difficile ou sacrement bon menteur pour affirmer cela… ou le genre de nana capable d’affirmer : « les apollons ce n’est pas pour moi »… si, si… il en existe !
Comment affirmer que je n’ai pas envie de lui alors que je paierais pour coucher avec un mec pareil ?
Sauf, peut-être, à vouloir pour rassurer mon beau brun… si toutefois, il méritait d’être rassuré… mais alors non, à ce compte là, je n’ai plus envie de le dire… non, je n’ai pas envie de le rassurer… au fond, c’est lui qui a voulu ce plan… et c’est bien lui qui vient de s’envoyer en l’air à deux reprises avec un inconnu, sous mes yeux… certes, il vient de me faire l’amour… mais est-ce que c’était vraiment nécessaire de ramener ce mec pour que mon beau brun trouve la disposition d’esprit de me faire ce qu’il vient de me faire ?
Je suis tellement secoué par la proposition de Romain, que mon attention ne se porte pas tout de suite sur mon beau brun… lorsque je ressens enfin le besoin de chercher son regard, je me rends compte que ce dernier est dirigé vers le beau barbu ; oui, Jérém le regarde fixement, l’air épuise et méprisant. Mais avant tout ahuri. Son regard semble perdu… dérouté… son assurance si rayonnante et insolente un instant plus tôt, semble soudainement pulvérisée… tu t’attendais pas à ça, mon Jérém… moi non plus, à vrai dire… bon, voyons… là on tient un bon scénario… comment va-t-il réagir « The étalon » ?
En attendant, sa première réaction n’est rien d’autre qu’un silence pesant, plombé, pétaradant de tonnerres annonçant au loin l’arrivée d’une tempête puissante.
J’ai l’impression que Romain triomphe à la fois de l’hésitation et du nouveau trouble, qu’il a su instiller dans la tête de Jérém et du malaise qu’il a su provoquer dans la mienne avec tout simplement une poignée de mots bien choisies.
Certes, l’hésitation de Jérém est du genre qui pourrait vite se muer en colère et exploser avec grand fracas… mais ce serait admettre que la requête de Romain le dérange… mais accepter… accepter de me laisser m’occuper de ce mec alors qu’à peine quelques heures plus tôt il m’a fait tout un sketch parce que j’ai failli finir ma soirée avec Martin…
Romain a bien bougé ses pions ; le roi Jérém voit sa marge de manœuvre se rétrécit… la perspective d’un « échec et mat » de la part de Romain semble se profiler…
Il reste une solution pour ne par perdre à ce jeu… quitter la partie en foutant en l’air la table de jeu… option que j’ai l’impression de sentir se matérialiser dans son esprit… c’est lorsque je commence à croire qu’il va foutre à la porte le beau Romain manu militari, que le petit con barbu, sentant lui aussi l’arrêt brutal du jeu se profiler, ressort l’arme non conventionnelle qui a si bien marché à la sortie du On off…
Je me demande d’ailleurs pourquoi il ne s’est pas servi de cette arme, qu’il semble manier avec une adresse subtile, lors des différentes confrontations à la testostérone avec mon beau brun, ce qui lui aurait éventuellement permis de prendre le dessus… voilà une question qui demeurera sans réponse…
Mais pour l’heure, la provoc’ ultime de Romain donne à peu près ça :
« A moins que tu sois jaloux de ton chéri… ».
Bam !… il n’y va pas avec le dos de la cuillère, le beau barbu.
Son chéri… c’et la première fois que quelqu’un pense qu’on est ensemble… tout à l’heure il m’a traité de « son mec »… et maintenant de « son chéri »… « ton chéri »… je trouve que ça sonne très bien, tellement mélodique et émouvant… on dirait une symphonie de Tchaïkovski…
La provoc’, le point faible de mon Jérém. Et le beau Romain l’a compris. De plus en plus arrogant face le silence insistant de mon beau brun, il enfonce le pieu :
« C’est ça, alors votre deal ? » fait-t-il en me regardant droit dans les yeux « lui il a le droit de baiser comme il veut, alors que toi t’as juste le droit de mater et de lui vider les couilles sans capote ? ».
Ce mec est un véritable petit salopard. Pourtant, parmi ses mots, il faut admettre qu’il y en a certains qui ne sonnent pas faux.
Vu de l’extérieur, ça ressemble exactement à ça… un plan à trois où je ne servirais à pas grand-chose à part compter les points… le fait qu’il ait voulu se finir en moi, ça peut n’être que ça… l’envie de quitter la capote sans risques… tout comme le câlin au creux de ses pecs, auquel Romain ne peut pas faire allusion car il n’y a pas vraiment assisté, mais sur lequel je reviens par association d’idées, ça peut effectivement n’être que le résultat de son excitation extrême… et rien d’autre…
Mon Jérém est toujours muré dans son silence hostile. Il va le cogner. Ça sera sa façon de clore le débat sur un refus musclé, sur une nouvelle décision qu’il prendra pour moi… comme toute à l’heure au KL, ou comme lors de la première proposition de Romain…
Certes, on est chez lui… et, en tant que maître des lieux, il a quand même un droit de regard vis à vis de ce qui se passe dans son lit… cependant, il faut bien admettre que c’est lui qui m’a (nous a) embarqué(s) là dedans…
Alors, je sens que le fait qu’il décide à nouveau comment je dois disposer de mon cul, ça va finir par m’agacer …
Surtout que moi je n’ai aucun droit de regard sur l’emploi du temps de sa queue…
Oui, je sens que son attitude macho va m’agacer, mais je sais aussi que, con comme je suis, je ne vais pas oser le contredire…
Poor is the man whose pleasure depends to by permission of another…
Il faut plaindre le mec dont le plaisir est soumis à la permission d’un autre…
(Madonna, Justify my love)
Evidemment, pour arranger le tableau picassien dans ma tête, une partie de moi trouve cela frustrant et excitant à la fois…
On comprendra alors ma surprise lorsque, contre toute attente, j’entends Jérém lui balancer, entre deux taffes de la cigarette qu’il vient de s’allumer :
« Vous avez qu’à baiser tous les deux, si ça vous chante… rien à foutre ! ».
Aaaaahhh… voilà autre chose…
Bah non, tout comptes fait, quelques instants plus tôt il ne m’a pas fait l’amour… il m’a juste baisé… son abandon n’était pas de la tendresse, juste de l’épuisement…
Oui, j’oubliais… avec mon Jérém ce n’est que de la baise… stop aux illusion j’ai dit tout à l’heure… car il n’en a « rien à foutre ! » que je baise avec un autre… du moins sous ses yeux…
Alors, d’abord choqué par la désinvolture de ses mots, je m’appuie sur cette même désinvolture pour me débarrasser des quelques scrupules et réticences qui pourraient faire blocage à mon envie, une envie purement physique, mais intense, de m’adonner au plaisir avec ce beau mâle… ainsi, je finis rapidement par trouver l’idée de me faire sauter par ce Romain plutôt excitante…et, surtout possible, légitime… une sorte de juste contrepartie au fait que Jérém ait baisé à deux reprises avec lui...
Oui, j’ai envie de me taper le beau Romain… surtout que mon Jérém n’y voit apparemment aucun inconvénient… ce qui gâche un peu mon plaisir, c’est l’attitude résumée dans son « rien à foutre »… des mots qui me foutent en vrac et qui contrastent de façon criante avec son attitude de tout à l’heure…
Oui, tout à l’heure, face à un Jérém refusant catégoriquement la proposition du beau barbu à m’occuper de lui, mon premier sentiment a été de soulagement et presque de reconnaissance…
Et ce, même si le fait de me voir interdire l’accès à cette belle queue appétissante, ainsi que de regarder s’évaporer la perspective de voir deux mecs super bandants se battre pour avoir les faveurs de ma bouche, m’a d’abord énormément frustré…
Mais au delà de cette frustration, j'ai adoré penser que ce refus catégorique était peut-être un beau geste de la part de Jérém qui ne voulait pas me "prosti"… j'ai même pensé pendant quelques centièmes de seconde que c'était parce qu'il voulait me garder « à lui », ce qui aurait pu ressembler à une vraie preuve d'attachement à notre histoire...
Et puis finalement, face à son « rien à foutre ! », je me dis que son refus de mettre ma bouche à disposition la queue du beau barbu la première fois qu’il l’a demandée, était juste un moyen pour obtenir sa soumission... je suis cynique… mais Jérém m’a appris à l’être…
Son « rien à foutre ! » balancé sur un ton méprisant, sans appel, résonne très fort et dissonant dans ma tête. Envie de le frapper… c’est dingue d’avoir un mec à ce point dans la peau et d’avoir régulièrement envie de le cogner…
Mais quelque chose me dit que mon beau brun est en train de se payer un coup de bluff… pas si sur qu’il en ait rien à foutre… et dans l’histoire, me voilà l’heureux gagnant d’un voyage dans la galaxie de la sexualité du beau barbu…
Rien à foutre… toi, mon ti con… on va le savoir tout de suite si t’en as vraiment rien à foutre… si avec Romain je prends mon pied comme je l’imagine, je vais pas m’en cacher… je vais te le balancer à la figure comme toi tu m’as balancé le tien à la figure tout à l’heure… on va voir si ton ego de mâle n’en a « rien à foutre ! »…
Une poignée de secondes plus tard, après que les mains du beau barbu se soient posées sur mes épaules et sur mes bras pour m’indiquer comment me positionner pour ça lui soit agréable, me voilà allongé sur le lit, allongé sur le ventre, prêt à m’offrir au plaisir de ce beau barbu sous les yeux de mon beau brun…
Le manche capoté du beau barbu s’enfonce dans mon ti trou sans mal, trouvant un passage préparé par la visite préalable et lubrifié par la jouissance de mon Jérém…
Je le sens glisser en moi, arriver à la fin de sa course… ses couilles se calent entre mes fesses exactement à l’emplacement où celles de mon beau brun se sont calées quelques minutes plus tôt…
La prise de ses mains sur mes épaules est ferme, aussi puissante que celle de mon Jérém, mais en même temps différente, semblant communiquer une volonté de domination encore plus exacerbée.
Il commence illico ses va-et-vient. Le beau barbu me baise, il prend son pied.
Ses couilles bien remplies frappent lourdement mon entrecuisse à chaque coup de reins… je retrouve dans cela presque le même bonheur que celui apporté par les claques des bourses de mon Jérém…
Me faire sauter par un autre gars, juste après avoir accueilli la jouissance de mon Jérém… me faire sauter sous ses yeux… voilà ce qui a le pouvoir de découpler mon excitation…
Soudainement, je me souviens de m’être dit, tout à l’heure à la sortie du On Off, avant de retrouver Jérém face au canal, que ce gars ne me baiserait pas ce soir… comme quoi les choses peuvent changer vite… surtout en côtoyant un petit con comme mon Jérém… si on m’avait dit que cette nuit j’aurais vécu ce plan à trois…j’aurais bien rigolé… pourtant…
Comme quoi on n’est pas toujours maître de notre avenir, même de l’avenir proche… et c’est justement ça que j’aime aussi chez Jérém… rien ne se passe jamais comme je l’avais imaginé… parfois je le subis, j’en souffre… d’autres fois, c’est le bonheur…
A partir de là, oui, je prends mon pied… je prend mon pied avec ce gars tout comme je l’ai pris avec Stéphane. Enfin… je ne sais pas si c'est la même forme de plaisir... avec Stéphane, il y avait quelque chose de plus..."profond", sans jeu de mot... ça allait au delà de l’aspecte purement sexuel… il y avait une réelle tendresse, une grande bienveillance de sa part… du respect, une sorte de complicité, un sentiment de partage, l’envie de se faire plaisir mutuellement… là, avec Romain, c'est la satisfaction d'un fantasme a l'état brut…
Oui, je prends mon plaisir sous le feu des coups de bassin du beau barbu marchant tout droit, tout seul et en silence, sur la route de son orgasme…
Certes, le gars ne milite que pour son plaisir à lui, mais malgré cela, mon plaisir est entier…
C’est le troisième garçon qui vient en moi… je réalise une fois de plus que ce qui est beau dans l’approche d’un nouveau corps, d’une nouvelle sexualité, c’est la découverte… chaque garçon a ses envies, ses sensibilités, sa façon de prendre son pied… des attitudes qui lui sont propres et qui me font découvrir de nouvelles sensations sur une palette qui me semble d’une amplitude presque infinie…
Jérém est juste là devant moi, en train de fumer sur le seuil de la porte fenêtre… sans oser affronter son regard, je capte du coin de l’œil qu’il me mate fixement.
Je m’étais dit que je ne me priverais pas de lui montrer mon plaisir… mais finalement, la présence de mon beau brun me perturbe, malgré mon excitation… je me dégonfle… alors, plus tellement envie de montrer mon plaisir, de le rendre jaloux… je reste dans la retenue… je sens l’« envie » de le rendre jaloux se transformer petit à petit en « peur » de le rendre jaloux… alors, je me laisse faire, sans en rajouter… au début, je prends mon pied, mais je ne tarde pas à me rendre compte qu’au final, sa présence perturbe et mon excitation et mon plaisir…
Jérém est juste devant moi… alors, pour ne pas être tenté de croiser son regard, mes yeux se fixent sur différents détails de son anatomie… sa queue qui petit à petit s’offre un repos mérité… ses abdos… je n’ai même pas le cran de passer la frontière de ses pectoraux, de peur d’accrocher son regard… mes yeux finissent par se fixer longuement sur sa main tenant sa cigarette fumante…
Romain accélère un peu plus ses coups de reins… il n’en a rien à cirer de moi… je n’ai d’importance à ses yeux que pour le fait d’avoir un petit trou pour lui permettre d’atteindre un orgasme qu’il n’a pas pu s’offrir avec mon beau brun… je suis pour lui une espèce de lot de consolation… peut-être au plus une façon de prendre quelque chose à mon brun… puisqu’il n’a pas pu avoir son cul, il aura celui de son vide couilles en titre…
Même si je suis de plus en plus perturbé à l’idée que mon brun soit en train de me mater pendant que je me fais tirer en bonne et due forme, je trouve quand même quelque chose de profondément excitant dans le fait de me faire baiser par ce mec, notamment au vu de ses exploits sexuels récents… un grand prédateur, qui a du connaître plus de bouches et de culs que son du et qui a également baisé le beau Mathieu du magasin de portables… un grand prédateur qui a accepté de se soumettre à toutes les envies de mon beau brun… pipe… sodo, tout en lui tenant tête à chaque étape… ce beau barbu qui, certes, a tout cédé à mon Jérém, mais qui s’est payé le luxe de planter la graine d’un trouble persistant dans son esprit…
Perdu dans mes réflexions, je finis par lâcher le contrôle de mon regard… ce n’est que pendant un court instant… court, mais suffisant pour accrocher celui de mon beau brun, ce regard qui semble m’attirer à lui comme un aimant avec une trombone…
Il me mate fixement… mais de la à pouvoir deviner ce qui se passe dans sa tête… ce que je vois d’entrée c’est que le beau brun a l’air vraiment fatigué… l’air d’assister à la scène d’un air détaché… je ne pourrais pas dire si ça lui fait quelque chose de me voir en train de me faire défoncer par un autre… on dirait qu’il est absent, que finalement, comme il l’a dit, il n’en a « rien à foutre »…
Soudainement, je me sens dérouté, presque blessé par l’indifférence affichée de son attitude… encore plus que devant son « rien à foutre ! »…
Il est quand même bizarre ce mec… quand il me voit partir avec un autre mec au KL, il fait un scandale… quand je lui avoue que j’ai couché avec un autre garçon, ça le met grave en pétard… mais là, me regarder en train de me faire baiser par ce bogoss, on dirait que ça ne lui fait rien du tout…
C’est face à cette insupportable indifférence que l’envie soudaine me prend de le provoquer, de provoquer une réaction en lui… je retrouve l’envie de lui montrer que je prends mon pied avec le beau barbu… j’ai envie de le remuer… je laisse alors mon corps exprimer son bonheur… je me laisse aller… j’entreprends même d’accompagner les coups de reins de mon baiseur avec des ondulations des reins bien synchronisées…
Je le regarde fixement dans les yeux et je vois petit à petit sa froideur et son indifférence se laisser remplacer par autre chose… sa cigarette tenue nerveusement entre ses lèvres… sa pomme d’Adam qui court rapide et nerveuse… sa langue qui se faufile rapide entre ses lèvres, la main qui passe rapide et nerveuse sur sa bouche, sur son menton… et sa queue… sa putain de queue qui semble reprendre des couleurs…
« Alors… toujours rien à foutre, espèce de petit con sexy ? » je me retiens de justesse de lui balancer « t’es en plein doute, hein… n’est pas mon beau brun… perdu dans tes contradictions, ballotté entre colère et jalousie… grand bien te fasse ! ».
C’est en voyant enfin une réaction de mon beau brun, à l’instar de cette queue qui revient à l’assaut, que je me dis que mon plaisir n’est pas parfait… j’ai trop envie de lui… encore et encore…
Les coups de bite du beau barbu ont beau être puissants, son attitude très dominatrice… j’ai beau adorer sa prise solide, ses doigts qui s’enfoncent dans ma peau, les claquements de ses cuisses et de ses couilles qui cognent contre mes fesses…
Oui, mon corps a beau prendre son pied… « mon corps est rempli, mais mon cœur s’ennuie » pour citer Mylène à l’envers… mon esprit, n’a qu’un seul regret… que ce ne soit pas mon Jérém qui me baise encore, prêt à se lâcher à nouveau en moi…
Définitivement, je n’ai envie que de lui, mon Jérém à moi…
Je ne sais pas exactement ce qui se passe dans la petite tête de nœuds de mon beau brun… dérouté par la proposition de Romain de m’utiliser pour se soulager, il a du se sentir pris au piège entre deux options pas du tout à son goût… l’option de me voir coucher avec un autre… et l’option de m’en empêcher, en admettant de ce fait sa jalousie… deux options, l’une comme l’autre, entraînant chez lui une réaction qui semblerait indiquer qu’au fond il tient un peu à moi… son « rien à foutre », ne serait alors, ce qui semble plausible, une tentative de feindre une indifférence dans la tentative de masquer une jalousie qu’il ne veut pas assumer…
Tant que je ne montrais pas explicitement mon plaisir avec le beau barbu, Jérém é du se « consoler » en se disant qu’en me laissant écarter les jambes à un autre mâle, un mâle qu’il a soumis au préalable… la comparaison tournerait à son avantage… est-ce qu’il voulait me montrer, en me laissant baiser par Romain, que je ne trouverais pas meilleur coup que lui ?
Est-ce que c’est cela que cachait son regard « indifférent » ? Un questionnement qui taraudait son esprit dans la tentative de comprendre si je prenais autant mon pied avec cet inconnu qu’avec lui ?
Si telle était son intention, alors là… chapeau l’artiste… j’ai beau jouir des va-et-vient du beau barbu… essayer de lui montrer qu’avec lui aussi je prends mon pied…
En fin de compte, il faut me rendre à l’évidence… il faut accepter l’idée qu’avec Jérém… l’alchimie des corps est totale et unique… je l’ai dans la peau, mon Jérém… et j’aime imaginer que lui aussi m’a un peu dans le peau, même s’il ne veut pas l’admettre…
Nothing compares to you, Jérém… non, personne ne fait le poids face à toi, mon Jérém… voilà un sentiment en moi dont le fondement va par ailleurs bien au delà de la puissance remarquable de son magnifique gourdin… car si le sexe avec mon beau brun c’est aussi magique… il doit bien y avoir une raison…
Et lorsque je vois sa queue reprendre de l’ampleur et recommencer à pointer les étoiles… lorsque je vois sa main se poser dessus et la caresser tout doucement… voilà… trop envie de le sucer… envie de le sucer au même temps que Romain me défonce…
A un moment je finis par capter son regard, un regard qui redevient vif, qui recommence à se remplir d’envies de mec… putain… ce gars n’est juste pas possible… on est au petit matin d’une soirée, d’une nuit où il n’a pas arrêté de boire, de fumer des joints, de jouir partout… et il est à nouveau prêt pour un tour…
Ça me rend dingue… alors je décide d’oser, d’abord un petit signe de la tête… un petit signe timide que dans mon esprit voudrait signifier « Allez, viens (te faire sucer encore) »…
Et devant l’absence de réaction de la part de mon beau brun, de plus en plus impatient car « inquiet » que le beau barbu ne finisse son affaire avant que Jérém ne m’aie donné la possibilité d’assouvir mon fantasme, je lui balance carrément :
« Allez, viens… » en associant un geste de la main qui laisse très peu de place à l’interprétation.
Je sais qu’il a compris… son regard lubrique me dit qu’il a compris… mais il ne bouge pas le moindre orteil pour autant… il reste là, planté sur le seuil de la porte fenêtre, à me faire languir, à m’ennuyer de sa queue… à me laisser rendre compte que, à bien regarder, cette baise n’arrive pas à la cheville de la sienne…
Non, je n’ai pas eu envie de sucer Romain pendant que Jérém me baisait… d’ailleurs, pendant que Jérém me baisait, pour mon esprit il n’y avait que lui et moi dans la pièce… mais là, pendant que Romain me baise, très envie de sucer mon Jérém…
Et ça, mon Jérém semble l’avoir bien intégré… alors, dans sa façon de ne pas céder à ma demande, il y a la preuve que mon beau brun est rassuré… rassuré du fait d’avoir vu dans ma requête de le sucer en me faisant baiser, une sorte d’admission du fait que j’ai envie de lui plus que de tout autre…
L’envie de l’avoir en bouche à ce moment là était très forte… il y a une seule chose de pire qu’une envie inassouvie car non exprimée… c’est une envie qu’on a manifestée et qu’on a refusé d’assouvir…
Alors, dans cette débauche de sensations, d’excitation et de désirs, un flash explose dans ma tête avec la puissance d’un coup de tonnerre lors d’un orage d’été…

Soudainement je me vois entre Jérém et Thibault… dans n’importe quelle configuration me permettant d’être au milieu du plaisir masculin des deux potes…

Image aussitôt venue aussitôt effacée, notamment à cause d’un petit mouvement du buste de mon beau brun me laissant croire l’espace d’un instant qu’il accéderait à mon fantasme… qu’il viendrait me fourrer sa queue dans la bouche pendant que le beau Romain finit de me défoncer le cul…
Mais rien ne vient de la part de Jérém… petit con va…
Soudainement, au sommet d’une excitation autant provoquée par la présence du beau Romain en moi que par l’absence de mon beau brun, une idée me traverse l’esprit…
Par terre, à coté du lit, juste devant moi et à portée de ma main, voilà le jeans de mon beau brun avec sa belle ceinture défaite ainsi que son boxer blanc CK toujours à l’intérieur, l’ensemble abandonné par terre dans l’urgence d’une nudité nécessaire pour un plaisir des sens qui, un peu plus tôt dans la nuit, a nécessité l’application et entraîné le bonheur de deux bouches…
Le boxer blanc est là, devant moi… je le regarde… je regarde mon beau brun… je reviens à CK, je reviens à Jérém… une fois, deux fois… me demandant si en fin de compte, je vais oser ça…
Et puis, dans un geste soudain, je finis par allonger le bras…
Je me saisis du petit bout de coton immaculé, je manipule le tissu d’une seule main, je le retourne pour bien viser l’endroit d’où, je le sais, je vais retrouver la plus grande concentration d’odeurs de mec, d’odeurs de mon Jérém… l’endroit où sa queue s’est lovée l’espace d’une soirée…
Et lorsque je localise cet endroit, j’approche le petit bout de coton de mon nez… c’est le bonheur…
Ce mélange d’odeurs, un vrai bonheur…
Odeur de mec qui a joui déjà une fois et qui a rangé son matos sans l’avoir bien nettoyé au préalable… odeur de queue qui a peut-être mouillé en jouant un duel bien tendu avec un beau barbu… odeur mélangée à une autre trace délicieuse, un peu plus forte, un souvenir que le coton sait garder si vif, le souvenir des quelques gouttes déposées par les pipis successifs de cette nuit là… et, au milieu de tous ces bonheurs extrêmes, une note de son deo en prime……
Putain… ça sent terriblement booooon…
Et lorsque tous ces petites odeurs envahissent mon cerveau, j’ai encore plus envie de l’avoir dans la bouche, d’être pris en sandwich entre ces deux beaux mecs…
Mon geste un peu fou, a un impact sur chacun des deux étalons dans la pièce…
Sur Jérém d’abord… dès que je porte le boxer devant mon nez, tout en le fixant dans les yeux sans ciller, les caresses de sa main autour de sa queue se font plus appuyées, plus rapides… un autre bonheur s’affiche dans mon esprit… le bonheur de le voir se détendre, le bonheur de lui montrer à quel point c’est spécial avec lui, à quel point je suis à lui… même en me faisant baiser par un autre…
Sur Romain, ensuite… ses coups de reins se font très percutants, presque rageux… j’ai l’impression qu’il me fait désormais payer une double frustration…. celle de ne pas avoir pu se faire baiser par mon beau brun jusqu’au bout, de le voir préférer mon cul au sien… et celle de se rendre compte que si mon cul lui est offert, mon désir et complètement ailleurs, focalisée sur ce garçon se tenant à tout juste trois mètres devant nous, ce mec qui a retrouvé une belle assurance de petit con dans son regard…
Un petit con… sa beauté et sa sexytude hors normes, sa complète domination sur moi, choses que Romain perçoir tout aussi bien que moi…
A cet instant, c’est à se demander si c’est Romain avec sa queue coulissant en moi ou bien Jérém, avec son regard pénétrant et son refus silencieux de se faire sucer, qui est en train de me baiser le plus profondément…
Je viens à me demander si le pilonnage intense envoyé par Romain est une façon d’essayer de poser sur moi une domination capable de rivaliser avec celle que le beau brun a clairement montré d’avoir sur moi… ou alors si, en s’avouant vaincu sur ce terrain là, son pilonnage ne serait pas plutôt une façon de provoquer encore plus Jérém et l'obliger a reconnaître que cette baise le fait chier, l'obliger a se dévoiler... j’en viens à penser que ce n'est pas contre moi que sont diriges ses coups de reins, mais bien contre Jérém....
Les coups de reins de Romain se font encore plus puissants, sauvages, limite brutaux…
Et puis tout s’arrête… le beau barbu se raidit au fond de moi, sa respiration semble se bloquer pendant un instant… un seul gémissement jaillit de sa gorge… une seconde après il remet un coup de reins puissant… il jouit… une dernière oscillation du bassin et voilà que le dernier jet sortant avec bonheur de sa queue, sonne le gong de sa jouissance intense…
Je suis moi aussi à un poil de jouir… mon corps tremble encore de la puissance des assauts du beau barbu… je tremble de plaisir et de désir… je suis trop excité… j’ai pris mon pied sous le feu de ses assauts, mais j’ai envie de jouir moi aussi… j’ai la queue en feu, notamment après que Jérém m’ait donné faux espoirs avec sa main… après ce jeu de regards avec mon beau brun… après que les odeurs de son CK aient atteint mes neurones…
Ma bite me fait mal tellement je bande… j’ai envie de jouir et je veux jouir pendant que le beau barbu est encore en moi…
Je porte la main sur ma queue, je commence à me caresser en espérant qu’il ne se retire pas de suite… et c’est là que je sens sa main se poser sur la mienne… elle l’écarte d’un geste assuré et rapide… un instant plus tard, elle se pose sur ma queue et entreprend de la branler… bonheur inattendu et intense…
Sa prise est délicate et ferme à la fois, une main d’acier dans un gant de velours… force est d’admettre qu’il sait y faire le bougre… oui, il sait y faire… bien… très bien… mieux que bien… mieux que… mieux que Jérém…
Mon beau brun manie sa queue comme personne… mais quant au coup de poignet, il manque d’entraînement… Romain, au contraire, « le mec qui ne suce jamais », semble bien connaître son affaire… ses caresses sont terriblement plaisantes, et sa queue toujours enfoncée en moi décuple mes sensations…
Cette main semble avoir trouvé la bonne pression, le bon temps… c’est juste parfait… je suis tellement chauffé par la main magique du beau brun que, en quelques allées venues à peine, je jouis sur la couette de Jérém…
Et lorsque ça vient, lorsque ses doigts prennent la peine de caresser doucement mon gland, je ne peux retenir un grand râle de plaisir… mon orgasme est puissant, la jouissance me soulage de l’excitation accumulée en deux sodomies… moi qui ne voulais plus trop montrer mon plaisir avec le beau barbu… ce n’est pas avec intention, mais cet orgasme qui fait évaporer mes tensions est tellement bon que je ne peux pas me retenir…
Et lorsque je reviens à moi, lorsque mes yeux brouillés par le plaisir retrouvent le regard de Jérém… c’est à nouveau un Jérém en pétard, l’air énervé, soufflant par les narines comme un petit taureau devant une muleta, que je retrouve…


Bonjour



Dans l’épisode à paraître la semaine prochaine, Nico aura besoin de l’avis de ses lecteurs pour faire un choix difficile.

Rendez vous sur facebook.com/jeremXnico le 17 juin à minuit.

Seuls les conseils sur Facebook seront portés à l’attention de Nico.

Les lecteurs qui conseilleront Nico, auront droit à un petit cadeau personnalisé transmis via Facebook…



Comme je vous l’ai annoncé lors du dernier épisode, la page Tipeee :

(www.tipeee.com/jerem-nico-s1) est ouverte depuis le 1er juin.

UN GRAND MERCI à VIRGINIE-AUX-ACCENTS, à GIANLUCA76, à RomainB, à Gripsou22, à JP7704, à Olivier, à Cyril, à JFA65, à Jojochat3, les tout premiers contributeurs de l’aventure Jérém&Nico sur Tipeee.com,

Leur générosité a permis d'atteindre le premier et le deuxième objectif de financement pour le premier mois, notamment avec des tips uniques.

Pour les mois suivants, le 1er objectif est à nouveau en passe d’être atteint avec des tips récurrents.

Les sept contributeurs « Pionniers » ont été « récompensés » par une contrepartie de choix à découvrir dans ce clip :

https://youtu.be/PDqnKDeb_Is

Merci à la générosité de chacun me permettant d’ores et déjà d’envisager des aménagements dans ma vie pour pouvoir me consacrer davantage à l’écriture.

Le site www.jerem-nico.com, admirablement mis en ouvre par la « Super Gonzesse » Maud, comprend désormais une rubrique NEWS/Coups de cœur.

N’hésitez pas à y revenir régulièrement, chaque jour il y aura du nouveau : une news autour du projet Jérém&Nico, parfois un épisode inédit (ou des parties d’épisode), ou alors un coup de cœur de Fabien, infos, images et vidéos dans l’univers de l’actu bogossistique ou autre.

N’hésitez pas à me laisser vos mails si vous souhaitez faire partie de la mailing list à laquelle j’envoie parfois des avant premières.

Merci à tous de votre fidélité.

Fabien

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